Kashimashi: girl meets girl
Re: Kashimashi: girl meets girl
je n'aime particulierement pas "shojo-ai" et "shonen-ai", parce qu'ils n'existent pas dans la classification officielle. pour le yuri dans un cadre officiel je dis "yuri" toujours ou "Girl's love" que j'aime bien^^ :lol
Re: Kashimashi: girl meets girl
Et hop, up pour une série qui m'avait beaucoup plu à sa sortie, et que je viens de commencer à relire. Voici donc mon avis sur le tome 1
Hazumu est un garçon assez solitaire, émotif et qui prend plaisir à observer les plantes. Amoureux de sa belle camarade de classe Yasuna, il décide de lui déclarer sa flamme, mais celle-ci le repousse alors qu'elle ne semble pourtant pas être totalement insensible à lui.
C'est alors que, peu de temps après, Hazumu est victime d'un accident étonnant: une collision avec un vaisseau spatial extra-terrestre ! Venus dans un but non hostile et désolés d'avoir causé cet accident, les extra-terrestres redonnent la vie à Hazumu. Mais dans leur hâte, ils ont commis une petite boulette irréversible... et ont fait de Hazumu une fille !
L'univers de Hazumu s'en trouve alors bouleversé: Tomari, son amie d'enfance qui a toujours été amoureuse de lui en secret, ne sait plus trop où elle en est. Et tandis que son meilleur ami commence à développer des sentiments pour lui/elle, Hazumu a la surprise de voir Yasuna commencer à s'intéresser à lui...
Vous l'aurez compris, Kashimashi est un titre qui se détache dès le départ des autres romances de par le fait qu'il aborde de manière assez originale et un brin détournée l'amour entre filles. Et l'amour, c'est bien ce qui semble être au coeur de ce premier tome, qui, il faut bien le dire, manque de crédibilité sur les autres points: ainsi, les différents personnages ne semblent pas plus étonnés que cela de voir débarquer sur leur planète des extra-terrestres, tout comme, si l'on excepte les différentes interrogations amoureuses, de voir Hazumu changer subitement de sexe (lui/elle-même semble l'accepter facilement). Cet aspect du titre est un peu déroutant au début, mais curieusement, on s'y fait finalement fort bien si l'on accroche au véritable objectif de la série: travailler les sentiments amoureux de ses personnages. Et de ce côté-là, c'est du tout bon: Hazumu ne sait pas si elle doit continuer à aimer les filles où si elle doit s'intéresser aux garçons, tandis que Tomari, bien que Hazumu soit devenu une fille, ne parvient pas à faire une croix sur ses sentiments pour lui/elle. Quant à Yasuna, elle se montre étrangement plus attirée par Hazumu depuis qu'il est devenu une fille. Mais à ce sujet, nous aurons dès ce premier tome des révélations (assez succinctes, seront-elles développées par la suite ?) sur la cause dramatique qui pousse la jeune fille à préférer Hazumu fille à Hazumu garçon. On peut également signaler l'attirance que le meilleur ami de Hazumu se met à avoir pour lui/elle, mais ce dernier cas, en plus d'être moins original que les autres, est avant tout prétexte à une bonne dose d'humour.
L'humour, c'est d'ailleurs l'un des autres points importants de ce premier volume. Celui-ci est très présent et parvient à faire mouche, entre le côté pervers du père et du meilleur ami de Hazumu, le caractère bien trempé, très garçon manqué, de Tomari, et la profonde stupidité de Namiko Tsuki, professeur principal de nos héros, complètement obsédée par la recherche de l'amour et qui jette son dévolu sur l'extra-terrestre surveillant Hazumu.
Le titre dégage également un aspect mignon très fort, qui se confirme avec le personnage de Jan-Pouh, le vaisseau spatial transformé en jeune fille pour l'occasion, par certains passages, et surtout par le style visuel de Yukimaru Katsura, qui nous offre un trait tout en rondeur, avec des yeux eux aussi ronds et expressifs, des visages qui rougissent souvent, et des passages flirtant avec le SD. L'ensemble dégage une ambiance douce qui lui convient parfaitement.
