Même me connaissant ? Tu me déçois XDWang Tianjun a écrit :Les chauves Bishis... j'avoue que j'avais pas percuté le concept !!
Le Pavillon des hommes
Re: Le Pavillon des hommes
[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]
Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray
Mon trésor
MON coup de cœur, MA pub.
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- Blacksheep
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Re: Le Pavillon des hommes
T'aimes les chauves toi ?
Re: Le Pavillon des hommes
Quand ils sont aussi beaux ...
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Re: Le Pavillon des hommes
Bonne initiative, mieux vaut que tu sortes loin
- Oscar François
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Re: Le Pavillon des hommes
LOL ! Namé NiDNiM à raison ! C'est exceptionnel, ce qu'on voit dans le pavillon ! Oscar aimerait vraiment avoir son pavillon owi !
[spoiler]Avec pleins de bishos en yukata, toute la journée, aux petits soins pour Oscar ![/spoiler]
J'aurais une question, sur le prix du Pavillon : si j'ai bien compris, le prix est passé à 7,35 neurones ? Et pourquoi diable, je vous prie !!!? C'est encore la crise économique voyons >_< ! Il ne faut pas choquer Oscar comme ça ! Déjà que la taxe professionnelle a été adoptée XD !
***
Sur le Pavillon lui-même : c'est bien une série en 5 tomes ? (comme ça coûte cher maintenant, ça me rassure u_u). J'espère que tout ira bien pour Oman (mon bishi couhou chevelu ) : bizarrement, je n'ai même pas retenu son vrai prénom !
ça fait vraiment plaisir de lire ce genre d'oeuvre, de temps en temps
*j'aime particulièrement le titre "le pavillon des hommes"*
[spoiler]Avec pleins de bishos en yukata, toute la journée, aux petits soins pour Oscar ![/spoiler]
J'aurais une question, sur le prix du Pavillon : si j'ai bien compris, le prix est passé à 7,35 neurones ? Et pourquoi diable, je vous prie !!!? C'est encore la crise économique voyons >_< ! Il ne faut pas choquer Oscar comme ça ! Déjà que la taxe professionnelle a été adoptée XD !
***
Sur le Pavillon lui-même : c'est bien une série en 5 tomes ? (comme ça coûte cher maintenant, ça me rassure u_u). J'espère que tout ira bien pour Oman (mon bishi couhou chevelu ) : bizarrement, je n'ai même pas retenu son vrai prénom !
ça fait vraiment plaisir de lire ce genre d'oeuvre, de temps en temps
*j'aime particulièrement le titre "le pavillon des hommes"*
Re: Le Pavillon des hommes
Kana avait bien annoncé que le prix de 5,50 € était une offre promotionnelle de lancement limitée jusqu'au 31 décembre. Il ne fallait donc pas traîner pour en profiter car normalement le titre aurait dû dès le départ avoir un prix équivalent aux autres formats B6 (donc 7,35 €). C'est déjà bien qu'on ait eu droit à 2 tomes à un prix réduit ^^ (et vu l'édition soignée, même à 7,35 € ça les vaut si on compare à d'autres éditeurs plus chers avec un papier médiocre -____-).Oscar François a écrit :J'aurais une question, sur le prix du Pavillon : si j'ai bien compris, le prix est passé à 7,35 neurones ? Et pourquoi diable, je vous prie !!!? C'est encore la crise économique voyons >_< ! Il ne faut pas choquer Oscar comme ça ! Déjà que la taxe professionnelle a été adoptée XD !
NB : chez Amazon ils sont encore à 5,50 € pour ceux qui ne se seraient pas encore lancés
http://www.amazon.fr/gp/product/2505007 ... oh_product
http://www.amazon.fr/gp/product/2505007 ... oh_product
Pour l'instant, 5 tomes, toujours en cours, oui.Oscar François a écrit :Sur le Pavillon lui-même : c'est bien une série en 5 tomes ?
