Divine Nanami

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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Koiwai
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Re: Divine Nanami

Message non lu par Koiwai » 25 févr. 2015, 17:30

Tome 17 :

Grâce à Kuromaro, Nanami sait enfin comment lever la malédiction de Tomoe, et doit effectuer un dernier voyage dans le temps pour sauver son bien-aimé. Mais cet ultime bond dans le passé démarre par une découverte choquante : un Kuromaro agonisant, lui apprenant une terrible nouvelle concernant Yukiji et Tomoé... Que s'est-il passé, et quelle vérité se cache derrière l'identité de Yukiji ?

Dans ce volume qui conclut enfin l'arc des voyages dans le temps, l'heure est venue pour Nanami de voir les conséquences de tout ce qu'elle a fait lors de ses bons dans le passé, et de découvrir le triste sort de Yukiji via le long récit de Kuromaro.

L'ambiance n'est clairement pas à la fête, le destin dramatique de Yukiji et le rôle que le roi-démon et Tomoé y ont eu sont clairement exposés par Julietta Suzuki au fil d'une narration entraînante et ne souffrant d'aucun temps mort. Tout est présenté vite, mais clairement et on se prend totalement au récit en allant de découverte en découverte, et en restant surtout touché par l'excellent focus effectué sur Yukiji, sur ses rêves de famille, ses sentiments et ses regrets.

De fil en aiguille, la mangaka fait enfin se rejoindre les différents mystères de son histoire, pour nous offrir toutes les révélations que l'on attendait, preuve d'un récit qui fut bien pensé. Et si la plupart des révélations ne surprennent pas (à commencer par celle sur le lien entre Nanami et Yukiji, que l'on voyait largement arriver), elles n'en sont pas moins captivantes tant elles coulent de source et arrivent au bon moment, sans forcer. La force de Divine Nanami, c'est aussi ça : un récit limpide, qui ne s'embarrasse ni de détours ni de pathos, raconte son histoire avec simplicité et reste toujours porté par la sincérité de son héroïne. Et ça fait du bien.

L'arc des voyages dans le temps peut alors se refermer sur un passage que tout le monde attendait entre Nanami et Tomoe, et qui, là aussi, arrive pile au bon moment pour concrétiser comme il se doit tout l'enjeu des derniers tomes parus. Après ça, on se demande comment la série va se poursuivre, car une étape est clairement franchie, mais il reste encore quelques pistes intrigantes (notamment autour de Boule de poils).

Parfois un peu long, l'arc des voyages dans le temps s'achève en apothéose, dans un flot continu d'émotion et de révélations prévisibles, mais parfaitement huilées.
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Koiwai
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Re: Divine Nanami

Message non lu par Koiwai » 08 avr. 2015, 18:15

Tome 18 :

A l'issue de ses voyages temporels, Nanami a pu découvrir ses origines ainsi que le lien qui l'unit à Tomoe, sauver ce dernier de sa malédiction, et officialiser sa relation avec lui ! Alors que son train-train quotidien au lycée peut enfin reprendre, elle est sur un petit nuage et n'a absolument pas la tête aux études... si bien que ses notes en pâtissent, au grand dam d'un Mikage qui lui pose un ultimatum : pas de voyage scolaire à Okinawa pour elle si elle ne fait pas d'efforts pour les examens !

Après la conclusion riche et intense de l'arc des voyages temporels, Julietta Suzuki nous laisse un peu respirer dans un début de volume somme tout très banal avec ce problème de notes scolaires qui est vite résolu. C'est néanmoins l'occasion pour nous de retrouver l'ambiance plus paisible et amusante de la série, et pour Nanami d'enfin revoir ses amies Ami et Kei. C'est agréable, d'autant que la bienveillance de Tomoe envers Nanami est belle, et que l'humour fait mouche grâce aux petites frasques de Kurama et de Mizuki et surtout aux petites pointes de jalousie de notre yôkai-renard.

Et pourtant, le moment de répit ne dure pas si longtemps que ça, car alors que Nanami pense pouvoir passer un voyage idyllique aux côtés de son Tomoé et en compagnie de ses amis, de nouveaux problèmes finissent par arriver, en même temps que la réapparition de Kirihito. Tout ça va un peu trop vite, certaines ficelles paraissent trop grosses (comme par hasard, Kirihito croise Nanami à Okinawa...), et finalement le retour à la tranche de vie aura duré trois fois rien. Mais ce nouvel arc qui s'ouvre a le mérite d'enfin offrir un rôle plus important à certains personnages, en tête Ami, victime malheureuse que l'on admire tout de même dans la confiance qu'elle montre envers Nanami. Et difficile de ne pas rester conquis par cette héroïne qui, une fois de plus, n'hésite pas à foncer droit devant et montre une sincérité admirable.

