Tome 5:
Saiko, prêt à tout pour protéger le rêve de Jimmy, s'est fait démolir par Husky du lycée des Bouvreuils, sbire du terrible Pinco. D'autant plus enragé qu'il ne supporte pas que l'on touche à ses potes, Jimmy s'en va seul jusqu'au lycée des Bouvreuils et se débarrasse de tous ses adversaires jusqu'à avoir Husky en face de lui. Bientôt rejoint par ses amis qui n'attendent que de voir Saiko vengé, Jimmy va pouvoir, sous les yeux de tous, entamer le combat...
Et ce combat s'étendra jusqu'à la moitié du volume. Dans le fond, on remarquera que les coups de boules que se renvoient Jimmy et Husky ne traînent pas en longueur : il ne faut que quelques pages à Daiju Yanauchi pour faire ressortir toute la puissance des coups de poing et, encore plus, toute la détermination et la franchise de Jimmy, qui se lit pleinement dans ses yeux. L'auteur nous prouve ici qu'il a un talent fou pour dégager une aura chez ses personnages, mais l'intérêt du duel va plus loin que le simple échange de coups : on reste conquis par le sens de l'honneur de la bande à Jimmy, et par la confiance qu'ils accordent tous à notre héros, puisqu'aucun ne viendra se mêler à ce duel. De même, on remarquera un Husky capable, contrairement à ce que l'on pouvait croire, de montrer une certaine dignité : son admiration pour Pinco dépasse celle de tous les autres, au point d'accepter avec dignité le cruel châtiment que son chef lui réserve... Amitié, confiance, dignité : les furyos de Gangking sont ici plus charismatiques que jamais.
La suite du volume, quant à elle, revient sur le schéma des chapitres indépendants, histoire de souffler un peu après cet affrontement important. Si le chapitre du tournoi de bras de fer qui part en vrille propose un contenu léger et amusant, on retient surtout l'envie de Daiju Yanauchi de continuer à rendre plus attachants nombre de ses personnages secondaires. Ici, on retiendra surtout l'amourette de Candy, et on appréciera encore plus de voir l'auteur aborder les plus secondaires de ses personnages, via un chapitre touchant centré sur Mamie Koala et Monsieur Yamashita. Et en filigranes, ces chapitres parsemés de quelques instants émouvants permettent à nouveau de mettre en avant la bonté de Jimmy, mais aussi d'aborder, via Candy, ce que représente pour la bande cette façon de se comporter en furyo. Pas méchants mais se comportant différemment des gens bien propres sur eux, les furyos de Gangking séduisent plus que jamais.
Gangking
Re: Gangking
Tome 7:
Battu à plate couture par Pinco, Jimmy ne sait pas comment réagir, ne parvient pas à se remettre du choc de n'avoir pu protéger ses amis. Pendant que ceux-ci tentent de le requinquer chacun à sa manière (on retiendra volontiers ce que fait la frangine pour celui qu'elle aime, assez osé mais sincère), via par exemple un concours de la fille parfaite, d'autres choses se dressent, en filigranes : Jimmy prend conscience qu'il devra faire vite s'il souhaite refaire face à Pinco un jour (mais le souhaite-t-il vraiment ?), car celui-ci quittera bientôt la vie lycéenne, et nourrit un projet assez suicidaire. De son côté, Zombi, déçu par la passivité de Jimmy, s'éloigne de lui et retrouve une vieille connaissance qui, en même temps que de nous expliquer son lien avec Pinco, enclenche une décision importante chez le jeune homme. Enfin, de son côté, le terrible Biceps se prépare à un nouvel affrontement contre Pinco, qui l'a battu la dernière fois. Un duel qui a des airs de dernier coup d'éclat puisque, à l'instar de Pinco, Biceps quittera bientôt le lycée...
Après un sixième tome très mouvementé, ce septième volume a un petit goût de transition, alors qu'il s'y passe pourtant pas mal de choses, notamment autour de Zombi et Biceps, sans que rien ne soit toutefois encore réellement développé. En dehors des éléments évoqués plus haut, qui sont brossés assez succinctement pour l'instant et dont on attend donc de voir comment ils vont être utilisés, on a droit à plusieurs instants de vie parfois déjà vus et trop brefs pour dégager quoi que ce soit (Daiju Yanauchi nous refait le coup de l'amourette, mais cette fois-ci avec Saiko, mais on regrette un manque d'émotion), parfois incrustés à un emplacement bizarre (le chapitre sur les chiens, plutôt touchant, casse malheureusement un peu le focus sur Zombi en s'incrustant entre les deux chapitres qui lui sont consacrés), parfois tirés par les cheveux pour alléger l'atmosphère (le concours de la fille faite pour Jimmy).
