Otomen

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!

Otomen, c'est...

la nouvelle bombe shojo !
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un bon moment de lecture
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dans l'ensemble assez bof
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tout pourri
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Koiwai
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Re: Otomen

Message non lu par Koiwai » 17 oct. 2009, 12:17

Tome 7:

Entre la suite et fin de l'aventure d'Asuka en tant que chanteur de visual-kei remplaçant, et une sordide histoire de fantômes, on ne peut pas dire que la première moitié de ce septième volume soit passionnante, tant elle manque d'originalité sur le fond et exploite assez peu le caractère d'otomen d'Asuka (ou quand elle le fait, elle en revient toujours aux même choses). Fort heureusement, la deuxième moitié nous sort un peu de notre torpeur.
Et paradoxalement, le troisième chapitre ne se centre pas sur Asuka, mais sur Tachibana, qui voit réapparaître brièvement dans sa vie son tout premier amour, fan de son manga. L'occasion nous est alors donnée de voir cet éternel dragueur comme nous ne l'avons jamais vu, ce qui est loin d'être déplaisant.
Enfin, dans le quatrième et dernier chapitre du tome, Asuka prend enfin conscience que sa relation avec Ryô n'avance pas d'un poil, et c'est une nouvelle fois Tachibana qui s'en mêle pour tenter de décanter les choses en faisant courir la rumeur que notre héros va partir pour les Etats-Unis. Si, concrètement, ce chapitre ne change toujours rien au niveau de la relation entre les deux jeunes gens, la dernière page nous annonce une suite qui pourrait être très intéressante. Mais ce n'est pas la première fois qu'Aya Kanno nous fait ce coup-là, et la déception pourrait être aussi grande que les attentes.
En attendant, ce septième volume est un peu fade, surtout dans sa première moitié. Le côté otomen des protagonistes est plus effacé que d'habitude, les personnages secondaires, qui donnent tant de charme à l'oeuvre par moments, sont en retrait, et la relation entre Asuka et Ryô est toujours au point mort, bien qu'elle ne demande qu'à se décanter.
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Koiwai
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Re: Otomen

Message non lu par Koiwai » 13 janv. 2010, 19:12

Tome 8:

Pour la énième fois, Aya Kanno, avec le volume 7, finissait un tome d'Otomen sur un évènement susceptible de relancer grandement la série, mais malheureusement, le soufflet retombait à chaque fois au début de l'opus suivant. Est-ce encore le cas avec ce huitième tome ? Oui et non.

La fin du septième volume nous annonçait le départ de Ryô. Touchés par cette nouvelle, Asuka et ses amis otomen décident au début de ce huitième tome de lui offrir un départ inoubliable. Ainsi, chaque jour, l'un d'eux organise un évènement en l'honneur de Ryô. Mais bien entendu, la plupart du temps, leur caractère d'otomen prend le dessus ! Ce qui nous offre quelques courts moments d'humour qui peinent toutefois à faire dans l'originalité.
Mais ce chapitre est avant tout intéressant car il permet à Asuka de prendre pleinement conscience, alors que celle qu'il aime est sur le point de s'éloigner de lui, que leur relation n'avance pas. Ainsi, poussé par les évènements et ses émotions, Asuka, plus que jamais, laisse parler son amour pour Ryô, qui le lui rend.

Après le départ de Ryô, Aya Kanno nous offre un chapitre entièrement centré sur Tônomine: le jeune garçon passionné de maquillage est amené à venir en aide à une fille qui n'y connaît rien en maquillage. Un peu d'humour ici, mais surtout, enfin un chapitre qui se centre totalement sur le caractère d'otomen d'un des personnages, ce qui avait tendance à se faire plus rare depuis quelque temps. Un bon point, un peu terni par le fait qu'une fois de plus, le tout peine à se renouveler.

