Cimoc

Rubrique consacrée aux seinen, c'est à dire des séries se destinant à un lectorat adulte.
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Koiwai
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Cimoc

Message non lu par Koiwai » 12 mars 2013, 18:30

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La fiche sur le site


Tome 1 :

On le sait, Lim Dall Young est un scénariste prolifique, autant connu pour son succès que pour sa capacité à démarrer de nouvelles séries plutôt qu'à en terminer. Ainsi, point d'étonnement en voyant débarquer une énième oeuvre estampillée Artlim Media (le studio de production du bonhomme), Cimoc, où le célèbre auteur revient à un style plus orienté tranche de vie, et où il laisse sa chance aux dessins à un nouveau nom issu de son studio, Lee Hae Won.

Cimoc, c'est l'histoire de Kôta Inamine, jeune garçon débarqué à Tokyo il y a deux ans afin de réaliser son rêve : devenir mangaka. Mais au fil de ces deux années et de six échecs cuisants en tant qu'assistant, le jeune homme a eu tout le temps de constater son incapacité à faire du bon travail. Sans cesse stressé, il n'a fait que plomber les travaux où il a été pris et a démontré un incroyable don pour attirer les foudres sur lui.
Sa dernière chance arrivée, il doit se résigner... Mais c'est alors qu'il apprend que Hinata Sawanoguchi, son envahissante et impudique voisine, est aussi la rédactrice en chef d'un magazine de manga ! Et après avoir vu ses travaux, la demoiselle a un déclic, et décide de laisser sa chance à notre héros. Kôta saura-t-il enfin prouver qu'il a du talent ?

Ces derniers temps, des mangas nous immisçant dans les coulisses de la BD nippone, on en a eu quelques-uns, et c'est donc au tour de Lim Dall Young de franchir le pas... pour un résultat pas franchement convaincant.

Tout commence par une introduction assez laborieuse. Passé des pages couleur qui donnent le ton quant au fan-service que l'on trouvera dans la série, on découvre un duo de héros qui laisse circonspect tant il irrite.

Il faut le dire, Kôta mérite des baffes d'entrée de jeu. Cliché du gamin naïf et puceau, son incapacité à progresser laisse dubitatif. Alors que son rêve est de devenir mangaka et qu'il va dans ce sens depuis deux ans, comment peut-il être resté aussi ignare sur le sujet ? Le jeune homme montre une absence de vrais efforts, enchaîne des bévues pratiques et orales hallucinantes que même les plus mauvais réussiraient à atténuer après deux ans, et se laisse marcher dessus de façon assez horripilante. Bien sûr, on devine que ce héros a été créé de manière à bien faire ressortir l'aspect difficile et impitoyable du milieu du manga, mais Kôta est définitivement trop caricatural et trop tête à claques pour convaincre. D'autant que, dans le fond, on reste finalement sur une vision des coulisses du manga très superficielle pour l'instant, les auteurs n'allant jamais au fond des choses (on y reviendra).

De son côté, la pulpeuse Hinata Sawanoguchi nous offre une entrée en scène pas très reluisante pour qui attend autre chose que du fan-service facile et sans que ni tête. D'abord présentée comme impudique et assez négligée histoire de pouvoir titiller certains lecteurs, la demoiselle change ensuite du tout au tout dès que son rôle de rédac' chef est mis en place. Moui...
Par la suite, les auteurs tentent d'intriguer autour de la jeune femme, qui a une notoriété et un comportement pour le moins pas très nets. Est-elle la redoutable croqueuse d'hommes que la rumeur annonce ? Une question qui entretient un suspense factice, d'ailleurs écarté dès ce premier volume. Quant à sa passion pour son métier et pour la découverte de nouveaux talents, elle est mise en avant par des rebondissements bien peu subtils et ô combien maladroits dans la façon dont ils sont conçus, à l'image de la scène ou Kôta, montrant toute sa bêtise et sa crédulité (non vraiment, il se fait trop facilement manipuler...), serait presque sur le point de la violer pour... ne pas se laisser avoir et progresser ?! La scène est assez ubuesque, la réaction de Hinata l'est encore plus. Et il s'agit là de la scène présentée en guise d'intro sur les pages couleur du début de volume. Quand on vous dit que le ton est vite donné...

