Simple comme l'amour

Présentation:
- Auteur: Fusako Kuramochi
- Editeur VF: Delcourt
- Editeur VO: Shueisha
- Prépublication: Chorus
- Date de publication: Février 2010
- Nombre de volumes: 14
- Auteur: Fusako Kuramochi
- Editeur VF: Delcourt
- Editeur VO: Shueisha
- Prépublication: Chorus
- Date de publication: Février 2010
- Nombre de volumes: 14
Tome 1:
Ce premier tome de Simple comme l’Amour ne fait pas dans l’artifice. Le titre nous le dit déjà : voilà un manga simple. En effet, il met en scène un petit village dans lequel tout le monde se connaît, et où les liens entre chaque habitant sont plus ou moins forts, mais toujours présents. Un garçon de la ville arrive, et découvre tout ce petit monde, bien étranger à lui. Ôsawa, originaire de la ville de Tokyo, est loin de l’image du citadin qui déteste les villages et leur éloignement des grandes villes. L’auteure ne nous montre pas non plus un garçon enjoué de venir vivre à cet endroit, mais plutôt respectueux d’un certain mode de vie. C’est page après page que l’on fait la connaissance de ce personnage, aux côtés de l’héroïne, Soyo Migita. Cette jeune fille, qui découvre son nouveau camarade de classe, et l’adule comme tous les autres, tombe très vite amoureuse de celui-ci. Hors, cet amour se lie à un profond respect, et surtout, à beaucoup de patience. En effet, la jeune fille ne montre à aucun moment ses fantasmes ou envies, mais plutôt, s’attarde à faire découvrir son village et la vie de tous au nouveau.
Le premier tome de Simple comme l’Amour est un souffle de vent frais. Différent de la grande majorité des shôjos, il nous offre une vue particulière de la rencontre de deux êtres différents, mais qui s’apprécient tout de même. Le lecteur apprécie ce moment très proche de la vie ordinaire, loin des effusions de sentiments et des décors en fleurs. Ici, nous voilà en pleine nature, dans un environnement calme, mais toutefois, hanté par le genre de légendes et croyances qui habitent les villages de tous les pays.
Le dessin de l’auteur, timide, aux traits simples, sied très bien à l’ambiance de l’histoire. Ici, les yeux plein d’étoiles, les cœurs qui planent et les fleurs dans le ciel ne sont d’aucune utilité. Fusako Kuramochi nous dépeint le début d’une relation, le début de toutes les relations, en toute simplicité.