Tome 11 :
A l'approche de la fin de sa vie universitaire, Suzuna doit se confronter à deux choses : repousser définitivement les avances de Yuki, et choisir ce qu'elle veut faire après les études !
Dans le précédent volume, notre héroïne avait enfin dit non aux sentiments de Yuki, mais au bout du compte, elle craint que cela mettre fin à son amitié avec lui... Mais Yuki est-il comme ça ? Et Makoto pourra-t-elle profiter de la situation pour enfin se rapprocher de celui qu'elle aime ?
A travers des petits passages aussi frais qu'insipides comme une journée à la mer ou un repas tous ensemble chez la famille de Yuki, Yuki Nakaji règle le problème lié au beau brun de façon gentille et positive, ce qui n'est pas un mal... mais elle règle surtout tout ça de façon rapide et sommaire, ce qui frustre un peu, étant donné que la mangaka nous a bassiné pendant un bon paquet de volumes avec ça, et qu'elle peine à en dégager quoi que ce soit ! Y compris en ce qui concerne les sentiments de Makoto, dont la situation peine encore à bouger.
La suite du volume se fait un peu plus intéressante, car quelques épreuves importantes attendent notre couple vedette. Suzuna doit enfin se confronter à son choix d'avenir, et a décidé de devenir puéricultrice. Elle se trouve un stage pour faire sa première expérience dans ce domaine, et elle devra forcément convaincre ses collègues (une chef très bienveillante et un jeune collègue très taquin) qu'elle a les qualités requises, notamment en composant avec les différents caractères des enfants. On reste à nouveau sur des choses très sommaires, puisqu'un seul gamin, Megumu, sort un peu du lot en se montrant plus caractériel que les autres, même s'il ne bénéficie de quasiment aucun background. Toutefois, on apprécie les efforts optimistes et sincères d'une héroïne qui se plie en quatre pour bien faire, quitte à commettre des erreurs, à être maladroite ou à passer pour une crétine.
C'est un fait, Suzuna a changé un peu, et Eichi et elle auront fort à faire pour convaincre le père de la jeune fille que c'est bien le cas quand celui-ci débarquera soudainement ! Sous son apparence d'ours colérique, il est un véritable papa gaga de sa fille, et ne voit pas forcément d'un bon oeil que sa fille ait un petit ami qui lui paraisse si chétif ! Eichi devra donc démontrer ses qualités au paternel, prouver qu'il tient énormément à Suzuna, et notre héroïne, de son côté, devra montrer qu'elle a gagné en maturité à travers son objectif de devenir puéricultrice. Rien que du très classique, avec cette figure paternelle très cliché, mais ça reste assez bien mené, et il fait plaisir de voir la mangaka quitter définitivement ses intrigues amoureuses de pacotille pour enfin s'intéresser à l'avenir de ses deux héros et à la consolidation de leur couple.
Bref, Yuki Nakaji aborde toujours les choses de façon superficielle et sans rentrer dans les détails, mais avec ce focus sur l'avenir des personnages après les études il y a un coup de mieux, et on pourrait avoir une conclusion honnête.
Venus wa kataomoi - Le grand amour de Vénus
Re: Venus wa kataomoi - Le grand amour de Vénus
Tome 12 :
La fin de l'université arrive doucement mais inéluctablement pour Suzuna, qui se prépare à entrer dans la vie active après son stage à la crèche qui confirme son choix professionnel. Quant à Eichi, il va poursuivre ses études dans le cycle suivant. Dans tous les cas, les deux amoureux devront rendre leur appartement à la fin de l'année universitaire, et ils ne seront plus voisins. Alors l'heure est peut-être venue pour eux de franchir une nouvelle étape dans leur relation...
L'heure est venue pour le Grand Amour de Vénus, la romance universitaire de Yuki Nakaji, de tirer sa révérence dans un douzième tome ponctué de jolies idées qui, comme souvent dans la série, sont malheureusement vendangées. Nous laissions à la fin du tome 11 notre couple vedette alors qu'il franchissait un pas important sur le plan amoureux, on le retrouve ici en train de s'affirmer dans la vie adulte qui s'ouvre à eux. Suzuna et Eichi font leur choix, la mangaka dépeint cela avec son habituelle jovialité, une jovialité à peine entachée par les soucis de coeur de Hinako, qui sont vite résolus et ne sont qu'un énième rebondissement superficiel. La conclusion, positive, aurait pu être plaisante si elle n'arrivait pas si rapidement : on a l'impression que tout s'enchaine soudainement, que Yuki Nakaji a hâte d'en finir, au point d'oublier en route certains personnages comme Fukami et Honoka. Yuki et Makoto, eux auront droit en fin de tome à un chapitre spécial narrant les débuts de leur relation, qui, contrairement à celle qui est née peu à peu entre Suzuna et Eichi, paraît trop soudaine, assez mal préparée.
Le grand amour de Vénus s'offre donc une conclusion à l'image de la série : pas franchement déplaisante, mais où on a l'impression que tout va trop vite et manque de profondeur. L'idée de suivre une bande de jeunes adultes dans leur vie universitaire et dans leurs amours était plaisante, mais le tout est traité de façon beaucoup trop superficielle.
La fin de l'université arrive doucement mais inéluctablement pour Suzuna, qui se prépare à entrer dans la vie active après son stage à la crèche qui confirme son choix professionnel. Quant à Eichi, il va poursuivre ses études dans le cycle suivant. Dans tous les cas, les deux amoureux devront rendre leur appartement à la fin de l'année universitaire, et ils ne seront plus voisins. Alors l'heure est peut-être venue pour eux de franchir une nouvelle étape dans leur relation...
L'heure est venue pour le Grand Amour de Vénus, la romance universitaire de Yuki Nakaji, de tirer sa révérence dans un douzième tome ponctué de jolies idées qui, comme souvent dans la série, sont malheureusement vendangées. Nous laissions à la fin du tome 11 notre couple vedette alors qu'il franchissait un pas important sur le plan amoureux, on le retrouve ici en train de s'affirmer dans la vie adulte qui s'ouvre à eux. Suzuna et Eichi font leur choix, la mangaka dépeint cela avec son habituelle jovialité, une jovialité à peine entachée par les soucis de coeur de Hinako, qui sont vite résolus et ne sont qu'un énième rebondissement superficiel. La conclusion, positive, aurait pu être plaisante si elle n'arrivait pas si rapidement : on a l'impression que tout s'enchaine soudainement, que Yuki Nakaji a hâte d'en finir, au point d'oublier en route certains personnages comme Fukami et Honoka. Yuki et Makoto, eux auront droit en fin de tome à un chapitre spécial narrant les débuts de leur relation, qui, contrairement à celle qui est née peu à peu entre Suzuna et Eichi, paraît trop soudaine, assez mal préparée.
Le grand amour de Vénus s'offre donc une conclusion à l'image de la série : pas franchement déplaisante, mais où on a l'impression que tout va trop vite et manque de profondeur. L'idée de suivre une bande de jeunes adultes dans leur vie universitaire et dans leurs amours était plaisante, mais le tout est traité de façon beaucoup trop superficielle.
