Princess Jellyfish

[Einah]

Princess Jellyfish

Présentation :
- Auteur : Akiko Higashimura
- Editeur VF: Delcourt
- 1ère date de parution VO : 2009
- Date de publication VF : 2011
- Nombre de volumes VF : 4 (En cours)
- Nombre de volumes VO : 8 (En Cours)

La fiche sur Manga-News

Vol. 1 : Tsukimi, venue à Toyo pour devenir illustratrice, est une fan "hardcore" de méduses. Elle accède alors au privilège d'intégrer la très "select" résidence Amamizu, une antre interdite aux hommes et peuplée de jeunes femmes "otaku" aux passions aussi diverses qu'encombrantes ! Mais alors qu'un soir, Tsukimi rend visite à une adorable méduse enfermée dans un minuscule aquarium, son destin va être bouleversé par une jeune fille bien trop "fashion" pour être vraie...

"Lorsqu'elles grandissent, toutes les petites filles se transforment en de jolies princesses."

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Avis : On ne peut avoir passer ces dernières semaines sans avoir entendu une publicité ou parlé de la toute dernière sortie de Princess Jellyfish, parlant d'une jeune otaku fan de... Méduse.
C'est en croisant le 1er volume fraichement sorti sur un étalage, avec ces couleurs roses bonbons et les traits arrondis des personnages de la couverture, que je me suis décidée à découvrir cette oeuvre originale de par son résumé.
Nous découvrons Tsukimi qui se considère comme une "fille moisie", une fujoshi. Elle ne se met pas en valeur, ne se maquille pas, fuit tout se qui concerne la mode et les hommes et est une véritable otaku... de méduses.
Elle est venue s'installer à Tokyo dans une petite résidence nomée Amamizu avec d'autres jeunes filles otaku. Chacune est fan dans un autre domaine.
Nous avons :
- Mlle Banba fan de tout ce qui concerne les trains et les chemins de fer,
- Jiji qui aime lire le Boy's Love et aller dans des butler cafe,
- Mayaya fan de l'oeuvre "les trois royaumes",
- Chieko fille de la propriétaire de la résidence, fan de kimono et des poupées ichimatsu,
- et Maitre Mejiro, une mangaka de Boy's Love, agoraphobe et vivant la nuit, aucune des colocataires ne semble l'avoir vu...
Toute cette petite équipe ce sont surnommées les "Amars" (qui signifie nonne).
Tsukimi souffre de la mort de sa mère qui est survenue quand elle était très jeune. C'est sa mère qui lui a fait découvrir le monde des méduses en allant avec elle à l'aquarium. Tsukimi ne vit que pour sa passion et c'est en voulant sauver une méduse qu'elle croise une jolie jeune fille, à l'opposé d'elle car très coquette avec beaucoup de caractère.
Mais cette jeune fille a un sacré secret et Tsukimi le découvrira vite...
Un 1er tome qui mêle beaucoup d'humour mais également les sentiments et la souffrance que ressentent ces otakus d'être rejetées de la société et n'arrivant pas à s'y intégrer. Elles dégagent toute une certaine nonchalance comme si par moment elles subissaient les événements sans réagir mais c'est s'y tromper.
Par la rencontre avec cette "jeune fille" Tsukimi devra se forcer à communiquer avec "elle" et petit à petit faire partager son monde et s'ouvrir un petit peu.
La seule petite frustration est que l'humour n'est pas compréhensible à chaque fois car il fait référence à beaucoup d'oeuvres ou de séries japonaises. Mais Delcourt a fait beaucoup d'effort en nous donnant beaucoup d'explications sur les répliques.
Un 1er tome mélant humour dans un univers orginal, à découvrir sans plus tarder.

[NiDNiM]

Vol 1 :