Vient ensuite s'ajouter une petite palette de personnages secondaires pour l'instant très superficielle : le fourbe en la personne d'Asahina, l'auteur à succès pouvant faire office de mentor (incarné par Mine), la jolie call-girl auprès de laquelle notre héros pourra avoir des conseils non-professionnels, la mystérieuse rédac' chef rivale en la personne de Jûmonji... Tous les rôles sont en place, mais manquent encore de profondeur et de réelle présence, hormis Jûmonji qui intrigue notamment après la dernière page du tome. Il reste donc à développer un peu mieux ces différents protagonistes, qui ont normalement le potentiel pour faire un peu plus décoller la série.

Revenons à présent sur l'élément censé apporté son intérêt à la série : l'incursion dans les coulisses du manga. Et finalement, cet aspect tombe pour l'instant à plat, car il reste très superficiel. Les auteurs abordent divers points par-ci par-là et sans réelle continuité : les différents postes dans la conception d'un manga, le rôle d'assistant, la difficulté de percer dans le milieu, l'aspect implacable d'un univers qui demande beaucoup d'efforts... mais tout reste abordé en surface. L'aspect critique reste artificiel, les vraies explications sur certains rôles et certains termes sont absentes... En réalité, si vous vouliez en apprendre plus sur cet univers, pour l'instant vous ne découvrirez rien.

Visuellement, le travail de Lee Hae Won s'inscrit évidemment dans la droite lignée de ce que font les autres dessinateurs du studio Artlim Media. On a un trait qui est donc proche de Freezing, Re:birth et autre Onihime Vs, riche dans les courbes et pas désagréable, mais ici un peu plus lisse, pas très varié dans les expressions des personnages, et régulièrement doté de petits problèmes de proportion. On sent la jeunesse d'un dessinateur qui a du potentiel mais qui doit encore progresser.

Ce premier tome de Cimoc laisse donc une impression assez mitigée. Les personnages sont caricaturaux et assez lisses, le héros est carrément horripilant à plusieurs reprises, l'introduction est maladroite et la suite l'est tout autant à cause de certaines scènes et du caractère vraiment trop cliché ou fan-service facile des protagonistes. Et l'immersion dans les coulisses du manga reste totalement artificielle. La lecture n'est pas non plus catastrophique, preuve en est qu'on a malgré tout envie de connaître la suite, mais pour l'instant Cimoc ne fait que brasser du vent.
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Koiwai
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Re: Cimoc

Message non lu par Koiwai » 07 mai 2013, 12:38

Tome 2 :

Grâce à sa collaboration avec Hinata, Kôta se rend compte qu'il a largement progressé, et le jeune garçon choisit donc de quitter Comic Heat pour rejoindre sa voisine de palier au sein de Comic Splash. Il lui reste toutefois quelques lacunes à régler, à commencer par son incapacité à dessiner des filles sexy et attirantes à même d'accrocher le lecteur. Hinata va alors à nouveau lui prodiguer quelques conseils à sa manière, en n'hésitant pas à donner un peu de sa personne pour que son nouveau protégé apprenne à dessiner de jolies fesses et de belles poitrines...
Sous ce joli prétexte à du fan-service qui ravira les amateurs du genre, les auteurs n'oublient pas de poursuivre l'évolution de Kôta, qui là encore s'améliore considérablement, à tel point qu'il n'y a plus aucun doute quant à certains talents innés chez lui. Hinata semble être une perle rare pour dénicher de nouveaux talents, elle le prouve à nouveau, mais dans l'ombre, la jeune femme intrigue plus que jamais, le mystère s'épaississant grâce à l'intervention de Sayaka Jûmonji, qui va dévoiler au lecteur l'une des facettes de Hinata, facette qui se confirmera ensuite via l'extrême dureté qu'elle montrera envers Kôta quand l'heure sera venue pour lui de préparer sa première série.

L'extrême sévérité de Hinata et l'opposition de valeurs que lui inflige Sayaka ne manque pas d'intérêt, car elle laisse entrevoir un portrait du milieu du manga un peu plus abouti que dans le précédent volume. On aperçoit donc ici un milieu difficile, où la volonté de progresser et de satisfaire les exigences de son supérieur pour bien coller au lectorat-cible peut permettre de vrais progrès graphiques, mais aussi annihiler petit à petit la spécificité d'un auteur qui risque alors de rentrer peu à peu dans un moule.

