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Tome 1:
Fûko, une lycéenne enjouée et toujours pleine de vie accueille à bras ouverts ses nouveaux voisins du dessus: Ichi et Daiya. Ces deux cousins font partie de la même famille, mais quels caractères différents! Alors que Ichi nous séduit par son mystère et son côté secret, Daiya, lui, le "sale gosse", est davantage d'humeur à rire et à plaisanter. Ces deux garçons vivent alors ensemble, loin d'une chaleur maternelle et familiale. Mais Fûko, le cœur palpitant, est là pour donner de la vie et de la couleur dans leur quotidien. C'est alors que l'histoire commence, qui promet d'être semée d'embûches, d'entourloupes en tous genres, mais aussi de romantisme et de passion.

Daiya et Ichi sont tous les deux des charmeurs incontestables. Bien que Daiya soit toujours fou et ne montre pas une once de sérieux, il réussit à nous émouvoir grâce à ce côté enfantin. Mais surtout, l'auteur réussit avec merveille à nous faire aimer ses moindres réactions, ses plus petits gestes et sourires au travers de ses dessins tout à fait superbes. Ichi, quant à lui, orgueilleux, ténébreux et effacé, nous laisse croire bien évidemment que quelque chose de bien croustillant se cache sous tout ce silence. Les rares moments où on a alors l'impression de voir le vrai visage de ce garçon nous prennent au cœur. Mais que nous cache-t-il? Et quel impact cela aura sur Fûko? D'ailleurs, cette dernière est très intéressante. C'est le genre d'héroïne qu'on ne peut qu'aimer. Elle reflète une adolescente dans la fleur de l'âge, tantôt rêveuse, tantôt sérieuse. C'est alors qu'elle nous fait rire, on apprécie ses moindres gaffes, ses questions sont pour nous importantes, mais aussi, ses sentiments. Car comme dans tout shôjo, l'amour est au rendez-vous, et c'est sans retenue que certaines bribes de ce sentiment si particulier apparaissent déjà. Fûko est alors amusante, elle plaît par sa gaieté, son énergie, son envie de plaire à ses camarades comme toutes filles de son âge. Le lycée est une nouvelle étape dans la vie de chacun, et c'est également le cas pour nous trois amis.

Moments de rires, d'interrogations, de doutes, et de romantisme. Voilà donc le premier tome de Parfait Tic!, un vrai délice autant pour les yeux que pour le moral!



On notera que l'auteur nous gâte déjà! Une petite histoire, sur l'amour et les conséquences qu'un tel sentiment engendre à plus ou moins long terme, termine le volume. Froufou est une petite histoire, mais petite ne veut pas dire vite fait! Lisez-là, et après Parfait Tic!, restez alors plongés dans le tourbillon de l'amour.

Pour les personnes qui ne connaissent pas la série, ou ceux qui n'ont jamais pris le temps de s'y pencher, voilà le dossier.

Encore 2 volumes, et nous connaîtrons la fin!

Tome 21:

Fûko n'a jamais été aussi proche du moment où elle perdra un des deux cousins, qu'elle aime tant. Malgré la peine qui la ronge, et surtout, la peur de ne plus faire partie de la vie d'un des deux cousins Shinpo, Fûko essaie de garder la tête haute, en épargnant aussi bien à ses amies, qu'à sa famille, qu'à ses bien-aimés, ses pleurs et les éventuels caprices qu'elle aurait été, dans le passé, capable de faire. On ne peut toutefois pas nier le fait que Fûko pleure énormément dans ce volume (l'illustration de la jaquette étant un témoin flagrant des torrents de larmes qu'elle versera du début à la fin du volume!). Mais la jeune fille garde ses larmes pour elle et tente de se montrer forte aux yeux de tous. Manifestement, l'héroïne de Nagamu Nanaji a mûri, même si elle reste une adolescente fragile, en proie à des sentiments qu'elle ne peut maîtriser. Elle veut épargner sa tristesse aux cousins Shinpo, et souhaite qu'ils gardent en mémoire son sourire et sa joie de vivre. Fûko, malgré son angoisse, reste mignonne ; plus encore qu'habituellement, attirant désormais la protection morale de tous. Ses amies gardent un œil sur elle, et Daiya et Ichi se demandent de quoi son lendemain sera fait. Car la vie rattrape ce trio amoureux, qui ne pensait pas voir arriver les responsabilités si tôt, et se voyait vivre encore quelques années paisibles, avec pour seuls tracas les bêtises des uns et des autres.

La fin est proche, et c'est avec impatience que l'on veut lire le dernier volume. Déjà ici, Daiya et Ichi semblent avoir pris leur décision. Mais en un seul volume, la donne peut changer. Dans tous les cas, au vu de l'intensité de ce vingt-et-unième volume, nous ne doutons en aucun cas de la qualité du dernier !