Tome 9:
Au fil des volumes, Hitman baisse en intérêt, la faute à un manque total de renouvellement, l'auteur se contentant d'enchaîner des petites histoires de plus en plus répétitives, de plus en plus faciles, et la première moitié de ce tome continue malheureusement dans cette direction.
Ainsi, après avoir assisté, avec le troisième chapitre de "Panique explosive", à la fin on ne peut plus banale d'un récit qui aurait pourtant pu être plus long et proposer quelque chose de plus consistant, Hiroshi Mutô enchaîne dans la partie suivante quasiment tout ce que l'on peut reprocher à la série : malgré une idée de base intéressante (le tête de Double Flingue lui-même est mise à prix), l'auteur ne se foule pas, conclut les choses rapidement en basant de nouveau tout sur la chance de notre héros, et ne cherche même plus à intégrer un minimum ses scènes chaudes, qui apparaissent plus que jamais comme un cheveu sur la soupe, si bien qu'elles en arrivent à ne plus séduire. L'équilibre est ici très mauvais, d'autant que le retour prometteur de Piercing et de sa coquine de partenaire n'apporte finalement rien du tout.
Puis s'en suit une histoire d'un chapitre sans grand intérêt, nous confortant dans note idée que le mangaka est incapable de proposer quelque chose de réellement élaboré... Quel dommage !
Ainsi, la première moitié du tome se révèle tout simplement médiocre, bourrée de facilités, que ce soit dans la construction narrative ou dans les scénarii en eux-mêmes. Il faut alors au moins une deuxième moitié de tome plus intéressante pour relever le niveau, via l'apparition d'un nouvel ennemi au passé trouble, se présentant comme le plus dangereux depuis le début de la série, d'autant que ses desseins et ses incroyables qualités de tireur pourraient mettre jusqu'à la vie de la femme de Tokichi en danger. Certes, on reste encore sur du classique via le passé basique de ce nouvel ennemi, mais pour la première fois depuis longtemps, on ressent une réelle tension tant le dénommé Razor est redoutable et apparaît comme le premier ennemi surclassant réellement Double Flingue, et l'on a plutôt hâte de voir la suite et sans doute fin de cette nouvelle histoire dans le prochain volume.
Voici donc un volume particulièrement déséquilibré. Là où la première moitié du tome se révèle médiocre, la deuxième moitié relève le niveau, même s'il manque encore et toujours à Hiroshi Mutô plus d'ambition.
Hitman - Part Time Killer
Re: Hitman - Part Time Killer
Tome 10 :
Les aventures de Tokichi alias "Double Flingue" se poursuivent tome après tome, non sans montrer une lassitude due à l'extrême répétitivité des missions, à leur manque d'ampleur et à l'absence d'un vrai fil rouge. Pourtant, avec l'entrée en scène à la fin du tome 9 d'un ennemi semblant plus coriace que n'importe quel autre, Hirosho Mutô parvenait à éveiller de nouveau la curiosité. Il faudra pourtant faire une nouvelle fois avec les lacunes habituelles de la série, ce problème plus qu'épineux trouvant ici une conclusion expéditive au bout du premier chapitre, exploitant de nouveau la chance insolente et les dons sortis de nulle part de notre héros, finalement aucunement mis en danger.
La suite du tome consistera en de nouvelles missions s'étalant entre deux et quatre chapitres et n'offrant une nouvelle fois que très peu de renouveau, le récit jouant toujours sur des missions basiques où se mêlent la chance insolente de Tokichi, et sa difficulté à gérer à la fois son travail, sa vie de couple et son rôle de "Double Flingue". Toutefois, les missions ont au moins le mérite de se diversifier dans l'immédiat, que ce soit dans le ton adopté, dans l'objectif à atteindre et, surtout, dans les partenaires de notre héros, Chinatsu se faisant un peu voler la vedette ici par un Blondinet qui se dévoile un peu plus et vient s'immiscer petit à petit entre la jolie jeune fille et Tokichi, ne manquant pas de provoquer quelques jalousies humoristiques.
A vrai dire, ce tome doit beaucoup à Blondinet, qui sort un tant soit peu le récit de sa linéarité habituelle, car on en apprend vaguement plus sur lui, et il ne manque pas d'envenimer certaines situations, que ce soit pendant les missions ou au niveau de la relation entre Tokichi et Chinatsu. En dehors de ça, la recette reste exactement celle des précédents volets, à ceci près que la dernière mission entamée dans ce tome promet une certaine prise d'ampleur, avec des manigances de plus en plus fortes du principal clan ennemi de nos héros. Reste désormais à voir si Hiroshi Mutô se décidera enfin à exploiter cette possible prise d'ampleur qu'il nous a déjà fait miroiter à plusieurs reprises auparavant en n'en faisant finalement rien.
Les aventures de Tokichi alias "Double Flingue" se poursuivent tome après tome, non sans montrer une lassitude due à l'extrême répétitivité des missions, à leur manque d'ampleur et à l'absence d'un vrai fil rouge. Pourtant, avec l'entrée en scène à la fin du tome 9 d'un ennemi semblant plus coriace que n'importe quel autre, Hirosho Mutô parvenait à éveiller de nouveau la curiosité. Il faudra pourtant faire une nouvelle fois avec les lacunes habituelles de la série, ce problème plus qu'épineux trouvant ici une conclusion expéditive au bout du premier chapitre, exploitant de nouveau la chance insolente et les dons sortis de nulle part de notre héros, finalement aucunement mis en danger.
La suite du tome consistera en de nouvelles missions s'étalant entre deux et quatre chapitres et n'offrant une nouvelle fois que très peu de renouveau, le récit jouant toujours sur des missions basiques où se mêlent la chance insolente de Tokichi, et sa difficulté à gérer à la fois son travail, sa vie de couple et son rôle de "Double Flingue". Toutefois, les missions ont au moins le mérite de se diversifier dans l'immédiat, que ce soit dans le ton adopté, dans l'objectif à atteindre et, surtout, dans les partenaires de notre héros, Chinatsu se faisant un peu voler la vedette ici par un Blondinet qui se dévoile un peu plus et vient s'immiscer petit à petit entre la jolie jeune fille et Tokichi, ne manquant pas de provoquer quelques jalousies humoristiques.
A vrai dire, ce tome doit beaucoup à Blondinet, qui sort un tant soit peu le récit de sa linéarité habituelle, car on en apprend vaguement plus sur lui, et il ne manque pas d'envenimer certaines situations, que ce soit pendant les missions ou au niveau de la relation entre Tokichi et Chinatsu. En dehors de ça, la recette reste exactement celle des précédents volets, à ceci près que la dernière mission entamée dans ce tome promet une certaine prise d'ampleur, avec des manigances de plus en plus fortes du principal clan ennemi de nos héros. Reste désormais à voir si Hiroshi Mutô se décidera enfin à exploiter cette possible prise d'ampleur qu'il nous a déjà fait miroiter à plusieurs reprises auparavant en n'en faisant finalement rien.