Globalement, Kôta évolue autant côté travail que côté caractère, et si l'on reste à nouveau passablement irrité par sa tendance à passer soudainement de l'hyper-motivation au désespoir dès qu'une difficulté lui est énoncée, le jeune garçon commence réellement à se battre pour y arriver, bien aidé par une Hinata décidément énigmatique, très sévère, tantôt très attentive, tantôt un peu manipulatrice pour bien diriger son protégé. Reste que pour que Kôta s'en sorte, il lui faudra d'ores et déjà une autre aide... celle d'une assistante présentée par Hinata : Chika Sakomizu, dont l'entrée en scène est pour le moins fracassante et divisera les foules tant elle est un gros cliché insupportable sur pattes et véhicule déjà un fan-service douteux : imaginez simplement une étudiante de 20 ans qui a le physique d'une fillette de 10 ans, qui passe son temps à crier et frapper, et dont on a sans cesse la culotte en gros plan. Voila voila... On attend tout de même de voir comment sera abordé le sujet des assistants de mangaka, pour l'instant juste introduit.

Globalement, il y a donc du mieux dans ce deuxième tome, qui aborde certaines duretés du milieu du manga de façon un peu plus aboutie, et intrigue toujours plus sur Hinata et les rumeurs qui courent sur elle, d'autant que la fin du tome apporte encore de nouvelles pistes sur le passé de la jeune femme, en lien direct avec un auteur aussi connu qu'Ozma. Les choses avancent convenablement, s'améliorent, deviennent plus intéressantes, malgré un héros encore un peu horripilant, des personnages très clichés, et un fan-service tantôt assez bien amené (l'apprentissage par Kôta des dessins de fesses et de poitrines...) tantôt très mal fichu (l'entrée en scène de Chika, l'aspect too much de l'impudeur de Hinata...).
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Re: Cimoc

Message non lu par Koiwai » 02 juil. 2013, 18:47

Tome 3 :

En rentrant d'une soirée, Kôta tombe sur Sayaka, son ancienne rédactrice à Comic Heat, ivre et trempée. Il décide de la raccompagner chez elle et de veiller sur elle la nuit. Le jeune garçon repart finalement de chez elle le lendemain, riche de nouvelles interrogations quant au rôle de rédacteur, interrogations mises en avant par sa conversation avec Sayaka.
C'est avec ces questions en tête qu'il s'apprête à entamer sa collaboration avec Chika Sakomizu, son assistante imposée par Hinata pour la mini-série de 3 épisodes qu'il s'apprête à faire. Mais il est pris de stupeur quand il constate que Chika, sur demande de Hinata, souhaite se charger de toute la partie graphique de sa série ! Ayant l'impression d'être dépossédé de son oeuvre, Kôta s'enfuit, et rencontre une jeune fille du nom de Renée, qui va lui faire découvrir un autre mode de production de manga en l'invitant sur son lieu de travail... le studio du célèbre Ozma !

Entamée dans le précédent volume, la réflexion sur la conception du manga se poursuit dans ce troisième tome, qui commence d'abord par semer le doute chez Kôta en mettant en avant la sensation de dépossession que peuvent avoir les auteurs s'ils sont trop dirigés et que l'on cherche trop à les faire entrer dans un moule. Est-ce bien ou mal ? Le manga est-il un art, ou un simple produit de consommation formaté ? Lim Dall Young et Lee Hae Won restent plutôt neutres, préférant évoquer les qualités et défauts de chaque vision des choses. Avec la découverte du studio d'Ozma, c'est encore un autre mode de production de manga que découvre notre héros : un véritable travail à la chaîne régi par un groupe d'auteurs qui préfèrent se passer de rédacteur. Poursuivant la réflexion sur les qualités et défauts des oeuvres à la mode et formatées pour plaire au plus grand nombre, Lim Dall Young et Lee Hae Won abordent alors aussi les relations entre auteurs et rédacteurs de façon assez nuancée, le tout aboutissant sur un nouveau retournement de situation qui promet pas mal de choses pour la suite.

