Lone wolf & cub (Kozure okami)
- né un11septembre
- Messages : 2939
- Enregistré le : 06 août 2006, 12:38
- Localisation : Quelque part en Belgique civilisée
il est tout a fait normal que les premiers films soient fideles au manga dans la mesure ou le premier est totalement indispensable dans la narration et que les 3 (ou 4 premiers), qui sont les plus fideles a l'esprit du manga sont écrits par Koike lui-même.
On retrouvera aussi l'attaque ou un des assaillants bloque le sabre d'Ogami dans son crane pendant que l'autre essaye de lui porter un coup fatal. (scene d'intro du 2eme film)
les derniers des 6 films deviennent de vraies parodies du genre et vont jusqu'a piquer des scenes à James Bond. (la descente a ski dans le 6, par exemple).
On retrouvera aussi l'attaque ou un des assaillants bloque le sabre d'Ogami dans son crane pendant que l'autre essaye de lui porter un coup fatal. (scene d'intro du 2eme film)
les derniers des 6 films deviennent de vraies parodies du genre et vont jusqu'a piquer des scenes à James Bond. (la descente a ski dans le 6, par exemple).
Merci pour tout ces avis. Je sais ce qu'il me reste à faire.^^
Après recherche, un coffret dvd regroupant les 6 films est sorti. Faut voir le prix maintenant et savoir si c'est toujours trouvable...
Après recherche, un coffret dvd regroupant les 6 films est sorti. Faut voir le prix maintenant et savoir si c'est toujours trouvable...
"Les bons livres sont une ancre pour ton bateau dans le port de la vie. Même si une grande vague arrive, ton bateau ne sera pas emporté. Tu pourras mettre les voiles quand tu auras accumulé suffisamment de forces et de connaissances."
"Et moi aussi j'ai un rêve stupide qui me tient à coeur. Il est temps de me bouger pour le réaliser."
"Don't Think, Feel!"
-
- Messages : 50
- Enregistré le : 20 févr. 2008, 19:46
- Localisation : Parti...
Tiens le tome 20 est sortie.
Comme j'arrive en retard, je découvre que Panini vend 9.90€ le volume pour des raisons de droit d'acquisition. Je comprend mieux alors les économie faite sur l'édition, fait de toute évidence sur des raw américaines, et sur la traduction qui si elle est plutôt bonne pour les textes, elle est épouvantable pour les onomatopées, traduites en anglais: c'est de l'abus pure et simple. Y faut bien rattrapé les marges quelque part !
Sinon sur le fond, c'est un manga que j'aime bien. Voir même plus parce que affinité, Koiké a repris mon pseudo !
Sur le fond:
La critique de Néun est excellente, on en attend pas moins d'un spécialiste et collectionneur de son envergure
.
Pour mes lectures, je m'intéresse plus a ce qu'elle m'apporte qu'a ce qu'elle raconte. Et rare sont les manga aussi enrichissant.
Une épopée chevaleresques
L'histoire d'Ogami est plus comparable aux chevaliers de la table ronde qu'a un western, d'abord parce que ce n'est pas fondamentalement l'histoire d'une vengeance, la vengeance n'est que le moyen (la voie en JP) d'être au service d'un idéal, le Bushido (ou code morale du samouraï), dont la valeur suprême est la fidélité au Daiymo en l'occurrence la Shogun pour Ogami. La perte de l'honneur et de la confiance du shogun représente la mort d'un bushi, mais comme il est dit dans l'hagakure, même tuée un samouraï doit être capable de faire encore un geste pour servir son maitre. Hors Ogami connait sans en avoir la preuve formel, un complot des Yagyu. Sa mort a travers le suppuku, serait donc une trahison du bushido, sans compté que dans le shinto (religion des japonnais) mourir avec des regrets n'est pas une bonne chose.
Sa quête est donc une exaltation du bushido, servir son maitre, et secondairement accomplir sa vengeance privé.
Et tout le parcourt est parsemé de la tentation d'arrêter sa quête, soit dans la mort soit par le choix de vivre une autre vie à l'abri de ses assaillants. Assaillants qui sont d'ailleurs prés à conclure un cessé le feu, si Ogami quitte la voie du bushi.
Seule le fanatisme de ce moine guerrier lui permet de résister, le fanatisme est une des qualités exaltés par le bushido.