Si l'on accepte de passer outre les grosses facilités de l'histoire, Kashimashi se présente comme un manga sentimental mignon et un brin dramatique, abordant avec une certaine subtilité l'amour entre personnes du même sexe. L'ensemble est des plus agréables à suivre, et on ne demande qu'à voir la suite.
C'est une belle édition que nous propose ici Ki-oon, entre une traduction et une adaptation correctes, une qualité d'impression excellente, et une jolie première page en couleurs.

Hazumu est un garçon assez solitaire, émotif et qui prend plaisir à observer les plantes. Amoureux de sa belle camarade de classe Yasuna, il décide de lui déclarer sa flamme, mais celle-ci le repousse alors qu'elle ne semble pourtant pas être totalement insensible à lui.
C'est alors que, peu de temps après, Hazumu est victime d'un accident étonnant: une collision avec un vaisseau spatial extra-terrestre ! Venus dans un but non hostile et désolés d'avoir causé cet accident, les extra-terrestres redonnent la vie à Hazumu. Mais dans leur hâte, ils ont commis une petite boulette irréversible... et ont fait de Hazumu une fille !
L'univers de Hazumu s'en trouve alors bouleversé: Tomari, son amie d'enfance qui a toujours été amoureuse de lui en secret, ne sait plus trop où elle en est. Et tandis que son meilleur ami commence à développer des sentiments pour lui/elle, Hazumu a la surprise de voir Yasuna commencer à s'intéresser à lui...
Vous l'aurez compris, Kashimashi est un titre qui se détache dès le départ des autres romances de par le fait qu'il aborde de manière assez originale et un brin détournée l'amour entre filles. Et l'amour, c'est bien ce qui semble être au coeur de ce premier tome, qui, il faut bien le dire, manque de crédibilité sur les autres points: ainsi, les différents personnages ne semblent pas plus étonnés que cela de voir débarquer sur leur planète des extra-terrestres, tout comme, si l'on excepte les différentes interrogations amoureuses, de voir Hazumu changer subitement de sexe (lui/elle-même semble l'accepter facilement). Cet aspect du titre est un peu déroutant au début, mais curieusement, on s'y fait finalement fort bien si l'on accroche au véritable objectif de la série: travailler les sentiments amoureux de ses personnages. Et de ce côté-là, c'est du tout bon: Hazumu ne sait pas si elle doit continuer à aimer les filles où si elle doit s'intéresser aux garçons, tandis que Tomari, bien que Hazumu soit devenu une fille, ne parvient pas à faire une croix sur ses sentiments pour lui/elle. Quant à Yasuna, elle se montre étrangement plus attirée par Hazumu depuis qu'il est devenu une fille. Mais à ce sujet, nous aurons dès ce premier tome des révélations (assez succinctes, seront-elles développées par la suite ?) sur la cause dramatique qui pousse la jeune fille à préférer Hazumu fille à Hazumu garçon. On peut également signaler l'attirance que le meilleur ami de Hazumu se met à avoir pour lui/elle, mais ce dernier cas, en plus d'être moins original que les autres, est avant tout prétexte à une bonne dose d'humour.
L'humour, c'est d'ailleurs l'un des autres points importants de ce premier volume. Celui-ci est très présent et parvient à faire mouche, entre le côté pervers du père et du meilleur ami de Hazumu, le caractère bien trempé, très garçon manqué, de Tomari, et la profonde stupidité de Namiko Tsuki, professeur principal de nos héros, complètement obsédée par la recherche de l'amour et qui jette son dévolu sur l'extra-terrestre surveillant Hazumu.
Le titre dégage également un aspect mignon très fort, qui se confirme avec le personnage de Jan-Pouh, le vaisseau spatial transformé en jeune fille pour l'occasion, par certains passages, et surtout par le style visuel de Yukimaru Katsura, qui nous offre un trait tout en rondeur, avec des yeux eux aussi ronds et expressifs, des visages qui rougissent souvent, et des passages flirtant avec le SD. L'ensemble dégage une ambiance douce qui lui convient parfaitement.
Si l'on accepte de passer outre les grosses facilités de l'histoire, Kashimashi se présente comme un manga sentimental mignon et un brin dramatique, abordant avec une certaine subtilité l'amour entre personnes du même sexe. L'ensemble est des plus agréables à suivre, et on ne demande qu'à voir la suite.
