Sekaiichi Hatsukoi

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Einah
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Sekaiichi Hatsukoi

Message non lu par Einah » 06 nov. 2014, 19:09

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Tome 1
C’est en terrain quasi conquis que sort le premier volume de Sekaiichi Hatsukoi. En effet, cette série est connue du public grâce à son célèbre anime et les fans attendaient impatiemment la sortie du manga. Plongeons-nous maintenant dans la version papier de Shungiku Nakamura.

Fatigué d’entendre à tout bout de champ qu’il est pistonné, Ritsu Onodera décide de quitter la maison d’édition familiale pour faire ses preuves. Il se retrouve embauché dans une maison d’édition concurrente. Cependant, contrairement à ce qu’il espérait, ce n’est pas à la division littérature qu’il est affecté mais au département shôjo du magazine Emerald. Un monde nouveau s’ouvre à lui rempli de romance et d’objets plus mignons les uns que les autres… Face à toutes ces nouveautés déroutantes, il est sous les ordres de Masamune Takano, son rédacteur en chef arrogant et tyrannique dont son visage finalement ne lui est pas si inconnu que ça… En effet, il s’agit de son premier amour !

Peut-on perdre son premier amour sous un malentendu ? C’est apparemment ce qui est arrivé à Onodera. Croyant que son premier amour se moquait de lui et de ses sentiments, il a décidé de ne plus jamais tomber amoureux et depuis, voit toujours le côté noir de ce qui lui arrive dans la vie. Alors, quand il se rend compte qu’il travaillera tous les jours sous les ordres de son premier amour, celui qui a en partie détruit sa vie, il en est malgré lui chamboulé.

Le caractère, à la fois discret et explosif, d’Onodera ainsi que celui de Takano, arrogant et provocateur, entrainent des scènes plus cocasses les unes que les autres. Mais, sous cet air humoristique, l’auteur y mêle des moments remplis d’émotion et de sentiments. Onodera se retrouve vite submergé par de nombreux sentiments différents : colère, intimidation, jalousie, regret… Et même s’il clame haut et fort que jamais il ne tombera amoureux, il ne peut s’empêcher d’être troublé par les comportements de Takano mais également par Yokozawa, le commercial, qui semble être très proche de Takano. Voir ainsi évoluer la relation entre Onodera et Takano est captivante, d’autant plus que l’auteur nous fait un décompte en fin de chapitre : « 364 jours avant de retomber amoureux » suscitant encore plus notre curiosité.

Côté graphisme, l’auteur est connue pour ses traits par moment par très soignés et ses problèmes de proportion, notamment au niveau des mains. Nous sentons malgré tout qu’elle fait des efforts pour nous donner des passages soignés le plus possible. Quant à l’édition, elle est de bonne facture comme nous en avons l’habitude chez Asuka.

Dès le premier tome, le scénario avance très rapidement. L’auteur ne tourne pas autour du pot et présente rapidement les personnages et les relations. L’humour est également très présent. Entre le monde du shojo et la vie trépidante des membres de l’édition du magazine Emerald, ainsi que les moments ambigus avec Takano, les scènes cocasses sont nombreuses et les moments intimes d’or. Un premier tome qui ravira les fans de la série et nous attendons impatiemment de poursuivre en lecture les aventures de Onodera et Takano.
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