Nous nous retrouvons ici avec un recueil de plusieurs histoires différentes n’ayant aucun lien entre elles. La première histoire porte le même titre que ce one-shot. Elle met en scène Togaya, un acteur à succès et Kajimoto, un acteur moins connu. Ce dernier s’est lancé dans le monde des tournages car il admirait Togaya. Vu que nous sommes dans un one-shot qui ne compte pas moins de cinq histoires différentes, le scénario pour développer l’histoire est dans son plus simple appareil. L’auteur fait évoluer rapidement les relations. A peine après avoir eu la présentation des personnages, que nous avons la déclaration des sentiments. Et alors que jusque-là, celui recevant la déclaration n’avait jamais pensé à l’éventualité d’être amoureux d’un homme, se voit complétement amoureux…
« Emmene-moi de cette main » ne sauve pas l’intérêt de ce one-shot. Akune, présentateur vedette, a un problème dans sa vie sexuelle. Il n’arrive pas à avoir d’érection avec ses conquêtes féminines. Quoi de plus normal donc que son ami Nitori se dévoue à l’aider à guérir. Il ira jusqu’à se déguiser en fille pour réussir à prouver à Akune qu’il peut avoir des relations sexuelles normales… Un scénario hélas plat et où le ridicule de la situation et les comportements des personnages rendent la lecture fastidieuse.
L’histoire suivante « Le prince des nuits blanches » est, quant à elle, aussi sans peu d’intérêt. Kôno est le trader n°1 de sa boite. Cependant, il n’arrive pas à dormir. Mais, il a découvert quand allant chez Tsunomi, un de ses collègues, il arrive à dormir. Tsunomi laisse faire et inévitablement s’entiche de Kôno. Même si l’auteur essaye de donner un peu de rebondissement à son scénario, nous n’avons aucune surprise sur la fin de cette histoire.
Il faudra attendre de lire « L’amour dans un ascenseur » pour avoir une bride d’histoire plus cohérente. Tous les matins, au lieu de prendre les nouveaux ascenseurs, Minami prend le vieil ascenseur qui est toujours en fonctionnement. Il y croise Sakoshi, le garçon d’ascenseur, qui est donc le seul à savoir encore comment s’en servir. Il tombe complétement sous le charme de cet homme et prend donc tous les jours cet ascenseur pour pouvoir passer un court moment avec lui. Minami savoure la proximité dans cet endroit exigu auprès de celui qu’il aime. L’auteur réussit à faire passer les sentiments que ressent Minami et susciter notre intérêt sur le mystérieux garçon d’ascenseur. Nous terminerons la lecture de ce one-shot avec « Si tu étais capable d’aimer », une histoire d’amour entre un robot et son propriétaire qui sera dans la même lignée scénaristique que les premières histoires.
Côté graphisme, les traits sont assez grossiers et manquent de charme en particulier sur les premières histoires. Les personnages se ressemblent beaucoup, surtout ceux aux cheveux blonds. Quant à l’édition, celle-ci est correcte.
Une lecture assez fastidieuse, des scénarios beaucoup trop courts et donc développés trop rapidement. Nous oublierons assez vite ce one-shot.