C'est une belle édition que nous propose ici Ki-oon, entre une traduction et une adaptation correctes, une qualité d'impression excellente, et une jolie première page en couleurs.
Re: Kashimashi: girl meets girl
Tome 2:
La fin du premier volume nous laissait sur une scène intéressante, qui laissait envisager un rapprochement entre Hazumu et Yasuna. Mais face à cette situation, Tomari prend conscience que ses sentiments pour Hazumu n'ont absolument pas changé bien qu'il soit devenu une fille. La rivalité entre Yasuna et Tomari est à présent déclarée...
Comme on pouvait s'y attendre, la pétillante Tomari se montre donc incapable de renoncer à Hazumu, cette dernière se retrouvant donc partagée entre son affection pour son amie d'enfance, et celle qu'elle porte à Yasuna. En dehors de cela, il y a peu d'évolution à signaler dans ce volume au sujet de notre trio vedette, que l'on continue à découvrir et auquel on continue à s'attacher à travers différents passages assez classiques (séjour à la plage, fête de quartier, journée au parc d'attractions...). Cela dit, ces passages ne sont pas dépourvus de quelques subtilités bienvenues, qui ne manquent pas d'offrir un peu plus d'intérêt à Yasuna et Tomari: féminité de la première face au côté garçon manqué de la deuxième, talent apparent de Yasuna pour la cuisine, côté athlétique de Tomari... Chacune des deux jeunes filles a sa propre personnalité, ses propres qualités et défauts. Finalement, le seul regret que l'on peut avoir concerne l'immense passivité de Hazumu. Celle-ci s'interroge aussi, bien évidemment, mais ses interrogations restent pour le moment encore trop légères, et la néo-demoiselle n'agit jamais vraiment.
Au niveau des autres personnages, si les rôles d'Asuta, de Namiko Tsuki et de l'extra-terrestre, pour ne nommer que les principaux, restent surtout cantonnés au registre de l'humour, et que Jan-Pouh continue d'être là uniquement pour rajouter un aspect encore plus mignon à l'ensemble, on est heureux de voir que les auteurs développent un peu, le temps d'un chapitre, le personnage d'Ayuki, qui, malgré des sentiments qu'elle pourrait avoir elle aussi, préfère rester dans sa position de spectatrice.
L'ensemble continue de dégager une ambiance mignonne, paisible et par moments un peu mélodramatique, une ambiance que ne vient jamais ternir la rivalité entre Yasuna et Tomari, les deux jeunes filles ne se mettant pas en état de guerre, continuant de se fréquenter normalement en compagnie de Hazumu et des autres.
Au final, voici un deuxième volume qui, à défaut de faire véritablement évoluer quoi que ce soit, permet d'appréhender un peu mieux Yasuna et Tomari, pour ne citer que les deux principales, et de les rendre plus attachantes. Une lecture agréable.
La fin du premier volume nous laissait sur une scène intéressante, qui laissait envisager un rapprochement entre Hazumu et Yasuna. Mais face à cette situation, Tomari prend conscience que ses sentiments pour Hazumu n'ont absolument pas changé bien qu'il soit devenu une fille. La rivalité entre Yasuna et Tomari est à présent déclarée...
Comme on pouvait s'y attendre, la pétillante Tomari se montre donc incapable de renoncer à Hazumu, cette dernière se retrouvant donc partagée entre son affection pour son amie d'enfance, et celle qu'elle porte à Yasuna. En dehors de cela, il y a peu d'évolution à signaler dans ce volume au sujet de notre trio vedette, que l'on continue à découvrir et auquel on continue à s'attacher à travers différents passages assez classiques (séjour à la plage, fête de quartier, journée au parc d'attractions...). Cela dit, ces passages ne sont pas dépourvus de quelques subtilités bienvenues, qui ne manquent pas d'offrir un peu plus d'intérêt à Yasuna et Tomari: féminité de la première face au côté garçon manqué de la deuxième, talent apparent de Yasuna pour la cuisine, côté athlétique de Tomari... Chacune des deux jeunes filles a sa propre personnalité, ses propres qualités et défauts. Finalement, le seul regret que l'on peut avoir concerne l'immense passivité de Hazumu. Celle-ci s'interroge aussi, bien évidemment, mais ses interrogations restent pour le moment encore trop légères, et la néo-demoiselle n'agit jamais vraiment.