Dans le chapitre suivant, Asuka s'en va retrouver Ryô là où elle a déménagé, chez son grand-père, qu'elle a décidé d'aider à son grand dam, vu que ce dernier préfèrerait qu'elle reparte à Tokyo, d'autant que la petite Ryô est, comme on le sait tous, maladroite comme pas deux ! Heureusement pour elle, Asuka va aider la jeune fille en le cachant à son grand-père. Une fois de plus, quelques notes d'humour légères mais peu originales sont au rendez-vous, et on aurait été un peu déçus si n'intervenait pas une révélation un brin prévisible mais malgré tout très savoureuse sur le grand-père de Ryô. La fin de chapitre voit finalement Ryô revenir avec Asuka. la séparation n'aura pas duré longtemps, et bien qu'Aya Kanno ait essayé d'entretenir le tout un peu plus longtemps que prévu, c'est finalement à nouveau un faux bouleversement qu'elle nous propose ici, bien que le tout ait tout de même le mérite de nous amener un nouvel otomen original et sympathique.
Mais le plus gros problème, c'est que, malgré la déclaration franche d'Asuka dans le premier chapitre, on a la forte impression que la relation entre Ryô et notre héros n'a, une nouvelle fois, pas évolué d'un pouce. La déception est à nouveau là.

Enfin, le dernier chapitre nous propose une nouvelle fois un nouveau rebondissement, et cette fois-ci, c'est un problème de taille qui se présenté face à nos héros: la mère d'Asuka est de retour, et est bien décidée à "redorer le blason" du lycée Ginyuri en y instaurant de nouvelles règles: à partir de maintenant, les garçons ne se montrant pas assez virils et les filles n'étant pas assez douces se verront sévèrement réprimandés et expulsés du lycée... Enfin un véritable retournement de situation dans la série, ou encore un coup de bluff de la mangaka ? La réponse arrivera probablement dans le prochain tome.

En attendant, ce huitième tome, toujours servi par le style fin d'Aya Kanno, reste sympathique à suivre et comporte quelques bons moments, mais une nouvelle fois, il ne s'y passe rien de concret. La mangaka maintient l'illusion pendant un temps, puis la poudre finit par disparaître. Au final, ce tome est dans la lignée des précédents: sympathique à suivre, mais ne parvenant toujours pas à faire réellement décoller la série.
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Asai
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Re: Otomen

Message non lu par Asai » 17 mars 2010, 20:26

J'ai dévorée la série ( de 1 à 8 ) en quelques jours ! J'aime les graphismes et les différents Otomens ( c'est qu'ils deviennent nombreux....!). L'histoire d'amour, c'est vraiment ... plat et je me demande si ça va enfin décoller ! J'attends la suite et j'espère encore bien rigoler avec le tome 9.
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Koiwai
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Re: Otomen

Message non lu par Koiwai » 15 avr. 2010, 00:09

Tome 9:

Depuis l'entrée en vigueur du nouveau règlement du lycée, les filles sont obligées de toutes se comporter en demoiselles prudes et féminines, et les garçons en hommes forts et virils. Tout ceci sous la surveillance de Kasuga, le cousin d'Asuka et adjoint de l'administratrice générale, la mère de notre héros. Désireux plus que tout de faire disparaître les otomen pour concrétiser le mystérieux désir de vengeance qu'il entretient envers Asuka, Kasuga décide de s'en prendre directement à ses plus proches amis. C'est alors qu'il découvre le secret de Jûta...

Qu'on se le dise, ce neuvième volume d'Otomen fait la part belle au bouleversement enclenché à la fin du huitième tome. Ainsi, les trois quarts de ce volume reposent sur la volonté qu'affiche Kasuga de dévoiler aux yeux de tous le secret de Jûta. Ce dernier parviendra-t-il à préserver son travail de shôjo mangaka ? Pour y parvenir, il lui faudra mettre au point plusieurs mensonges parfois très poussés, aidé par ses amis du lycée (qui ignorent tout de son travail) et du milieu du manga (ce sera notamment l'occasion de revoir un peu l'excellente Mira Jonouchi). Tout au long de ce passage, un certain suspense est entretenu: Aya Kanno se décidera-t-elle enfin à faire évoluer concrètement l'une des situations qu'elle a mise en place, en l'occurrence ici, le secret de Jûta, qui ne doit surtout pas arriver aux oreilles d'Asuka ? On y croit longuement, d'autant que les soupçons de Kasuga, particulièrement profonds, menacent réellement le secret et voient les choses rebondir sans cesse. On y croit encore plus lorsque le salut de Tachibana ne se dessine plus qu'à travers la participation d'Asuka au mensonge visant à éloigner les soupçons de Kasuga... Et finalement, on reste une nouvelle fois un peu circonspect face à la fin que nous propose Aya Kanno pour ce passage, la mangaka choisissant à nouveau une porte de sortie ne laissant place à aucune évolution concrète de son manga. Quoiqu'il en soit, de manière plus abstraite, une évolution a bien eu lieu, comme on peut le constater à travers les dernières phrases du troisième chapitre: l'amitié entre Asuka et Tachibana apparaît désormais encore plus solide et sincère qu'auparavant.
Mais surtout, on retiendra de tout ce passage l'insistance sur la haine de Kasuga envers les otomen, notamment à travers un flashback revenant aux sources mêmes de cette haine, un retour en arrière dramatique pour le cousin d'Asuka, véritablement amusant pour les lecteurs. Et tout ceci de se conclure subtilement par l'apparition d'un "nouvel" amour devant les yeux de Kasuga, plusieurs années après sa première déception. C'est à travers ce genre de petits évènements amusants, amenés de manière subtile, que l'on a l'impression de retrouver ici l'un des éléments qui faisaient le charme de la série à ses débuts.

