Private Prince

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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NiDNiM
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Private Prince

Message non lu par NiDNiM » 31 oct. 2009, 16:09

Private Prince
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Par Maki Enjoji
* Editeur VF : Asuka
* Nbr de volume(s) : 1 (En cours)
* 1er date parution : Septembre 2009

* Editeur VO : Shogakukan
* Prépublication : Petit comic
* Nbr de volume(s) vo : 5 (Terminé)
* 1er date parution vo : 2005


Private Prince, Vol 1 :


Wilfried, prince d’Estolie de son état, n’est pas destiné à monter sur le trône d’un royaume dont il vaut mieux s’abstenir de chercher la localisation. Alors, pour accomplir son devoir, il se rend à l’étranger pour étudier et ainsi user de son charisme pour améliorer les relations, essentiellement touristiques, entre les deux pays. Ceci dit, autant joindre l’agréable au travail, et le prince si charmeur semble bien décidé à passer du bon temps dans sa terre d’accueil ! Une fois arrivé sur le campus, il déchaîne les foudres amoureuses des étudiantes, et seule Miyako s’intéresse à lui pour une tout autre raison. Elle ne se présentera pas devant lui, fardée et vêtue d’une robe fendue et décolletée à outrance, dans le but de le séduire mais juste afin de lui soutirer des informations sur sa grand mère, sujet principal de son mémoire de fin d’études qui a tant d’importance à ses yeux. En somme, c’est une intello totalement insensible aux yeux de biche et à la chevelure cascadante du prince Wil. Mais lors de sa première rencontre avec ce dernier, Miyako découvre que sous son air de gentleman attentionné se cache un dangereux obsédé (en même temps, avec une « Miss Melons » qui porte bien son nom juste sous les yeux, sa réaction n’est pas étonnante …). Commence alors une relation étrange entre les deux jeunes gens : Wilfried accepte de l’aider si elle tombe amoureuse de lui.

En gros, situation de base. Le pervers qui tourmente l’héroïne effarouchée, amoureuse sans le savoir et niant tout en bloc. Redevable, la jeune femme ignore ses sentiments mais ne peut s’empêcher de sentir son cœur battre, de s’en faire pour son compagnon … Bref, rien d’original là dedans. Surtout quand l’auteur nous a pondu une histoire de prince sorti de nulle part uniquement pour justifier son aspect parfait et son charisme d’enfer. On retrouve les caractères classiques à ce genre d’histoire : une jolie fille naïve qui s’ignore et se croit banale, un personnage masculin beau, manipulateur et tordu qui se révèle attentionné, gentil et réellement humain vis-à-vis de celle qui l’intéresse … Il n’y a que les grandes romantiques qui pourront se perdre dans le regard de braise du prince, inatteignable, tandis qu’il est facile pour toutes les lectrices de se retrouver dans le personnage de Miyako qui, elle, peut approcher l’objet de ses rêves : une belle histoire d’amour qui naît sans surprise, qui satisfera les amatrices d’un genre stéréotypé, vu et revu aux situations, comportements et psychologies si prévisibles … Seul détail : on apprécie l’âge des protagonistes : un peu plus élevé que la moyenne des shojos, cela permet de chasser les uniformes scolaires et les « je te prends la main pendant dix tomes avant de passer à autre chose ». En effet, Private prince nous promet un côté un peu coquin qui n’est pas pour nous déplaire ! Lorsque Miyako va jusque là avec Wilfried, l’acte n’est pas idéalisé ni encensé. Elle prétend même ne pas être encore amoureuse (et puis dans un premier tome ! Cette rapidité de la part de l’auteur est fort appréciée). Cet aspect n’est pas encore assez développé, tout comme l’humour qui est un peu discret ou bien maladroit, mais ce genre d’initiatives font de la lecture un moment moins désagréable que prévu.

Les graphismes sont dans le plus pur style shojo, et c’est bien dommage. Ces traits lisses, les caricatures, les expressions exagérées et le manque de soin accordé aux détails sont autant de composantes que l’on connaît par cœur. Ceci dit, les personnages sont bien différenciables, et correspondent parfaitement à leurs caractères. Le tout est un peu trop sucré, mais on s’y fait relativement bien. Et puis ce manque d’originalité n’est rien en comparaison de l’histoire, dont certains côtés sont tout bonnement ridicules (le prince qui vient habiter chez Miyako, on a vu mieux …). Mais dans l’ensemble, Asuka nous offre un premier volume sympathique. Private prince ne casse pas des briques, mais il parvient à nous divertir le temps de quelques pages, très classiques et prévisibles mais dans l’ensemble agréable. Loin d’être indispensable, le titre se présente comme un shojo parmi d’autres, toutefois meilleur que les romances lycéennes.
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shun
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Re: Private Prince

