Obaka-chan

Shojo, josei, yuri, yaoï... En d'autres termes voici la rubrique regroupant les genres de manga destinés à un public féminin!
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Koiwai
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Obaka-chan

Message non lu par Koiwai » 16 oct. 2011, 14:55

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La fiche sur MN


Tome 1:

Alors qu'elle débarque dans son nouveau lycée, Neiro a bien quelques souhaits: s'intégrer facilement, et se trouver un petit ami. Jusque là, rien de surprenant, la demoiselle semble être une jeune fille comme toutes les autres de son âge. Oui, mais pourtant, la miss a un tout petit problème: si elle a décidé de changer de lycée en partant de l'autre côté du pays, c'est bien parce qu'elle a traumatisé tout l'ouest tant elle est bonne à la baston et que tous les bad boys du Kansai avaient peur d'elle, et par la même occasion l'ensemble des mecs de la région.
C'est donc dévorée d'intentions pures que notre héroïne arrive dans son nouveau bahut. Mais on ne se refait pas si facilement, et dès son arrivée devant le lycée, Neiro se retrouve mêlée à une baston qui lui vaut d'être d'office cataloguée et reléguée dans la pire des classes: celle des nuls. Des abrutis. Des cas sociaux. Des... C'est bon, vous avez compris ?

Zakuri Sato, l'auteure, illustre inconnue en France avant l'arrivée de cette série, l'avoue elle-même: Obaka-chan est un manga qui flirte avec des thèmes en vogue, et ça, on le comprend dès le synopsis, qui témoigne d'un récit qui ne cherchera pas à faire dans l'originalité tant on a déjà vu ou entraperçu le principe de base dans de nombreuses autres oeuvres: Drôles de racailles, Koko Debut... les titres qui pourraient être cités sont nombreux.

De même, le déroulement confirme cette impression, via un cadre reprenant de nombreux éléments classiques.
Ainsi, s'il y a peu d'élèves dans la classe des Nuls car les trois quarts sèchent, on fait la connaissance, en même temps que Neiro, de celles et ceux qui sont là. Au programme: une kogall qui ne pense qu'à se faire draguer sans jamais daigner sortir avec les garçons, un idiot ayant tendance à utiliser les poings plutôt que son cerveau, un garçon qui n'a d'yeux que pour l'idiot en question, et un autre gars tellement maladivement timide qu'il est incapable de formuler une phrase. Sans oublier un professeur totalement dépassé par de tels énergumènes. Et les cas ne s'arrêtent pas à la classe des nuls, puisque le président du conseil d'administration, totalement narcissique, vénérant royalement sa propre personne, en tient lui aussi un sacrée couche.
Qui dit classe des nuls dit également classe des moyens et classe des bons. Un schéma basique au possible, mais destiné à avoir son importance, car il est évident que les bons ne portent aucune considération aux nuls. Et Neiro, elle, ne trouve rien de mieux que de tomber amoureuse de Shin, le meilleur élève de la classe des bons.

D'un bout à l'autre, toutes les idées de ce premier tome ont un grand goût de déjà vu pour tout lecteur de manga chevronné. Et pourtant, même pour ceux-ci, la lecture d'Obaka-chan pourrait bien révéler un charme dont on a encore du mal à déterminer toute l'origine. Serait-ce le graphisme classique mais plaisant ? Une volonté de bien faire de l'auteure qui se ressent à chaque instant ? Le rythme auquel avancent les choses ? Sans doute un mélange de tout ceci. Mais on retient certains éléments plus que d'autres.

Ainsi, on est un peu surpris par le déroulement du récit, qui évolue ici très vite là où d'autres oeuvres étireraient la sauce. Dès la fin de ce premier tome, on se retrouve avec une Neiro draguée par un Shin avec lequel elle sort d'ores et déjà, ce qui ne manque pas d'attirer la jalousie des autres filles du bahut, puis l'on voit changer très vite les sentiments d'un autre de nos cas sociaux envers notre héroïne. En voyant tout ceci déjà en place, on se demande tout simplement ce que nous réserve la suite.

