Vol.4 :
Voici venu l’avant dernier tome de cette série au parcours en demi-teinte. Passant du bon, au moyen, sans pour autant garder un niveau constant.
Toujours en compagnie de Kai, Alice, Dorothy et Jack, de nouvelles histoires sont à découvrir avec entre autre : la venue d’invités surprenant sur l’île et pas des moindres puisque le prince Edward, accompagné du capitaine Skit, feront une halte le temps de deux chapitres. Pour la suite c’est le retour de la belle Jill et de Peter, qui aideront nos amis face à quelques problèmes survenu sur l’île. Pour terminer ce volume, l’auteur revient sur le passé de Jack à l’occasion du retour de ses tortionnaires.
Ce nouveau volume de Drug-On ne déroge pas à la règle et comme ses prédécesseurs, il est bon s’en pour autant emballé le lecteur. Alors que les histoires et la narration reste correct, c’est plutôt le fait que l’auteur s’éparpille qui « baisse » le niveau global. A chaque fin de tome le lecteur se demande « mais où l’auteur veut-il en venir ? » et malheureusement la réponse n’arrive toujours pas dans ce quatrième tome. Les petites histoires continuent de s’enchainer, quand bien même il faut avouer qu’elles sont somme toute agréable à suivre, difficile d’entrevoir une finalité dans l’ensemble. Il est plaisant de voir le flashback sur Jack en fin de tome (et qui semble t-il se poursuivra dans le prochain), ou encore les petites révélations qui sont disséminées au fil des chapitres (notamment sur Kai), mais encore une fois il est difficile de se dire que le prochain tome sera le dernier tant nombre de piste ont été lancés par l’auteur. Pour ne parler que de la plus évidente, qui semblait être le « moteur » du récit, où est donc passé Ian ? Il semblait voué à devenir un personnage important, puis finalement c’est à peine si une case lui est destinée dans la présentation des personnages ! L’impression qui se dégage de la série est une sorte de « peur » de l’auteur, comme ci le chapitre suivant serait le dernier et que donc il ne voulait pas « trop » déployer l’histoire. Pour ce qui est des dessins pas trop de changement, le trait est toujours plaisant et très fin, mais les personnages sont toujours aussi expressifs que des poupées gonflables, dommage.
Notons quand même au passage, la bonne édition d’Asuka, avec toujours la première page couleur ainsi que la couverture avec effet glacé.
Pour conclure, encore un tome non pas décevant, mais simplement moyen. Si le prochain est dernier tome semble voué à clore l’intrigue sur Jack et le compte, visiblement les autres pistes seront laissées à l’abandon.
Drug-on
- Floo D Ace
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Re: Drug-on
Tome 5:
Huit mois. Cela faisait huit mois que l'on attendait la sortie de ce dernier tome de Drug-on, série qui, aura eu droit à une parution des plus chaotiques: si l'on compte également 3 mois d'intervalle entre les volumes 1 et 2, 4 mois entre les 2 et 3, et 5 mois entre les 3 et 4, il aura fallu attendre entre un an et demi et deux ans pour avoir la totalité de cette série terminée au Japon depuis bientôt un an.
Dans ces conditions, c'est avec une certaine difficulté que l'on se replonge dans l'univers de la série. Ce cinquième volume, après avoir conclu le flashback sur le lourd passé de Jack, voit arriver le combat final contre le Comte et ses deux sujets, Alex et Bianca... Combat ? Pas vraiment. Car si Kai et Alice en décousent en effet avec le manieur de lames Alex, et dévoilent par la même occasion leur véritable pouvoir quand leurs forces sont unies, les affrontements contre Bianca et le Comte n'auront jamais véritablement lieu, Misaki Saitoh préférant nous offrir une fin des plus banales, qui conclut la série sans briller, en évitant le plus intéressant, et surtout, en faisant ressortir pleinement l'inutilité de la majorité des personnages: Jill et Peter voient leur rôle totalement amoindri, tout comme (et c'est plus étonnant) Jack et Dorothy, les militaires ne servent finalement à rien, et on ne parle même pas de Ian, présenté au départ comme l'un des principaux protagonistes, et qui fut finalement inutile, et même totalement absent, durant toute la deuxième moitié de la série, avant de réapparaître dans les toutes dernières pages, pour apporter un semblant de conclusion à la disparition à laquelle il a été mêlé plus jeune. Quant aux différents pouvoirs de tout ce beau monde, la mangaka les exploite à peine.
Au final, on reste circonspect face à cette fin qui a un fort goût de bâclé, et qui nous confirme ce que l'on craignait: Misaki Saitoh n'a vraisemblablement pas su maîtriser son récit, en commençant à suivre certaines pistes puis en les laissant finalement purement et simplement tomber.
Malgré tout, on ne s'ennuie pas vraiment, d'autant que le coup de crayon de l'auteur est toujours aussi fin, mais on oublie le tout sitôt qu'on l'a fini. Peut-être qu'une relecture des cinq volumes à la suite permettra de mieux profiter de la série (sans pour autant en effacer les évidents gros défauts) ?
Huit mois. Cela faisait huit mois que l'on attendait la sortie de ce dernier tome de Drug-on, série qui, aura eu droit à une parution des plus chaotiques: si l'on compte également 3 mois d'intervalle entre les volumes 1 et 2, 4 mois entre les 2 et 3, et 5 mois entre les 3 et 4, il aura fallu attendre entre un an et demi et deux ans pour avoir la totalité de cette série terminée au Japon depuis bientôt un an.
Dans ces conditions, c'est avec une certaine difficulté que l'on se replonge dans l'univers de la série. Ce cinquième volume, après avoir conclu le flashback sur le lourd passé de Jack, voit arriver le combat final contre le Comte et ses deux sujets, Alex et Bianca... Combat ? Pas vraiment. Car si Kai et Alice en décousent en effet avec le manieur de lames Alex, et dévoilent par la même occasion leur véritable pouvoir quand leurs forces sont unies, les affrontements contre Bianca et le Comte n'auront jamais véritablement lieu, Misaki Saitoh préférant nous offrir une fin des plus banales, qui conclut la série sans briller, en évitant le plus intéressant, et surtout, en faisant ressortir pleinement l'inutilité de la majorité des personnages: Jill et Peter voient leur rôle totalement amoindri, tout comme (et c'est plus étonnant) Jack et Dorothy, les militaires ne servent finalement à rien, et on ne parle même pas de Ian, présenté au départ comme l'un des principaux protagonistes, et qui fut finalement inutile, et même totalement absent, durant toute la deuxième moitié de la série, avant de réapparaître dans les toutes dernières pages, pour apporter un semblant de conclusion à la disparition à laquelle il a été mêlé plus jeune. Quant aux différents pouvoirs de tout ce beau monde, la mangaka les exploite à peine.
Au final, on reste circonspect face à cette fin qui a un fort goût de bâclé, et qui nous confirme ce que l'on craignait: Misaki Saitoh n'a vraisemblablement pas su maîtriser son récit, en commençant à suivre certaines pistes puis en les laissant finalement purement et simplement tomber.
Malgré tout, on ne s'ennuie pas vraiment, d'autant que le coup de crayon de l'auteur est toujours aussi fin, mais on oublie le tout sitôt qu'on l'a fini. Peut-être qu'une relecture des cinq volumes à la suite permettra de mieux profiter de la série (sans pour autant en effacer les évidents gros défauts) ?