En résulte un volume un peu déséquilibré, qui apporte quelques avancées, mais où l'aspect plus tranche de vie peine à se renouveler et coule moins de source. Un petit coup de mou pour un tome qui se laisse bien lire malgré tout.
Battu à plate couture par Pinco, Jimmy ne sait pas comment réagir, ne parvient pas à se remettre du choc de n'avoir pu protéger ses amis. Pendant que ceux-ci tentent de le requinquer chacun à sa manière (on retiendra volontiers ce que fait la frangine pour celui qu'elle aime, assez osé mais sincère), via par exemple un concours de la fille parfaite, d'autres choses se dressent, en filigranes : Jimmy prend conscience qu'il devra faire vite s'il souhaite refaire face à Pinco un jour (mais le souhaite-t-il vraiment ?), car celui-ci quittera bientôt la vie lycéenne, et nourrit un projet assez suicidaire. De son côté, Zombi, déçu par la passivité de Jimmy, s'éloigne de lui et retrouve une vieille connaissance qui, en même temps que de nous expliquer son lien avec Pinco, enclenche une décision importante chez le jeune homme. Enfin, de son côté, le terrible Biceps se prépare à un nouvel affrontement contre Pinco, qui l'a battu la dernière fois. Un duel qui a des airs de dernier coup d'éclat puisque, à l'instar de Pinco, Biceps quittera bientôt le lycée...
Après un sixième tome très mouvementé, ce septième volume a un petit goût de transition, alors qu'il s'y passe pourtant pas mal de choses, notamment autour de Zombi et Biceps, sans que rien ne soit toutefois encore réellement développé. En dehors des éléments évoqués plus haut, qui sont brossés assez succinctement pour l'instant et dont on attend donc de voir comment ils vont être utilisés, on a droit à plusieurs instants de vie parfois déjà vus et trop brefs pour dégager quoi que ce soit (Daiju Yanauchi nous refait le coup de l'amourette, mais cette fois-ci avec Saiko, mais on regrette un manque d'émotion), parfois incrustés à un emplacement bizarre (le chapitre sur les chiens, plutôt touchant, casse malheureusement un peu le focus sur Zombi en s'incrustant entre les deux chapitres qui lui sont consacrés), parfois tirés par les cheveux pour alléger l'atmosphère (le concours de la fille faite pour Jimmy).
En résulte un volume un peu déséquilibré, qui apporte quelques avancées, mais où l'aspect plus tranche de vie peine à se renouveler et coule moins de source. Un petit coup de mou pour un tome qui se laisse bien lire malgré tout.
Re: Gangking
Tome 8:
Après Jimmy, c'est au tour du redoutable Biceps d'être battu à plate couture par Pinco, sans que celui qui quittera bientôt le lycée n'ait l'occasion d'expérimenter la nouvelle technique qu'il a mise au point. Qu'à cela ne tienne, il lui reste un dernier combat à livret, le jour même de la cérémonie des diplômes : pendant que Banco affrontera Chelsea, Biceps ira se frotter à Jimmy en personne... L'ultime baston de Biceps au lycée des Roses peut commencer !
Banco vs Chelsea, Jimmy vs Biceps : tandis que le premier combat fait d'abord figure de hors d'oeuvre, le deuxième s'annonce explosif. Mais c'est bel et bien en parallèle que Daiju Yanauchi nous propose de suivre ces deux duels, et ce pendant la quasi totalité du volume. Coup de crayon dynamique et dense quand il le faut, mise en scène d'une grande fluidité, impact des coups qui se ressent pleinement : les deux combats se font facilement prenants, sans l'ombre d'un doute. Pourtant, il y manque quelque chose : le goût de l'auteur pour la peinture bienveillante des voyous qu'il met en scène. Ici, le mangaka préfère donner avant tout dans l'échange de coups, en flirtant très souvent avec la surenchère, jusqu'à un final où Jimmy et Biceps se font un plaisir de dévoiler leur nouvelle technique, dont chacun pensera ce qu'il veut.