Comme d'autres parties de la série, le nouvel arc s'ouvre un peu maladroitement mais exploite joliment ses personnages et devrait vite gagner en intérêt.
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Re: Divine Nanami

Message non lu par Koiwai » 04 juin 2015, 13:31

Tome 19 :

Retenue prisonnière par la sirène Unari qui est entrée dans une colère noire depuis qu'on lui a volé sa cape de plumes, Ami a été transformée en dugong, et le compte à rebours a commencé : si la cape n'est pas restituée avant un certain temps, la métamorphose de la jeune fille sera définitive et elle oubliera tout ! Pour sauver son amie, Nanami est prête à tout... y compris à risquer sa propre vie. Après avoir découvert que Kirihito se cache derrière le vol de la cape, elle accepte l'échange de ce dernier : il rendra la cape si notre héroïne lui offre son énergie...
C'est une Nanami épuisée, au seuil de la mort, que Kirihito laisse alors dans une cabane. Mais alors qu'il s'apprête à s'enfuir, Tomoé débarque !

Entre le jeune garçon habité par l'esprit du roi-démon et notre yôkai-renard qui ne peut évidemment pas supporter de voir Nanami dans cet état, la confrontation promet d'être très houleuse ! En réalité, elle est surtout très rapide et peu tendue, tout comme l'intrigue autour de l'épuisement de Nanami qui inquiète Tomoé.
On appréciera, comme souvent, le côté intrépide, direct et sincère de Nanami, ainsi que l'inquiétude de Tomoé, pour un résultat qui continue de renforcer la relation entre ces deux-là, me^me s'il n'y a rien de nouveau ici. Cela dit, tous deux se font clairement voler la vedette dans ce tome par deux autres "couples".

Embarqué quasiment de force par Mizuki pour sauver Ami, Kurama se montre toujours aussi hautain et un peu méprisant, affirmant que les sentiments qu'Ami ressent pour lui le laissent indifférent. Mais les choses risquent fort de changer à partir du moment où, prisonnier des eaux, seul, paniqué, le tengu voit un dugong venir se blottir auprès de lui pour le rassurer...
Quant à Mizuki il prendra une décision aussi soudaine qu'étonnante concernant la sirène Unari, mettant à nu tous les tourments enfouis de celle-ci concernant sa soi-disant laideur, sa solitude et son manque d'amour. Comme on pouvait s'y attendre, la sirène est loin d'être une mauvaise personne, mais a connu des choses blessantes et des traitrises qui l'ont poussée à toujours plus se recroqueviller sur elle-même. Quant à Mizuki, derrière son amour impossible pour Nanami, il montre ici de vraies valeurs de coeur.

On apprécie sincèrement de voir autant mis en avant les duos Kurama/Ami et Mizuki/Unari, chacun d'eux évoluant. Mais il y a un gros bémol : tout va beaucoup trop vite et est trop lisse ! Le changement de regard de Kurama envers Ami paraît plutôt précipité, et ne parlons pas des sentiments d'Unari qui se consolident sur la simple base de quelques belles paroles de Mizuki. C'est assez naïf, les dialogues sont un poil répétitif et assez basiques en prônant inlassablement les habituelles valeurs de l'amour...

L'arc à Okinawa s'achève donc sans convaincre totalement, la faute au développement trop basique et trop rapide de certaines relations. La narration enlevée de Julietta Suzuki et l'attachement que l'on a pour les personnages font néanmoins leur office, et on ne s'ennuie pas.
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Re: Divine Nanami

Message non lu par Koiwai » 09 sept. 2015, 16:39

Tome 20 :

Le voyage scolaire à Okinawa se poursuit et réserve encore quelques rebondissements, à commencer par celui lié à Ruriko. Ayant vu Kurama voler, elle se pose désormais de nombreuses questions et, persuadée que des choses surnaturelles peuvent arriver, est décidée à mener son enquête. Mais ses investigations vont vite l'amener sur une pente dangereuse... On découvre rapidement ce nouveau personnage qu'est Ruriko dans un début de tome qui met en avant son côté solitaire. Mais les déboires qu'elle est sur le point de connaître pourraient bien la changer... A vrai dire, il n'y a pas grand chose d'autre à retenir de l'affaire Ruriko qui est réglée en un chapitre et n'apporte rien dans l'immédiat. Trop rapide, sans vrais enjeux dans l'enquête et dans la possibilité que le secret de Kurama soit éventé, trop basique dans les changements de la demoiselle, ce petit récit ne passionne pas.