Au niveau des autres personnages, si les rôles d'Asuta, de Namiko Tsuki et de l'extra-terrestre, pour ne nommer que les principaux, restent surtout cantonnés au registre de l'humour, et que Jan-Pouh continue d'être là uniquement pour rajouter un aspect encore plus mignon à l'ensemble, on est heureux de voir que les auteurs développent un peu, le temps d'un chapitre, le personnage d'Ayuki, qui, malgré des sentiments qu'elle pourrait avoir elle aussi, préfère rester dans sa position de spectatrice.
L'ensemble continue de dégager une ambiance mignonne, paisible et par moments un peu mélodramatique, une ambiance que ne vient jamais ternir la rivalité entre Yasuna et Tomari, les deux jeunes filles ne se mettant pas en état de guerre, continuant de se fréquenter normalement en compagnie de Hazumu et des autres.
Au final, voici un deuxième volume qui, à défaut de faire véritablement évoluer quoi que ce soit, permet d'appréhender un peu mieux Yasuna et Tomari, pour ne citer que les deux principales, et de les rendre plus attachantes. Une lecture agréable.
Re: Kashimashi: girl meets girl
Tome 3:
Ce troisième volume se poursuit de la même manière que le deuxième, l'histoire suivant son cours à travers des chapitres plus ou moins indépendants.
Ainsi, tandis que Hazumu passe une journée seule avec Tomari à l'aquarium, les deux jeunes filles sont obligées d'écourter leur séjour pour aller voir Yasuna, victime d'un évanouissement. Puis d'autres évènements assez classiques et ancrés dans une certaine tradition japonaise ont lieu, à l'instar d'une soirée dédiée aux feux d'artifice, ou de la compétition sportive de l'établissement scolaire, chacun de ces évènements mettant en valeur nos attachantes protagonistes. Leurs sentiments restent évidemment le principal enjeu, et l'on constate que cet aspect conserve son petit brin d'originalité: bien que Yasuna et Tomari soient rivales pour conquérir Hazumu, jamais elles ne se font une guerre ouverte. Même si elles tentent toutes les deux de se rapprocher de celle qu'elles aiment, les deux jeunes filles continuent de se fréquenter amicalement, voire de s'apprécier, vont jusqu'à pactiser pour offrir ensemble un cadeau d'anniversaire à Hazumu... L'ambiance paisible et mignonne reste donc bien présente, et bien menée.
L'humour est, lui aussi, toujours de la partie, Asuta et Namiko Tsuki restant cantonnés à un rôle purement comique. Néanmoins, c'en est presque dommage...
Une grande partie de ce troisième volume est donc dans la droite lignée du deuxième et ne fait que très peu avancer les choses, tout du moins de manière concrète... jusqu'à l'arrivée d'une révélation capitale en fin de tome, l'annonce d'un drame destiné à changer bien des choses, voire à les précipiter un peu. Le volume s'achève donc sur un certain climax qui donne indéniablement envie de connaître la suite au plus vite, histoire de voir comment va réagir chacune des principales protagonistes face à cette nouvelle situation.
Un volume plaisant, qui se voit surtout rehaussé par la dramatique révélation finale.
Ce troisième volume se poursuit de la même manière que le deuxième, l'histoire suivant son cours à travers des chapitres plus ou moins indépendants.
Ainsi, tandis que Hazumu passe une journée seule avec Tomari à l'aquarium, les deux jeunes filles sont obligées d'écourter leur séjour pour aller voir Yasuna, victime d'un évanouissement. Puis d'autres évènements assez classiques et ancrés dans une certaine tradition japonaise ont lieu, à l'instar d'une soirée dédiée aux feux d'artifice, ou de la compétition sportive de l'établissement scolaire, chacun de ces évènements mettant en valeur nos attachantes protagonistes. Leurs sentiments restent évidemment le principal enjeu, et l'on constate que cet aspect conserve son petit brin d'originalité: bien que Yasuna et Tomari soient rivales pour conquérir Hazumu, jamais elles ne se font une guerre ouverte. Même si elles tentent toutes les deux de se rapprocher de celle qu'elles aiment, les deux jeunes filles continuent de se fréquenter amicalement, voire de s'apprécier, vont jusqu'à pactiser pour offrir ensemble un cadeau d'anniversaire à Hazumu... L'ambiance paisible et mignonne reste donc bien présente, et bien menée.
