Viewfinder, Vol 6 :
Pour rester positive après un tome 5 plutôt convaincant et exempt des défauts majeurs de la série, il faudrait oublier le premier chapitre (Paradis Ephémère), un petit passage au milieu (Ayano Yamane ne peut vraiment pas s’en empêcher) et ... le livret bonus de l’édition limitée. Expliquons d’abord le positif : de retour de son enlèvement par Feilong, Akihito revient à Tokyo, loin de la dangereuse Chine, et tente de retrouver un quotidien sans vague. Ses amis, son travail ... mais ce dernier semble compromis. Son absence, un nouveau venu, son incapacité à ramener de belles photos : Takaba semble être devenu inapte à beaucoup de choses. Il pense toutefois s’être débarrassé d’Asami, même si le kidnapping de toutes ses affaires par ce dernier semble laisser penser qu’il n’est pas d’accord. Akihito croisera d’ailleurs sa route dans le cadre de son travail, mais il ne cède pas et continue d’essayer de s’en sortir seul. Mais le danger le rattrape lui aussi, et son imprudence et sa dévotion vont le mener à une situation qu’il aurait préféré éviter ! Un bon moment, agréable et plein d’action qui nous retrace avec justesse et pertinence le quotidien de Takaba. Même si Asami nous manque un peu, on espère d’ailleurs que leur quotidien à tout les deux sera plus exploité par la suite, c’est un très bon scénario central. Rythmé, avec du sexe, une histoire plausible ... Que du bon pour l’auteur ? Presque.
La scène de presque viol du milieu : pourquoi ? Pourquoi cette scène totalement inutile ? Un travers qui ne s’avoue pas vaincu aussi facilement ... Le premier chapitre, quant à lui, fait suite à la partie du volume précédent, entre le retour de Hong Kong vers Tokyo. C’est juste ... ridicule. La tomate à la vodka, c’était l’idée de trop qui agace vraiment. C’est injustifié et totalement ridicule. Un peu comme ce fameux livret mais ne soyons pas aussi durs avec lui : c’est un bonus "exceptionnel", il a donc le droit d’être exceptionnel et d’oublier toute logique des personnages pour le plus grand plaisir des fans et des perverses ! Un bon petit threesome somme toute bien écrit et bien dessiné, même si encore une fois il faudra oublier toute psychologie pour pouvoir le lire. Mais présenté de cette manière on apprécie bien mieux le délire ! Enfin, l’auteur part dans un bonus amusant : croiser Viewfinder et D.N.A of love, une idée sympathique d’autant plus qu’elle est construite autour d’un scénario et non pas sur de simples frasques sexuelles ! Un bon moment au final, malgré quelques défauts notoires.
Viewfinder
Re: Viewfinder
[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
Mon trésor
MON coup de cœur, MA pub.
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
Mon trésor
MON coup de cœur, MA pub.
- Einah
- Messages : 1950
- Enregistré le : 17 nov. 2010, 21:13
- Localisation : Deux-Sèvres mais mon coeur reste en Lorraine
Re: Viewfinder
J'ai pris cette histoire à la tomate vraiment comme un passage bonus et donc avec de l'humour, comme si c'était une histoire bonus. Ca ne m'a donc pas agacé et je n'ai pas trouvé ca ridicule. Pour le livret bonus, je l'ai considéré comme un fantasme et donc je n'en ai pas été dégoutée au contraire.NiDNiM a écrit :[
La scène de presque viol du milieu : pourquoi ? Pourquoi cette scène totalement inutile ? Un travers qui ne s’avoue pas vaincu aussi facilement ... Le premier chapitre, quant à lui, fait suite à la partie du volume précédent, entre le retour de Hong Kong vers Tokyo. C’est juste ... ridicule. La tomate à la vodka, c’était l’idée de trop qui agace vraiment. C’est injustifié et totalement ridicule. Un peu comme ce fameux livret mais ne soyons pas aussi durs avec lui : c’est un bonus "exceptionnel", il a donc le droit d’être exceptionnel et d’oublier toute logique des personnages pour le plus grand plaisir des fans et des perverses ! Un bon petit threesome somme toute bien écrit et bien dessiné, même si encore une fois il faudra oublier toute psychologie pour pouvoir le lire. Mais présenté de cette manière on apprécie bien mieux le délire ! Enfin, l’auteur part dans un bonus amusant : croiser Viewfinder et D.N.A of love, une idée sympathique d’autant plus qu’elle est construite autour d’un scénario et non pas sur de simples frasques sexuelles ! Un bon moment au final, malgré quelques défauts notoires.
Sinon d'accord avec toi pour le passage du milieu.
Re: Viewfinder
Nan mais moi je suis jamais dégoûtée de Viewfinder, j'ai vu pire XD
Le livret, je l'ai aussi pris comme ça parce que c'était vraiment à part et donc du pur délire, du fantasme. J'ai aimé d'ailleurs, mais ça c'est le côté perverse non objective qui parle XD
Mais le premier chapitre, non. Il faut qu'elle arrête de faire des chapitres bonus de partout pour justifier ses délires totalement incongrus. Perso je m'attends à lire une histoire pas un rassemblement de bonus qui partent en freestyle avec de la tomate au vodka dans le cul. Y'a des limites quand même un peu. J'aime la sensualité, pas la vulgarité quand elle est aussi grossièrement incluse au récit. C'était vraiment déplacé ici j'ai trouvé. Mais bon, c'est les travers de VF :p
Le livret, je l'ai aussi pris comme ça parce que c'était vraiment à part et donc du pur délire, du fantasme. J'ai aimé d'ailleurs, mais ça c'est le côté perverse non objective qui parle XD
Mais le premier chapitre, non. Il faut qu'elle arrête de faire des chapitres bonus de partout pour justifier ses délires totalement incongrus. Perso je m'attends à lire une histoire pas un rassemblement de bonus qui partent en freestyle avec de la tomate au vodka dans le cul. Y'a des limites quand même un peu. J'aime la sensualité, pas la vulgarité quand elle est aussi grossièrement incluse au récit. C'était vraiment déplacé ici j'ai trouvé. Mais bon, c'est les travers de VF :p
[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
Mon trésor
MON coup de cœur, MA pub.
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
Mon trésor
MON coup de cœur, MA pub.