S'ils sont prenants, ces deux combats ne sont pas les plus passionnants qu'on ait pu voir, et tendent à inquiéter quant à la suite, tant la série semble perdre petit à petit ce qui faisait son charme et son originalité : en plus du thème du tatouage qui disparaît de plus en plus, il manque dans toute cette action la dose de tranche de vie loubarde prouvant que nos têtes dures ont aussi un grand coeur. Fort heureusement, le dernier chapitre, fort dans sa mise en scène et très communicatif de par la sincérité des nos chers loubards, prouve que Daiju Yanauchi n'a pas oublié l'essentiel, et revient aux sources de belle manière en offrant une superbe et touchante porte de sortie à Biceps.
La vie continue au lycée des Roses. Des têtes s'en vont, et gageons que d'autres ne tarderont pas à arriver.
Après Jimmy, c'est au tour du redoutable Biceps d'être battu à plate couture par Pinco, sans que celui qui quittera bientôt le lycée n'ait l'occasion d'expérimenter la nouvelle technique qu'il a mise au point. Qu'à cela ne tienne, il lui reste un dernier combat à livret, le jour même de la cérémonie des diplômes : pendant que Banco affrontera Chelsea, Biceps ira se frotter à Jimmy en personne... L'ultime baston de Biceps au lycée des Roses peut commencer !
Banco vs Chelsea, Jimmy vs Biceps : tandis que le premier combat fait d'abord figure de hors d'oeuvre, le deuxième s'annonce explosif. Mais c'est bel et bien en parallèle que Daiju Yanauchi nous propose de suivre ces deux duels, et ce pendant la quasi totalité du volume. Coup de crayon dynamique et dense quand il le faut, mise en scène d'une grande fluidité, impact des coups qui se ressent pleinement : les deux combats se font facilement prenants, sans l'ombre d'un doute. Pourtant, il y manque quelque chose : le goût de l'auteur pour la peinture bienveillante des voyous qu'il met en scène. Ici, le mangaka préfère donner avant tout dans l'échange de coups, en flirtant très souvent avec la surenchère, jusqu'à un final où Jimmy et Biceps se font un plaisir de dévoiler leur nouvelle technique, dont chacun pensera ce qu'il veut.
S'ils sont prenants, ces deux combats ne sont pas les plus passionnants qu'on ait pu voir, et tendent à inquiéter quant à la suite, tant la série semble perdre petit à petit ce qui faisait son charme et son originalité : en plus du thème du tatouage qui disparaît de plus en plus, il manque dans toute cette action la dose de tranche de vie loubarde prouvant que nos têtes dures ont aussi un grand coeur. Fort heureusement, le dernier chapitre, fort dans sa mise en scène et très communicatif de par la sincérité des nos chers loubards, prouve que Daiju Yanauchi n'a pas oublié l'essentiel, et revient aux sources de belle manière en offrant une superbe et touchante porte de sortie à Biceps.
La vie continue au lycée des Roses. Des têtes s'en vont, et gageons que d'autres ne tarderont pas à arriver.
Re: Gangking
Tome 14 :
Macho a perdu contre Sally, qui a lui-même été défait par Jimmy. Un constat s'impose alors aux yeux de Macho : s'il souhaite conserver la confiance de Pinco, il se doit de vaincre Jimmy et le provoque donc en duel... Mais n'est-il pas déjà trop tard ? C'est ce que l'on se dit en voyant les agissements de Pinco, qui prend sous son aile Sally et son petit frère, tous deux maltraités par leur père. Voici un événement qui, en filigranes, annonce du lourd pour la suite, tandis que le duel entre Jimmy et Macho bat son plein.
Malheureusement, c'est précisément ce duel qui constitue la première semi-déception de ce volume : coups mis en scène sans panache, duel assez rapide... Via quelques bouts de flashback basiques, on ressent toutefois bien le respect que peut avoir Macho pour Pinco, ce dernier gagnant lui-même un peu plus en nuance, mais au final, il est d'autant plus dommage, en voyant Macho gagner toujours plus en charisme, de le voir finalement sortir par la petite porte. Combat pas très intense, conclusion à la va-vite... Il manque la verve et l'émotion habituelles à ce duel, qui se présente comme l'un des moins bons depuis le début de la série.