Et, surtout, il y a clairement quelque chose qui se dégage de certains personnages: si la plupart des protagonistes restent encore sous exploités, d'autres tirent déjà leur épingle du jeu. On reste étonné par le caractère de Shin, excellent élève parmi les excellents, qui jette le plus naturellement du monde son dévolu sur Neiro dont il apprécie le caractère, mais le jeune homme reste une énigme, et nul doute que la suite va le développer plus en profondeur. De même, dans la classe des nuls, difficile de résister à Tokio, notre idiot bagarreur qui se découvre des sentiments pour Neiro alors même qu'il passait son temps à chercher à se battre avec en se prenant des vents. Rapidement, une relation se crée entre lui et Neiro, toujours à sens unique, que ce soit en rivalité ou en amour, et gageons que notre héroïne n'a pas fini d'en faire voir de toutes les couleurs au jeune garçon, que ce soit volontairement ou pas. En attendant de voir ça, la franchise avec laquelle ces deux-là communiquent entre eux est le moteur de quelques-uns des meilleurs moments du tome. Enfin, le meilleur personnage de ce premier volume reste probablement son héroïne, Neiro. A la fois idiote, franche et pourtant bourrée d'intentions pures, la miss charme de par son côté direct, a du caractère, ne se laisse pas faire, et amuse très facilement.

En somme, si ce premier volume enchaîne d'un bout à l'autre tout un tas de clichés et de stéréotypes qui auraient pu rendre la lecture ennuyante, et propose souvent des gags classiques plus ou moins réussis (les gags basés sur le président du conseil d'administration sont assez maladroits), il se dégage de l'ensemble une volonté de bien faire, une franchise et une bonne humeur communicative qui finissent étonnamment par séduire. En attendant de voir si la suite confirmera ou pas, nous voici face à une petite surprise que l'on n'attendait pas forcément.

Hormis quelques oublis ou inversions de lettres, pas de grosses coquilles à noter dans l'édition de Tonkam.
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Re: Obaka-chan

Message non lu par Koiwai » 18 janv. 2012, 20:36

Tome 2:

Contre toute attente, Neiro, notre chère bagarreuse novice en amour et élève de la classe des nuls, a attiré l'attention de Shin, le garçon le plus populaire du lycée et élève-modèle de la classe des bons. Sous les yeux déçus de Tokio, les deux adolescents commencent à sortir ensemble, mais l'idylle ne dure pas longtemps. Comme n pouvait s'y attendre, Shun a une raison cachée de sortir avec Neiro, et quand celle-ci l'apprend, rien ne va plus...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les choses évoluent vite dans Obaka chan. A peine son héroïne est-elle avec un mec que Zakuri Sato sème la pagaille dans le couple. Ne le cachons pas, la raison est plus que classique, mais il fait plaisir de voir le tout se décanter si vite là où certains autres shôjo auraient étiré la chose.
De manière générale, c'est l'ensemble du tome qui profite à nouveau d'un bon rythme. Les rebondissements sont bel et bien là, la situation a plutôt bien évolué entre le début et la fin du volume, que ce soit du côté du triangle Neiro-Shun-Tokio, de la situation scolaire de ces trois-là, ou au niveau de leur caractère. Sur ce dernier point, quelque chose déçoit toutefois : la perte progressive de caractère de Neiro face à l'amour. Ici, la bagarreuse crétine du premier volume tend à s'adoucir et à devenir une héroïne plus classique. Tokio, quant à lui, reste délicieux dans sa façon de toujours vouloir tout régler par le biais de duels parfois ringards.
En toile de fond, on peut également toujours compter sur les quelques apparitions des personnages secondaires, souvent très amusantes car exploitant bien les caractères. Difficile de résister à la timidité maladive de Saburo ou aux infidélités de notre gay de service de Ken'ichi. Quelques dialogues bien sentis sont également toujours de la partie.

