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Re: Tough / Free fight

Posté : 27 juil. 2009, 22:19
par Blacksheep
je viens de recevoir un lien YouTube qui m'a fait découvrir une autre série de l'auteur. Bien avant Tough, Saruwatari s'était adonné à un mélange entre Baki et Ken d'abord en manga.
Celui ci fut adapté en animé dans un style très Hokuto no ken. Les 5 parties sont visionnables. Il y a déjà pas mal de trucs très exagérés mais des petits malins on voulu en faire un film live et là...c'est le drame.
Riki-oh live en 9 parties.
Et les (?) scénaristes du film ont voulu aller encore plus loin dans l'exagération. Sans doute le plus mauvais film de tous les temps.
Il y a également une suite à l'anime, je vous laisse chercher... :mrgreen:

Re: Tough / Free fight

Posté : 27 août 2009, 15:02
par Ýsu
Tough c'est inspiré du K1 et de Bloodsport avec JC Vandamme non ? ^^

Re: Tough / Free fight

Posté : 30 août 2009, 12:02
par Erkael
??
C'est quoi cette question?
Est-il nécessaire de répondre?

Si tu te poses vraiment la question, lis tout simplement le premier post

Re: Tough / Free fight

Posté : 30 août 2009, 15:10
par Ýsu
Erkael a écrit :??
C'est quoi cette question?
Est-il nécessaire de répondre?

Si tu te poses vraiment la question, lis tout simplement le premier post
Oui c'est nécessaire, je ne connais pas vraiment ce monde, le combat libre c'est du K1 ?

Merci bien

Re: Tough / Free fight

Posté : 31 août 2009, 13:11
par Erkael
C'est la référence à JCVD que j'ai trouvé ridicule!

Le K1 en gros c'est du kick boxing, le combat libre c'est un mélange de tous les sports de combats avec phases au sol et debout

Re: Tough / Free fight

Posté : 08 oct. 2009, 23:23
par Erkael
Free Fight 14: C’est enfin à Kiichi de briller au sein du tournoi le plus relevé auquel il ait eu à participer ! Après son père c’est à lui de démontrer que le Nadashinkage n’a rien à envier aux autre arts martiaux ! Et son combat est loin de tenir toutes ses promesses…l’auteur va encore trop loin, en opposant à Kiichi un homme qui arrive à se désarticuler à volonté, il nous rejoue le « Bone Control » de Garcia, en peut être moins exagéré... un affrontement vite expédié donc contre toute attente, mais tant mieux au final, puisque l’intérêt se situe ailleurs : on assiste à une réunion de la famille Miyazawa, tous sont là, et tous sont prêts à en découdre ! Kiichi va devoir surpasser son père et terrasser ses deux oncles pour devenir réellement l’héritier du Nadashinkage…une tache qui s’annonce bien ardue.
Ainsi l’identité du Battle King est enfin révélé officiellement, bien que malgré son masque tous les lecteurs avaient bien compris de qui il s’agissait, mais désormais ce n’est plus un secret pour personne, y compris les premiers concernés à savoir ses frères et Kiichi, son neveu ! Après la mythique lutte fratricide à laquelle on a assisté à la fin de Tough, on boue déjà d’impatience de voir celles qui nous attendent…il n’y a plus désormais uniquement Kiryu à abattre, il y a aussi Son-O ! A coté de ça le tournoi paraît presque fade. Mais malgré tout on est intrigué par le futur développement de celui ci, quels personnages l’auteur choisira pour aller au bout ?
Après la révélation, survient le drame qui ajoute une tension dramatique à ce tome déjà chargé en émotions…bref, vraiment du très bon !

On trouve deux nouvelles guest stars dans ce tome : en premier lieu, vient un champion du monde de Boxe inspiré à n’en pas douter de Mike Tyson, puis un tueur de l’ombre ressemblant à l’ancien champion du Pride : Wanderlei Silva…si il s’agit vraiment de lui, la comparaison n’est pas flatteuse : « le singe des ténèbres »…mais il est vrai que Wanderlei à un faciès simiesque…c’est pas gentil mais c’est vrai !