Un petit retour en forme qui se confirme avec un autre retour en force, dans le dernier chapitre: celui de l'aspect parodique du titre, avec la présentation de l'une des nouvelles enseignantes, la professeur d'arts ménagers, Otawa Moematsu, jeune femme au physique d'ange, appréciée de tous les garçons (Ariake en tête) tant elle pousse à bout les caractéristiques de ce qu'est censée être la plus pure féminité. Et face à tout ceci, face aux exagérations des visages et des expressions de "girly-girl" de cette nouvelle venue, qui prend également plaisir à tout surnommer de manière "choupi-kawai", face à cette énorme parodie de tout ce que l'on peut trouver de plus guimauve et niais dans le genre shôjo, le lecteur ne peut s'empêcher d'esquisser régulièrement de larges sourires, d'autant que l'excellente traduction réalise ici un véritable tour de force dans ce but. Le rire est d'autant plus présent lorsque Otawa se retrouve face à un épineux problème: le cas Ryô Miyakozuka, véritable désastre en matière de mignon-itude !

Pour finir, au fil de ce tome, la série revient également sur l'un des fondamentaux de ses débuts: à travers la mise en place de ce nouveau règlement aussi strict que ridicule, qui exige des filles qu'elles soient toutes exagérément féminines, et des garçons qu'ils soient tous exagérément virils, la plaidoirie en faveur de goûts moins formatés, en faveur d'une société où tout le monde pourrait assumer ses propres goûts, revient plus ou moins sur le devant.

Même si, une nouvelle fois, il n'y a aucune véritable évolution concrète, avec ce neuvième tome, Otomen renoue avec les éléments qui lui offraient tant de charme à ses débuts. Espérons que cela durera.
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Koiwai
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Re: Otomen

Message non lu par Koiwai » 09 juil. 2010, 23:57

Tome 10:

Kasuga continue de concrétiser sa volonté de faire de tous les garçons de parfaits mâles virils, et de toutes les filles de mignonnes poupées. Pour l'aider, il a fait appel à trois enseignants pour le moins particuliers: Otowa, Kibino et Mifune. Dans ce volume, chacun des trois pseudo-professeurs va tenter de réaliser les plans de Kasuga.

Ainsi, Otowa tentera de séduire Asuka en faisant aller au maximum son côté "girly girl", mais se rendra vite compte que cela n'a aucun effet sur notre héros, bien plus occupé à aimer son authentique Ryô plutôt que de se laisser avoir par une fille qui mise tout dans le mignon superficiel. Une sympathique leçon de vie, bien que déjà largement entraperçue, sur la tolérance envers l'éclectisme et les goûts de chacun, saupoudrée d'un petit approfondissement de la jeune enseignante assez classique dans son fond, mais qui suffit pour la rendre un peu plus attachante.

Quant à Kibino, sa méthode est plus radicale, puisqu'il cherche à hypnotiser tous les élèves pour qu'ils se comportent en parfaits garçons/parfaites filles... et cela marche ! Mais bien évidemment, quelques imprévus seront de la partie, et viendront donner raison à nos héros de manière un peu facile. De ce fait, on ne retient pas grand chose de l'ensemble, dommage.