Classique, classique, classique. Le fond d'Obaka-chan est, dans ce deuxième tome, d'un classicisme à toute épreuve, mais il se dégage du récit de jolies notes d'humour et un bon rythme qui rendent l'ensemble sincère et attractif. Il n'en faut pas plus pour passer un bon moment.

Cependant, un bémol pour l'édition de Tonkam, qui a tendance à couper dans la reliure du milieu quelques bulles qui en deviennent illisibles.
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Re: Obaka-chan

Message non lu par Koiwai » 12 mars 2012, 20:04

Tome 3:

Après être brièvement sortie avec Shin, Neiro préfère se séparer de lui à cause de ce qu'il lui a révélé. Pour tenter de l'oublier, elle accepte de sortir avec Tokio, qui n'arrête pas de la harceler. Pourtant, notre héroïne ne parvient pas à oublier Shin... d'autant que celui-ci ne tarde pas à revenir vers elle pour lui déclarer sa flamme !

Sur fond de voyage scolaire, Neiro doit mettre un point sur ses sentiments, mais quand on est une quiche en amour, c'est pas facile ! S'en suit donc, dans ce volume, un rendez-vous avec Tokio qui tourne au n'importe quoi tant ces deux-là se ressemblent et sont donc tous les deux à la masse, puis la déclaration de Shin qui revient semer la zizanie.

Classique. Ici, toute l'histoire de fond l'est, du voyage de classe aux tourments amoureux de Neiro, en passant par les deux prétendants qui se battent pour elle. Ce qui différencie un minimum le tout, c'est la façon qu'ont de se comporter les personnages : entre la crétinerie de Neiro et Tokio, et les conseils avisés (ou pas) de cette chère allumeuse de Nijika, les situations ont vite fait de partir légèrement en vrille, histoire de distiller des notes d'humour qui sont bienvenues. Les autres personnages, comme le timide Saburo, sont encore trop en retrait, mais ont malgré tout droit à quelques courts moments.

Au fil des volumes, Obaka-chan s'enfonce dans le classicisme absolu, et pourtant les choses évoluent vite en restant fluides, et les principaux personnages ont un caractère suffisamment exploité, surtout pour l'humour. A partir de là, on continue malgré tout de passer un agréable moment sur ce shôjo qui n'a définitivement aucune prétention, et c'est aussi pour ça qu'il fait du bien.
On regrette principalement une Neiro qui, au fil des volumes, perd de son caractère bagarreur, mais la fin du tome annonce un retour en force de cet aspect. Rien que pour ça, on a hâte de voir ce que va donner la suite !
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Re: Obaka-chan

Message non lu par Koiwai » 10 mai 2012, 13:09

Tome 4:

En pleine excursion scolaire dans le Kansai, Neiro est perdue dans ses sentiments : alors qu'elle sort désormais avec Tokio, Shin revient vers elle pour se déclarer. L'amour semble bien difficile à comprendre pur notre héroïne... mais à vrai dire, la pauvre n'aura ici pas vraiment le temps de s'interroger, car son voyage dans le Kansai signifie également le retour dans la région qu'elle avait quittée pour prendre un nouveau départ, cette région où elle est devenue une bastonneuse légendaire. Et évidemment, son retour fait revenir face à elle de vieilles connaissances, bien décidées à prendre leur revanche.

Après un très bon premier volume, Obaka-chan tendait à perdre petit à petit son mélange détonnant de romance et de castagne, s'enfonçant doucement dans du shôjo plus basique... Qu'on se le dise, ce volume-ci réveille bien les choses ! De vieilles connaissances de Neiro venant lui faire face, la jeune fille est de nouveau obligée de faire ressortir son passé en faisant parler les poings, pour un cocktail détonnant de sentiments et d'action. Mais dans ce tome, c'est surtout l'humour, omniprésent, qui frappe efficacement. Face aux ennemis, on retrouve ici une Neiro plus ravagée et idiote que jamais, n'hésitant pas, par exemple, à se jeter d'une voiture comme une furie pour aller sauver Shin, qui a été kidnappé. De manière générale, tous les personnages semblent vouloir se surpasser dans la débilité, de ce cher Tokio, toujours aussi crétin et impulsif, aux nouveaux venus, tels le beau gosse Kagetora ou son boss au look ringard. A cela, il faut ajouter le talent de Zakuri Sato pour proposer pléthore de petits détails amusants : révélations cocasses sur la façon dont Neiro s'est fait un nom dans le Kansai, situations et rebondissements improbables, petits coups de génie hilarants (les plongées dans le cerveau de Neiro puis de Tokio restent un grand moment)...