Heureusement, tandis que le voyage arrive doucement à sa fin, la suite se fait plus intéressante, à partir d'une mission confiée par Mikagé à Tomoe, qui va pousser le yôkai-renard à enfin s'interroger plus en profondeur sur sa relation contre-nature avec Nanami. Lui, yôkai pouvant vivre pendant des centaines voire des milliers d'années, semble condamné à devoir voir Nanami vieillir et mourir largement avant lui, au bout de sa courte vie humaine... La solution serait-elle pour lui de devenir humain, de renoncer à sa longévité pour vivre aux côtés de celle qu'il aime, au même rythme qu'elle ? Bien que Nanami ne voit pas les choses comme lui, Tomoé acquiert auprès de Kurama le médicament qui avait permis à ce dernier de redonner apparence humaine à Ami. Mais s'il le boit, tout se passera-t-il vraiment comme prévu ?
On vous laisse découvrir la réponse à cette question, pour plutôt souligner le talent de Julietta Suzuki dans la peinture des doutes et tourments de Tomoé et de Nanami vis-à-vis de l'avenir de leur relation. Chacun des deux amants a un avis plutôt bien tranché qui est destiné à évoluer de façon intéressante au gré de nouvelles péripéties (la mission auprès de la prêtresse de l'île pour Tomoé, et pour Nanami une étonnante fête marquant la mort d'un yôkai millénaire) et qui aborde de belles questions. La longévité de nos deux héros est-elle un frein à leur amour ? Cet amour est-il voué à être un poison comme il le fut pour le yôkai millénaire ? Que Tomoé devienne humain règlera-t-il vraiment tous les problèmes ? Ici, la mangaka s'applique très joliment dans son focus sur nos héros, pour faire ressortir efficacement la puissance et la bienveillance de leur amour sans tomber dans la naïveté.

Le reste du tome, lui, nous laisse pour l'instant dans l'attente autour de la transformation de Tomoé et du retour très intrigant d'un personnage crucial...
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Re: Divine Nanami

Message non lu par Koiwai » 07 avr. 2016, 17:02

Tome 21 :

Pour permettre à Tomoe, transformé en renard, de retrouver sa forme originelle, Mikagé part jusqu'à Izumo où réside Ôkuninoshi, un dieu qui pourrait les aider. Malgré la demande de Mikagé, Nanami, trop inquiète pour celui qu'elle aime, choisit de partir à son tour pour Izumo, mais avant de retrouver Mikagé et peut-être Ôkuninoshi, nombre d'événements bouleversants l'attendent : des retrouvailles heureuses avec de vieilles connaissances, mais aussi une inquiétante rencontre avec le yôkai Yatori au service du roi-démon, et une terrible nouvelle la concernant et qui pourrait mettre à mal sa relation avec Tomoé...

Dommage que le synopsis en quatrième de couverture en dise un poil trop, car entre le début de tome et le problème lié à Ôkuninoshi qui n'arrive qu'en toute fin de volume, il se passe de nombreuses autres choses.
Des choses inquiétantes, liées en premier lieu aux actes dans l'ombre de Yatori, bien décidé à retrouver le roi-démon qu'il a connu, et montrant un comportement qui dès lors dénote avec un Kirihito moins cruel et moins sanguinaire. Les pensées qu'il a et que nous découvrons, la révélation sur son identité exacte, sa façon de se comporter face à Nanami, et ses actes vis-à-vis de la "mère" de Kirihito, sont autant d'éléments témoignant de sa cruauté naturelle, de son manque de considération envers les humains, et donc de toute l'inquiétude qu'il peut susciter.
Des choses plus dramatiques encore, concernant la cruelle vérité que Nanami apprend sur sa condition... Une issue possiblement tragique, pour l'instant plus mélancolique, qui vient redonner un petit coup de boost avant la dernière ligne droite de la série, car cette terrible réalité qui semble impossible à éviter pourrait amplement écourte l'idylle entre notre héroïne et son Tomoé...
Et des choses qui, pourtant, viennent apporter un peu plus de bonheur. On pense évidemment aux retrouvailles de Nanami avec des visages bien connus et qui, parfois, ont bien grandi. Il s'en dégage une certaine chaleur. Mais on pense surtout à Nanami elle-même, qui, malgré les épreuves difficiles, conserve toute ce qui fait son charme : sa spontanéité, et sa sincérité qui transparaît pleinement dans sa volonté envers et contre tout de sauver Tomoé et de vivre totalement son amour avec Tomoé, même si c'est pour un temps limité.

Que dire d'autre ? Il y a par-ci par-là quelques petites rallonges, ainsi que quelques petites coquilles dans les textes qui heureusement ne sont pas nombreuses, mais cela n'entache pas le plaisir de lecture, et l'oeuvre, conservant tout son charme, se prépare une dernière ligne droite prometteuse.
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tilou
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Re: Divine Nanami

Message non lu par tilou » 11 mai 2016, 16:50

j'ai bien aimer l'animé mais il faudrait que je regarde le manga si il est bien
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