Scenario et dessin: Yuu Watase
Editeur: Tonkam
Serie finie: 14 tomes publiés a partir de juillet 2000.
Résumé:
Le jour de ses 16 ans, Aya decouvre que le sang d'une nymphe celeste, Ceres, coule dans ses veines. Sachant que les pouvoirs de la nymphe sont trés foorts en Aya et mettent en danger sa famille, les Mikagé decident de l'executer. Aya va effectivement passer sous l'emprise de Ceres qui veut retrouver sa robe de plumes afin de pouvoir retourner au ciel, mais désire aussi se venger de la descendance des Mikage pour une raison qui remonte loin...
Aki, le frere jumeau d'Aya, deviendra alors aux yeux de la famille MIKAGE leur protecteur et une menace pour sa soeur...
Alors qu'aya fuit, elle est sauvée par Toya qui disparaît aussitôt.
Se retrouvant seule, elle est heureusement reccueilli par Suzumi, une jeune femme qui a, elle aussi, du sang de nymphe dans les veines et son beau-frère Yuhi.
Bien décidée à retrouver la robe de plume de Cérès, Aya va devoir lutter contre sa propre famille.
Avis: Bien qu'il soit difficile pour moi de donner un avis definitif sur la serie en ayant seulement lu le premier tomes, on peut voir que pour une serie destinée au public feminin, l'intrigue est plutot tournée vers l'action.
Sur base d'une legende japonaise, la serie prend le ton d'un thriller, d'une lutte fratricide, que dis-je d'un drame Shakespirien
La part est aussi donnée aux sentiments. D'abord ceux d'Aya qui voit sans plus de raison tout ses proches se tourner contre elle, ensuite les doutes de son frere, et enfin une etrange attirance entre Toya, qui ne sait plus dans quel camp il est, et Aya.
Le deroulement a emu pas mal de lectrices mais la fin ne semble pas satisfaire tout le monde.
Un petit mot sur les nymphes celestes:
La nymphe céleste est une figure legendaire que l'on retrouve dans les poèmes de la dynastie Tang, dansant la "danse de la robe de l'arc-en-ciel". Elle descend des cieux attirée par les beaux paysages, tantôt l'étang silencieux de la forêt, tantôt une plage de sable blanc ornée de pins bleus. Imaginer la scène suffit à enflammer les images de ce conte. On retrouve cette légende de la cape céleste partout au Japon, chez les Aïnous au nord jusqu'à Okinawa dans le sud, mais aussi en Alaska, en Chine, en plusieurs points d'Asie et d'Europe, avec des variantes de motifs comme "l'épouse céleste" ou "venue des étoiles", ou encore "la femme-cygne". Une pièce de théâtre No sur ce theme, "Hagoromo", a été jouée maintes fois en France (et encore prochainement à la Maison de la culture du Japon à Paris les 24, 25 et 26 janvier 2008 à 20h et à 15h le Samedi 26 janvier) depuis que la danseuse Hélène Giuglaris y a apporté son fervent soutien dans le milieu des années 40.