Mei's Butler

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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Koiwai
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 18 déc. 2014, 15:33

Tome 11 :

Kidnappée par l'idiot et passionné El Faan qui l'a amenée jusqu'à son harem, Mei s'est finalement enfuie dans le désert avec lui pour échapper aux deux majordomes du prince héritier d'Arabiéla, qui se sont alliés à son grand frère pour le tuer. Seulement, les deux jeunes gens ont-ils la moindre chance de survivre dans le désert ? Mei reste confiante : Rihito, son cher majordome, finira bien par arriver pour la sauver...

Après un tome 10 qui était sans doute l'un des plus mauvais de la série jusque là, ce onzième volume remonte un peu la pente grâce aux petites évolutions des personnages.
Bien qu'assez fragile et même si elle est encore irritante parfois (notamment sa réaction quand Kento la retrouve... quelle tête à claques !), Mei ne perd pas espoir, fait montre de toute sa détermination à survivre, par exemple en suivant les étoiles, et son comportement a un certain impact sur El Faan, qui, face à la situation, montre enfin une façon d'être moins énervante, moins égoïste... Après tout, la vie de Mei et sa propre vie sont en jeu !
De même, on appréciera de voir certains camarades de Sainte Lucia sur le devant de la scène, principalement Rika qui a un lien assez étroit avec Arabiéla, et qui va pouvoir faire parler sa beauté et son caractère hautain et si capricieux. Toutefois, son utilité reste pour l'instant assez limité, mais pas autant que celle d'Izumi et des autres. Espérons qu'ils joueront un rôle plus important dans la suite de cette partie.
Enfin, difficile de ne pas souligner la mise en valeur des tourments de Rihito vers la fin du tome. Sorte d'écho au chapitre 41 qui mettait en avant les tourments de Kento, le chapitre 74 présente l'aîné des Shibata dans une position critique, qui laisse enfin entrevoir ce qu'il ressent réellement. On devinait déjà tout ça, c'est enfin dit clairement, il faut donc désormais espérer des évolutions concrètes par la suite.

Pourtant, l'arc à Arabiéla se traîne en longueur, toutes les ficelles utilisées dans ce tome sont très grosses et très faciles, à commencer par le papier sur la fontaine, Rihito qui se réveille comme si de rien n'était alors qu'il était asphyxié, ou, bien sûr, l'aisance avec laquelle Mei et El Faan sont retrouvés en plein désert. Reste que les personnages sont un peu mieux campés, qu'il semblent sur le point d'évoluer, et cela suffit pour relancer un tant soit peu l'intérêt.
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 22 déc. 2014, 11:36

Tome 12 :

Laissant derrière elle Kento et El Faan, Mei retourne vers le harem dans l'espoir de sauver Rihito, mais tous deux finissent pas se retrouver avant, et l'aîné des Shibata, après avoir frôlé la mort, commence enfin à se montrer sincère envers ses sentiments.
Il faut ensuite régler les derniers problèmes, et cela se fait de façon assez décevante, tant le conflit d'El Faan avec ses frères devient complètement secondaire (mais avait-il été au premier plan un seul moment ? Ca n'a toujours senti que le gros prétexte pour offrir quelques rebondissements, et basta). On peut quand même retenir le rôle de Rika joliment évoqué, ainsi que les changement d'El Faan et les réactions pleines de pardon de Mei envers ceux qui ton cherché à faire du mal à El Faan. Il y a aussi, bien sûr, le focus sur la relation entre Mei et Rihito, qui semble enfin évoluer un peu et qui devrait ravir les lectrices puisque le majordome montre enfin un peu ses faiblesses. Mais cela se fait au détriment du pauvre Kento, laissé en plan à l'hôpital par une héroïne qui, une nouvelle fois, mériterait quand même quelques claques.

