Drazorback a écrit :Contrairement à toi, le revirement de Berserk m'a plus que moyennement convaincu. Si les objectifs de la troupe du faucon peuvent paraitre chevaleresque de l'extérieur, il n'en reste pas moins que les intentions de Griffith sont tout sauf chevaleresques. Contrairement à Guts qui a juste pour principal but de sauver ses -sic- "amis". La base c'est quand même pas sauver le Midland, mais permettre à Griffith d'étancher sa soif de pouvoir, ce qui n'a pas grand chose à voir.
Qui a dit que si on avait de l'ambition on pouvait pas etre chevaleresque, ou le contraire???
On peut sauver des gens et avoir une ambition sans limite( par exemple: les circonstances on fait que, etc...)
Exemple dans le manga avec Casca, Griffith la sauve bien au début, et par la suite elle prendra le chemin de son ambition..., et aussi lorsque Griffith revient il sauve bien une partie ( Sonia, etc...) du peuple du Midland.
ce n'est pas incompatible!!
Et vu sous l'angle de l'ambition, Guts projette bien de tuer Griffith, si c'est pas une entreprise ambitieuse ça...
Drazorback a écrit :Le premier duel Serpico/Guts je l'avais quand même trouvé sympa sinon. Pour une fois qu'une once de stratégie s'immisçait, et que l'autre se servait de la psychologie de Guts pour le mettre en difficulté... Et visiblement, là c'est reparti pour le même type de combat (c'est plus une falaise mais des piliers, mais le principe est là!). Après je sais pas si tu spoiles ou fait une simple estimation (je lis pas de scans), mais ça m'a quand même mis en haleine comme twist final (ça faisait un bail...).
On peut apprécier les personnages selon différents angles, par exemple Serpico pour son intelligence et son talent de cuistot, Guts pour sa classe, et Puck pour son humour idiot ( et il est drole!!)
Mais Bon Serpico qui met Guts en difficulté, faut pas déconner non plus, sans lire les scans Guts va l'écraser sans aucun doute, et il va te trouver un prétexte bidon pour pas le tuer ou un truc dans le genre...
Drazorback a écrit :Sinon, je suis aussi en désaccord avec toi sur certains points. La tentative d'humour est généralement minable -plus l'histoire avance plus les elfes ont tendance à m'être insupportables- et contrairement à toi, je trouvais les passages qui illustraient la solitude de Guts vraiment intéressants. Le passage où il vient d'avoir sa marque au cou et est poursuivi nuit et jour par les démons était pour moi une grande démonstration de noirceur, de solitude et de désespoir. Loin des standards héroïques de la fantasy habituelle.
ah!!Non ce que je voulais dire c'est que les tentatives d'humour marche du tonnerre avec moi, parce que ce son des personnages qui sont là pour faire marrer, on rirait jaune si c'était Guts le comique, ça ne passerait pas!!
Alors que zizidro, Puck, Evarella, et Casca sont tordants parce que l'auteur sait rendre son récit efficace sans faire une montée de l'humour...humour...descente de l'humour, ce qui rend souvent pas drole l'humour, là, il fait une montée de l'humour...humour...et hop il passe à autre chose, un personnage intervient et évite une descente malvenue...
Ah!! et puis je voulais ajouter autre chose sur la démonstration de noirceur, le terme est bien choisi puisque ça fait trop démonstratif, je dis pas qu'au vu des circonstances ce passage là n'était pas nécessaire mais que Guts rencontre d'autres personnes fait aussi partie de la vie ( puisque Berserk c'est un peu ça aussi dépeindre une vie ou au moins une...), et puis c'est un homme Guts et il peut pas passer sa vie à ruminer ça serait débile...( j'ai pas dit qu'on pouvait pas etre ne colère!!), mais au bout d'un moment faut lacher du leste, quoi.