L'humour est, lui aussi, toujours de la partie, Asuta et Namiko Tsuki restant cantonnés à un rôle purement comique. Néanmoins, c'en est presque dommage...
Une grande partie de ce troisième volume est donc dans la droite lignée du deuxième et ne fait que très peu avancer les choses, tout du moins de manière concrète... jusqu'à l'arrivée d'une révélation capitale en fin de tome, l'annonce d'un drame destiné à changer bien des choses, voire à les précipiter un peu. Le volume s'achève donc sur un certain climax qui donne indéniablement envie de connaître la suite au plus vite, histoire de voir comment va réagir chacune des principales protagonistes face à cette nouvelle situation.
Un volume plaisant, qui se voit surtout rehaussé par la dramatique révélation finale.
Re: Kashimashi: girl meets girl
Tome 4:
Hazumu n'a plus qu'un mois à vivre. La jeune fille décide de ne pas avouer ce drame à ses proches et de se contenter de vivre à fond ce dernier mois, de faire tout ce qu'elle a toujours voulu faire avec ses amis pour que tous se souviennent d'elle.
Mais ce que Hazumu ne sait pas, c'est que l'extra-terrestre a déjà avoué la terrible vérité à ses amis. Face à cette situation qu'ils ne sont pas censés connaître, chacun d'entre eux marche sur des oeufs avec Hazumu et réagit à sa manière.
Ainsi, tandis que Hazumu évite de sombrer dans la tristesse en restant tout sourire et en enchaînant les projets, Ayuki reste globalement fidèle à elle-même en soutenant discrètement les différents personnages.
Asuta, de son côté, prend un peu plus d'ampleur: si le meilleur ami de Hazumu reste maladroit et est toujours un bon élément déclencheur de quelques scènes comiques, cet aspect est moins présent, et le garçon, en affichant la volonté d'aider Hazumu à sa manière, laisser paraître tout son bon fond.
Quant à Yasuna, elle décide d'être encore plus présente aux côtés de Hazumu et d'adopter elle aussi une attitude enjouée pour cacher sa tristesse, preuve que derirère la douceur et la délicatesse de la demoiselle se cache beaucoup de courage.
Finalement, le personnage le plus touchant est Tomari: si elle tente de cacher ses émotions, la jeune fille, à la seule idée de perdre la personne qu'elle aime, qui a toujours été à ses côtés et avec laquelle elle a tant de souvenirs, craque petit à petit. Il lui faudra tout le soutien de Hazumu, mais aussi, chose plus ou moins surprenante, de Yasuna, pour tenir le coup.
Les réactions sont donc diverses, mais quelles qu'elles soient, elles rapprochent sensiblement les principaux personnages, solidaires face au futur drame. Ainsi, sans chercher particulièrement à surenchérir le drame, en conservant globalement son ton paisible fait d'évènements quotidiens et de plaisirs simples, le récit parvient sans mal à émouvoir grâce au travail apporté à chacun des personnages. Les souvenirs de Hazumu, Tomari et Yasuna refont surface et viennent rendre le tout encore plus sensible sans en faire trop. L'ambiance mélancolique dont se dote l'ensemble est une réussite.
Ce quatrième volume de Kashimashi est de loin le plus intense. La mort annoncée de Hazumu vient précipiter les choses, déstabilise le petit univers des personnages sans en faire trop, et renvoie les différents protagonistes face à eux-mêmes et face à leurs sentiments. Chacun prend la nouvelle à sa manière, mais l'on se doute que le trio sentimental formé de Hazumu, Yasuna et Tomari ne nous a pas encore tout révélé. Rendez-vous pour un dernier volume qui, espérons-le, sera tout aussi brillant.