Mais nos héros ont à peine le temps de se remettre de leurs émotions qu'une nouvelle épreuve les attend déjà : quelqu'un a profité de l'absence de Mei et des autres pour prendre en otage toute l'Académie Sainte Lucia, y compris Milk et Kiba ! Un pari est lancé par le prétendant de Mei qui a organisé ça : si l'une des filles parvient à infiltrer l'Académie et à rejoindre Milk sans se faire repérer, tout le monde sera sauf. Dans le cas contraire, Mei deviendra l'épouse du mystérieux prétendant. Et si un seul majordome participe à l'épreuve, cela se retournera contre les otages... Mais cela suffira-t-il a arrêter les frères Shibata ou même Daimon qui voit sa petite Milk en danger ?
Mouvementée, cette nouvelle épreuve commence toutefois de façon moins tendue que prévue, Riko Miyagi y distillant pas mal de notes d'humour, notamment autour du tandem Milk/Kiba qui s'avère assez fun dans son genre, de Nezu qui se retrouve à agir seul de son côté, ou de Kento qui est amené à participer d'une façon un peu particulière (fan-service, quand tu nous tiens). Même si l'on reste une énième fois irrité par certaines réactions de Mei (sérieusement, dans le chapitre 80, pourquoi sort-elle ça à Kento, comme ça, sans raison valable ?), on se demande quand même comment tout ça va tourner et ce que cache le nouveau prétendant à affronter.
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 06 janv. 2015, 11:01

Tome 13 :

Après l'affaire El Faan au royaume d'Arabiéla, Mei et les autres n'ont pas du tout le temps de se reposer, puisqu'un prétendant a profité de leur absence pour envahir l'académie Saint Lucia et prendre tout le monde en otage ! Azuma, le manager de l'idole Kei Kashiwagi, est l'instigateur de tout ça, et pose un nouveau duel à Mei : si elle et ses camarades ne parviennent pas à retrouver Milk et Kiba dans le temps imparti, notre héroïne deviendra son épouse ! Mais pourquoi Azuma fait-il tout ça ? Il apparaît clair qu'il n'aime pas Mei, à qui il n'a quasiment jamais parlé... Sa principale motivation serait-elle la fortune des Hongo ? La réponse risque d'être un peu plus compliquée, et se dévoile en grande partie dès le début du volume, avec un retour en arrière un peu étrange, avec ces histoires de dragon céleste, de cornes et de taureau qui semblent sortir un peu de nulle part. On ne peut pas dire que Riko Miyagi amène très bien ses métaphores, mais le résultat escompté est néanmoins là en nuançant d'emblée Azuma, qui n'en devient que plus intrigant. Finalement, la vérité sur ses réels desseins arrivera un peu plus tard, là aussi sans que soit très bien amené (c'est un peu balancé, comme ça), mais cela permet d'apporter un nouvel enrichissement dans l'univers de la série, autour des familles Ryûonji et Tôjô, mais aussi autour de Kintaro Hongo. Il faut juste espérer que ces nouveaux éléments de background seront réellement utiles par la suite...

En attendant, la mangaka nous offre un volume assez rythmé, bien que partant une nouvelle fois un peu en live, entre l'humour plus ou moins efficace (certaines idées comiques sont quand même très bonnes et exploitent assez bien les personnages, notamment Clarisse, Rika et Fujiko), les rebondissements toujours autant bourrés de facilités (notamment le débarquement des majordomes dans tous les sens alors qu'il étaient censés ne pas participer), la sous-exploitation de certains personnages (on attendait un peu plus de Nezu et de Daimon, surtout pour ce dernier vu que sa petite Milk était en danger) et le manque de tension général. Et à défaut de ressentir de l'intérêt pour le triangle amoureux Mei/Kento/Rihito (qui fait du surplace... Quand Mei ne se fait pas embrasser par l'un elle se fait bisouter par l'autre, et basta... ça devient lourd), on reste séduit par l'aspect retors du plan d'Azuma et par la chute qui, contrairement aux précédents duels, est moins prévisible.
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 13 janv. 2015, 13:45

Tome 14 :

Au bout d'un duel surprenant, Azuma a finalement révélé son véritable fond et a obtenu d'Izumi un unique rendez-vous. On s'attendait à suivre un peu ce rendez-vous, censé concrétiser les actes d'Azuma et ses sacrifices, mais il n'en est rien, Riko Miyagi enchaînant directement sur le duel suivant, qui s'avère... euh... sans queue ni tête.