Re: Tough / Free fight

Posté : 27 janv. 2010, 23:16
par Erkael
Free Fight 16: On était resté sur un léger arrière goût dans le tome précédent, et malgré encore quelques excès (il va sans doute falloir se faire une raison, on va de plus en plus perdre le réalisme), on retrouve ce que l’on aime dans ce tome !

Des combats donc, intenses bien évidemment, une narration intelligente qui intègre de fort belle manière le passé, les motivations des combattants, et surtout tout le clan Miyazawa ! Tous s’observent, se défient : frères, fils, neveu, aîné, cadet…tous ont un compte à régler, et Kiichi en nouveau chef de fil du Nadashingake, a pour ambition de vaincre ses aînés pour justifier sa place, mais également pour réunifier à nouveau sa famille qui se déchire depuis si longtemps. On ressent une volonté, presque un appel du destin. L’auteur a toujours su briller pour faire passer de fortes émotions à ce niveau, et là il ne nous déçoit pas.

De manière plus à terre à terre, on regrette la façon dont sont traité les matchs. Si l’issue du premier n’est pas une surprise (on regrette cependant sa rapidité), le second est déjà plus surprenant, on en vient même à se demander pourquoi avoir fait intervenir ce personnage si tôt pour en arriver là.
Là encore la question du réalisme vient se poser, et l’auteur semble avoir du mal a se situer : d’un coté des techniques ultimes liés à des déformations musculaire presque divines, des cicatrices salvatrices fantastiques, un homme singe aux yeux de caméléon ; et de l’autre des combats qui se terminent simplement, comme en combat réel, sans avoir besoin de trop en faire. Si le coup de Kiryu est présenté comme presque légendaire, au final l’issue se joue uniquement sur un KO par un unique coup de pied au visage ! Pas de combattant qui se relève sans cesse, se ressentant pas la douleur ou la surpassant. Un autre combat se termine aussi sur une « simple » guillotine (il s’agit d’un « bête » étranglement, pas de technique secrète ici). On apprécie cet effort de l’auteur.
Et à coté de ça, ce simple coup de pied terminant le combat est mis en scène de façon magistrale sur plusieurs pages : le temps s’arrête pour l’adversaire qui réalise qu’il va encaisser le coup et le regarde approcher…grandiose !

Cette fois Saruwatari fait référence à un autre manga à succès, de façon assez amusante. Facile à identifier. On a même droit à une légère mise en abyme sympathique : « dans les manga on montre des étoiles quand on se fait frapper…et bien je les ai vraiment vues ! »

A coté de tout ça, l’auteur renouvelle son intrigue en posant des questions sur les réelles motivations du Battle King dont l’identité est désormais claire pour tous… bref, que du bonheur !

A noter, quelques pages bonus sur un aspect ignoré de Kiryu, anecdotique mais sympathique !

Re: Tough / Free fight

Posté : 03 avr. 2010, 19:39
par Erkael
Free fight 17: Le premier tour du tournoi se termine enfin avec ce tome qui s’ouvre en plein milieu du combat entre Kiichi et « le singe des ténèbres »…encore une fois l’auteur se balance sur la limite entre ce qui est poussif de ce qui ne l’est pas. Le personnage du singe en lui même peut passer, mais ses yeux…la on frôle le ridicule. Heureusement l’auteur nous propose de beaux moments de combats qui après quelques excès, retombent dans la « normalité ». Quel plaisir de voir les deux adversaires se faire face debout et enchaîner les frappes sans vaciller… ;cela rappelle certains grands moments du combat libre (auquel l’auteur devait forcément penser) ; pour ensuite revenir à des enchaînements de clés totalement rationnels et effectives…bref du vrai combat réaliste, ce que l’on apprécie grandement tant l’auteur maîtrise son sujet !
Mais une fois le premier tour terminé, l’annonce du second fait frémir : le père et le fils vont devoir s’affronter ! On attend cela depuis des années. Paradoxalement, on réalise qu’une fois ce match passé, la finale n’aura plus aucun intérêt ! Heureusement que l’on sait que l’auteur n’est pas avare en surprises et n’aime pas la linéarité.