Cette œuvre est une extraordinaire fresque du bushido, parfaitement documenté.
et donc permet de mieux comprendre le japon contemporain, et de mieux apprécier la culture Jap
Le japon médiéval tardif
Koiké est un universitaire, professeur de littérature japonaise, on peut donc lui faire confiance quand il dépeint la société japonaise médiéval.
L'action se situe durant la période d'edo, et plus précisément au milieu de celle ci, c'est a dire lorsque le régime Tokugawa fonctionne bien. Bien avant la période final qui est souvent décrite (Kenshin le vagabon, L'arbre sous le soleil, ... ).
Le voyage de Ogami, nous permet de rencontrer le monde qui peuple le japon de cette époque, Paysans, Pécheurs, Marchant, Samouraï, Yakusa, mendiant, police... avec des descriptions précises des angoisses et des espoirs de chacune de ces castes. On y voie également la droiture et la corruption des hommes, les blocages et les libertés de ce temps, les racines de la révolution Meiji.
Dépaysement assuré
voila je pourrais continué à en écrire plein (notamment sur la mystique Zen) , mais je ne doit intéresser que moi ^^
si juste encore une chose, Baby cart le film est un sympathique divertissement, mais ne repent que le scénario du manga, et par consequant est très loin du voyage que nous propose Koiké
Comme j'arrive en retard, je découvre que Panini vend 9.90€ le volume pour des raisons de droit d'acquisition. Je comprend mieux alors les économie faite sur l'édition, fait de toute évidence sur des raw américaines, et sur la traduction qui si elle est plutôt bonne pour les textes, elle est épouvantable pour les onomatopées, traduites en anglais: c'est de l'abus pure et simple. Y faut bien rattrapé les marges quelque part !
Sinon sur le fond, c'est un manga que j'aime bien. Voir même plus parce que affinité, Koiké a repris mon pseudo !
Sur le fond:
La critique de Néun est excellente, on en attend pas moins d'un spécialiste et collectionneur de son envergure

Pour mes lectures, je m'intéresse plus a ce qu'elle m'apporte qu'a ce qu'elle raconte. Et rare sont les manga aussi enrichissant.
Une épopée chevaleresques
L'histoire d'Ogami est plus comparable aux chevaliers de la table ronde qu'a un western, d'abord parce que ce n'est pas fondamentalement l'histoire d'une vengeance, la vengeance n'est que le moyen (la voie en JP) d'être au service d'un idéal, le Bushido (ou code morale du samouraï), dont la valeur suprême est la fidélité au Daiymo en l'occurrence la Shogun pour Ogami. La perte de l'honneur et de la confiance du shogun représente la mort d'un bushi, mais comme il est dit dans l'hagakure, même tuée un samouraï doit être capable de faire encore un geste pour servir son maitre. Hors Ogami connait sans en avoir la preuve formel, un complot des Yagyu. Sa mort a travers le suppuku, serait donc une trahison du bushido, sans compté que dans le shinto (religion des japonnais) mourir avec des regrets n'est pas une bonne chose.
Sa quête est donc une exaltation du bushido, servir son maitre, et secondairement accomplir sa vengeance privé.
Et tout le parcourt est parsemé de la tentation d'arrêter sa quête, soit dans la mort soit par le choix de vivre une autre vie à l'abri de ses assaillants. Assaillants qui sont d'ailleurs prés à conclure un cessé le feu, si Ogami quitte la voie du bushi.
Seule le fanatisme de ce moine guerrier lui permet de résister, le fanatisme est une des qualités exaltés par le bushido.
Cette œuvre est une extraordinaire fresque du bushido, parfaitement documenté.
et donc permet de mieux comprendre le japon contemporain, et de mieux apprécier la culture Jap
Le japon médiéval tardif
Koiké est un universitaire, professeur de littérature japonaise, on peut donc lui faire confiance quand il dépeint la société japonaise médiéval.
L'action se situe durant la période d'edo, et plus précisément au milieu de celle ci, c'est a dire lorsque le régime Tokugawa fonctionne bien. Bien avant la période final qui est souvent décrite (Kenshin le vagabon, L'arbre sous le soleil, ... ).
Le voyage de Ogami, nous permet de rencontrer le monde qui peuple le japon de cette époque, Paysans, Pécheurs, Marchant, Samouraï, Yakusa, mendiant, police... avec des descriptions précises des angoisses et des espoirs de chacune de ces castes. On y voie également la droiture et la corruption des hommes, les blocages et les libertés de ce temps, les racines de la révolution Meiji.