Milk, notre petite surdouée, semble avoir été enlevée par Damien, le geek excentrique. Est-ce là le début d'un nouveau duel pour Mei contre l'un de ses prétendants ? De ce côté-là, l'auteure nous réserve quelques surprises, qui auraient sans doute été bonnes si tout le reste n'était pas autant à la rue.
Dès le départ, cette nouvelle partie décontenance complètement en dévoilant d'emblée des révélation sur des mystère qui ne sortent de nulle part, n'ont pas été présenté au préalable. Dès lors, on ne comprend rien aux premières dizaines de pages... et la suite n'est guère mieux, Miyagi partant dans une histoire de jeu virtuel à des années-lumière de ce qu'était la série jusqu'à présent. Cette incursion du fantastique dénoté beaucoup trop avec le reste de la série, est amenée comme un cheveu sur la soupe et n'est alors aucunement crédible, d'autant que rien de bon n'en est fait : le background de cet univers virtuel est quasiment inexistant, son fonctionnement est présenté à la va-vite, et les développements qu'il permet sur les personnage de Milk et de Damien sont beaucoup trop nébuleux et capillotractés pour convaincre.
C'est vraiment dommage, car pour le coup, Damien surprend un peu et on attendait avec impatience de découvrir les origines de Milk, mais toutes ces révélations sont une succession de n'importe quoi.
Egalement, on reprochait au tome précédent de ne pas assez mettre en avant Daimon, et Riko Miyagi tente de se rattraper un peu avec ce volume-ci en mettant en avant le lien du majordome avec sa jeune maîtresse Milk. Sera-t-il prêt à braver les ordres qu'on lui donne pour préserver la fillette ? Même si elle paraît évidente, la réponse aurait mérité un focus mieux fichu : cette interrogation est évoquée à l'arrache au début du tome, se résout trop vite à la fin, si bien qu'on ne ressent aucune émotion ni aucun vrai travail de la mangaka.
Et pendant ce temps, les deux Shibata et le triangle amoureux qu'ils forment avec Mei reste toujours au point mort... avant des évolutions beaucoup trop soudaine, là aussi sorties de nulle part, dans les dernières pages.

Le problème de Mei's Butler est le même depuis désormais un paquet de volumes (depuis le début de l'arc des prétendants, pour être précis) : Riko Miyagi semble totalement en roue libre, enchaine les idées qui lui passent par la tête sans se soucier de grand chose. Jusqu'à présent sa poudre aux yeux fonctionnait à peu près, mais cette partie sur Damien et Milk est celle de trop, un délire improbable qui plombe complètement les choses... L'auteure sera-t-elle capable de redresser la barre ? Si elle reste autant incapable de tenir son manga de façon cohérente, rien n'est moins sûr.
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 19 janv. 2015, 16:25

Tome 15 :

Après un tome 14 catastrophique et complètement hors-sujet, ça bouge dans ce quinzième volume de Mei's Butler ! Les deux membres de la famille Yan, Shan et Fei, ont tombé le masque : ils étaient en réalité deux envoyés de Kintaro Hongo, chargés d'arbitrer secrètement les duels des prétendants ! Si l'on occulte le fait qu'ils n'ont en réalité pas arbitré grand chose jusque là, ce qu'ils amènent promet malgré tout de faire bouger plus concrètement le récit, puisque la décision finale des deux Chinois est sans appel : Kento est le mieux placé pour épouser Mei, et Rihito est contraint de rendre son tablier de majordome... Mais le supportera-t-il ? Et quelle sera la réaction de Mei et de Kento ?