Re: Le Pavillon des hommes
Tome 3:
La shôgun Iemitsu et Arikoto coulent des jours paisibles en vivant leur amour, mais pour Kasuga no Tsubone, cette relation pose un véritable problème: après quelques temps, aucune naissance n'a encore été annoncée au sein du couple. Mais la vieille femme, bien décidée à prolonger la lignée des Tokugawa, décide alors de remplacer Arikoto par un autre jeune homme lui ressemblant, et qui sera chargé de faire un enfant à la shôgun...
Ce troisième volume met globalement de côté l'aspect "vie quotidienne" du Pavillon, et, en dehors de quelques passages montrant la situation chaotique à l'extérieur du Palais, se focalise sur le couple Iemitsu/Arikoto et sur les intentions de Kasuga. Séparés par l'intendante du palais, qui voit quelques facettes de son passé dévoilées et la rendre beaucoup plus intéressante, les deux amants ne s'oublient pourtant pas, mais se montrent malgré tout prêts à effectuer quelques sacrifices dans leur relation pour préserver l'harmonie du palais et satisfaire les désirs égoïstes de la vieille Kasuga. Egoïstes, vraiment ? Il semblerait que ce ne soit pas totalement le cas lorsque l'on apprend la raison qui pousse l'intendante à vouloir prolonger la lignée des Tokugawa.
Au beau milieu de ces intrigues amoureuses reliant plusieurs personnages à travers le couple Iemitsu/Arikoto, Fumi Yoshinaga continue de développer avec maestria son récit, et nous montre ici, à travers le personnage de Kasuga, qu'au delà des intérêts personnels comme l'amour que se portent les deux individus, c'est l'intérêt du pays et son avenir qui comptent.
Egalement, les évènements laissent paraître un fait indéniable: petit à petit, Iemitsu mûrit beaucoup, ce que son entourage remarque aussi.
Pendant ce temps, la variole du tengu continue de faire des ravages, et arrive même jusqu'au palais, où elle ne manquera pas de frapper...
Vers la fin du volume, plusieurs évènements dramatiques mais attendus apparaissent pour que l'histoire se poursuive de la plus logique des manières.
Enfin, Yoshinaga continue d'inscrire son histoire dans la réalité historique en y apportant quelques modifications, qui paraissent pourtant elles aussi réelles tant la mangaka maîtrise son récit et sait le rendre cohérent.
Peut-être un peu plus linéaire et moins dense, ce troisième volume s'avère pourtant tout aussi passionnant que les deux premiers. Sans jamais en faire trop, sur un ton digne d'une fresque historique, Fumi Yoshinaga continue de narrer son histoire avec une maestria et une cohérence sans failles. L'attente jusqu'au quatrième opus promet d'être longue.
La shôgun Iemitsu et Arikoto coulent des jours paisibles en vivant leur amour, mais pour Kasuga no Tsubone, cette relation pose un véritable problème: après quelques temps, aucune naissance n'a encore été annoncée au sein du couple. Mais la vieille femme, bien décidée à prolonger la lignée des Tokugawa, décide alors de remplacer Arikoto par un autre jeune homme lui ressemblant, et qui sera chargé de faire un enfant à la shôgun...
Ce troisième volume met globalement de côté l'aspect "vie quotidienne" du Pavillon, et, en dehors de quelques passages montrant la situation chaotique à l'extérieur du Palais, se focalise sur le couple Iemitsu/Arikoto et sur les intentions de Kasuga. Séparés par l'intendante du palais, qui voit quelques facettes de son passé dévoilées et la rendre beaucoup plus intéressante, les deux amants ne s'oublient pourtant pas, mais se montrent malgré tout prêts à effectuer quelques sacrifices dans leur relation pour préserver l'harmonie du palais et satisfaire les désirs égoïstes de la vieille Kasuga. Egoïstes, vraiment ? Il semblerait que ce ne soit pas totalement le cas lorsque l'on apprend la raison qui pousse l'intendante à vouloir prolonger la lignée des Tokugawa.
Au beau milieu de ces intrigues amoureuses reliant plusieurs personnages à travers le couple Iemitsu/Arikoto, Fumi Yoshinaga continue de développer avec maestria son récit, et nous montre ici, à travers le personnage de Kasuga, qu'au delà des intérêts personnels comme l'amour que se portent les deux individus, c'est l'intérêt du pays et son avenir qui comptent.