Dans la suite du volume, Daiju Yanauchi revient sur sa bonne vieille recette des chapitres indépendants abordant un peu plus différents personnages, mais même de ce côté-là, la sauce a ici du mal à prendre, la faute au manque de renouvellement de l'ensemble, à un manque d'émotion (on notera toutefois un chapitre extrêmement bien pensé sur un samedi vécu par Jimmy, où il observe quelques égarements d'une société égoïste), à un propos qui tourne de plus en plus autour de la simple baston et des duels de domination... et, surtout, à la déferlante de personnages, qui commence à devenir indigeste. Là où il peine déjà à rendre tous les nouveaux élèves de seconde intéressants même s'il essaie ici d'en développer un peu plus certains comme Gipsy, Yanauchi amène encore de nouvelles têtes, ou des visages seulement entraperçus à un moment ou à un autre. Résulte de tout ceci une forte impression que le récit s'éparpille, s'éclate beaucoup trop autour des différents personnages, et perd petit à petit de sa saveur et de l'aspect chaleureux qui se dégageait de la bande à Jimmy... qui devient elle-même quasiment absente, et que l'on regrette de plus en plus.
Depuis l'arrivée des nouveaux élèves de seconde, Gangking tend à perdre petit à petit de sa superbe, malgré quelques grands moments comme la focalisation sur Zombi dans l'un des précédents volumes, et même si l'on ne passe pas non plus un mauvais moment de lecture. Ce quatorzième tome nous confirme plus qu'aucun autre cette baisse de régime.
Macho a perdu contre Sally, qui a lui-même été défait par Jimmy. Un constat s'impose alors aux yeux de Macho : s'il souhaite conserver la confiance de Pinco, il se doit de vaincre Jimmy et le provoque donc en duel... Mais n'est-il pas déjà trop tard ? C'est ce que l'on se dit en voyant les agissements de Pinco, qui prend sous son aile Sally et son petit frère, tous deux maltraités par leur père. Voici un événement qui, en filigranes, annonce du lourd pour la suite, tandis que le duel entre Jimmy et Macho bat son plein.
Malheureusement, c'est précisément ce duel qui constitue la première semi-déception de ce volume : coups mis en scène sans panache, duel assez rapide... Via quelques bouts de flashback basiques, on ressent toutefois bien le respect que peut avoir Macho pour Pinco, ce dernier gagnant lui-même un peu plus en nuance, mais au final, il est d'autant plus dommage, en voyant Macho gagner toujours plus en charisme, de le voir finalement sortir par la petite porte. Combat pas très intense, conclusion à la va-vite... Il manque la verve et l'émotion habituelles à ce duel, qui se présente comme l'un des moins bons depuis le début de la série.
Dans la suite du volume, Daiju Yanauchi revient sur sa bonne vieille recette des chapitres indépendants abordant un peu plus différents personnages, mais même de ce côté-là, la sauce a ici du mal à prendre, la faute au manque de renouvellement de l'ensemble, à un manque d'émotion (on notera toutefois un chapitre extrêmement bien pensé sur un samedi vécu par Jimmy, où il observe quelques égarements d'une société égoïste), à un propos qui tourne de plus en plus autour de la simple baston et des duels de domination... et, surtout, à la déferlante de personnages, qui commence à devenir indigeste. Là où il peine déjà à rendre tous les nouveaux élèves de seconde intéressants même s'il essaie ici d'en développer un peu plus certains comme Gipsy, Yanauchi amène encore de nouvelles têtes, ou des visages seulement entraperçus à un moment ou à un autre. Résulte de tout ceci une forte impression que le récit s'éparpille, s'éclate beaucoup trop autour des différents personnages, et perd petit à petit de sa saveur et de l'aspect chaleureux qui se dégageait de la bande à Jimmy... qui devient elle-même quasiment absente, et que l'on regrette de plus en plus.
Depuis l'arrivée des nouveaux élèves de seconde, Gangking tend à perdre petit à petit de sa superbe, malgré quelques grands moments comme la focalisation sur Zombi dans l'un des précédents volumes, et même si l'on ne passe pas non plus un mauvais moment de lecture. Ce quatorzième tome nous confirme plus qu'aucun autre cette baisse de régime.