Cet événement arrive au moment même où Kento s'apprêter à laisser tomber la conquête de Mei, lassé de voir la jeune fille si inconstante dans son comportement. Mei, elle, reste assez irritante car elle a encore du mal à comprendre pourquoi Kento réagit ainsi... et on aurait bien mis plusieurs claques à la demoiselle tant elle paraît une énième fois abrutie (sincèrement, elle ne comprend pas pourquoi Kento réagit comme ça, alors qu'elle passe son temps à avoir des réactions blessantes et improbables à son égard ? Quelle gourde !). Heureusement, les nouveau événements, qui placent les deux frères Shibata l'un face à l'autre d'une façon plus sérieuse et froide que jamais, oblige notre héroïne à ENFIN prendre consciente de l'égoïsme dont elle a souvent fait preuve.

Surtout, il découle de tout cela des événements intéressants : un Rihito qui sort enfin de son rôle beaucoup trop sage, un conflit entre Kento et lui qui cache peut-être autre chose et qui, dans tous les cas, amène une ambiance sérieuse bienvenue, l'énigme autour de Shan et Fei qui ont clairement un autre objectif... et une dernière page surprenante, annonçant un retour dont on se demande bien ce qu'il apportera.

Pour le reste, les principaux rebondissements restent sincèrement encore très basiques, et Riko Miyagi tourne encore pas mal autour du pot. Mais il y a un coup de mieux. Cet interminable et inintéressant arc des prétendants entre dans sa dernière ligne droite en laissant supposer de vraies évolutions... Espérons qu'elles se concrétiseront !
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 28 janv. 2015, 17:15

Tome 16 :

Mei et Rihito ont bravé les interdits en s'enfuyant ensemble de la pension, dans le but d'enquête sur Shan et Fei. Ces deux derniers en profitent pour monter Kento contre son frère, en lui faisant croire qu'il a enlevé notre héroïne de force... Ca s'active donc doucement du côté de la pension, avec également Tami et Kanzaki qui semblent sur le ponit d epasser à l'action. Mais l'essentiel du tome se consacre à autre chose : le retour devant Mei d'un fantôme du passé, Shinobu, puis de celle qui, quatre ans auparavant, causa tant de remous...

Comme le laissait supposer la fin du tome précédent, ce seizième volume amène des retrouvailles aussi inattendues qu'intéressantes, car elles relancent un peu une intrigue qui s'était trop embourbée entre les prétendants. De retour, Shinobu prépare des desseins assez inquiétants, qu'il va falloir contrer en usant de subtilité. Evidemment, le retour du majordome blond signe également celui de Shiori qui lui est indissociable, et l'heure est venue de découvrir ce que tous deux ont vécu ces quatre dernières années, mais aussi d'enfin cerner la triste enfance de Shiori qui a totalement conditionné son indéfectible recherche de bonheur auprès de Rihito. On cerne enfin les raisons faisant qu'elle est tant attachée à l'aîné des Shibata, mais on reste surtout intéressé par les sacrifices et l'abnégation d'une Shinobu qui est allé jusqu'à imiter parfaitement Rihito pour offrir un bonheur illusoire à sa maîtresse... quitte à disparaître de sa mémoire.

Le petit parallèle effectué entre Shiori et Mei est assez intéressant, de même que les liens retors unissant les quatre personnages. Enfin, face au nouveau danger que met en place Shinobu, il est plaisant de voir Mei conserver un calme qu'on ne lui connaît pas toujours, et user d'un stratagème malin et riche de sens. Si souvent irritante, la jeune fille est cette fois-ci très appréciable.
Il reste toutefois quelques éléments dommageables : des flashbacks un peu trop sommaires, des révélations sur Shan et Fei encore un peu trop nébuleuses (mais on est en bonne voie de ce côté-là), et, surtout, les raisons un peu basiques du retour de Shinobu (ses desseins vis-à-vis de Rihito sont quand même médiocres, et tout se résout assez facilement... On sent bien que ce n'était avant tout qu'un prétexte pour revenir sur lui et Shiori).