Tant attendu, le premier tome de Princess jellyfish débarque enfin ! Avec une belle promotion assurée par Delcourt et une couverte absolument adorable, dans les tons pastels et annonçant tout de suite le ton du manga, on ne peut que se jeter dessus. Tsukimi Kurashita est une otakette. Une otakette des méduses. Elle est venue à Tokyo après la mort de sa mère, avec pour projet de devenir illustratrice, elle qui passe son temps à dessiner des méduses. Elle habite dans la résidence Amamizu, un petit endroit de paradis pour ces fujoshi (filles pourries), toutes passionnées par un sujet exclusif, ne pensant, ne vivant, ne respirant que cela. Mayaya, c’est la licence « Les trois royaumes », avec sa particularité de parler fort, de faire des effets de manches et d’avoir toujours l’air un peu bizarre. Banba, la petite de huit ans à la coupe afro, c’est l’otaku des trains. Et de la viande, accessoirement, qu’elle adule comme beaucoup de choses qui peuvent se manger. Elle est d’ailleurs fortement influençable par ce simple moyen ... Chieko, plus discrète, est la fille de la propriétaire et est une experte en kimono qu’elle porte, fabrique, expose, chérit. Jiji enfin, une fille très effacée qui apprécie les hommes murs plus que de raisons, au point de les poursuivre et de rechercher leur compagnie. En guise d’oracle et de guide spirituel à tout ce petit monde, Mejiro-sensei, mangaka reconnue de BL célèbres dont le visage est inconnu de toutes et qui passe ses informations et directives par l’intermédiaire de feuilles glissées sous sa porte.

Un beau petit monde pour une comédie à la fois touchante et drôle. Point de yaoi à la sauce d’Otaku Girls, point d’exagérations futiles ou de lourdeurs, point non plus de comique de répétition. Un petit monde fermé, qui fonctionne en autarcie sur des maigres revenus et des règles strictes, notamment au sujet de la nourriture, des règles concernant les hommes (qui sont claires : le mot en lui-même est banni de la résidence), ou des questions à ne surtout pas poser ... Une vie au jour le jour pour ces graines d’anti-héroïnes qui sont rapidement attachantes de par leurs habitudes, même s’il est vrai que certaines ressortent pour l’instant plus que d’autre. Ce que l’on apprécie particulièrement, c’est le soin accordé au développement affectif et émotionnel de Tsukimi, qui nous parle de son enfance, de sa mère, de sa passion pour les méduses et de ses difficultés face aux « humanus coquettus ». De l’humour à chaque page, des figures hautes en couleur surtout avec l’arrivée d’une très belle jeune femme qui elle aussi a bien ses secrets ... Et des sentiments naissants qui promettent une belle évolution. Ce qu’on adore d’entrée de jeu : les caractères variés, originaux et bien trempés de chaque personnage, leurs particularités et les liens qui se développent entre otakettes, ainsi que l’adaptation dont elles font preuve à l’arrivée d’une intruse coquette et féminine, diablement attirante et aimant sortir ... Leur Némésis.

Mais chacun apprend de l’autre, et même Tsukimi va commencer à changer dans ce premier tome, bien que l’auteur ne précipite rien, à notre plus grand soulagement. Accrochée à son mode de vie, il est hors de question qu’elle accepte subitement de devenir une autre juste parce que la société le décide. Trouvant réconfort auprès des méduses, elle apprend à découvrir le monde qui l’entoure malgré tout. Au niveau des graphismes, tout parait rond et enfantin mais une touche de folie vient s’y glisser sur le design de chacune des filles, et même de la princesse coquette qui a un air diablement expressif et attirant. Le trait est maîtrisé, mignon et ainsi accessible à tous sans être enfantin ou poussif, bref chacun des aspects du manga est une qualité supplémentaire à son appréciation globale. L’auteur nous vend du rêve avec ses planches dynamiques, ses expressions extrêmement précises, ses trames et son coup de crayon. L’adaptation de Delcourt est exemplaire : des onomatopées traduites, des notes de bas de page et un lexique nous aidant dans notre lecture et sa compréhension sont les bienvenus, la lecture est ainsi sublimée par le travail d’édition, irréprochable. Princess Jellyfish, c’est une grande bouffée de bonne humeur, un univers dans lequel on se reconnait facilement puisque les intérêts sont aussi variés qu’originaux, voire étranges, permettant ainsi à chacun de laisser s’exprimer sa passion à lui, sans rentrer dans un moule défini et limité. A lire, sans hésitation !

[shun]

après switch girl rien de mieux pour continué sur l'humour.
un manga désaxé tout en étant accessible, c'est possible en voilà la preuve et c'est ce qui ma rassuré car souvent avec l'humour ça part en vrille.
on a donc une bonne dose d'humour, des perso sympathique même si le reste du groupe est encore sous développé, et une histoire d'amour qui prend malheureusement trop de place, inévitable ?
un premier tome excellent, un 2 èm tome qui retombe mais reste bien sympa, a voir sur l'évolution si on reste dans le déjanté ou dans le classic shojo.

