Tome 8 :
Toujours présent au pays de Kô, le premier prince de Sô en arrive à menacer Aki, tentant de la manipuler afin qu'elle accepte de l'épouser, ce qui servirait ses ambitions. Bientôt, il organise une rencontre avec le roi de Kô afin de lui faire parvenir sa requête, en camouflant sa soif de pouvoir derrière de possibles alliances. Mais Aki, qui ne l'entend pas de cette oreille, se mêle à la rencontre. Elle est déterminée à contrer le prince de Sô, et c'est aussi dans ce but qu'elle a chargé Hakusei et Jahal de se rendre à Sô pour y retrouver "Blanche", une énigmatique ninja qui a été témoin d'éléments pouvant compromettre le prince...
La confrontation entre Aki et le premier prince de Sô est pleinement ouverte. Bien sûr, le sang ne coule pas entre eux, et l'affrontement se joue plutôt sur le plan diplomatique, chacun des deux regorgeant d'astuces. Face au prince qui révèle de plus en plus ses véritables desseins, notre héroïne dévoile certaines de ses meilleures armes, à commencer par la moitié de sceau royal qu'elle possède, sans oublier le soutien du roi de Kô, son grand-père. Mais les choses sont loin d'être gagnées d'avance pour Aki, de nouveaux bouleversements venant bientôt semer d'autres obstacles sur sa route. Des catastrophes naturelles s'abattent sur le pays, et le roi de Kô, en fin de vie, confie une première et dernière requête à sa petite-fille...
Dans un volume qui ne fait pas beaucoup avancer l'histoire, Kaneyoshi Izumi s'applique surtout à approfondir et à complexifier un tout petit peu plus certains camps. Tandis qu'on en découvre plus sur certains secrets terribles du pays de Sô, de ses princes et notamment du premier prince, on découvre avec intérêt les ambitions d'Aki. Que souhaiterait-elle faire de son pouvoir si elle parvenait à devenir reine ? La réponse ne manque pas d'intérêt, notre héroïne offrant une vision de l'avenir presque utopique à une telle période, mais dont l'aspect idéal offre un peu plus d'ampleur à la jeune fille. Aki continue de s'affirmer, peu à peu, et de s'ériger en héroïne plutôt forte et intéressante, ce qui ne l'empêche pas de révéler régulièrement son coeur de jeune fille en pensant à ce que fait Hakusei pendant ce temps. L'aspect sentimental est toujours là, mais ne prend pas trop de place. La mangaka trouve un bon équilibre.
Du côté de Hakusei et Jahal, justement, les choses commencent aussi à bouger, surtout dans une fin de tome dont le combat n'est pas spécialement bien orchestré et dont la révélation de dernière page était hautement prévisible. Mais le tout promet d'enrichir encore un peu plus l'oeuvre, et relance un petit suspense autour de l'état de santé du blondinet.
L'auteure n'oublie pas non plus de peaufiner légèrement la relation d'Aki avec son grand-père mourant qu'elle n'a jamais pu vraiment connaître, ou avec Seiitsu qui s'applique bien à l'aider. Mais s'il est appréciable de voir ces petits focus, il est toutefois dommage qu'ils soient si rapides.
La Fleur millénaire se poursuit donc de bonne manière, avec un tome qui n'est pas forcément très rythmé, mais qui consolide plusieurs éléments, en amène de nouveaux, et consolide encore un peu plus notre héroïne dans ses ambitions et dans certaines de ses relations.
Par contre, si la traduction reste bonne, il est dommage qu'elle soit entachée par quelques fautes très grossières. "Moi qui a", "c'est pourquoi que je", "tu es née avec ses cheveux blancs" (au lieu de "ces"), "emprunteraien", "un lien [...] qui dépassent"... Certaines piquent horriblement les yeux.
La Fleur Millénaire
Re: La Fleur Millénaire
Tome 9 :
Dans les montagnes du Pays de Sô, Hakusei est parvenu à on but : retrouver l'assassin de 1er prince du pays. Mais une fois face à la dénommée Blanche, redoutable ninja étrangère, il découvre une vérité tout autre que ce qu'on raconte : elle n'a jamais tué le prince, et vit désormais avec lui loin de tout, restant à son service. Le compagnon d'Aki va désormais devoir s'arranger pour que ceux-ci s'allient à sa maîtresse, ce qui n'est pas forcément gagné...