Enfin, Mifune, étranger doté d'une vision un brin dépassée du Japon, cherchera, grâce à un parc assez particulier, à faire de tous les garçons... de valeureux samourai ! Un passage non dépourvu d'humour, dont on attend la conclusion dans le prochain tome.

Dans le prochain tome... et c'est bien là le problème. La partie sur le plan de Kasuga dure depuis déjà plus de deux volumes, et malgré quelques bons moments, aucun des différents évènements ne semble avoir une quelconque influence sur la série. Rien n'évolue, ce qui est encore plus dommageable dans ce dixième tome, surtout occupé par l'histoire de l'hypnose de Kibino, qui s'avère assez fade et ne tente même pas de se rattraper avec l'humour bien senti que l'on a pourtant déjà pu voir dans la série. Bien sûr, les belles réflexions sur la tolérance, déjà là dans le précédent tome, sont toujours présentes dans ce volume, mais se font répétitives et moins marquantes.

Toujours occupé par cette grande partie dominée par le fait que Kasuga soit aux commandes du lycée, partie de plus en plus longuette et dont on doute de plus en plus de la véritable utilité quant à une quelconque évolution dans la série, ce dixième tome tourne en rond, se révèle assez fade, répétitif dans sa manière de se dérouler (un nouveau professeur débarque et échoue), bourré de réflexions déjà vues, et dépourvu d'un véritable sens de l'humour qui avait déjà sauvé la série à bien des reprises.
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Re: Otomen

Message non lu par Koiwai » 09 mars 2011, 03:09

Tome 11:

Pendant l'excursion scolaire, Asuka, Ryo et les autres se perdent et se retrouvent coupés de la civilisation. Loin de se laisser abattre, ils s'unissent et s'organisent dans cette nature, Asuka trouvant même le moyen d'organiser une fête, le tout avant que nos héros retrouvent enfin le chemin de la civilisation. Ainsi s'achève un passage assez creux, classique, où l'on relèvera tout de même l'exploitation toujours aussi bonne des particularités des personnages, à l'image de ce garçon manqué de Ryo allant chercher de la nourriture en pleine nature.

La suite du volume, quant à elle redevient un peu plus intéressante, puisque Kasuga n'a pas dit son dernier mot et envoie à l'attaque un nouveau professeur, le dénommé Ôji, véritable Don Juan draguant tout individu de sexe féminin passant près de lui. Surprenant Asuka en train de défendre un mystérieux poète, le nouveau venu accuse notre héros d'aller à l'encontre du nouveau règlement du lycée, et lui lance un défi qui verra Asuka puni à la place du poète s'il perd. Et le défi n'est autre qu'un concours de popularité entre les deux garçons: celui qui recevra le plus de chocolats pendant la Saint-Valentin l'emportera !
Nous voici donc ici face à une histoire volontairement tirée par les cheveux pour mettre en exergue tout le côté caricatural d'Ôji, véritable parodie des beaux gosses dragueurs qui pullulent dans tant de shôjo. Malheureusement, à force de s'appuyer sur cet aspect, de s'éterniser sur les deux garçons recevant leurs chocolats et de proposer des retournements de situation prévisibles, le passage s'enlise finalement assez vite, d'autant qu'Aya Kanno fait à nouveau fleurir des paroles naïves chez son héros otomen, comme, ici, l'importance et la force du véritable amour face au faux amour montré par Ôji, qui drague tout ce qui bouge sans se soucier des sentiments de ses interlocutrices.

Enfin, la fin du volume laisse clairement planer une suite intéressante, puisque, lasse des échecs de Kasuga, la mère d'Asuka revient elle-même diriger le lycée et veiller sur son fils ! Mais cela n'empêche pas notre héros de commencer à suivre en cachette des cours de pâtisserie. Petit à petit, la mère d'Asuka se doute de plus en plus de quelque chose, les mystères autour du boulanger et des protagonistes tournant autour de lui, et l'apparition d'un nouveau personnage à la dernière page du tome, viennent redonner un petit suspense, en attendant le prochain volume. Espérons juste qu'Aya Kanno ne refera pas le coup du soufflé qui retombe. En attendant, ce onzième tome, à nouveau de facture très classique, possède tout de même quelques bons moments. Aya Kanno a tendance à trop diluer ses désormais trop rares bonnes idées, mais celles et ceux qui n'ont jamais été déçus par la série depuis ses débuts devraient y trouver leur compte.
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Einah
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Re: Otomen