Un tome sympathique, qui dévoile pas mal de choses intéressantes, même si certaines auraient pu être présentées il y a dix tomes. Quant à la denrière age, elle est évidemment très intrigante en annonçant un affrontement longtemps attendu.
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 30 juin 2015, 17:03

Tome 17 :

Pour échapper à Shan et Fei, Mei a choisi de s'enfuir en compagnie de Rihito afin d'en découvrir plus sur les deux énigmatique majordomes. Mais pendant ce temps, ces derniers en profitent pour manipuler Kento en lui faisant croire que notre héroïne a été kidnappée par Rihito. Le plan de Shan et Fei pour monter l'un contre l'autre les frères Shibata semble fonctionner. Et lorsque tous deux se retrouvent enfin face à face, le duel ne peut que s'engager...

Au fil d'un affrontement qui ne pouvait qu'avoir lieu, Riko Miyagi remet en exergue des choses qu'on a déjà largement vues concernant les émotions des frères Shibata et la bonté de Mei. Vraiment rien de surprenant ou de très palpitant de ce côté-là, d'autant que l'on devine un peu trop l'issue de ce petit combat. Cela dit, certains autres éléments ne manquent pas d'intérêt, à commencer par les révélations que l'on attendait sur les motivations de Shan et de Fei, issues d'un passé loin d'être joyeux... Mais dommage que les dites révélation soient si rapidement passées en revue ! De même, on s'interroge pour sur l'utilité des amis de Mei (Tami, Kanzaki, Fujiko...), qui s'activent bien de leur côté, mais un peu vainement pour l'instant.

Un autre bouleversement lié à Shinobu et pour l'instant assez nébuleux vient également renverser la donne et relancer un tant soit peu le suspense à trois tomes de la fin... Espérons que Riko Miyagi saura redonner le coup de boost nécessaire après ce volume assez rythmé mais un peu cousu de fil blanc.
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 31 juil. 2015, 12:57

Tome 18 :

Shan, dont nous venons de découvrir l'enfance meurtrie, a avoué son réel objectif : il souhaite bel et bien épouser Mei, qu'il voit comme une future femme parfaite (sic) ! Suite à l'explosion du bateau orchestrée par Shinobu, tous deux ont été séparés des autres et se retrouvent sur une île déserte. L'occasion pour Shan d'insister auprès de Mei... mais en fait, pas besoin, puisque Mei accepte vite fait de se marier avec lui plus tard. Bien bien. Et tout cela aboutit sur un pacte étrange, puisqu'une fois revenus sur la terre ferme, Mei fait tout pour pouvoir s'enfuir avec Shan, quitte à fuir les frères Shibata lancés à sa recherche...

Par quoi commencer ? En fait, il y a tellement de choses à dire.
Sur la façon dont Riko Miyagi arrange son histoire comme elle veut sans trop se soucier de l'aspect plausible : l'explosion du bateau qui arrive comme un cheveu sur la soupe alors même qu'ensuite Shinobu est aux abonnés absents, le passage sur l'île déserte qui est une succession de facilités (comme par hasard, seuls Shan et Mei s'y échouent, et une fois qu'ils ont fait leur pacte ils peuvent la quitter sans difficulté), la fuite qui consiste en une succession de rencontres improbables (comme par hasard, Mei recroise les uns après les autres tous ses anciens prétendants)...
Sur le comportement d'une héroïne qui reste profondément irritante. Bien sûr, on comprend très bien qu'en acceptant d'épouser Shan Mei a autre chose en tête pour lui faire ouvrir les yeux, mais concrètement la facilité avec laquelle elle accepte la chose (et par la même occasion, la manière dont Riko Miyagi présente le mariage) peut décontenancer.
Et, surtout, sur l'idiotie de la plupart des comportements. Mei a évidemment la palme dans sa façon d'accepter l'offre de Shan et de fuir les deux garçons qu'elle aime sans rien leur expliquer (une énième fois : quelle gourde), mais n'oublions pas la façon dont tout le monde semble accepter hyper facilement la situation, que ce soit le grand-père Shibata ou les anciens prétendants, le tout aboutissant même parfois sur des affrontements sans queue ni tête et expédiés (le combat du joueur de baseball contre Kento ne rime à rien).