Re: Gangking
Tome 15:
Autrefois, le dénommé Tchanbé a été battu à plate couture par Arakee. Aujourd'hui, leurs chemins se croisent de nouveau. Tchanbé a arrêté les études, travaille, fait désormais partie du monde des adulte, mais cela ne l'empêche de mettre enfin sa raclée à Arakee, quasiment laissé pour mort.
Au lycée des Roses, la nouvelle fait grand bruit auprès de toutes les fortes têtes, et si certains, comme Saiko, Hiroshi ou Geroppa, s'emportent et décident d'aller venger Arakee, d'autres, comme Jimmy, ne cèdent pas à la fureur et tentent de calmer la situation...
L'envoi d'Arakee à l'hôpital sonne comme un petit coup de tonnerre pour les gars des Roses, qui réagissent différemment selon leur façon de voir les choses. Ici, on appréciera surtout la mise en avant de Hiroshi, personnage jusqu'à présent assez en retrait, ici attachant de par sa franchise "idiote" et sa volonté de venger ses potes, car pour lui, les potes priment avant tout.
Face à ce genre de réaction, Jimmy ne sait finalement pas comment réagir, mais peut-être que la présence de ses plus anciens camarades, comme Banco, Candy ou Zombi, aura une influence sur lui. Ici, c'est également le petit retour de la bande des débuts que l'on apprécie, car même si celle-ci est encore en retrait, qu'il fait du bien de revoir un peu plus Candy, Banco, Saiko ou Zombi !
Mais malgré tout, la première place reste de nouveau ici à l'avantage des première année, et si l'on reprochait auparavant à Daiju Yanauchi d'enchaîner trop vite les nouveaux personnages en éclatant son récit, c'est ici plus que jamais le cas. En se focalisant sans réelle transition sur les différents personnages les uns après les autres, en les faisant intervenir un peu quand il en a envie, l'auteur offre un contenu qui donne toujours l'impression de partir un peu dans tous les sens, bien que certaines chose soient bien trouvées, à l'image de Gipsy qui se retrouve mêlé indirectement, et bien malgré lui, aux problème liés à Tchanbé et Arakee.
Gangking continue donc dans la nouvelle voie que l'auteur a tracée. Une voie pas encore totalement convaincante, mais un petit poil meilleure que dans le tome 14.
Autrefois, le dénommé Tchanbé a été battu à plate couture par Arakee. Aujourd'hui, leurs chemins se croisent de nouveau. Tchanbé a arrêté les études, travaille, fait désormais partie du monde des adulte, mais cela ne l'empêche de mettre enfin sa raclée à Arakee, quasiment laissé pour mort.
Au lycée des Roses, la nouvelle fait grand bruit auprès de toutes les fortes têtes, et si certains, comme Saiko, Hiroshi ou Geroppa, s'emportent et décident d'aller venger Arakee, d'autres, comme Jimmy, ne cèdent pas à la fureur et tentent de calmer la situation...
L'envoi d'Arakee à l'hôpital sonne comme un petit coup de tonnerre pour les gars des Roses, qui réagissent différemment selon leur façon de voir les choses. Ici, on appréciera surtout la mise en avant de Hiroshi, personnage jusqu'à présent assez en retrait, ici attachant de par sa franchise "idiote" et sa volonté de venger ses potes, car pour lui, les potes priment avant tout.
Face à ce genre de réaction, Jimmy ne sait finalement pas comment réagir, mais peut-être que la présence de ses plus anciens camarades, comme Banco, Candy ou Zombi, aura une influence sur lui. Ici, c'est également le petit retour de la bande des débuts que l'on apprécie, car même si celle-ci est encore en retrait, qu'il fait du bien de revoir un peu plus Candy, Banco, Saiko ou Zombi !
Mais malgré tout, la première place reste de nouveau ici à l'avantage des première année, et si l'on reprochait auparavant à Daiju Yanauchi d'enchaîner trop vite les nouveaux personnages en éclatant son récit, c'est ici plus que jamais le cas. En se focalisant sans réelle transition sur les différents personnages les uns après les autres, en les faisant intervenir un peu quand il en a envie, l'auteur offre un contenu qui donne toujours l'impression de partir un peu dans tous les sens, bien que certaines chose soient bien trouvées, à l'image de Gipsy qui se retrouve mêlé indirectement, et bien malgré lui, aux problème liés à Tchanbé et Arakee.
Gangking continue donc dans la nouvelle voie que l'auteur a tracée. Une voie pas encore totalement convaincante, mais un petit poil meilleure que dans le tome 14.