[Einah]

Vol. 2 : Tsukimi serait-elle en train de tomber amoureuse de Shû, le grand frère de Kuranosuke ? C'est en tout cas l'avis du beau travesti, stupéfait de voir que Tsukimi n'arrive pas à se remettre de sa dernière visite à l'aquarium ! Pour ne rien arranger, notre pauvre "otaku" va croiser Shû en compagnie d'une autre femme... Aura-t-elle le courage de rivaliser avec elle ?

"Alors revêtez vos armures !!"

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Avis : Nous avions terminé le tome précédent sur un moment fort où Tsukimi était en proie à ses souvenirs passés durant une visite à l'aquarium. Le frère de Kuranosuke avait pris dans ses bras Tsukimi pour la consoler, et Kuranosuke assistait à la scène. Un nouveau sentiment commence à naitre en Kuranosuke, il a du mal à savoir ce qui lui arrive. Pourquoi se sent-il autant en colère et jaloux de voir Tsukimi dans les bras de son frère, Shû ?
On suit les prémices des sentiments de chacun des personnages. Tsukimi fermait au monde semble tomber sous le charme de Shû. Shû lui est charmé par Tsukimi mais en version remaniée par Kuranosuke. Il n'arrive pas à reconnaitre Tsukimi quand elle est dans ses habits de tous les jours. Quant à Kuranosuke, il est perturbé par la jalousie et la colère qu'il ressent du fait que son frère se rapproche de Tsukimi.
On s'attend à avoir un déballage de sentiment et même on aimerait mieux comprendre ce que ressent Kuranosuke.
Mais l'auteur se concentre plus sur Tsukimi et sur le fait que Shû ne la reconnait pas. On ressent d'ailleurs un peu de frustration et une pointe de déception.
Mais ce sentiment sera vite envolé car il ne faut pas oublier que la demeure des Amars est en danger et que chacun des locataires doivent se battre pour leur chez soi.
Le monde est impitoyable et quand on est discret, timide et se sentant rejeté de la société, difficile de faire entendre sa voie. C'est à partir de ce moment-là dans le tome, que l'on assiste au meilleur moment. Tel un peintre faisant un chef d'oeuvre, Kuranosuke remanie chacune des Amars pour qu'elles revêtent leurs amures pour partir en guerre ! C'est simplement magnifique ! Elles vont devoir affronter le monde qui les effraye tant.
L'auteur nous fait vraiment vibrer dans ce tome en mélangeant sentiment et situation amusante et touchante.
J'attends la suite avec impatience

[Einah]

Vol. 3 : Kuranosuke vient d'embarquer les Amars dans une drôle d'histoire : racheter la résidence Amamizu ! D'abord affolées par l'énormité de ce projet, les amies n'ont finalement pas d'autre choix que de se prendre en main. Dans le but de récolter un peu d'argent, elles décident de participer à une brocante. Mais cela sera-t-il vraiment suffisant ?

"Mon coeur s'est emballé pour une otaku ?!"

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Avis : Dès les premières pages on retombe dans le côté déluré qui fait le charme de la série. C'est un vrai branlebas de combat. Il faut trouver un moyen pour acheter la maison pour pas que nos petites Amars se retrouvent à la rue. Tâche pas facile car ce n'est pas avec le compte en banque de chacune d'elles qu'elles vont y arriver.
Kuranosuke ne lâche pas son idée et tel un coach motive ses troupes à trouver une solution. Autant Kuranosuke peut aider les Amar face au monde environnant autant les Amars lui apprennent également que certaines choses peuvent être très précieuses. En effet, en ayant sa quête de récolter de l'argent, il pense que les Amars peuvent vendre une partie de leur collection. Or Kuranosuke ne comprend pas le lien qu'ont pu créer les Amars avec leur collection, peut-être qu'au fil des tomes, il les comprendra mieux.
Pour pouvoir donc récolter un peu d'argent l'idée de la brocante éclot et ce moment de vente où Tsukimi sera mise en avant avec sa passion des méduses est attendrissant. C'est que mine de rien, les petites méduses sont très mignonnes
L'auteur continue à jouer et faire évoluer la relation entre Kuranosuke et Tsukimi. Kuranosuke aura un geste de rapprochement envers Tsukimi. Tout comme les tomes précédents il ne comprend pas pourquoi lui, il a pu ressentir cette envie de rapprochement. Mais, son trouble n'en restera pas là. D'autres moments dans ce tome arrivera où il ressentira des émotions envers Tsukimi mais pour lui cela reste incompréhensible. Comment cette fille peut-il le troubler ? Jamais il n'a ressenti cela auparavant et son propre comportement le dégoute lui-même... Même s'il aide les Amars, Kuranosuke aime le beau, notamment envers les femmes même si jusqu'à présent aucune de ses anciennes relations lui a fait ressentir l'amour.
En parallèle du monde des Amars, on continue de suivre le clan adverse, où la femme fatale hystérique fait tout pour arriver à ses fins et obtenir ce qu'elle désire en faisant chanter le frère de Kuranosuke.
Coté édition, on appréciera également le badge avec la jolie petite méduse offert avec ce volume.
Encore un tome qui nous fait entièrement plongé dans ce monde déluré et attendrissant et on attend la suite !