La (fausse) surprise de la fin du tome 8 se poursuit ici avec une mise en avant du lien unissant la dénommée Blanche au 1er prince supposé mort du Pays de Sô. Cela se joue essentiellement à travers un flashback revenant sur leur rencontre, et sur les raisons ayant enclenché le désir d'assassinat du prince. Autant le dire franchement, il n'y a absolument rien de surprenant dans tout ça, mais il s'agit d'un passage indispensable à la bonne poursuite de la série, qui offre un petit parallèle intéressant entre deux relations très similaires (Blanche et le premier prince d'un côté, Hakusei et Aki de l'autre), et devrait sans doute relancer plus tard certaines choses autour du lien du premier prince avec son petit frère. Toutefois, il faut avouer que ce focus sur Blanche et le premier prince, bien que s'étendant sur environ la moitié du volume, n'aborde els choses que de façon basique.
Pendant ce temps, dans la deuxième partie du tome on retrouve une Aki va avoir fort à faire pour s'imposer dans la mission que lui a confiée le roi de Kô sur son lite de mort, car en plus de devoir encore repousser les avances du deuxième prince de Sô, il lui faut convaincre les ministres de Kô de ses compétences, en gérant comme il se doit les problèmes qui ont découlé des catastrophes naturelles. Entre un prince très tenace et des ministres peu confiants envers la jeune fille (à commencer par le premier ministre Chintô), on apprécie de voir Aki continuer de s'affirmer, faisant montre de sa ruse envers le prince, et de sa détermination envers les ministres. Là aussi, les épreuves sont en réalité traitées de façon assez basique, mais voir notre héroïne continuer de trouver ses marques et s'affirmer est prenant. A elle de prouver que l'expérience et les efforts peuvent avoir le dessus sur le talent inné, que ses décisions sont bien réfléchies, et qu'elle a les capacités pour devenir une souveraine de premier plan.
Un tome assez basique dans sa façon d'aborder les choses, mais néanmoins plaisant et efficace. Malgré le rebondissement très facile des dernières pages (sérieusement, personne ne veille sur Aki pour empêcher ça ?), on attend la suite avec impatience, car le suspense est là.
Dans les montagnes du Pays de Sô, Hakusei est parvenu à on but : retrouver l'assassin de 1er prince du pays. Mais une fois face à la dénommée Blanche, redoutable ninja étrangère, il découvre une vérité tout autre que ce qu'on raconte : elle n'a jamais tué le prince, et vit désormais avec lui loin de tout, restant à son service. Le compagnon d'Aki va désormais devoir s'arranger pour que ceux-ci s'allient à sa maîtresse, ce qui n'est pas forcément gagné...
La (fausse) surprise de la fin du tome 8 se poursuit ici avec une mise en avant du lien unissant la dénommée Blanche au 1er prince supposé mort du Pays de Sô. Cela se joue essentiellement à travers un flashback revenant sur leur rencontre, et sur les raisons ayant enclenché le désir d'assassinat du prince. Autant le dire franchement, il n'y a absolument rien de surprenant dans tout ça, mais il s'agit d'un passage indispensable à la bonne poursuite de la série, qui offre un petit parallèle intéressant entre deux relations très similaires (Blanche et le premier prince d'un côté, Hakusei et Aki de l'autre), et devrait sans doute relancer plus tard certaines choses autour du lien du premier prince avec son petit frère. Toutefois, il faut avouer que ce focus sur Blanche et le premier prince, bien que s'étendant sur environ la moitié du volume, n'aborde els choses que de façon basique.
Pendant ce temps, dans la deuxième partie du tome on retrouve une Aki va avoir fort à faire pour s'imposer dans la mission que lui a confiée le roi de Kô sur son lite de mort, car en plus de devoir encore repousser les avances du deuxième prince de Sô, il lui faut convaincre les ministres de Kô de ses compétences, en gérant comme il se doit les problèmes qui ont découlé des catastrophes naturelles. Entre un prince très tenace et des ministres peu confiants envers la jeune fille (à commencer par le premier ministre Chintô), on apprécie de voir Aki continuer de s'affirmer, faisant montre de sa ruse envers le prince, et de sa détermination envers les ministres. Là aussi, les épreuves sont en réalité traitées de façon assez basique, mais voir notre héroïne continuer de trouver ses marques et s'affirmer est prenant. A elle de prouver que l'expérience et les efforts peuvent avoir le dessus sur le talent inné, que ses décisions sont bien réfléchies, et qu'elle a les capacités pour devenir une souveraine de premier plan.
Un tome assez basique dans sa façon d'aborder les choses, mais néanmoins plaisant et efficace. Malgré le rebondissement très facile des dernières pages (sérieusement, personne ne veille sur Aki pour empêcher ça ?), on attend la suite avec impatience, car le suspense est là.