Hazumu n'a plus qu'un mois à vivre. La jeune fille décide de ne pas avouer ce drame à ses proches et de se contenter de vivre à fond ce dernier mois, de faire tout ce qu'elle a toujours voulu faire avec ses amis pour que tous se souviennent d'elle.
Mais ce que Hazumu ne sait pas, c'est que l'extra-terrestre a déjà avoué la terrible vérité à ses amis. Face à cette situation qu'ils ne sont pas censés connaître, chacun d'entre eux marche sur des oeufs avec Hazumu et réagit à sa manière.
Ainsi, tandis que Hazumu évite de sombrer dans la tristesse en restant tout sourire et en enchaînant les projets, Ayuki reste globalement fidèle à elle-même en soutenant discrètement les différents personnages.
Asuta, de son côté, prend un peu plus d'ampleur: si le meilleur ami de Hazumu reste maladroit et est toujours un bon élément déclencheur de quelques scènes comiques, cet aspect est moins présent, et le garçon, en affichant la volonté d'aider Hazumu à sa manière, laisser paraître tout son bon fond.
Quant à Yasuna, elle décide d'être encore plus présente aux côtés de Hazumu et d'adopter elle aussi une attitude enjouée pour cacher sa tristesse, preuve que derirère la douceur et la délicatesse de la demoiselle se cache beaucoup de courage.
Finalement, le personnage le plus touchant est Tomari: si elle tente de cacher ses émotions, la jeune fille, à la seule idée de perdre la personne qu'elle aime, qui a toujours été à ses côtés et avec laquelle elle a tant de souvenirs, craque petit à petit. Il lui faudra tout le soutien de Hazumu, mais aussi, chose plus ou moins surprenante, de Yasuna, pour tenir le coup.
Les réactions sont donc diverses, mais quelles qu'elles soient, elles rapprochent sensiblement les principaux personnages, solidaires face au futur drame. Ainsi, sans chercher particulièrement à surenchérir le drame, en conservant globalement son ton paisible fait d'évènements quotidiens et de plaisirs simples, le récit parvient sans mal à émouvoir grâce au travail apporté à chacun des personnages. Les souvenirs de Hazumu, Tomari et Yasuna refont surface et viennent rendre le tout encore plus sensible sans en faire trop. L'ambiance mélancolique dont se dote l'ensemble est une réussite.
Ce quatrième volume de Kashimashi est de loin le plus intense. La mort annoncée de Hazumu vient précipiter les choses, déstabilise le petit univers des personnages sans en faire trop, et renvoie les différents protagonistes face à eux-mêmes et face à leurs sentiments. Chacun prend la nouvelle à sa manière, mais l'on se doute que le trio sentimental formé de Hazumu, Yasuna et Tomari ne nous a pas encore tout révélé. Rendez-vous pour un dernier volume qui, espérons-le, sera tout aussi brillant.
Re: Kashimashi: girl meets girl
Tome 5:
Le jour de la mort de Hazumu approche inexorablement, et celle-ci n'a toujours pas avoué à ses amis le drame qui se dessine, de peur de causer une trop grande peine à Tomari et à Yasuna. Et pourtant, tout ses amis sont déjà au courant... Sa seule chance de survivre, et qu'elle ne connaît pas, serait d'enfin ouvrir son coeur à l'une de ses deux prétendantes, et de l'aimer de la plus sincère des manières pour pouvoir mêler son destin à l'élue de son coeur... Qui de Yasuna ou de Tomari conquerra Hazumu ? Et y arriveront-elles seulement ?
Plus que jamais, les tourments sentimentaux de nos trois héroïnes sont au centre de ce dernier volume, particulièrement intense. Si l'on continue de découvrir en profondeur les sentiments de Yasuna et de Tomari, c'est surtout Hazumu qui a droit, dans ce dernier opus, à une véritable introspection de ses interrogations amoureuses. Moins passive depuis l'annonce de sa future mort, elle n'en reste pas moins tourmentée par son indécision entre Yasuna et Tomari, et va jusqu'à remettre en cause le sens qu'aurait la déclaration d'un amour voué à être brisé avec sa disparition. A travers les pensées, encore plus nombreuses qu'auparavant, des personnages, à travers leurs interrogations, les souvenirs ressassés, les auteurs nous offrent une véritable réflexion sur ce qu'est vraiment l'amour, et sur les différentes formes qu'il peut prendre. Le tout est d'autant plus poignant qu'il est servi par une atmosphère mélancolique qui se transforme petit à petit en une ambiance dramatique bien évidemment due à la mort de plus en plus proche de Hazumu. Sur ce dernier point, la tension va crescendo, et le final s'avère touchant et réussi.