Tout simplement, on sent que la mangaka se fait plaisir, ce qui déteint sur le lecteur. Dans le fond, les choses n'évoluent pas vraiment sur le plan sentimental, les facilités sont présentes (la voiture arrivant au bon moment, par exemple), certains personnages secondaires comme Saburo sont encore en retrait... mais le cocktail est bien dosé, et qu'est-ce qu'on se marre !
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Re: Obaka-chan

Message non lu par Koiwai » 14 juil. 2012, 18:56

Tome 5 :

Neiro s'est persuadée que Tokio l'évite, et Kenichi est bien décidé à profiter de la crédulité et du manque d'expérience en amour de notre cruche d'héroïne pour l'éloigner de son bien-aimé ! Mais Neiro a plus d'un tour dans son sac, et le tout finit par des étincelles.

Mais par la suite, c'est une épreuve autrement plus délicate qui attend le jeune couple : Kaya, auto-proclamée petite amie de Tokio, débarque et kidnappe le jeune homme pour... se marier avec lui ?!

L'heure est donc venue d'enfin faire la connaissance de la fortunée Kaya, déjà évoquée précédemment dans la série, et l'on constate que cette nouvelle tête s'intègre à merveille dans l'aspect décalé et idiot du récit. Effectivement, on a vite fait de découvrir une fille de bonne famille aussi ravagée que les autres personnages, ne serait-ce qu'à travers la façon dont elle s'est persuadée toute seule que Tokio était son petit ami.
Dans la suite du volume, Zakuri Sato donne volontiers, plus que jamais, dans les rebondissements aussi improbables que crétins : mariage à l'arrache, hippopotame de compagnie... la mangaka se fait plaisir dans le n'importe quoi, et le fait de manière communicative, si bien que le n'importe quoi généralisé est ici particulièrement amusant, et a en plus le mérite, entre deux passages idiots, de revenir sur les origines de la rivalité entre Shin et Tokio. Pourquoi le bau brun souhaitait-il tant se venger du blondinet , la réponse est ici ! Cela dit, à force d'enchaîner les gags et situations improbables, l'auteure présente cela un peu à la va-vite.

L'histoire part donc joyeusement en vrille avec l'apparition de Kaya, et une nouvelle fois, la lecture est amusante, pour peu que l'on aime l'humour ravagé et que l'on pardonne à la mangaka ses grosses facilités narratives : ici, elle amène tout un peu n'importe comment, mais l'essentiel reste assuré : on se marre.
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Re: Obaka-chan

Message non lu par Koiwai » 27 sept. 2012, 16:14

Tome 6 :

Amoureuse de Tokio, la richissime Kaya l'a purement et simplement kidnappé ! Mais Neiro, on le sait bien, n'est pas du genre à rester passive, et part à leur poursuite, épaulée par Shin. Mais l'aide de ce dernier n'est pas gratuite, et en échange de ses services, il arrive à contraindre Neiro de lui filer un rencard. Inutile de dire que même si Neiro est désormais amoureuse de Tokio, les agissements du beau Shin, un brin rentre-dedans, vont une nouvelle fois déstabiliser la jeune fille...

