My superior is so saucy

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Einah
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My superior is so saucy

Message non lu par Einah » 26 oct. 2014, 21:50

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« My superior is so saucy » est l’un des premiers titres de l’auteur Reno Amagi qui fût édité par Boy’s Love IDP. Encore une fois chez l’éditeur, nous avons ici un titre qui est composé de trois histoires différentes.
La première histoire porte le même nom que le manga. « My superior is so saucy » est l’histoire d’amour entre un supérieur, Matasaka Narusawa et un nouveau salarié Ichirô Yamada. Matasaka Narusawa est un chef qui harcèle ses salariés. Il va jusqu’à frapper ceux qui l’énervent. Le nouveau venu, Ichirô Yamada s’en prendra plein la figure… Or, ils vont devoir travailler ensemble car dans la mairie où ils travaillent une nouvelle mascotte est créée et ce seront eux qui seront désignés comme responsable du projet.

Si vous pensez avoir un vrai scénario vous vous trompez… On aurait pu croire que le côté mignon de la mascotte pourrait amener un peu d’originalité. Mais quand on apprend à quoi correspond ce costume, cela nous laissera un peu pantois.
Ce costume devra être porté par Matasaka Narusawa et tout sera prétexte à des scènes érotiques à tout bout de champs. Et ce n’est pas Matasaka qui harcèle finalement, mais Ichirô. Les rôles se sont inversés. Le harcèlement sera poussé jusqu’au viol mais Ichirô justifiera son acte en parlant d’amour… Non seulement l’humour ne prend pas mais nous avons le droit à un scénario assez pauvre et par moment choquant.

Après cette première histoire décevante, deux autres se suivent et qui sont hélas dans la même lignée…
Dans « Fetishim », Luligorô Mamiya est un écrivain de l’ère heisei. Il enchaine les best-sellers et les éditeurs se l’arrachent. Mais cet écrivain est un véritable fétichiste des garçons à lunettes allant jusqu’à posséder 10 000 paires de lunettes dans sa collection personnelle ! Pour rendre un nouveau manuscrit, il faut que son éditeur lui envoie un jeune homme portant des lunettes. Mais tout bascule le jour où l’un d’eux décide de ne pas céder à la consigne de l’écrivain.
L’histoire aurait pu être drôle, mais ici on part dans la dépravation. L’auteur nous montre un écrivain qui s’envoie en l’air à tout bout de champs et surtout devant ceux qui viennent chercher ses manuscrits. Encore une fois, l’humour ne prend pas. L’auteur pousse jusqu’à mettre en scène des lunettes lubriques qui rend fou de désir celui qui les mets tout en nous parlant d’amour. Comment peut-on tomber amoureux d’un homme qui ne pense qu’à satisfaire ses désirs sexuels comme une bête en chaleur ?

La dernière romance « Je t’aime, je te déteste » a un scénario également tiré par les cheveux. Lors de la lecture du testament du grand père de Musashi Tamura, celui-ci demande à son petit-fils de vivre l’amour qu’il n’a pas pu vivre avec le petit fils de son bien aimé, Lio Mizumori. C’est l’ultime condition pour obtenir son héritage et ceci sera contrôlé par un avocat. Musahi et Lio vont donc vivre ensemble et simuler leur couple pour toucher l’argent. Cependant, tout n’est pas rose, ils se montrent d’apparence amoureux mais dès que les yeux se détournent d’eux, ils s’engueulent, se frappent, ne se supportant pas.
Un scénario à nouveau assez creux, manquant d’intérêt. Nous terminerons assez rapidement la lecture pour passer à autre chose.

Au niveau des graphismes, même s’ils sont corrects, il manque un vrai travail dans les trames. Par moment, les scènes sont vides hormis la présence des personnages et cela rend les dessins très simplistes.
Par contre, au niveau de l’édition, un problème au niveau de la colle utilisée a été constaté. En effet certaines pages se décollaient toute seules. Et un petit problème sur l’orthographe d’un prénom qui aviat deux manières différentes d’être écrit. Est-ce que c’est Luligorô ou Luligôro ?

Un titre qui ne brille pas par ses scénarios tombant dans des scènes érotiques inintéressantes. Un titre qu’on oubliera vite.
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