The Demon Prince & Momochi

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Koiwai
Rider on the Storm
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The Demon Prince & Momochi

Message non lu par Koiwai » 05 nov. 2014, 23:29

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Tome 1 :

Orpheline depuis sa naissance, Himari Momochi a la surprise de recevoir, le jour de ses 16 ans, un héritage : une maison ancienne qui appartenait à sa famille. Sur la route pour y aller, on la met en garde : la demeure serait hantée. Mais Himari n'a pas peur, et est bien décidée à s'installer dans le seul héritage que lui ont laissé ses défunts parents. Pourtant, une fois arrivée sur place, elle a la surprise de tomber nez à nez avec trois résidents pour le moins curieux : Aoi, Yukari, Ise, trois beaux garçons qui semblent déterminés à rester dans le lieu... et pour cause : épaulé par Yukari et Ise qui sont des êtres fantastiques, Aoi, le jour où il a pénétré dans cette maison, est devenu à la place de Himari le gardien du lieu, bâtisse construite entre notre monde et l'au-delà !

Devenue une figure populaire et incontournable du catalogue de Soleil Manga, Aya Shouoto revient ici avec un récit dont les bases fantastiques annoncent une recette toutefois classique : une cohabitation délicate entre une jeune fille et trois garçons aussi beaux que différents.
Mais si vous vous attendez à un harem, ce n'est pas vraiment le cas, car de par leur nature de créatures fantastiques, Ise et Yukari se cantonnent à leur rôle d'alliés d'Aoi. D'ailleurs, ces deux personnages ont un certain potentiel pour devenir très plaisants par la suite, leur look et leur caractère étant radicalement différents. Esprit d'un serpent d'eau, Yukari est un être assez élégant et calme. Quant à Ise, il possède un caractère plus fonceur et une dégaine plus puissante, de par sa nature d'esprit d'orang-outan. Il faut juste espérer que ces deux-là soient plus exploités par la suite, car pour l'heure ils passent trop au second plan par rapport à Aoi.
Reste donc Aoi, dont on découvre assez vite la nature exacte, celle de gardien de la maison Momochi, passerelle entre monde des vivants et au-delà, et qui doit donc régulièrement se frotter à de nombreux esprits. Bien que la construction du premier tome leur laisse une place importante, ces esprits restent pour l'instant assez succincts, aucun ne se dégageant profondément du lot malgré leurs différence côté look et côté ambitions. Certains sont purement amicaux ou se contentent d'être là, d'autres ont des desseins plus sombre poussant Aoi à les combattre.
Mais tout cela reste assez basique, Aya Shouoto se focalisant plutôt sur l'arrivée de Himari dans ce petit monde qui, il faut bien le dire, ne la surprend pas beaucoup. La jeune fille accepte la situation vite, très vite, un peu trop vite, qu'il s'agisse de ces esprits ou de la présence des trois garçons dans sa maison. Mais une fois cette introduction trop brève et pas crédible passée, les lectrices auront de quoi se prendre au jeu sentimental qui naît entre Himari et Aoi. Cela reste très basique, avec des intérêts/sentiments qui naissent extrêmement vite chez Himari et des notes d'humour/fan-service classiques (Aoi qui se retrouve toujours dans le lit de Himari au petit matin... mais il n'y a jamais rien de graveleux, heureusement), mais la narration s'avère claire, Aoi dégage un certain charme dans son rôle de protecteur, et Himari possède un petit caractère mêlant détermination et naïveté, certes classique mais bien campé. Il faut juste espérer que la jeune fille ne sera pas cantonnée à un rôle de cruchotte à sauver, et qu'un fil conducteur plus net se mettra en place (dans ce premier tome, les choses s'avèrent assez indépendantes les unes des autres).

En somme, on ne note pas forcément grand chose d'inattendu ou d'original, mais la recette est efficace, Aya Shouoto sachant bien raconter les choses, même si l'on espère voir rapidement l'intrigue et les personnages s'approfondir. Et il y a de fortes chances que cela arrive très vite, au vu de la dernière page qui offre un bon petit rebondissement, qui risque fort de compliquer la relation entre nos principaux héros.
Si la lecture est agréable, c'est aussi, évidemment, grâce aux dessins de l'auteure, qui offre des planches claires, portées par quelques décors et costumes folkloriques du plus bel effet (la maison traditionnelle des Momochi en tête) bien qu'ils soient malheureusement trop rares, et par un trait fin, précis et élégant conférant beaucoup de charme aux personnages et à l'univers.

Du côté de l'édition, on a quelque chose de très agréable à prendre en main. La très belle couverture aux effets vernis renferme à l'intérieur un travail correct au niveau du papier, de l'impression et de la traduction, et on saluera aussi la présence des 4 pages en couleur au début.
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