Message non lu par shun » 01 nov. 2009, 10:05

tome 1 :

très très bonne surprise, avis au fan de Yoshihara yuki ( darling ), on est dans le même univers et c'est tant mieux ! le scénario ? bah y'en a un mais il n'existe que pour amené des situations amusantes et c'est là sont but et ça marche. j'ai beaucoup rigolé a la lecture de ce dernier.
côté personnage faut avouer que le prince est bien trouvé, il a un caractère manipulateur intéressant!

point positif : pas de cruche dans ce récit!
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Re: Private Prince

Message non lu par NiDNiM » 01 nov. 2009, 10:15

Oula, je ne suis absolument pas d'accord avec toi pour le coup :mrgreen:

- Rien à voir, selon moi, avec Yoshihara. L'héroïne n'est pas assez déjantée, les situations bien trop banales et le sexe trop peu représenté. Chez Yoshihara, toute l'histoire n'est qu'un tissu d'absurdités qui ne se prend pas au sérieux, qui cherche à être ridicule. Ici, dans Private Prince, l'auteur a voulu jouer sur les deux tableaux : l'humour et le sérieux, ce qui fait que les deux perdent de leur impact, selon moi. Du coup, même si Maki Enjoji avait voulu approcher l'œuvre de Yoshihara, elle n'y arrive absolument pas.

- Le prince, bien trouvé ? Depuis quand un beau gosse manipulateur et obsédé est il original ? Ce n'est pas bien trouvé, c'est tout compte fait assez facile. De toute façon, la mangaka fait dans la facilité sur ce titre. La psychologie de ses personnages est on ne peut plus simple et limitée, faussement complexe. Bref, pour moi le prince Will n'est qu'une figure de plus dans la longue liste des héros de shojo. Et je viens en même temps sur ton "pas de cruche dans ce récit !" ... Il faudra que tu me définisses le terme cruche, parce que Miyako entre clairement dans mes critères du terme. Incertaine, clairement amoureuse sans se l'avouer, faible, timide, faussement effacée et au début se démarquant des autres filles, elle ne fait que s'en rapprocher en rougissant à tout va sans arriver à se décider.
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Re: Private Prince

Message non lu par Wang Tianjun » 01 nov. 2009, 10:17

.... et dire que j'ai failli faire ce titre ! :) J'ai déjà mon quota de shojo cruche avec Special A :lol:
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shun
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Re: Private Prince

Message non lu par shun » 01 nov. 2009, 10:48

on peut être timide sans être cruche !!! être une cruche c'est avoir envie de la baffer tellement elle ne réagit pas et est facile a manipulé, ici elle n'est que l'un des 2 et encore on compati un peu pour elle. côté répondant elle en a.

moi justement ce que j'ai aimé c'est qu'elle joue effectivement sur les 2 tableaux, elle essaye malgré tout d'avoir une histoire a suivre, tout en jouant a fond la carte de l'humour
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Re: Private Prince

Message non lu par NiDNiM » 01 nov. 2009, 11:14

shun a écrit : être une cruche c'est avoir envie de la baffer tellement elle ne réagit pas et est facile a manipulé, ici elle n'est que l'un des 2 et encore on compati un peu pour elle. côté répondant elle en a.
Alors Miyako est une cruche XD J'ai envie de la baffer tant elle se fait avoir par Will (n'oublions pas qu'il joue la carte de la comédie pour finir dans son lit et qu'elle s'apitoie sur le sort du pauvre petit prince en lui collant un mal du pays qu'il n'a pas ...). Si ce n'est pas se faire manipuler dans les grandes lignes, je ne sais pas ce que c'est XD Niveau réaction, c'est pas trop ça non plus, hein. Elle se contente de "bouder", rougir et se mettre vaguement en colère sans pour autant vraiment lui en vouloir. Je ne l'ai jamais vue vraiment réagir en collant une baffe magistrale à Wilfried et en le méprisant tant son attitude est répugnante. Il suffit que le prince lui fasse un sourire pour qu'elle rougisse et ne sache plus quoi dire ni quoi faire ...

Et non, je ne compatis pas au triste destin de la naïve étudiante qui se fait avoir par un beau gosse grandement intéressé par son anatomie. Pas plus qu'à sa pauvre condition de favorite dudit beau gosse.
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Re: Private Prince

