Trèfle

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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oyooooo
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Trèfle

Message non lu par oyooooo » 29 sept. 2007, 16:04

♣ TREFLE ♣

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Résumé:
Dans un monde futuriste et féerique, un gouvernement a recherché dans son pays des enfants capables d'utiliser la magie, pensant qu'ils pourraient leur servir. Chacun de ses enfants ont des pouvoirs et sont appelés trèfles à une feuille, deux feuilles, trois feuilles ou quatre feuilles selon la puissance de leurs dons.
Suh est une trèfle à quatre feuilles et son pouvoir est tellement grand et incontrôlable qu'elle est isolée, sans aucune possibilité de contact avec le monde extérieur.
Kazuhiko, un ancien officier des services secrets, est chargé de l'escorter et de la protéger de l'armée Azlight, un pays ennemi qui convoite cet enfant qui semble détenir des secrets d'états primordiaux. Il doit l'emmener, mais ou? Quel est le but de ce voyage?
Vous le découvrirez en lisant ce manga à la fois poétique et atypique...

Avis:
Poétique car toute l'histoire est ponctuée par une chanson exprimant l'amour et la tristesse. Poétique aussi pour son style elliptique.
Le récit est aussi composé de courtes phrases énigmatiques, qui donnent au récit un aspect mystérieux et insaisissable.
Atypique pour ce coté mystérieux créé par un récit ou peu d'informations sont données, le manga privilégiant le ressenti des personnages plutôt que les détails sur chacun d'eux. De plus, le récit suit une chronologie inversée. En effet, les deux premiers volumes racontent la fin de l'histoire, et les deux volumes suivants parlent de ce qui s'est passé avant, ce qui permet d'éclaircir les zones d'ombre des volumes précédents et aussi de raconter l'histoire des autres trèfles.

Les graphismes sont aussi un peu particuliers . Les cases ne sont pas toutes remplies, il peut y avoir trois cases par pages, une page ne peut contenir parfois que du texte. Les fonds ne sont jamais détaillés et sont souvent juste blancs ou noirs. Les pages se suivent dans une alternance de vide et de plein...
On pourrait prendre ça pour de la fainéantise mais je pense plutôt que c'est pour renforcer l'aspect irréel et énigmatique du titre. Pour les personnages, c'est le style habituel de Clamp, c'est à dire des personnages élancés avec des visages pointus et anguleux, le tout réalisé par un trait fin mais maîtrisé. Tout ce travail donne une certaine élégance aux personnages.

En définitive, Trèfle est un joli shojo mais il reste assez triste. Ne vous attendez pas à trouver de l'humour durant votre lecture, mais plutôt un sentiment qui s‘approcherait de la nostalgie. A ne pas lire si on est déprimé donc!
Mais pour ceux qui ont envie d'un peu de poésie et de rêveries, n'hésitez pas!

♣ Trefle, éditions PIKA, 4 volumes, série terminée. ♣



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Modifié en dernier par oyooooo le 13 oct. 2007, 11:06, modifié 1 fois.
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Daigoro
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Message non lu par Daigoro » 29 sept. 2007, 18:34

J'adore cette oeuvre de CLAMP :shock: oui je crois que c'est les seuls shiojos que je lis(ais), je la trouve complètement décallée, vraiment poétique, pas trop niaise - ce que je reproche aux autres shojos, pardon pour les lecteurs fans :roll: - avec des persos assez attachants et à l'époque où les éditeurs faisaient encore réellement attention à l'édition, la mise en page est tellement intuituve qu'on est fondu dans l'histoire...

le seul hic peut être serait le fait qu'il faut lire les 4 volumes d'un seul trait pour bien rester plongé dans l'histoire en profitant pleinement du scénario assez SF :wink:
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Taekuro
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Message non lu par Taekuro » 29 sept. 2007, 19:27

Une oeuvre assez étrange pour ma part (comme pout tous d'ailleurs^^). Une narration orginale pour un manga à la présentation réussie, dans la droite lignée de son adaptation par pika.