On pourra toujours reprocher à la série la manière simpliste avec laquelle les rebondissements de début et de fin sont amenés. Mais l'essentiel ne se situe clairement pas là: Kashimashi est, avant tout, une série d'amour, sur l'amour.
Sur ce point, un aspect de l'oeuvre, et pas le moins important, est à voir avec un peu plus de clarté: l'amour entre filles. Au vu du début, on aurait pu croire que ce thème serait abordé de manière franche, et il n'en est finalement rien. On pourrait finalement avoir l'impression d'être face à un titre qui n'assume pas cet aspect, et pourtant, c'est avec subtilité que ce thème est utilisé: malgré son changement de sexe, Hazumu ne se met pas à aimer les garçons. De même, Yasuna et Tomari n'arrêtent pas pour autant d'aimer Hazumu. Tout simplement parce que, comme le prouve le travail important sur la psychologie des personnages, le véritable amour passe ici avant tout par l'immatériel, par l'esprit. Le corps n'y a pas le premier rôle. Ce dernier point est d'ailleurs mis en évidence par le personnage de Asuta: se montrant attiré par le nouveau corps de son meilleur ami, il finira par comprendre que ce n'est qu'une obsession et en rien de l'amour.
Le sentiment amoureux passant avant tout par l'esprit et par les souvenirs liant les deux personnes, et non par le corps: une jolie leçon qui change beaucoup de ce que l'on peut voir dans les manga romantiques, et qui se confirme également, au final, à travers le choix que fait Hazumu entre ses deux prétendantes.
On notera, pour finir, que quelques autres personnages permettent aux aussi d'aborder d'autres facettes de l'amour, et également de l'amitié, qui y est directement liée. Si Asuta permet ici de présenter l'amitié sincère comme une forme d'amour, le personnage de Ayuki permet lui aussi d'entrevoir un aspect de cet amour/amitié: plus que jamais, la jeune fille, du haut de son rang de spectatrice, sait soutenir ses amies face à la douleur. Sur ce point, la page 142 est assez évocatrice et touchante.
De son côté, l'extra-terrestre se révèle lui aussi intéressant, non seulement à travers ses analyses sur le sentiment amoureux, mais également vers la fin: en choisissant d'interférer dans le destin de Hazumu, ce personnage n'ayant jamais connu le sens des mots "amour" et "amitié", montre ici qu'il commence à les ressentir... Il en est de même pour Jan-Pouh, à la base extra-terrestre censée être dépourvue de sentiments, et s'étant finalement beaucoup attachée à Hazumu. L'amour et l'amitié, des émotions sans limites, universelles ?
Au final, Kashimashi est une série étonnante. Sous ses aspects de romance simple et mignonne, voire simpliste et guimauve par instants, la série aborde avec une rare subtilité et profondeur de nombreuses facettes de ce que peuvent être vraiment l'amour et l'amitié. Ki-oon ne s'y est pas trompé en éditant ce titre en France, et espérons donc que nous aurons un jour la chance de découvrir d'autres séries du même acabit.
Le jour de la mort de Hazumu approche inexorablement, et celle-ci n'a toujours pas avoué à ses amis le drame qui se dessine, de peur de causer une trop grande peine à Tomari et à Yasuna. Et pourtant, tout ses amis sont déjà au courant... Sa seule chance de survivre, et qu'elle ne connaît pas, serait d'enfin ouvrir son coeur à l'une de ses deux prétendantes, et de l'aimer de la plus sincère des manières pour pouvoir mêler son destin à l'élue de son coeur... Qui de Yasuna ou de Tomari conquerra Hazumu ? Et y arriveront-elles seulement ?