Message non lu par Einah » 18 sept. 2011, 10:57

Vol. 1 : Je me suis procurée le volume 1 à la japan expo. Très contente de ce 1er tome. C'est assez original cette idée d'homme otomen. En plus, Asuka est très bien dessiné avec ce mélange par moment homme viril/homme sensible. Quand il se transforme en petite femme d'intérieur, l'auteur mélange humour et kawai.
Un 1er tome plaisant à la lire.
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titali
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Re: Otomen

Message non lu par titali » 16 oct. 2011, 19:04

Otomen tome 12:

Asuka se retrouve à suivre un stage de pâtisserie réservé aux hommes. Mais alors qu’il est censé s’entraîner au kendo, sa mère le soupçonne de lui cacher quelque chose. C’est pourquoi, elle décide de se déguiser en homme pour mieux suivre son fils. L’arrivée en trombe de sa mère au stage de pâtisserie risque à coup sûr de chambouler Asuka, mais pas seulement lui…

Comment pourrait-on qualifier ce tome ? Moi, le premier mot qui me vienne à l’esprit c’est le terme « émouvant », bien que la série garde son côté décalé et hilarant. Il y a donc de quoi se réjouir après toute la lassitude des tomes précédents, qui n’arrêtaient pas de montrer le même schéma lancinant : « les Otomens sont en danger, mais ils finissent toujours pas vaincre !!!! », mais pendant ce temps l’intrigue n’avançait pas d’un pouce. On désespérait donc de retrouver la fraîcheur des premiers tomes. Mais Aya Kanno se décide enfin à aller au fond des choses, en faisant avancer son intrigue d’un grand coup de fouet. Ce revirement est sûrement dû au fait qu’elle a décidé d’achever sa série. Ce qui nous ravit beaucoup. Il faudra juste qu’elle fasse attention à ne pas trop se dépêcher en bâclant la fin. Mais vu le niveau du présent tome, on part assez confiant.

Le tome se divise en deux histoires : la première s’intéresse aux parents d’Asuka (elle prend le trois quart du tome) et la seconde se consacre « au poète du lycée ».

Pour ce qui est de la première histoire, qui nous intéressera davantage que la seconde, Aya Kanno décide, dès le début du tome, de révéler au lecteur l’identité du père d’Asuka, mais sans que les protagonistes ne soient au courant. Donnant ainsi au lecteur, le plaisir de découvrir toutes les pensées secrètes du père. Un père qui essayera désespérément de se rapprocher de sa femme et de son fils, tout en gardant le secret de son identité. Cependant, le père d’Asuka est vite entredéchiré par l’envie de révéler son identité et la peur d’être rejeté pour ce qu’il a fait, c'est-à-dire avoir abandonné sa femme et son fils. L’auteure nous raconte tout cela avec beaucoup d’émotion, tout en conservant ce qui a fait le succès de la série : la mentalité bizarre et hilarante des Otomens.

Après le caractère émouvant de l’histoire sur les parents, on pouvait s’attendre à ce que l’auteure décide de nous refaire le coup de la dose abusive des drôleries otomesques dans la seconde histoire. Cependant (pour notre plus grand plaisir), l’auteure continue dans sa voie en mêlant habilement loufoqueries otomesques et émotion. Cette seconde histoire se consacre donc au « poète du lycée » qui sera cette fois confronté à une personne qui le poussera dans ces derniers retranchements. Ce qui risque de chambouler à tout jamais sa vie.

En conclusion, après des tomes décevants de part des répétitions dans le schéma scénaristique Aya Kanno se décide enfin d’aller au fond des choses. Et le résultat est remarquable, un tome mêlant habilement émotion et humour décalé et loufoque. Tout ce qu’on espère c’est que notre chère mangaka puisse continuer dans cette voie !
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Re: Otomen

Message non lu par Hitsuji » 16 oct. 2011, 20:48

Voilà qui me redonne foi en la série. Du coup, je vais sûrement prendre la suite prochainement.
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Re: Otomen

Message non lu par titali » 16 oct. 2011, 22:03

Je suis ravie que ma chronique t'ait permis de reprendre foi en Otomen! :mrgreen:
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