Dépaysement assuré
voila je pourrais continué à en écrire plein (notamment sur la mystique Zen) , mais je ne doit intéresser que moi ^^
si juste encore une chose, Baby cart le film est un sympathique divertissement, mais ne repent que le scénario du manga, et par consequant est très loin du voyage que nous propose Koiké
Modifié en dernier par ogami-itto le 04 mars 2008, 10:54, modifié 1 fois.
- né un11septembre
- Messages : 2939
- Enregistré le : 06 août 2006, 12:38
- Localisation : Quelque part en Belgique civilisée
detrompe toi, ce sont des analyses interessantes que tu donnes de kozuré ogami.
J'ai juste du mal a comprendre de quel film babycart tu parles.
il existe un film compilation des 2 ou 3 premiers sorti aux USA, mais de la série des 6 films, les premiers réalisés Par Misumi ne peuvent qu'etre fideles au manga puisque Koike à participé a leur ecriture.
J'ai juste du mal a comprendre de quel film babycart tu parles.
il existe un film compilation des 2 ou 3 premiers sorti aux USA, mais de la série des 6 films, les premiers réalisés Par Misumi ne peuvent qu'etre fideles au manga puisque Koike à participé a leur ecriture.
-
- Messages : 50
- Enregistré le : 20 févr. 2008, 19:46
- Localisation : Parti...
Je n'ai vu que les 6 films baby cart (avec beaucoup de bonheur d'ailleurs), toute fois ils ne reprennent que le scénario, et sont très centré sur les scène de sabre (avec la superbe esthétique des chambara de cette époque bénit) et de cul. Tout la mystique du bushido, et la description du japon médiéval par contre ne sont pas aussi développé que dans le manga (heureusement d'ailleurs sinon les film auraient ressemblé au cinéma polonais introspectif de la même époque
).

- né un11septembre
- Messages : 2939
- Enregistré le : 06 août 2006, 12:38
- Localisation : Quelque part en Belgique civilisée
c'est moins explecite que dans le manga mais le sens particulier de l'honneur de Ogami-itto et les raisons de son errance sont données aussi dans le premier film.
Le fait que les films ait été tournés a la fin de la grande époque du chambara et l'abandon de koike expliquent largement la dervie de la serie de films qui vont jusqu'a s'autoparodier et font presque tourner le genre en ridicule.
Le premier film est une transposition du manga, les 2 ou 3 suivants ont mes plus interessants puis les 2 derniers sont de l'ordre de la serie B (et m^me Z pour le dernier)
Le fait que les films ait été tournés a la fin de la grande époque du chambara et l'abandon de koike expliquent largement la dervie de la serie de films qui vont jusqu'a s'autoparodier et font presque tourner le genre en ridicule.
Le premier film est une transposition du manga, les 2 ou 3 suivants ont mes plus interessants puis les 2 derniers sont de l'ordre de la serie B (et m^me Z pour le dernier)
- né un11septembre
- Messages : 2939
- Enregistré le : 06 août 2006, 12:38
- Localisation : Quelque part en Belgique civilisée
oui, probablement, mais si c'est toujours produit de façon soignée, le scenario est totalement sorti des objectifs du manga et sans porter l'estampille "baby cart", ils auraient rejoint une large masse de films distrayant et spectaculaires mais pas mémorables.
N'as tu pas entamé la lecture de la série, Erky?
N'as tu pas entamé la lecture de la série, Erky?
sinon pour ce qui concerne le volume 20 : on entrevoit enfin le bout du tunnel pour Ogami... mais mon dieu, que je suis fier de mon pôpa
il arrive à Edo et devient l'attraction principale, tout le monde le craint et est connu des initiés comme du grand public... en même temps adulé de certains et haït par d'autres, des planches à couper le souffle notamment lors de son entrée/sortie dans le petit resto...
vraiment un découpage pensé et réfléchi, une trame avec des méchants plus différents les uns que les autres et aussi venimeux...
parfait

il arrive à Edo et devient l'attraction principale, tout le monde le craint et est connu des initiés comme du grand public... en même temps adulé de certains et haït par d'autres, des planches à couper le souffle notamment lors de son entrée/sortie dans le petit resto...
vraiment un découpage pensé et réfléchi, une trame avec des méchants plus différents les uns que les autres et aussi venimeux...
parfait