Après de gros délires parfois vraiment excellents, l'heure semble venue pour Obaka Chan de rentrer un peu plus dans le moule, à notre grand détriment, car ici, on peut dire adieu à une bonne partie du n'importe quoi généralisé qui faisait le charme de la série.
Bien sûr, le caractère de brute de Neiro est toujours bien présent et Zakuri Sato n'hésite jamais à s'en servir pour nous amuser. De même, avec la plus forte présence de Kenken, on est heureux de voir enfin un peu plus mis en avant un personnage secondaire jusque là peu exploité (Saburo aura-t-il aussi cette chance ?). Enfin, la fin du tome, qui marque le retour d'un Tokio en pleine forme, fait encore des étincelles dès que celui-ci se frotte à Neiro... Ces deux-là sont toujours aussi idiots, qu'on se le dise !
Mais voilà, pendant une grande partie du volume, Tokio est absent, et l'auteure préfère se concentrer sur le personnage de Shin, assez classique au demeurant, presque fadasse, et sur les doutes qu'il réinstaure de manière assez peu fine chez notre héroïne, qui va alors passer par le questionnement incontournable de tout shôjo lycéen : de qui est-elle donc réellement amoureuse ? Ici, la sauce a du mal à prendre, car ajoutés à quelques autres rebondissements éculés autour de Shin, les interrogations de Nero tournent un peu en rond et n'apportent finalement rien.

A un tome de la fin, Zakuri Sato retourne sur des choses plus classiques, sans oublier quelques bons délires par-ci par-là. Sans être mauvaise, la lecture perd un peu de sa saveur.
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Re: Obaka-chan

Message non lu par Koiwai » 04 déc. 2012, 21:46

Tome 7 :

Après avoir mis le lycée en ruine à force de se battre, Neiro et Tokio se reposent tranquillement en déjeunant en amoureux sur le toit du bâtiment, jusqu'à ce que le jeune garçon ait une idée : pourquoi ne pas aller profiter du Hawai Center avec sa petite amie ? C'est décidé, ils iront là-bas ensemble ? Mais tout ce se passe pas comme prévu : au moment de partir, un jeune homme du nom de Toma sort de nulle part pour embarquer de force les deux amoureux jusqu'à... la maison familiale de Neiro ?!
Pendant ce temps, Nijiko apprend que Shin est sur le point de partir en Allemagne...

Après un avant-denier tome un peu poussif, ce dernier volume revient un peu plus vers le n'importe quoi... au risque de se perdre en route !

Il faut avouer que pendant une bonne partie du tome, on s'amuse en retrouvant Neiro et Tokio dans des situations idiotes comme on les aime. Notamment, après avoir découvert la famille de la jeune fille, vous pourrez vous régaler devant le côté coincé des deux amoureux au love hotel.
Mais pendant ce temps, Shin se prépare au départ, mettant sens dessus dessous Nijika, qui aimerait prévenir Neiro... Mais est-ce une bonne idée ? Tout en enchaînant des débilités amusantes, Zakuri Sato amène le final avec le départ de Shin, sans oublier de développer vaguement plus certains de ses autres personnages : ainsi découvre-t-on la mentalité déjà crétine de Tokio en sixième, tandis que se dévoile un peu plus les origines du fonctionnement de cette chère Nijika.

Ainsi arrive-t-on jusqu'à la fin sans problème, grâce à un humour idiot qui reste bien présent et à un ensemble plutôt rythmé. Et pourtant, difficile d'être pleinement satisfait en refermant ce dernier tome, car de nombreux éléments laissent un arrière-goût de trop peu. Ainsi, le final très ouvert peut laisser un peu le lecteur sur sa faim . Les apparitions de Toma et de la famille de Neiro, finalement peu exploités alors que l'auteure semblait vouloir en faire quelque chose, laissent le lecteur sur sa faim. De même, difficile d'être satisfait par le traitement offert à Nijiko : alors que la mangaka semblait vouloir la développer un peu plus et travailler sa relation avec Jugo, elle finit par tout laisser en plan. Et que penser d'un personnage comme Saburo, totalement transparent ?

Au final, si on ne passe pas un mauvais moment (car l'humour crétin est toujours là), on ne peut pas être satisfait par cette fin qui bâcle un peu tout. Cela n'efface en rien les bons moments que l'on a pu passer sur la série précédemment, mais il est dommage de finir cette sympathique aventure sur cette conclusion à moitié ratée.
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