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par Drazorback » 12 août 2008, 01:21
Volume 26: Aïe.
La fin du dernier tome laissait présager le pire pour Guts & cie, et donc le meilleur. Mais je reste perplexe quant au chemin que continue à prendre la série.
Tout commence pourtant plutôt bien, avec une bonne louche de Berserk classique. Guts tranche à tout va, rencontre un godhand, le Skullknight apparait et sauve ses miches, et tout ça dans une ambiance des plus morbides: magnifique, le coup des fœtus ténébreux... Mais voilà, certains détails, nouveau dans la saga, passent mal. Isidro est toujours aussi horripilant, voire d'autant plus avec son attaque de l'épée enflammée, Shierke toujours aussi insipide... Et la fin du chapitre, où Guts se réjouit naïvement d'avoir retrouvé des amis, confirme la dérive shonenesque bêta...
Et ce n'est pas la deuxième partie qui me rassure. On a ici affaire a pas mal de clichés. Toujours ce syndrome Saint Seya, Guts se fait malmener, impuissant, avant de retourner complètement la situation grâce à l'armure du Berserk. Sans compter sur le combat "classe" par excellence (peut être sensé faire plaisir aux fans) entre le Skullknight et Zodd, deux personnages emblématiques, qui, je trouve, perdent de leur charme a force de faire leur retour un tome sur deux... Restent quelques dessins somptueux (il est vrai que Guts revêtu de son armure sur le point de se faire croquer a fière allure). Mais dans ce tome, on brasse le fond: de la grosse baston, et puis, c'est à peu après tout...
"Je m'affirme moi même",
Toshi-Mon The World Is Mine