Egalement, les évènements laissent paraître un fait indéniable: petit à petit, Iemitsu mûrit beaucoup, ce que son entourage remarque aussi.
Pendant ce temps, la variole du tengu continue de faire des ravages, et arrive même jusqu'au palais, où elle ne manquera pas de frapper...
Vers la fin du volume, plusieurs évènements dramatiques mais attendus apparaissent pour que l'histoire se poursuive de la plus logique des manières.
Enfin, Yoshinaga continue d'inscrire son histoire dans la réalité historique en y apportant quelques modifications, qui paraissent pourtant elles aussi réelles tant la mangaka maîtrise son récit et sait le rendre cohérent.
Peut-être un peu plus linéaire et moins dense, ce troisième volume s'avère pourtant tout aussi passionnant que les deux premiers. Sans jamais en faire trop, sur un ton digne d'une fresque historique, Fumi Yoshinaga continue de narrer son histoire avec une maestria et une cohérence sans failles. L'attente jusqu'au quatrième opus promet d'être longue.
- Oscar François
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Re: Le Pavillon des hommes
Namtrac : Comme je ne me renseigne jamais sur les news de tel ou tel éditeur, c'est mon libraire qui m'a informé du fameux prix chouchou^^ Du coup (et heureusement !) j'ai acheté les 2 premiers tomes sans hésiter ! Pour une pingre comme moi, ça sera toujours trop cher, mais bon si c'est à ce prix là que je peux avoir Oman, j'le fais !
J'ai lu le tome 3 ce matin, et partage tout à fait ton avis, Koiwai... Je ressens d'ailleurs une grande frustration : je veux la suite T_T !!! (j'vais mourir >_<)
J'ai trouvé ce tome encore plus tragique que les autres. Peut-être parce qu'on se concentre sur Arikoto et Iemitsu. Déjà, la fin du 2 finissait sur une scène très forte. Ils ont l'air tellement fragiles, tous les 2...
Et dans le tome 3, on ressent encore plus cette impression étrange : le Pavillon est comme une prison. L'Histoire même est comme une prison. En ce recentrant sur l'histoire d'Arikoto et Iemitsu, en dépeignant la vie quotidienne, et le temps qui passe, et l'extérieur qui semble si loin, et cette horrible maladie qui passe et reste beaucoup, et ces hommes qui passent... Tout passe, mais le Pavillon reste. Arikoto et Iemistu mûrissent; leur visage se teinte, tour à tour, de mélancolie et de dignité.
Et à ce propos, j'aime beaucoup cette scène,
[spoiler]Lorsque Arikoto, seul dans sa chambre, se raccroche à son suicide prochain avec Iemitsu, pour ne pas devenir fou. Son regard fixe, à ce moment-là, et cette petite case, et ces simples mots... tout est parfait ![/spoiler]
Tout est beau au Pavillon, mais tout est froid et triste. On tente de survivre, pour ne pas devenir fou. On se raccroche à ce que l'on peut, sans savoir que la folie nous a déjà atteint. Le tengu entre, lui aussi...
Yoshinaga maîtrise vraiment l'art de la narration, de la grâce aussi, et de la pudeur ! Ses personnages ont cette dignité, cette fragilité... dans ce monde si dur, avec cette maladie qui avance, avance...
Vivement la suite !
J'ai lu le tome 3 ce matin, et partage tout à fait ton avis, Koiwai... Je ressens d'ailleurs une grande frustration : je veux la suite T_T !!! (j'vais mourir >_<)
J'ai trouvé ce tome encore plus tragique que les autres. Peut-être parce qu'on se concentre sur Arikoto et Iemitsu. Déjà, la fin du 2 finissait sur une scène très forte. Ils ont l'air tellement fragiles, tous les 2...