Toutefois je n'ai pas saisis grand chose dans cette intrigue et s'il y avait une seconde lecture elle m'a complètement échappé, mais bon peu être une volonté de clamp de sortir des stereotypes de leurs autres oeuvres shojo.
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Nuts
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Message non lu par Nuts » 30 sept. 2007, 14:47

Je n'ai pu lire que les trois premiers tomes, donc, je ne connais pas la fin, mais je trouve se manga pas trop mal, bien que je n'ai pas tros accroché.
En toutcas, j'adore les dessins :P
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Message non lu par kidacom » 07 oct. 2007, 13:20

J'hésitais vraiment à lire cette série mais je peux que la rajouter sur ma liste après avoir lu ta critique ^^
Non je suis pas un mec... -_-"

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oyooooo
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Message non lu par oyooooo » 07 oct. 2007, 20:48

^_^
Vi vas y lis le c'est vraiment sympa, et c'est bien différent des autres manga de Clamp.
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Re: Trèfle

Message non lu par KuroKen » 23 oct. 2007, 13:37

oyooooo a écrit : ♣ Trefle, éditions PIKA, 4 volumes, série terminée. ♣
C'est là son seul vrai défaut... On en attend un cinquième apres avoir lu le dernier!
Sinon j'addhère parfaitement au post de oyooooo :)

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Re: Trèfle

Message non lu par Yuchan » 07 juil. 2008, 09:18

J'ai lu les trois premiers et il faudrait que je me décide à lire le 4e. J'ai vraiment apprécié cette série. Très épurée, elle dresse une réflexion sur les gens à part (ici les trefles) et sur leur sentiment. J'ai bien aimé l'ambiance triste et nostalgique présente du début à la fin. J'ai eu un peu de mal parfois pour comprendre certains passages mais c'est chouette parce que ça laisse une part de mystère. C'est une oeuvre très aboutie du studio CLAMP, très mature, très poétique et très triste...
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Re: Trèfle

Message non lu par Loli-pamplo » 10 oct. 2009, 13:48

Hier soir je me suis fait la collection des Trèfles. Pas très grande, il faut bien l’avouer, mais j’ai vraiment apprécié.
Il faut dire déjà que c’est triste. Mais triste de façon extrêmement douce. Tout comme le manga en lui-même que j’ai trouvé très doux. Sûrement l’effet de Suh. Un personnage totalement calme et mélancolique, nostalgique, on ne peut que ressentir ce qu’elle ressent. Que ce soit dans ses pensées, dans ses expressions, dans la chanson, qu’on lit, qu’on relit mais dont on ne se lasse jamais. La chanson d’Olulah. Une si belle chanson qui rythme le récit et l’avancée de Suh. Toujours calme et posée, acceptant son sort, ne parlant pas beaucoup. Suh, l’unique trèfle à quatre feuilles qui doit rester seule. « Emmène-moi loin d’ici ». Le personnage est très bien rendu, on a vraiment de la peine pour elle. Jamais elle ne s’énerve, jamais elle ne sort de son attitude paisible. Malgré tout ce qui peut se passer autour d’elle, elle ne change pas, sachant pertinemment ce qui l’attend.
Il y a la pureté de Suh et il y a Kazuhiko, celui qui doit « l’emmener ». Kazuhiko qui cache bien des choses et dont on ne connait presque rien. On devine, on apprend au compte goutte, lui aussi semble souffrir au fond de lui. Ce qui fait qu’il forme un excellent « couple » avec Suh, quand ils sont ensemble. Chacun apporte un peu à l’autre ce qu’il lui manque. De la confiance, une présence, de l’amitié, de l’amour. « Je veux être heureuse » On saisit les connexions entre les différents protagonistes au fur et à mesure, tout doucement.
Malgré les combats, les explosions, les défenses et Kazuhiko qui se bat, tout n’en demeure pas moins extrêmement calme. Paradoxe mais pourtant vrai. C’est ainsi que la fin du tome deux est très triste, je ne m’y attendais personnellement pas du tout. Et puis comme il y avait d’autres tomes, je me suis dit, ce n’est pas possible. Et pourtant si. Ca se finit mal. Je n’avais pas tout compris la première fois, mais à la seconde lecture attentive, j’ai pu saisir l’intrigue et les problèmes.