Message non lu par Audrey49000 » 06 nov. 2009, 18:19

Ah, la crucruche de service !!! un classique du shôjo !! Vous imaginez, vous, Fruits Basket sans Tohru Honda ? C'est comme une France sans fromage ! :lol: La cruche a un côté "premier prix de naïveté" qui fait que des fois on a envie de la réveiller avec une bonne giffle, histoire de la reconnecter avec la réalité. Là-dessus Miyako me laisse un peu perplexe : est-il bon de réveiller une cruche (pas si stupide) qui fait la moue et se sert mal de son cerveau ? Je suppose que c'est aussi pour attirer un autre type de lecteurs : une fille avec des gros seins (bizarrement fermes) qui les montre et un pervers pour les regarder et chercher à vérifier leur naturel !!! Le pervers du train hors du train et avec un titre princier. Peut-être Miyako cache-t-elle son cerveau dans ses seins ? Elle pourrait être un genre de geekette avec des gros seins pour attirer des mâles qui souffrent d'un ras-le-bol des cruches planche à pain. Des gags un peu habituels, des personnages clichés mais on sourit au moins.
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Ichigo Ichie
"Il est plus facile de persévérer dans la souffrance que d'accepter un grand bonheur." Momoko, dans Kamikaze Girls
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A trop prôner la tolérance, n'en devient-on pas un peu moins tolérant ?

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Re: Private Prince

Message non lu par NiDNiM » 06 nov. 2009, 18:29

Audrey49000 a écrit :mais on sourit au moins.
Là, j'admets. Il m'est arrivé de sourire ... Les rares fois où Miyako n'était pas présente XD (ou alors quand je vois venir les événements). Comment ça je suis difficile ? Oui, j'admets XD J'ai un peu de mal avec les shojos qui sortent récemment. Ceci dit, pour démentir un peu cette image que j'ai, comme quoi ce genre me blase un peu, je soulignerai un titre récent qui m'a plu : "La fleur du sommeil". Très 7basique, mais l'héroïne n'y est pas détestable. Alors même si on trouve des excuses à Miyako, qu'elle diffère un peu des autres de par certains de ses attributs, et même quelques réactions, reste chez moi une impression de "cruche" naïve, timide, trop sensible à ce qui l'entoure et indécise. Ce qui m'a plu, je le redis -au risque de radoter-, c'est l'esprit un peu plus adulte qui ressort à UN moment : celui du passage à l'acte. Cette scène m'a surprise pour un premier volume de shojo, et même si l'héroïne ne change pas à mon sens, le fait que cela arrive sans la grande déclaration d'amour habituelle ... J'apprécie ! J'étais prête à patienter quelques volumes pour en arriver là, et je m'attendais aux 10 pages traditionnelles de "Je t'aime" ...

Ah, et Fruits Basket sans Tohru ... ce serait un vrai bonheur pour moi de relire la série que j'ai eu du mal à terminer la première fois XD
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Re: Private Prince

Message non lu par shun » 06 nov. 2009, 21:37

bah voilà tout s'explique, si déjà tu ne sais pas lire fruits basket, oublie les shojo alors :p enfin bon nombres ^^
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Re: Private Prince

Message non lu par NiDNiM » 06 nov. 2009, 21:57

shun a écrit :bah voilà tout s'explique, si déjà tu ne sais pas lire fruits basket, oublie les shojo alors :p enfin bon nombres ^^
Je les ai lus XD Ceci dit, si tu penses que le shojo, dans toute sa splendeur, se résume a Fruits basket, laisse moi te dire que tu as TORD.
Si tu penses, (moins pire), que ce manga est une représentation fidèle du genre, bien qu'il ne se limite pas à ce titre, tu as TORD.
Si tu penses que les atouts du shojo ne peuvent se définir que sur la base de Fruits Basket, tu as TORD.

En résumé, je pense en mon âme et conscience qui n'engage que moi, que tu as TORD.

Pour illustrer mes propos ... Prenons quelques shojos pour les comparer à Fruits Basket, tu veux bien ?
Comme par exemple God Child de Kaori Yuki (et ses autres titres), Switch girl, l'infirmerie après les cours (ou Black rose alice) ... Quiconque a lu ces exemples et, en parallèle, Fruits Basket, se devra d'admettre que la ressemblance est minime. Résumer un genre de lecture à un titre qui est très apprécié n'a jamais été une logique satisfaisante pour moi. Depuis quand la majorité devrait dicter mes choix ? Sous prétexte que je n'aime pas FB, qu'une grande majorité de lectrices / lecteurs de shojo aiment, je devrais "oublier les shojos" ? Hum, j'espère que ton raisonnement n'est pas toujours aussi étriqué parce qu'autrement, c'est bien dommage ...

Aussi, je ferais court juste pour clamer haut et fort que je n'aime PAS les shojos "classiques" cataloguées comme références du genre. Je ne suis pas du genre à aimer ce genre de titres. Pour autant, je lis des shojos et c'est même le genre dominant de ma collection. Donc avant de parler, réfléchis deux minutes. Le seinen serait conditionné par Akira, Gunnm ou que sais je encore ? Le shonen par Naruto ou One Piece ? Heureusement que non. Depuis quand un moule dirige un genre ? Les lectures "à part" existent encore, et ce n'est pas toi qui me dira d'abandonner le shojo :D Il y a plein de shojos qui trouvent grâce à mes yeux ...
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