Et dans le tome 3, on ressent encore plus cette impression étrange : le Pavillon est comme une prison. L'Histoire même est comme une prison. En ce recentrant sur l'histoire d'Arikoto et Iemitsu, en dépeignant la vie quotidienne, et le temps qui passe, et l'extérieur qui semble si loin, et cette horrible maladie qui passe et reste beaucoup, et ces hommes qui passent... Tout passe, mais le Pavillon reste. Arikoto et Iemistu mûrissent; leur visage se teinte, tour à tour, de mélancolie et de dignité.
Et à ce propos, j'aime beaucoup cette scène,
[spoiler]Lorsque Arikoto, seul dans sa chambre, se raccroche à son suicide prochain avec Iemitsu, pour ne pas devenir fou. Son regard fixe, à ce moment-là, et cette petite case, et ces simples mots... tout est parfait ![/spoiler]
Tout est beau au Pavillon, mais tout est froid et triste. On tente de survivre, pour ne pas devenir fou. On se raccroche à ce que l'on peut, sans savoir que la folie nous a déjà atteint. Le tengu entre, lui aussi...
Yoshinaga maîtrise vraiment l'art de la narration, de la grâce aussi, et de la pudeur ! Ses personnages ont cette dignité, cette fragilité... dans ce monde si dur, avec cette maladie qui avance, avance...
Vivement la suite !
Re: Le Pavillon des hommes
Tome 4:
La population sait à présent que le shôgun est une femme, mais malgré cela, Iemitsu conserve son poste. Peu après, elle décide de faire le ménage au sein du pavillon et fait renvoyer les 100 hommes les moins doués en arts martiaux, qui, pour survivre, se retrouvent obligés de vendre leur corps aux femmes d'Edo dans le quartier des plaisirs à Yoshiwara. L'occasion pour Fumi Yoshinaga d'enrichir encore le background de sa série en insistant encore un peu plus sur certaines facettes de la vie à l'extérieur du palais et du pavillon.
Puis, sans que l'on s'y attende vraiment, la suite du volume change de ton: la mort de Iemitsu vient signer la fin de son règne, puis, quelques dizaines de pages plus loin, arrive la retraite d'Arikoto. Ainsi, une petite page se tourne.
La suite du volume voit défiler les shôgun, la mangaka les travaillant chacun leur tour un minimum, mettant en avant leurs qualités, leurs défaut, leur façon de régner. Qu'elles soient peu soucieuses du fonctionnement de leur pays ou assez volontaires, un brin tyranniques ou justes, chacune d'entre elles apporte quelque chose de nouveau dans l'histoire du pavillon et du pays, jusqu'à ce que l'on arrive à une fin de tome voyant apparaître en Emonnosuke un nouveau personnage manipulateur particulièrement intrigant.
Ainsi, la narration, plus objective et diachronique que jamais, ne s'intéressant guère ici aux tourments-mêmes des personnages comme ce fut pourtant le cas avec Iemitsu et Arikoto, offre plus que jamais à l'histoire un aspect de véritable récit historique d'une cohérence exemplaire. Et là ou le manga perd en attachement aux personnages, il y gagne en fascination. Toujours servi par le trait fin et élégant de Yoshinaga, le Pavillon des Hommes reste une lecture unique et immersive.
Du côté de l'édition, si l'on reste convaincu par la très bonne qualité de l'ensemble, on peut regretter, en dehors de quelques notes en bas de pages, l'absence de véritables explications quant à certains termes historiques, ce qui pourrait pourtant venir compléter l'oeuvre de manière pertinente.
La population sait à présent que le shôgun est une femme, mais malgré cela, Iemitsu conserve son poste. Peu après, elle décide de faire le ménage au sein du pavillon et fait renvoyer les 100 hommes les moins doués en arts martiaux, qui, pour survivre, se retrouvent obligés de vendre leur corps aux femmes d'Edo dans le quartier des plaisirs à Yoshiwara. L'occasion pour Fumi Yoshinaga d'enrichir encore le background de sa série en insistant encore un peu plus sur certaines facettes de la vie à l'extérieur du palais et du pavillon.
Puis, sans que l'on s'y attende vraiment, la suite du volume change de ton: la mort de Iemitsu vient signer la fin de son règne, puis, quelques dizaines de pages plus loin, arrive la retraite d'Arikoto. Ainsi, une petite page se tourne.