Re: La Fleur Millénaire
Tome 10 :
L'espionne muette qui fut torturée par la Reine de Do est enfin parvenue au bout de l'ultime mission que lui a confiée Seitetsu : elle parvient à remettre à Hakusei la deuxième moitié du sceau royal qui permettra à Aki de devenir la Reine légitime du Pays de Â. Mais encore faut-il que le jeune esclave blond parvienne jusqu'à sa maîtresse, car tandis qu'il se remet en route pour retourner la voir au Pays de Kô, elle est enlevée de force par le Prince Tan qui l'amène jusqu'à son royaume pour un mariage forcé. Et alors que la situation semble critique pour notre héroïne, elle n'est pas au bout de ses surprises en découvrant ce qui se trame réellement derrière ce mariage...
C'est un volume assez mouvementé qui nous attend, principalement grâce à ce qui se passe autour d'Aki au Pays de Sô. Elle y découvre des manigances plus dangereuses encore que le simple mariage, où l'on retrouve cette chère Reine de Do, et où l'on découvre le Roi de Sô, un homme qui aura vite fait de nous effrayer ou de nous agacer, de par son comportement odieux à la limite du cliché. Mais passons : les conditions du mariage forcé relancent de plus belle les complots et manigances diplomatiques entre les pays, que ce soit dans le possible lien entre la Reine de Do et le Roi de Sô, ou au niveau de la situation critique dans laquelle se retrouve la Reine de Do vis-à-vis du pays d'où elle vient... Il n'y a rien d'extrêmement compliqué dans les différents enjeux, mais il fallait bien ça pour redonner un petit coup de boost à la série, d'autant que les toutes dernières pages du volume amènent un rebondissement très prometteur !
En filigranes, Kaneyoshi Izumi trouve un bon équilibre dans l'exploitation de ses personnages. Evidemment, Hakusei est prêt à tout pour retrouver Aki, quitte à aller de lui même dans la gueule du loup. Quant à notre héroïne, on aime toujours autant son caractère : la situation a beau être critique pour elle, elle conserve un certain caractère, une langue bien pendue devant le Prince Tan... Sa volonté reste intacte alors qu'elle est affaiblie. On attend également de voir plus en détails quel sera le rôle, par la suite, du Prince Kô et de Blanche, qui, pourraient à tout moment devenir des ennemis selon la situation... Pour l'heure, la mangaka poursuit succinctement le portrait de leur relation, qui rappelle à plus d'un égard celle entre Aki et Hakusei.
Un bon tome, amenant des enrichissements et des événements qui relancent enfin la série.
L'espionne muette qui fut torturée par la Reine de Do est enfin parvenue au bout de l'ultime mission que lui a confiée Seitetsu : elle parvient à remettre à Hakusei la deuxième moitié du sceau royal qui permettra à Aki de devenir la Reine légitime du Pays de Â. Mais encore faut-il que le jeune esclave blond parvienne jusqu'à sa maîtresse, car tandis qu'il se remet en route pour retourner la voir au Pays de Kô, elle est enlevée de force par le Prince Tan qui l'amène jusqu'à son royaume pour un mariage forcé. Et alors que la situation semble critique pour notre héroïne, elle n'est pas au bout de ses surprises en découvrant ce qui se trame réellement derrière ce mariage...
C'est un volume assez mouvementé qui nous attend, principalement grâce à ce qui se passe autour d'Aki au Pays de Sô. Elle y découvre des manigances plus dangereuses encore que le simple mariage, où l'on retrouve cette chère Reine de Do, et où l'on découvre le Roi de Sô, un homme qui aura vite fait de nous effrayer ou de nous agacer, de par son comportement odieux à la limite du cliché. Mais passons : les conditions du mariage forcé relancent de plus belle les complots et manigances diplomatiques entre les pays, que ce soit dans le possible lien entre la Reine de Do et le Roi de Sô, ou au niveau de la situation critique dans laquelle se retrouve la Reine de Do vis-à-vis du pays d'où elle vient... Il n'y a rien d'extrêmement compliqué dans les différents enjeux, mais il fallait bien ça pour redonner un petit coup de boost à la série, d'autant que les toutes dernières pages du volume amènent un rebondissement très prometteur !
En filigranes, Kaneyoshi Izumi trouve un bon équilibre dans l'exploitation de ses personnages. Evidemment, Hakusei est prêt à tout pour retrouver Aki, quitte à aller de lui même dans la gueule du loup. Quant à notre héroïne, on aime toujours autant son caractère : la situation a beau être critique pour elle, elle conserve un certain caractère, une langue bien pendue devant le Prince Tan... Sa volonté reste intacte alors qu'elle est affaiblie. On attend également de voir plus en détails quel sera le rôle, par la suite, du Prince Kô et de Blanche, qui, pourraient à tout moment devenir des ennemis selon la situation... Pour l'heure, la mangaka poursuit succinctement le portrait de leur relation, qui rappelle à plus d'un égard celle entre Aki et Hakusei.