Après des débuts médiocres, Cimoc parvient à décoller petit à petit, proposant quelques rebondissements bien huilés qui permettent d'aborder de façon plus pertinente différentes visions de la production de manga. Espérons que l'oeuvre continuera sur cette bonne voie.
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Re: Cimoc

Message non lu par Koiwai » 01 oct. 2013, 16:17

Tome 4 :

Emmené par Renée, Kôta a découvert le système de production infaillible d'Ozma. Son auteur préféré est en réalité un véritable petit chef, qui gère toute une équipe d'auteurs, les plus expérimentés permettant aux débutants d'avoir de l'expérience dès leurs débuts professionnels. Un système bien huilé, qui permet à Ozma d'éviter tout rapport avec une rédaction.
Plutôt stupéfait par l'arrogance de ce système qui dénigre totalement les rapports entre auteurs et collaborateurs rédactionnels, Kôta accepte un défi : prouver qu'avoir un responsable éditorial à du bon. Pour cela, il accepte de mettre en compétition sa minisérie contre celle d'Ozma dans le magazine Splash. Mais pour ça, il lui faudra retravailler considérablement son oeuvre, voire tout recommencer jusqu'à l'épuisement total.

Alors que cette idée de compétition entre deux systèmes différents intrigue, il faudra pourtant faire avec un début de volume globalement poussif, qui donne tout dans le fan-service de façon exagérément longue.
Histoire de se détendre avant de refaire tout son manga, Kôta pourra donc compter sur un petit séjour à la plage, avec tout ce que ça implique quand on connaît Lim Dall Young : maillots de bains outranciers, haut qui se détache, absence de pudeur de Hinata... En bref, du gros fan-service qui tache, est mal amené, est tout juste sauvé par la beauté plastique des demoiselles.
Et histoire de faire durer ce plaisir, voici qu'une soirée bien arrosée a raison des derniers relents de pudeur et provoque de façon très artificielle quelques rebondissements qui sont un prétexte franchement médiocre pour faire avancer la suite. Donc, certes, le comportement de Sayaka bourrée peut amuser et plaire, car il nous montre la belle brune comme on ne l'avait jamais vue et possède son intérêt dès lors que Hinata l'utilise à son avantage. Mais c'est facile, c'est une ficelle grossière, qui en plus s'étire au point de nous faire arriver au tiers du volume sans qu'il se soit passé grand chose.

Une fois Sayaka dans la poche, Hinata va pouvoir l'exploiter pour permettre à Kôta de progresser. Et là aussi, les choses s'étirent, sans qu'on ait vraiment l'impression d'en retirer grand chose. On suit les efforts inhumains que Kôta fait pour parvenir à publier dans les temps le premier chapitre de sa minisérie, et cela met en avant l'exploitation totale du jeune garçon, contraint de bosser des jours sans dormir pour s'en sortir. Seulement, il ne s'en dégage rien. Partagé entre les efforts volontaires de Kôta et l'intransigeance du système d'édition, le lecteur ne sait pas trop quoi penser, les auteurs occultant tout aspect critique de leur oeuvre, et n'abordant que des points déjà vus dans les tomes précédents.

On n'ira pas dire que ce tome est mauvais, loin de là, car on a foncièrement envie de savoir comment vont se terminer les aventures de Kôta et que la patte Lim Dall Young séduira à nouveau les amateurs, mais cet avant-dernier tome donne l'impression de faire peu avancer les choses, de trop s'étirer sur le fan-service ou sur des points déjà vus, et d'effacer définitivement les déjà rares traces d'engagement de ses auteurs.
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Re: Cimoc

Message non lu par Koiwai » 09 déc. 2013, 21:04

Tome 5 :

Kota a perdu sa première manche contre Ozma, qui a terminé premier au classement des nouvelles séries les plus populaires après la prépublication du premier chapitre. Pour redresser la barre, Ryûjiro a l'idée de demander des conseils à une spécialiste des scénarios : Rin Kagami, romancière à succès ! Après quelques hésitations, Rin accepte de donner des conseils à Kota pour rendre son histoire plus intéressante. C'est l'occasion pour le lecteur de voir évoqué le système des jonctions, mais s'il est intéressant de voir ce concept scénaristique abordé, dommage que les auteurs ne l'approfondissent pas un peu plus. Et de manière générale, dommage que tout aille si vite jusqu'à l'aboutissement du deuxième chapitre, puisque dans les faits, on n'apprend pas grand chose de plus sur l'élaboration d'un manga.