La suite du volume voit défiler les shôgun, la mangaka les travaillant chacun leur tour un minimum, mettant en avant leurs qualités, leurs défaut, leur façon de régner. Qu'elles soient peu soucieuses du fonctionnement de leur pays ou assez volontaires, un brin tyranniques ou justes, chacune d'entre elles apporte quelque chose de nouveau dans l'histoire du pavillon et du pays, jusqu'à ce que l'on arrive à une fin de tome voyant apparaître en Emonnosuke un nouveau personnage manipulateur particulièrement intrigant.
Ainsi, la narration, plus objective et diachronique que jamais, ne s'intéressant guère ici aux tourments-mêmes des personnages comme ce fut pourtant le cas avec Iemitsu et Arikoto, offre plus que jamais à l'histoire un aspect de véritable récit historique d'une cohérence exemplaire. Et là ou le manga perd en attachement aux personnages, il y gagne en fascination. Toujours servi par le trait fin et élégant de Yoshinaga, le Pavillon des Hommes reste une lecture unique et immersive.
Du côté de l'édition, si l'on reste convaincu par la très bonne qualité de l'ensemble, on peut regretter, en dehors de quelques notes en bas de pages, l'absence de véritables explications quant à certains termes historiques, ce qui pourrait pourtant venir compléter l'oeuvre de manière pertinente.
Re: Le Pavillon des hommes
Tome 5:
Emonnosuke est devenu le grand intendant du pavillon, et ses ambitions ne s'arrêtent pas là. Tandis qu'il acquiert Akimoto à son service, L'une des premières idées qu'il glisse à l'oreille du shôgun Tsunayoshi est la construction du Gonomaru, un palais réservé à Denbei, le géniteur de la jeune princesse Matsu. Ainsi, Denbei est éloigné du pavillon, et l'autorité du grand intendant en est renforcée.
Keishoin, le père du shôgun, est bien décidé à ne pas laisser les choses se passer ainsi, et fait venir de la capitale un certain Osuke pour qu’il devienne l’un des concubins du Shogun et qu’il amenuise ainsi l’influence d’Emonnosuke. Malheureusement pour lui, Emonnosuke et Keishin se connaissent depuis longtemps...
Mais les choses ne tardent pas à basculer à nouveau lorsque la jeune princesse est emportée par une maladie...
Ce cinquième volume du Pavillon des hommes met à nouveau en avant toute la cohérence et la richesse du récit de Fumi Yoshinaga .
Ainsi, certains personnages se voient plus approfondis, à commencer par l'ambitieux Emmonosuke, dont on comprend les ambitions en explorant son passé d'homme pauvre contraint de s'offrir à d'influentes femmes. Le même constat peut être fait, de manière plus succincte, en ce qui concerne Akimoto. Tout ceci permet de mettre en évidence la situation des famille pauvres, des hommes désargentés.
Quant à Tsunayoshi, elle doit faire face à la mort prématurée de son enfant, mais son rôle de shôgun ainsi que la pression de son père l'obligent à ne pas se laisser abattre et à tenter de concevoir un nouvel héritier. Mais malgré la multiplication des hommes dans sa couche, rien n'y fait, au grand dam de Keishoin, et malgré une Tsunayoshi qui ne se laisse pas abattre... Vraiment ? Le contraire paraîtra évident aux yeux du lecteur, qui, au deuxième plan, observera la lente chute psychologique du shôgun, grandement écartée de la politique par son père pour se concentrer sur un nouvel héritier qui ne viendra jamais, et en venant donc à prendre des décisions incongrues, à se divertir de manière insipide et à faire passer des lois étranges faisant irrémédiablement chuter sa côte auprès des gens du peuple.
A travers tout ceci, on notera à nouveau avec quelle aisance Fumi Yoshinaga reprend à sa façon des faits historiques, en les ancrant de manière cohérente dans son récit.