[Le Voyageur]

Je lis également ce manga en ce moment. J'ai terminé le tome 2.
Rien à dire de mauvais sur Princess Jellyfish. C'est drôle, c'est agréable à suivre, j'aime beaucoup les personnages, et je lirais la suite même si naturellement elle prend son temps pour venir.

[Einah]

Je viens de voir que l'anime passe sur Nolife le dimanche à 18h30. L'épisode 2 va passer tout à l'heure. Je viens de voir le 1er épisode sur le site de Kazé (ca lague énormément >_<) est ca rend pas mal J'ai bien rigolé !!! lol

[Einah]

Vol. 4 : Confectionner des "robes méduses" et les vendre, voici la nouvelle idée de Kuranosuke ! Contre toute attente, Tsukimi se révèle être une styliste hors pair. Mais quand les sentiments s'en mêlent, rien n'est jamais simple. La jeune fille pourra-t-elle mener à terme cette improbable entreprise ?

"Voir cette personne si jolie... remplit mon coeur de dentelles de méduse... des dentelles qui recouvrent peu à peu cette boite scellée à jamais."

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Avis : Kuranosuke ne lâche pas l'affaire. Il est super motivé à créer les robes avec Tsukimi. Avec son caractère très entreprenant, il embarque les amars avec lui. Mais Kuranosuke doit faire attention car à trop faire entrer les Amars dans son monde peut créer des situations compromettantes... C'est dans ce cadre que l'auteur mêle à la fois des situations cocasses mais également touchantes. En effet, Tsukimi commence à ressentir des sentiments troublant envers Kuranosuke mais semble éprouver des sentiments bien plus forts pour le frère de Kuranosuke. Tsukimi continue d'évoluer par rapport au monde extérieur et va s'ouvrir un peu plus grâce à la création des robes à partir de méduses. Elle sera complétement transformée.
En parallèle, le père de Shû croit que son fils a fait exprès d'avoir une aventure avec la promotrice. Et s'enchaine alors des situations comiques où le père fait tout pour rapprocher encore plus son fils et cette promotrice. Cela n'aide pas Shû à revoir notre Tsukimi.
L'auteur encore une fois nous embarque dans son monde complétement loufoque mais prend bien soin de faire évoluer chacun des personnages, leur monde et leur relation.
Tsukimi a encore du chemin à faire car elle n'arrive pas à affronter ce qu'elle ressent surtout si cela lui est douloureux. Pourtant un jour ou l'autre, il faudra qu'elle ouvre cette boite qu'elle tente coute que coute à laisser fermer.
Quant à Kuranosuke, on apprendra un peu plus sur son passé et sa relation avec sa mère. De plus, il se rendra compte qu'il a beau être un très bel homme par rapport à toutes ces Amars, les sentiments ne se commandent pas. Il a donc du mal à accepter les sentiments qu'a Tsukimi pour son propre frère.
J'attends impatiemment la suite des aventures de ce petit monde.

[Theranlove2_Olaya]

Mon coup de coeur Josei de l'année, c'est impossible de passer à côté dans ma bibliothéque !
Enfin j'ai l'impression d'être la seule à avoir un réel coup de coeur pour cette série dans mon entourage prôche... Tout le monde trouve cela trop compliqué avec la politique, les histoires sex, etc... Enfin moi j'ai totalement croché c'est le principal

Ah oui et Einah, si jamais le post juste au dessus du mien n'est pas pour le tome 3 mais 4 ^^

[Einah]

Ah oui et Einah, si jamais le post juste au dessus du mien n'est pas pour le tome 3 mais 4 ^^

Merci, hihi, on voit que j'ai fait un copié collé lol