Saiyuki Reload, Vol 10 :
Le dernier volume de Saiyuki Reload enfin sorti ! Non non, vous ne rêvez pas. Les aventures de nos quatre héros continuent toujours, depuis deux saisons maintenant et pour vous annoncer la couleur tout de suite ... elles ne trouvent ici pas de réelle fin. Il faudra attendre les Saiyuki Reload Blast qu’on est à peu près sûrs de ne pas voir débarquer en France ... histoire de nous frustrer jusqu’au bout. On ne l’a attendu que six mois, six mois pour ... un dernier tome largement en deçà du précédent, qui était tout particulièrement poignant et pertinent. Donc, ici Sanzo se retrouve face à Ukoku, et menace de disparaitre quand ses amis reviennent enfin à la charge, pour des retrouvailles pleines de classe comme seule Minekura sait les faire. Du charisme, des répliques cultes, on est bien contents de voir le quatuor reformé, et on serait encore plus heureux si le tome ne partait pas en délire total. Tout à coup, Hazel se transcende et occupe lui aussi une place un peu ambiguë entre yokai et humain, à croire que personne ne réussit à être normal dans cette licence. Il se transforme même, devient l’ultime méchant de ce volume ... ou presque. Mais ne pouvant pas encore se mesurer à Ukoku, il fallait bien un boss intermédiaire pour nos héros, et c’est Hazel qui hérite de ce titre.
Rien de bien surprenant, donc, et le combat -interminable- se déroule comme prévu : nos héros ont beau faire tous les efforts du monde, face à Ukoku ils sont totalement impuissants ... ou presque. Mais ce qui compte, c’est de se redresser, de se battre, de ne jamais abandonner. On le sait, ils sont comme ça, et le combat s’en trouve alors extrêmement mouvementé, si bien que l’on est vite perdu dans les planches -très sombres- et dans les illustrations -très dynamiques- qui peuplent la lecture. En somme, un volume extrêmement confus et brouillon mais qui soulève une nouvelle cohésion de groupe, rassemble les troupes et en cela suinte de génie. Un mot sur l’édition, avec une qualité d’impression toujours déplorable mais une légère amélioration faite sur la traduction ... On a droit à des notes de pages pour nous expliquer certaines choses (dont le changement de nom de famille d’Hazel, ou le titre de la séquence « even a worm »). C’est gentil à eux, mais peut être aurait-il été possible d’être légèrement plus synthétique sur certaines, qui prennent une place importante du dessin ... Le reste est égal à lui-même et au credo de Panini sur cette licence : affligeant. Et maintenant ... wait the blast !
Saiyuki/Saiyuki Reload
Re: Saiyuki/Saiyuki Reload
[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
Mon trésor
MON coup de cœur, MA pub.
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- Hitsuji
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Re: Saiyuki/Saiyuki Reload
Une sortie qui déchaîne les foules !
Ce dixième tome conclut donc la deuxième partie de la saga Saiyuki, un arc qui prolonge la série en n’évoquant à peine le véritable but de la bande à Sanzo : empêcher la résurrection du Démon-Taureau Gyumao. Reload est donc une sorte de parenthèse mettant de côté l’histoire principale pour évoquer plus en profondeur les relations complexes, et souvent teintées de haine, entre humains et yôkai. Du coup, Kogaiji et sa petite bande sont absents durant la quasi-totalité des 10 tomes (ce qui est en quand même triste).
Le véritable ennemi de cet arc est apparut bien plus tôt, tirant les ficelles dans l’ombre dès la première partie. Oui, c’est bien lui, Ni-Jian Yi… ou le bonze Ukoku, de son autre nom…
Reload fait également intervenir deux nouveaux personnages, cruciaux pour l’intrigue. Hazel, « l’ange aux yeux bleus », et son serviteur Gatô. Hazel et Gatô forment un duo complexe, tant dans leur relation que dans leurs motivations. Avec eux, rien n’est simple, et l’inimitié de Hazel envers les yôkai refroidira sensiblement l’ambiance entre Sanzo et le reste de la bande…
C’est par eux que l’acte « Even A Worm », qui caractérise la série, commence. Cet arc est à l’origine de l’ambiance, de la morale et de la motivation même de cette seconde partie. On comprend petit à petit le pourquoi de ce titre (grâce à une note explicatrice, notamment), tout comme les toutes dernières pages nous explique le pourquoi du « Reload » et du « Blast » de la troisième et dernière partie. Bref, tout à un sens et Minekura montre qu’elle sait où elle va, même quand elle se permet des digressions de dix tomes.
Saiyuki Reload, c’est donc une très bonne série, malgré un dernier tome très brouillon, permettant d’en apprendre plus sur notre quatuor principal, sur un ennemi charismatique, et sur l’univers du manga. En somme, une très bonne série, dont le seul regret pourrait venir de l’absence totale de résolution des mystères (à quand le réveil de Nataku, à peine aperçu le temps de deux cases, ou même l’identité du mystérieux Yôkai vu au tome 2 et qui réapparaît en rêve dans Saiyuki Offroad ?). Il faudra attendre Blast pour espérer lire les réponses aux nombreuses questions laissées en suspens...
Ce dixième tome conclut donc la deuxième partie de la saga Saiyuki, un arc qui prolonge la série en n’évoquant à peine le véritable but de la bande à Sanzo : empêcher la résurrection du Démon-Taureau Gyumao. Reload est donc une sorte de parenthèse mettant de côté l’histoire principale pour évoquer plus en profondeur les relations complexes, et souvent teintées de haine, entre humains et yôkai. Du coup, Kogaiji et sa petite bande sont absents durant la quasi-totalité des 10 tomes (ce qui est en quand même triste).
Le véritable ennemi de cet arc est apparut bien plus tôt, tirant les ficelles dans l’ombre dès la première partie. Oui, c’est bien lui, Ni-Jian Yi… ou le bonze Ukoku, de son autre nom…
Reload fait également intervenir deux nouveaux personnages, cruciaux pour l’intrigue. Hazel, « l’ange aux yeux bleus », et son serviteur Gatô. Hazel et Gatô forment un duo complexe, tant dans leur relation que dans leurs motivations. Avec eux, rien n’est simple, et l’inimitié de Hazel envers les yôkai refroidira sensiblement l’ambiance entre Sanzo et le reste de la bande…
C’est par eux que l’acte « Even A Worm », qui caractérise la série, commence. Cet arc est à l’origine de l’ambiance, de la morale et de la motivation même de cette seconde partie. On comprend petit à petit le pourquoi de ce titre (grâce à une note explicatrice, notamment), tout comme les toutes dernières pages nous explique le pourquoi du « Reload » et du « Blast » de la troisième et dernière partie. Bref, tout à un sens et Minekura montre qu’elle sait où elle va, même quand elle se permet des digressions de dix tomes.
Saiyuki Reload, c’est donc une très bonne série, malgré un dernier tome très brouillon, permettant d’en apprendre plus sur notre quatuor principal, sur un ennemi charismatique, et sur l’univers du manga. En somme, une très bonne série, dont le seul regret pourrait venir de l’absence totale de résolution des mystères (à quand le réveil de Nataku, à peine aperçu le temps de deux cases, ou même l’identité du mystérieux Yôkai vu au tome 2 et qui réapparaît en rêve dans Saiyuki Offroad ?). Il faudra attendre Blast pour espérer lire les réponses aux nombreuses questions laissées en suspens...
"on the internet, no one knows you're a cat."
—A cat.
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