Quoi qu'il en soit, l'heure de la troisième et dernière manche du duel arrive, et c'est un nouveau coup de théâtre qui se profile, Ômura, le chef d'Ozma, découvrant que Rin a en sa possession une photo assez compromettante, et il est bien décidé à l'utiliser à son avantage via un odieux chantage... Si le chef d'Ozma fait d'abord figure de gros cliché de méchant avec ce chantage, on a la surprise de le voir ensuite plus nuancé, car tandis que cette ultime épreuve est l'occasion d'en découvrir plus sur son passé commun avec Hinata et d'expliquer certaines choses (la réputation de croqueuse de talents de Hinata, entre autres), on découvre surtout que les rivaux ont tous une passion commune pour le manga et une envie de créer de bons mangas, ce qui les pousse à se confronter. Au final, pas de gros méchant et c'est tant mieux, car les auteurs parviennent ainsi à nuancer convenablement leur série, en n'oubliant pas de mettre en avant certaines caractéristiques du milieu du manga, à commencer par ce que peut entraîner une relation où le privé dépasse le professionnel.

Pourtant, quel dommage que tant d'éléments soient vite expédiés ! On pense au focus sentimental sur Sayaka, vite passé en revue, ou à quelques grosses facilités ou quelques éléments mal mis en avant. Ainsi, comment le chantage d'Ômura aurait-il pu fonctionner alors que Rin a strictement refusé de lui donner la photo ? De même, on reste déçu par les dernières pages qui, si elles apportent une fin, sont expéditives et se contentent de présenter ce que sont devenus les principaux protagonistes. Si vous aviez envie de savoir ce que sont devenus des personnages secondaires comme Chika, la call-girl ou même Rin, allez vous brosser, on ne les voit plus.

En somme, Cimoc parvient à s'offrir une conclusion lisse mais assez honnête, avec une vision du milieu du manga un brin nuancée. Mais celle-ci reste toutefois trop convenue, et ces dernières pages expéditives laissent un petit arrière-goût de semi-déception.
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Blaz
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Re: Cimoc

Message non lu par Blaz » 17 mars 2014, 20:48

J' ai pris plaisir à y lire. De plus les coréens n' ont pas à rougir face à leur homologue japonais. Un bon design (c' est ce que je regarde en premier), un bon scénario et j' adore quand ça parle de manga ou de maison d' édition comme Bakuman. J' ai bien rigoler, rien qu' avoir leur facette parfois. Par contre dans certaines scènes ils leur font des yeux de psychopathes ou des regards dans le vide qui pour moi n' apporte rien et n' a aucun intérêt. Dommage, d' autant que le dessinateur a beaucoup apporter aux niveaux des sentiments des protagonistes et on sent qu' il n' est pas débutant en la matière.

Aaah Sayakaaaa ! :oops:

Je l' adore et j' envie Kota Inamine là dessus. Que dire d' autre si en plus on suit les personnages qui sont plus attachants que les autres. Y' a qu' à voir : une lolita Chika Sakomizu aau fort tempérament et qui fait rappelé à Asuka Soryu Langley. Puis une gourde au gros sein, mais d' une gentillesse la nommée Miki Fujiwara, la charmante Sayaka Jumonji, la rédactrice (aux gros seins) également de Splash. tout ce peit monde réunis pour notre plus grand bonheur (et le mien par la même ocassion :mrgreen: ). bien sur j' ai pas oublié les personnages masculins qui sont pas les moins important, loin de là. Bref, je passe un bon moment et je dois dire que le cinquième volume est un bon happy end, même si fallait un peu plus que ça, y' a pas de fausse note. Bravo !

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Blaz
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Re: Cimoc

Message non lu par Blaz » 30 mars 2014, 11:56

A force de lire et relire ce manga (comme les autres volumes d' ailleurs), je m' aperçois que le traducteur au niveau des onomatopées ne s' est pas trop foulé dessus pour y traduire. Oh certes, sans totalement d' importance pour certains, mais pour moi si ! Je dois être l' un des rares à être aussi pointilleux que cela. Mais bon suis comme ça, je préfère une bonne lecture avec une bonne traduction fiable à 100 % et au-delà même si je sais que certaines phrases sont difficilement prononçable.

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