Enfin, les ambitions de chacun sont une nouvelle fois de la partie, principalement en ce qui concerne Emonnosuke, mais également Keishoin, prêt à tout pour empêcher la fille de son pire ennemi de prétendre à la succession de sa fille.
Enfin, on appréciera de revoir brièvement d'anciens personnages, et la fin du volume voit apparaître une bien étrange jeune fille devant Tsunayoshi, jeune fille dont on ne tardera à apprendre qu'elle aura un rôle bien plus important par la suite.
Intrigues, complots, ambitions mises à mal, véritables émotions qui se révèlent... La vie au Pavillon des hommes suit son cours, toujours servie par tout le talent d'une mangaka qui maîtrise parfaitement son sujet. A présent, le sixième tome venant à peine de sortir au Japon, gageons que l'attente entre chaque volume de cette série unique se fera encore plus sentir.
Emonnosuke est devenu le grand intendant du pavillon, et ses ambitions ne s'arrêtent pas là. Tandis qu'il acquiert Akimoto à son service, L'une des premières idées qu'il glisse à l'oreille du shôgun Tsunayoshi est la construction du Gonomaru, un palais réservé à Denbei, le géniteur de la jeune princesse Matsu. Ainsi, Denbei est éloigné du pavillon, et l'autorité du grand intendant en est renforcée.
Keishoin, le père du shôgun, est bien décidé à ne pas laisser les choses se passer ainsi, et fait venir de la capitale un certain Osuke pour qu’il devienne l’un des concubins du Shogun et qu’il amenuise ainsi l’influence d’Emonnosuke. Malheureusement pour lui, Emonnosuke et Keishin se connaissent depuis longtemps...
Mais les choses ne tardent pas à basculer à nouveau lorsque la jeune princesse est emportée par une maladie...
Ce cinquième volume du Pavillon des hommes met à nouveau en avant toute la cohérence et la richesse du récit de Fumi Yoshinaga .
Ainsi, certains personnages se voient plus approfondis, à commencer par l'ambitieux Emmonosuke, dont on comprend les ambitions en explorant son passé d'homme pauvre contraint de s'offrir à d'influentes femmes. Le même constat peut être fait, de manière plus succincte, en ce qui concerne Akimoto. Tout ceci permet de mettre en évidence la situation des famille pauvres, des hommes désargentés.
Quant à Tsunayoshi, elle doit faire face à la mort prématurée de son enfant, mais son rôle de shôgun ainsi que la pression de son père l'obligent à ne pas se laisser abattre et à tenter de concevoir un nouvel héritier. Mais malgré la multiplication des hommes dans sa couche, rien n'y fait, au grand dam de Keishoin, et malgré une Tsunayoshi qui ne se laisse pas abattre... Vraiment ? Le contraire paraîtra évident aux yeux du lecteur, qui, au deuxième plan, observera la lente chute psychologique du shôgun, grandement écartée de la politique par son père pour se concentrer sur un nouvel héritier qui ne viendra jamais, et en venant donc à prendre des décisions incongrues, à se divertir de manière insipide et à faire passer des lois étranges faisant irrémédiablement chuter sa côte auprès des gens du peuple.
A travers tout ceci, on notera à nouveau avec quelle aisance Fumi Yoshinaga reprend à sa façon des faits historiques, en les ancrant de manière cohérente dans son récit.
Enfin, les ambitions de chacun sont une nouvelle fois de la partie, principalement en ce qui concerne Emonnosuke, mais également Keishoin, prêt à tout pour empêcher la fille de son pire ennemi de prétendre à la succession de sa fille.
Enfin, on appréciera de revoir brièvement d'anciens personnages, et la fin du volume voit apparaître une bien étrange jeune fille devant Tsunayoshi, jeune fille dont on ne tardera à apprendre qu'elle aura un rôle bien plus important par la suite.
Intrigues, complots, ambitions mises à mal, véritables émotions qui se révèlent... La vie au Pavillon des hommes suit son cours, toujours servie par tout le talent d'une mangaka qui maîtrise parfaitement son sujet. A présent, le sixième tome venant à peine de sortir au Japon, gageons que l'attente entre chaque volume de cette série unique se fera encore plus sentir.