Re: Gangking
Tome 16:
La situation s'envenime toujours plus entre le groupe de T'chanbé et une partie des gars des Roses, menée par Hiroshi. Face à la situation, Jimmy reste toujours aussi inerte, apathique, si bien que Hiroshi ne le reconnaît plus et lui tourne à présent le dos. A deux doigts de commettre la même erreur, Saiko s'est finalement ravisé, ne sait plus quoi faire, erre. Et pendant qu'un ultime duel se prépare entre les Roses et le groupe de T'chanbé, Jimmy sympathise avec l'un des potes de ce dernier, sans savoir qu'il s'agit de Béro, la bête humaine...
C'est un fait : depuis l'arrivée des nouveaux secondes, Gangking est moins bon, donne constamment l'impression de s'égarer pour pas grand chose, de trop s'éparpiller sur un nombre trop important de nouvelles têtes. Ici, cette sensation est toujours présente, mais petit à petit, Daiju Yanauchi donne l'impression de retomber un peu sur ses pattes, même si l'on a encore du mal à voir tout ce que la partie en cours va apporter. On se contente donc de suivre le volume en restant un peu circonspect sur certains points, à commencer par l'étirement de l'opposition face à T'chanbé, qui est néanmoins l'occasion pour l'auteur d'aborder un peu plus ce personnage et ses raisons de travailler. En filigranes, le mangaka dresse un contraste intéressant mais assez lisse entre le monde du travail, des adultes, et celui des lycéens.
Mais à côté de ça, on retient surtout d'autres choses, comme les errances d'un Saiko étonnamment charismatique, ou encore le retour de Gori, personnage secondaire qui a quitté le lycée il y a plusieurs volumes et qui se retrouve ici tiraillée entre ses anciens potes et ses nouveaux collègues. Et, surtout, on retient la rencontre habilement tournée entre Jimmy et Béro, dont on attend de voir concrètement le rôle et dont le développement autour de sa soeur annonce un personnage intéressant.
Si la série n'est toujours pas revenue au meilleur de sa forme, ce volume propose quelques pistes et réflexions intéressantes qui, espérons-le, feront enfin sortir de sa torpeur un Jimmy qui n'est malheureusement plus que l'ombre de lui-même depuis plusieurs tomes.
La situation s'envenime toujours plus entre le groupe de T'chanbé et une partie des gars des Roses, menée par Hiroshi. Face à la situation, Jimmy reste toujours aussi inerte, apathique, si bien que Hiroshi ne le reconnaît plus et lui tourne à présent le dos. A deux doigts de commettre la même erreur, Saiko s'est finalement ravisé, ne sait plus quoi faire, erre. Et pendant qu'un ultime duel se prépare entre les Roses et le groupe de T'chanbé, Jimmy sympathise avec l'un des potes de ce dernier, sans savoir qu'il s'agit de Béro, la bête humaine...
C'est un fait : depuis l'arrivée des nouveaux secondes, Gangking est moins bon, donne constamment l'impression de s'égarer pour pas grand chose, de trop s'éparpiller sur un nombre trop important de nouvelles têtes. Ici, cette sensation est toujours présente, mais petit à petit, Daiju Yanauchi donne l'impression de retomber un peu sur ses pattes, même si l'on a encore du mal à voir tout ce que la partie en cours va apporter. On se contente donc de suivre le volume en restant un peu circonspect sur certains points, à commencer par l'étirement de l'opposition face à T'chanbé, qui est néanmoins l'occasion pour l'auteur d'aborder un peu plus ce personnage et ses raisons de travailler. En filigranes, le mangaka dresse un contraste intéressant mais assez lisse entre le monde du travail, des adultes, et celui des lycéens.
Mais à côté de ça, on retient surtout d'autres choses, comme les errances d'un Saiko étonnamment charismatique, ou encore le retour de Gori, personnage secondaire qui a quitté le lycée il y a plusieurs volumes et qui se retrouve ici tiraillée entre ses anciens potes et ses nouveaux collègues. Et, surtout, on retient la rencontre habilement tournée entre Jimmy et Béro, dont on attend de voir concrètement le rôle et dont le développement autour de sa soeur annonce un personnage intéressant.