Les tomes trois et quatre sont différents. Et j’ai été véritablement triste en commençant le trois, en me rendant compte que ce n’était pas la suite, mais un flashback. Flashback véritablement intéressant par contre. On rencontre Olulah, la moitié de Kazuhiko. Et elle est tout bonnement magnifique. Cependant, on continue dans la même lignée de tristesse et de non dit. Les trèfles ne peuvent pas en parler, ils se contentent de cacher et de paraitre. On suit également la relation orale entre Suh et Olulah, on comprend mieux les deux premiers tomes. Et toute la lecture se fait dans une atmosphère de tristesse, soulignée par les chansons d’Olulah, la douleur de Gingestu qui se tait, l’amour infini de Kazuhiko. « Le mot le plus précieux pour nous. Amour. ». On assimile beaucoup de chose dans le tome trois qui sera important dans les deux premiers tomes. Suh qui est en fait le lien entre le couple. Celle qui est devenu la meilleure amie d’Olulah. Les discussions qu’elles avaient, une fois de plus toutes en douceur. La relation avec Kazuhiko. Et une fois de plus, une fin triste. Très triste.

La tome quatre est encore différent du troisième. C’est un flashback avant le trois, centré sur Gingestu et sur les trèfles à trois feuilles. Des jumeaux. A et C. Encore des clés pour comprendre les deux premiers. Une fois de plus on assiste à la détresse des Trèfles, qu’ils soient à une, deux trois ou quatre feuilles. Suh, omnisciente des trèfles inférieurs à elle assiste à ce qui se passe, toujours aussi paisible, malgré cette mélancolie persistante. C qui ne veut plus rester enfermé et qui s’enfuit pour échapper à A. A qui refuse qu’il aime quelqu’un d’autre. On assiste à la jalousie d’un jumeau et à la naissance d’un nouveau C, Ran, qui désormais vivra avec Gingestu, dont on apprend aussi des secrets. Tout comme pour Suh et Kazuhiko, chacun apportera quelque chose à l’autre, avec l’air d’une nouvelle chanson, tout autant dans le thème du tome « Renaître ».

La pureté et la poésie de ce manga provient aussi bien des dessins que de la mise en page. Une mise en page blanche. A chaque page il n’y a que peu de dessin, beaucoup d’espace et pourtant chaque dessin reste détaillé et magnifique à regarder, toute la dimension que les Clamp ont voulu donner au manga est sublimé par le peu de dessin. On peut en rester sur notre faim, mais ça reste néanmoins une façon magnifique de raconter l’histoire. Une histoire faite de flashback, de lien, de compréhension tardive, de poésie, de chansons tout à fait adaptées. Une œuvre magnifique.
Surtout que les anciennes versions sont magnifiques avec le papier calque par-dessus le manga. Dommage que les pages soient si fines et qu’on voit l’encre à travers. Les nouvelles éditions ont modifiés un peu ça mais elles sont résolument moins belle et beaucoup moins dans le ton du manga.
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NiDNiM
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Re: Trèfle

Message non lu par NiDNiM » 21 févr. 2010, 15:44

Bon, flemme de poster mes deux avis sur les deux tomes, mais voici un petit récapitulatif de ce qu'est cette série. Je parle de l'édition double, évidemment :mrgreen:

La réédition des quatre tomes de Trèfle en deux opus permet de nous faire (re)découvrir une œuvre absolument sublime, qui se classe parmi les meilleures du studio CLAMP, qui ont pu faire des merveilles comme des faux pas. Ici, c’est un petit bijou en deux grands volumes qui nous est présenté. Le fil directeur de l’histoire est l’existence de Suh, une fille étrange à la recherche absolue du bonheur. Dans le premier tome, elle souhaite que Kazuhiko, ancien militaire de son état, l’accompagne quelque part, là où elle pourra être heureuse. Mais cette rencontre n’est pas fortuite, puisque Suh, malgré ses nombreux secrets, conserve le souvenir d’une chanteuse qui, par sa voix, guide ses pas. Or, il se trouve que son guide lui aussi connait Oluha, cette si mystérieuse femme qui a tant parlé de lui à la petite Suh. Celle-ci va vivre un voyage vers le bonheur, en libérant Kazuhiko de ses souvenirs, et en s’abandonnant totalement au plaisir d’être libre. Le premier tome est alors la fin de l’histoire de Trèfle, tandis que le deuxième est un retour en arrière. On en revient à l’époque où Oluha est encore vivante, où Kazuhiko l’aime sans craindre les regrets, et où Suh est encore une belle fleur enfermée dans une cage aux oiseaux, avec pour seule distraction ses conversations avec une chanteuse du monde extérieur.