Plus que jamais, les tourments sentimentaux de nos trois héroïnes sont au centre de ce dernier volume, particulièrement intense. Si l'on continue de découvrir en profondeur les sentiments de Yasuna et de Tomari, c'est surtout Hazumu qui a droit, dans ce dernier opus, à une véritable introspection de ses interrogations amoureuses. Moins passive depuis l'annonce de sa future mort, elle n'en reste pas moins tourmentée par son indécision entre Yasuna et Tomari, et va jusqu'à remettre en cause le sens qu'aurait la déclaration d'un amour voué à être brisé avec sa disparition. A travers les pensées, encore plus nombreuses qu'auparavant, des personnages, à travers leurs interrogations, les souvenirs ressassés, les auteurs nous offrent une véritable réflexion sur ce qu'est vraiment l'amour, et sur les différentes formes qu'il peut prendre. Le tout est d'autant plus poignant qu'il est servi par une atmosphère mélancolique qui se transforme petit à petit en une ambiance dramatique bien évidemment due à la mort de plus en plus proche de Hazumu. Sur ce dernier point, la tension va crescendo, et le final s'avère touchant et réussi.
On pourra toujours reprocher à la série la manière simpliste avec laquelle les rebondissements de début et de fin sont amenés. Mais l'essentiel ne se situe clairement pas là: Kashimashi est, avant tout, une série d'amour, sur l'amour.
Sur ce point, un aspect de l'oeuvre, et pas le moins important, est à voir avec un peu plus de clarté: l'amour entre filles. Au vu du début, on aurait pu croire que ce thème serait abordé de manière franche, et il n'en est finalement rien. On pourrait finalement avoir l'impression d'être face à un titre qui n'assume pas cet aspect, et pourtant, c'est avec subtilité que ce thème est utilisé: malgré son changement de sexe, Hazumu ne se met pas à aimer les garçons. De même, Yasuna et Tomari n'arrêtent pas pour autant d'aimer Hazumu. Tout simplement parce que, comme le prouve le travail important sur la psychologie des personnages, le véritable amour passe ici avant tout par l'immatériel, par l'esprit. Le corps n'y a pas le premier rôle. Ce dernier point est d'ailleurs mis en évidence par le personnage de Asuta: se montrant attiré par le nouveau corps de son meilleur ami, il finira par comprendre que ce n'est qu'une obsession et en rien de l'amour.
Le sentiment amoureux passant avant tout par l'esprit et par les souvenirs liant les deux personnes, et non par le corps: une jolie leçon qui change beaucoup de ce que l'on peut voir dans les manga romantiques, et qui se confirme également, au final, à travers le choix que fait Hazumu entre ses deux prétendantes.
On notera, pour finir, que quelques autres personnages permettent aux aussi d'aborder d'autres facettes de l'amour, et également de l'amitié, qui y est directement liée. Si Asuta permet ici de présenter l'amitié sincère comme une forme d'amour, le personnage de Ayuki permet lui aussi d'entrevoir un aspect de cet amour/amitié: plus que jamais, la jeune fille, du haut de son rang de spectatrice, sait soutenir ses amies face à la douleur. Sur ce point, la page 142 est assez évocatrice et touchante.
De son côté, l'extra-terrestre se révèle lui aussi intéressant, non seulement à travers ses analyses sur le sentiment amoureux, mais également vers la fin: en choisissant d'interférer dans le destin de Hazumu, ce personnage n'ayant jamais connu le sens des mots "amour" et "amitié", montre ici qu'il commence à les ressentir... Il en est de même pour Jan-Pouh, à la base extra-terrestre censée être dépourvue de sentiments, et s'étant finalement beaucoup attachée à Hazumu. L'amour et l'amitié, des émotions sans limites, universelles ?
Au final, Kashimashi est une série étonnante. Sous ses aspects de romance simple et mignonne, voire simpliste et guimauve par instants, la série aborde avec une rare subtilité et profondeur de nombreuses facettes de ce que peuvent être vraiment l'amour et l'amitié. Ki-oon ne s'y est pas trompé en éditant ce titre en France, et espérons donc que nous aurons un jour la chance de découvrir d'autres séries du même acabit.