Un bon tome, amenant des enrichissements et des événements qui relancent enfin la série.
Re: La Fleur Millénaire
Tome 11 :
La cérémonie de mariage n'était en réalité qu'un coup d'Etat fomenté par Tan et Aki. D'un côté, le prince de Sô doit désormais renverser son père, tandis qu'Aki, en lui apportant son aide, se prépare surtout pour la bataille suivante, celle qui l'opposera à sa pire ennemie, la Reine de Dô. Mais avant cela, il lui faut consolider sa position d'héritière du trône, en récupérant l'autre moitié du sceau royal récupérée par Hakusei, et en prouvant sa valeur durant les événements qui se jouent à Sô !
L'arc sur le Royaume de Sô arrive vers sa conclusion dans un volume entièrement dominé par le coup d'Etat, signe d'une nouvelle ère qui permettra ensuite à Aki de se hisser à un rang suffisant pour affronter la Reine de Dô et reprendre son royaume légitime. Et c'est un volume particulièrement mouvementé et fort en rebondissements qui nous attend. Dans la lutte contre le Roi de Sô, Kaneyoshi Izumi concrétise ce qu'elle avait préparé autour des personnages de son arc : les ambitions de Tan, sa relation avec son frère aîné Kô (seront-ils alliés, ou ennemis dans la conquête du trône ?) et avec son père, les sentiments liant Kô et Suisei qui font un bel écho à ceux d'Aki et Hakusei, le rôle du vieux Dankin... Même si certains petits éléments laissent circonspects (en tête la vague tentative de nuancer le Roi de Sô dans les dernières pages, ce qui ne colle pas du tout avec le comportement égoïste qu'il a toujours montré), l'ensemble est très bien rendu, car la mangaka s'applique à bien retranscrire le ressenti de ses nombreux personnages dans le feu de l'action, et offre quelques bouleversements dramatiques importants. Car un coup d'Etat signifie forcément des sacrifices, des morts, et ceux de ce tome s'avèrent forts en émotion car riches de sens et évitant l'excès de pathos.
Ce tome très mouvementé et dramatique confirme le nouveau coup de boost de la série, juste avant ce qui sera sûrement la dernière ligne droite.
La cérémonie de mariage n'était en réalité qu'un coup d'Etat fomenté par Tan et Aki. D'un côté, le prince de Sô doit désormais renverser son père, tandis qu'Aki, en lui apportant son aide, se prépare surtout pour la bataille suivante, celle qui l'opposera à sa pire ennemie, la Reine de Dô. Mais avant cela, il lui faut consolider sa position d'héritière du trône, en récupérant l'autre moitié du sceau royal récupérée par Hakusei, et en prouvant sa valeur durant les événements qui se jouent à Sô !
L'arc sur le Royaume de Sô arrive vers sa conclusion dans un volume entièrement dominé par le coup d'Etat, signe d'une nouvelle ère qui permettra ensuite à Aki de se hisser à un rang suffisant pour affronter la Reine de Dô et reprendre son royaume légitime. Et c'est un volume particulièrement mouvementé et fort en rebondissements qui nous attend. Dans la lutte contre le Roi de Sô, Kaneyoshi Izumi concrétise ce qu'elle avait préparé autour des personnages de son arc : les ambitions de Tan, sa relation avec son frère aîné Kô (seront-ils alliés, ou ennemis dans la conquête du trône ?) et avec son père, les sentiments liant Kô et Suisei qui font un bel écho à ceux d'Aki et Hakusei, le rôle du vieux Dankin... Même si certains petits éléments laissent circonspects (en tête la vague tentative de nuancer le Roi de Sô dans les dernières pages, ce qui ne colle pas du tout avec le comportement égoïste qu'il a toujours montré), l'ensemble est très bien rendu, car la mangaka s'applique à bien retranscrire le ressenti de ses nombreux personnages dans le feu de l'action, et offre quelques bouleversements dramatiques importants. Car un coup d'Etat signifie forcément des sacrifices, des morts, et ceux de ce tome s'avèrent forts en émotion car riches de sens et évitant l'excès de pathos.
Ce tome très mouvementé et dramatique confirme le nouveau coup de boost de la série, juste avant ce qui sera sûrement la dernière ligne droite.