Lire Trèfle, c’est plonger dans un univers totalement décalé, étrange et incompréhensible. On ne pourra pas prétendre saisir les différents niveaux de lecture des mangakas dès les premières lectures, et il faudra un certain temps et un recul conséquent pour apprécier dans son intégralité cette narration si condensée de vide. L’histoire de base est bien amenée, on ne s’appesantit pas le moins du monde sur les conflits militaires ou politiques, mais d’avantage sur le vécu des « trèfles », notamment de celui à quatre feuilles. Tour à tour, c’est la mélancolie et le besoin d’être heureuse qui domine, avant de retomber dans un passé cotonneux et d’ores et déjà triste puisque la fin nous est connue, un retour aux sources sur l’importance du chant. Car ce sont des paroles pleines d’émotions et de sensibilité qui guident le manga, qui nous dictent comment prendre le récit. Différents personnages principaux se volent tour à tour la vedette, que ce soit Suh, Oluha ou Ran, le ton reste quasiment le même, ce qui prouve que la série n’es qu’une unité entière. Un condensé de sentiments qui se rejoignent, partagent un même bref instant de vie, agissant les uns sur les autres. Que ce soient la solitude, l’amour, le bonheur et son aspect lointain ou l’espoir, les thèmes sont tous mélangés à d’autres, afin de les traiter bien plus subtilement que d’ordinaire. Un ballet d'émotions, sublimé par des chants que l'on imagine, amenant une réflexion différente sur une narration peu habituelle.

Pour soutenir une telle poésie -plus qu’un récit-, les CLAMP ont frappé fort. Si elles conservent un character design assez proche d’autres de leurs œuvres, jamais encore elles n’avaient abordé une série de cette manière là. Les personnages sont donc élégants, très féminins bien que les hommes aient de ces détails qui les rendent bien différents des shojos habituels, les regards sont extrêmement travaillés, les sentiments étant ce qu’il y a de plus important dans la série, ils sont tous charismatiques et l’univers cyberpunk rajoute quelque chose à l’ensemble. De plus, c’est une de leur seule œuvre où l’on retrouve des protagonistes si travaillés, que ce soit par leur originalité graphique (Oluha et Suh ne ressemblent à personne d’autre dans la bibliographie des mangakas), ou par leurs caractères. Mais enfin, abordons le point le plus épineux mais le plus important de la série. Pour soutenir un récit extrêmement compact, répétitif via des chansons revenant en boucle, avec peu de paroles mais beaucoup de non dit, il était hors de question de faire des dessins à la X-1999. Ici, tout est épuré, libre, vide. Et le vide, c’est beau. Les trames sont simples, les cadrages très originaux et souvent minimalistes (s’attarder uniquement sur les détails sans même voir le visage de celui qui parle est plutôt singulier), tant et si bien qu’il faut s’accrocher pour comprendre, encore une fois, l’histoire. Mais le rendu est absolument superbe. Le remplissage n’est ici qu’une lointaine notion, et c’est la composition esthétique qui prend le dessus, avec beaucoup d’irrégularité, de symétrie bafouée, d’illogisme … Un bonheur pour les yeux. On sent une assurance et une maîtrise totale de l’art du manga dans cette simple série, qui au premier abord paraitrait un peu « facile ». Mais le tout se joue de la logique, s’amuse à bouleverser nos habitudes en termes de géométrie, de temps et d’espace.

Un dernier mot sur l’édition, qu’on remercie grandement d’avoir offert un tel travail pour une merveille pareille. Ceux qui diront que l’ancienne édition était plus esthétique auront sans doute raison, puisque le contraste vert / rouge est ici un peu violent, mais le format, la préhension des tomes et l’excellente idée d’adapter la série en deux opus pour s’adapter à la rupture dans la narration rattrapent cet impair. Heureux seront les propriétaires de la première version, mais celle-ci est tout aussi indispensable, ne serait ce que pour profiter de tout ce vide sur de grandes planches. On ne regrette que les pages un peu transparentes, une faute de conjugaison vers le milieu d’un tome, et les onomatopées restant en langue originale … Ceci dit, un peu de japonais est agréable dans cette lecture déjà décalée de tout, et on ne peut que tout oublier face à la qualité de l’encrage, qui est une composante primordiale du titre. Bref, ce manga est une merveille à tous les niveaux, absolument indispensables à ceux qui aiment le différent, les histoires sans réelle fin, le rêve et l’évasion.
[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]

Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray

Mon trésor
MON coup de cœur, MA pub.

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