Dommage, car il y a malgré tout quelques bonnes pistes, notamment autour de la relation entre Fei et Shan, mais Riko Miyagi aborde ses rares bonnes idées de façon superficielle et préfère s'enfoncer dans des rebondissements très mal construits qui nous laissent proches de l'affliction.
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Re: Mei's Butler

Message non lu par Koiwai » 17 sept. 2015, 09:59

Tome 19 :

Après que Shinobu a fait exploser le navire pour des raisons pas très claires (hem), comme par hasard Mei a échoué seule avec Shan sur une île déserte (heem), a accepté de l'épouser pour tenter de le remettre sur le droit chemin et cela même si elle ne l'aime pas d'amour (heeem), puis tous deux ont pu quitter l'île déserte sans difficulté (heeeem). Là, Mei n'a rien trouvé de mieux que de fuir avec Shan sans rien expliquer du tout de la situation aux frères Shibata (heeeeem), tout en étant épaulée sans raison par le grand-père Shibata et par ses anciens prétendants (heeeeeem) qu'elle recroise les uns après les autres comme par magie (heeeeeeem), donnant alors lieu à des affrontements sans queue ni tête et expéditifs (heeeee... oh, et puis zut).

A la fin d'un tome 18 plutôt consternant (vous l'aurez compris, je crois), nous laissions donc Mei et Shan dans leur fuite, qui se poursuit fort... euh... "logiquement", au Royaume d'Arabiela, où la jeune fille a décidé d'aller sans qu'on sache pourquoi. Là, elle retrouve évidemment El-Faan, son prétendant le plus exubérant, qui, oh ben ça tombe bien alors, est justement en train de se faire couronner Roi quand elle arrive. S'en suit de nouvelles frasques d'El qui veut épouser Mei alors qu'il y avait renoncé dix jours avant, et blablabla, puis une demande en duel aux enjeux tellement sans importance. Si Jin, représentant El, l'emporte sur Shan représentant Mei, notre héroïne devra laisser tomber Shan et épouser El (ben voyons). Mais si Shan l'emporte, El devra céder son royaume au vainqueur. Rien que ça. Jouer son royaume sur un combat sorti de nulle part, alors qu'on est roi depuis environ 3 minutes. Il commence très bien son règne, El. Et ne parlons pas du paternel, roi sortant, qui ne serait pas dérangé par cette situation.
Ajoutons à cela le focus sur Jin beaucoup trop vague pour convaincre, et l'arrivée comme par magie de Kento dans tout ce bazar sur simple base d'un "je te connais tellement bien, Mei, que je savais où tu irais et gnagnagna", et vous aurez compris que cet avant-dernier volume de Mei's Butler commence en suivant la même déferlante de "rebondissements" illogiques et navrants que le tome 18.

Heureusement, Riko Miyagi finit par nous sortir un tant soit peu de notre torpeur via le petit focus effectué sur Shan pendant le combat. En effet, le duel permet enfin à Mei de cerner la véritable personnalité d'assassin de son "majordome", et permet surtout à Shan d'évoluer un peu dans sa façon de voir Mei... Souhaite-t-il vraiment continuer de manipuler cette jeune fille qui a choisi de lui faire confiance ? La réponse, évidente, enclenche dans la dernière partie du volume de nouveaux rebondissements un peu plus dignes d'intérêt que cette longue fuite. Mais malgré tout, bon dieu, les choses restent désespérément lisses et faciles, entre les changements en Shan qui paraissent trop soudains,et le fait que Rihito soit déjà, comme par magie, dans le pays qu'il faut en fin de tome (et mieux vaut ne pas se demander comment il se retrouve dans le bureau du premier ministre du pays, hein).

Ce n'est pas nouveau : Riko Miyagi s'est perdue en cours de route dans sa série, autour de rebondissements toujours plus débiles. On se console en se disant que les choses sont très (très très) légèrement moins ridicules que dans le tome 18, mais on reste craintif quant à la fin qui arrivera dans le prochain volume alors que rien ne laisse vraiment présager une conclusion.
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