Si la série n'est toujours pas revenue au meilleur de sa forme, ce volume propose quelques pistes et réflexions intéressantes qui, espérons-le, feront enfin sortir de sa torpeur un Jimmy qui n'est malheureusement plus que l'ombre de lui-même depuis plusieurs tomes.
Re: Gangking
Tome 17 :
Menés par Banco, les gars des Roses se retrouvent face à T'chanbé et les siens pour l'ultime affrontement entre les deux ennemis. Mais pendant que les deux camps échangent les coups, Jimmy et Béro vont enfin avoir les yeux ouverts par les paroles de Gori et Saiko...
Ca y est ! On attendait cela depuis trop de tomes, et les choses semblent enfin bouger : suite aux paroles de Gori, Jimmy prend conscience de certaines choses, de sa propre passivité inutile, et semble enfin se réveiller, tandis que le personnage de Béro, grâce à Saiko, continue de voir son portrait psychologique finement dressé. C'est donc sur ces bases que se poursuit l'affrontement entre les deux bandes, où Banco aura notamment droit à une belle mise en valeur de son lien avec Jimmy, avant que ce dernier ne débarque.
Le long arc sur le spleen de Jimmy semble donc enfin se décanter. Toutefois, si l'espoir de voir Gangking revenir au meilleur de sa forme est là, cela n'efface pas la médiocrité de la série depuis déjà plusieurs tomes : tout ça pour ça ? Quel a été le but recherché par Daiju Yanauchi en faisant beaucoup trop traîner une partie qui n'a pour l'instant dégagé que peu de choses intéressantes ? Si l'objectif premier était pour l'auteur d'apporter de nouvelles réflexions sur le monde, via ici les pensées de Jimmy sur les notions de bien et de mal, c'est raté, tant cet aspect est mal amené et trop imposé. L'auteur nous a déjà fait le coup de l'observation du monde par Jimmy, sans pour autant tomber dans le piège grossier des belles phrases où il s'engouffre ici.
Au final, on reste donc toujours aussi dubitatif quant à l'utilité des derniers volumes parus, mais quoi qu'il en soit, la série semble se remettre peu à peu sur de bons rails, et parvient même à retrouver de grands instants en fin de tome avec l'affrontement entre un Béro qui s'impose comme un très bon personnage et un Jimmy redevenu en partie celui qu'il était et que l'on adorait dans les dix premiers tomes.
Menés par Banco, les gars des Roses se retrouvent face à T'chanbé et les siens pour l'ultime affrontement entre les deux ennemis. Mais pendant que les deux camps échangent les coups, Jimmy et Béro vont enfin avoir les yeux ouverts par les paroles de Gori et Saiko...
Ca y est ! On attendait cela depuis trop de tomes, et les choses semblent enfin bouger : suite aux paroles de Gori, Jimmy prend conscience de certaines choses, de sa propre passivité inutile, et semble enfin se réveiller, tandis que le personnage de Béro, grâce à Saiko, continue de voir son portrait psychologique finement dressé. C'est donc sur ces bases que se poursuit l'affrontement entre les deux bandes, où Banco aura notamment droit à une belle mise en valeur de son lien avec Jimmy, avant que ce dernier ne débarque.
Le long arc sur le spleen de Jimmy semble donc enfin se décanter. Toutefois, si l'espoir de voir Gangking revenir au meilleur de sa forme est là, cela n'efface pas la médiocrité de la série depuis déjà plusieurs tomes : tout ça pour ça ? Quel a été le but recherché par Daiju Yanauchi en faisant beaucoup trop traîner une partie qui n'a pour l'instant dégagé que peu de choses intéressantes ? Si l'objectif premier était pour l'auteur d'apporter de nouvelles réflexions sur le monde, via ici les pensées de Jimmy sur les notions de bien et de mal, c'est raté, tant cet aspect est mal amené et trop imposé. L'auteur nous a déjà fait le coup de l'observation du monde par Jimmy, sans pour autant tomber dans le piège grossier des belles phrases où il s'engouffre ici.
Au final, on reste donc toujours aussi dubitatif quant à l'utilité des derniers volumes parus, mais quoi qu'il en soit, la série semble se remettre peu à peu sur de bons rails, et parvient même à retrouver de grands instants en fin de tome avec l'affrontement entre un Béro qui s'impose comme un très bon personnage et un Jimmy redevenu en partie celui qu'il était et que l'on adorait dans les dix premiers tomes.