Ce qui excite aussi le lecteur c’est la réunion de toute la famille Miyazawa : le grand père, les trois frères, et le fils…tous réunis, tous sont destinés à s’affronter, et il est du devoir de Kiichi d’asseoir sa position de nouveau gardien tout en réunifiant sa famille…une histoire dans l’histoire…on en bave d’impatience.
A coté de ça l’auteur trouve le moyen de rajouter des éléments avec Kiryu qui se met la mafia Américaine à dos…on s’inquiète plus pour la mafia que pour Kiryu….à moins que cela ne soit un moyen que l’auteur ait trouvé pour tuer ce personnage essentiel sans que Seiko ou Kiichi n’aient à se salir les mains…tout ce qu’on peut faire c’est attendre…et dieu sait comme c’est long d’attendre avec cette série !

Re: Tough / Free fight

Posté : 27 mai 2010, 01:27
par Erkael
Free fight 18: Kiichi et Kiryu sont toujours dans le désert à évoquer la force prodigieuse de Son-Ho, l’aîné des frères Miyazawa, mais après quelques provocations, l’impensable va se produire : Kiichi va suivre l’entraînement de son oncle qu’il déteste tant ! Le premier y voit un moyen de vaincre son père dans le tournoi de l’hyper battle, le second, un moyen de se débarrasser de ses deux frères et de forger un adversaire à sa mesure.
Une fois ce constat posé, remettant de nombreuses choses en question, et où on se demande si Kiichi n’est pas en train de tourner du coté obscure, l’auteur nous propose en entraînement aussi original que poussif et surréaliste qui n’apporte pas grand chose à la série, et qui en devient décevant…cela faisait longtemps que l’auteur était passé outre ce genre de figure de style imposées mais pénibles. Cependant il évite l’ennui et la linéarité en faisant intervenir des tueurs à la solde de la mafia…aussi vite réglé qu’inutile là aussi…on se demande vraiment pourquoi l’auteur a fait cela, quel était l’intérêt ?

Mais justement puisqu’on parle d’intérêt, celui ci se trouve ailleurs : la phase finale de l’hyper battle va commencer, et si la seconde demi finale nous laisse de marbre, la première opposant père et fils Miyazawa est enfin l’affrontement que l’on attend depuis quasiment le début de Tough ! Mais pourquoi ne pas en avoir fait la finale ? On suppose que l’auteur a une idée derrière la tête !
Le combat commence et le tome se termine alors bien vite nous laissant sur notre faim…il nous faudra encore attendre !

Re: Tough / Free fight

Posté : 08 juil. 2010, 23:42
par Erkael
Free fight 19: L’affrontement que l’on attend depuis plus de soixante tomes, à savoir le combat entre Kibo et Seiko, entre le père et le fils, entre les deux gardiens du Nadashingake, a enfin lieu, et quel combat !
Cet affrontement dantesque se déroule sous le regard de milliers de personnes, mais plus important, il se déroule sous les yeux des autres membres du clan Miyazawa, les autres guerriers qui ont hérités de la puissance du Nadashingake, ceux qui plus que quiconque sont concernés par ce combat.
L’auteur pour l’occasion alterne entre coups surréalistes et clés conventionnelles, il trouve là un parfait équilibre entre réalisme et « mythologie martial ».

Ce combat hautement symbolique est agrémenté de flash-back nous montrant un Kibo enfant, déjà très dur. Ces flash-back vraiment touchants, font suite à une révélation de taille délivrée par Kiryu, révélation qui vient choquer et perturber les deux adversaires.

Le plus gros défaut de ce tome étant les commentaires du commentateur (logique), voix off vraiment insupportable qui nous sort des grandes phrases liés à la filiation des deux adversaires…phrases souvent redondantes et surtout agaçantes.

Malgré ce petit défaut, ce tome reste excellent et saura passionner les lecteurs qui ne peuvent qu’apprécier cette remarquable série.