Manga-news

Résumé :

Dans un univers en décrépitude où des travailleurs forcés sont traités comme des esclaves par des forces de l’ordre despotiques au service d’un pouvoir tyrannique, un groupe de jeunes décide de se rebeller contre le destin qui lui est imposé. Bandes rivales, courses en moto, complot gouvernemental...

L’action ne faiblit pas un instant dans cette œuvre de toute première qualité où se révèle l’immense talent de son auteur : dessin maîtrisé et innovant, découpage ingénieux, caractérisation originale des personnages, univers parfaitement cohérent...

Avis :

En voilà une bonne surprise, J'avais testé C aussi mais je n'avais pas réussi a rentrer dans l'univers, contrairement a ici ou dés les premières pages j'ai été absorbé par l'histoire et surtout ses personnages vraiment fun.
Malgré une ambiance bon délire, l'oeuvre dégage beaucoup sur son background, le monde se rapproche d'Akira d'ailleurs.

Dans la première partie on sens la critique vis a vis de la société actuel, ne vivre que pour le travail, être a l'école et ensuite c'est direct le travail jusque là mort. Par la suite l'auteur lancera d'autres idées que je ne citerais pas pour ne pas dévoiler l'histoire, mais ce titre parle beaucoup.

Ensuite l'histoire prend son envol pour finir de belle manière, complot, rêve, la mort un bon mélange pour une bonne fin.

Au final une oeuvre génial, un très bon moment de lecture et pas seulement ça, pour le prix de 6.95€ et le fait que c'est un one shot je le recommande vivement.
je regrette maintenant de n'avoir pas plus prêté attention que ça a C :
http://www.mangaverse.net/html/mangas/f ... ga_id=1484

J’ai remarqué que l’auteur participe actuelement a un projet sur ken : TEN NO HAÔ HOKUTO NO KEN RAÔ GAIDEN avec HARA Tetsuo au scénario.

mouép je vais pas donner d'avis parce que je l'ai pas encore lu lol mais je l'ai commander dans ma fourné Fevrier lol...comme j'avais accroché a C je me suis dit pourquoi pas un autre manga du mm auteur lol....

c'est quoi qui ta tripper dans c ? faut dire perso j'ai pas été loins, j'ai même pas lu 15 pages , mais ici je sais pas une magie a opéré et j'ai direct accroché.

C'est Magara, hein ! Madara, c'est le "concept multimédia" de Eiji Ohtsuka et Sho-U Tajima au début des années 90.

lapsus! corrigé.

shun a écrit :c'est quoi qui ta tripper dans c ? faut dire perso j'ai pas été loins, j'ai même pas lu 15 pages , mais ici je sais pas une magie a opéré et j'ai direct accroché.

je sais pas trop j'avais trouvé que l'auteur avait réussi a crée un univers cohérent et les dessin était pas mal...donc voila...pis l'histoire en elle mm était sympa...enfin original j'ai pas lu (ou pas bcp) de manga sur ce théme

dsl double post mais c'était pour le remonter....

donc j'ai lu ce One Shot qui a un scénario plutot sympa...par contre niveau dessin c'est largement moin bon que "C"....en bonus a la fin ont a droit a 4 ou 5 ptite nouvelle qui sont elle aussi sympathique...

Auteur : Yûko Osada
Éditeur VF : Doki-Doki
Éditeur VO : Daitosha
Nombre de volumes VF : 1 (terminé)
Nombre de volumes VO : 1 (terminé)



La majorité du lectorat a principalement découvert l'univers de Yûko Osada par le biais de sa dernière série en date : Run day Burst, parue chez Ki-oon il y a maintenant plus d'un an et demi. Pour arriver à cette petite perle qu'est Run day Burst, l'auteur nous a livré par le passé plusieurs histoires relativement moins longues que celles de Run day Burst, ces dernières sont parus dans nos contrées grâce à Panini Manga et Doki-Doki. Magara fait parti du trio de Doki-Doki, se plaçant juste à côté de Gear rally et de C [SI:].

"Dis, papa... Pourquoi il y a plein d'usines partout dans notre pays ?"

L'histoire de cet ouvrage se situe dans la ville de Magara, véritable état prison dans lequel la population est réduite en esclavage par un gouvernement despotique et sans certitudes. L'espoir tente, tant bien que mal, de s'infiltrer dans cet envirronement hostile mais est tout de suite submergé par une insatiable noirceur. Nous suivons donc au sein de Magara Kôsei, un adolescent à l'avenir incertain et passant le plus clair de son temps à vagabonder en ville à bord de sa moto. Il est le chef d'une petite bande de gamins qui uniront leurs forces pour renverser le régime totalitaire régnant sur Magara.

Avec Magara, Yûko Osaga reprend les éléments qui font la grande force de ses récits. À savoir un enfant dont ses géniteurs ont été abattus froidement durant son enfance, un empire tyrannique que le héros principal se jurera détruire. En l'occurence pour Magara, c'est le père de Kôsei qui a été tué par ce régime impérieux sans que l'on sache pourquoi. Le coup de crayon du mangaka laisse également transparaître un dynamisme et un entrain sans failles.

Dès les premières pages de l'ouvrage, le récit part à cent-à-l'heure, les personnages apparaissent sans plus attendre et l'action est menée tambour battant par le mangaka. Yûko Osada organise de manière cohérente tous les éléments de son récit et laisse entrevoir une seconde partie de haute volée. Cependant, on pourra reprocher à l'auteur de donner le meilleur de soi-même au tout début de son histoire, la deuxième et dernière partie de Magara étant très bancale, prévisible et manquant de stabilité. Les environnements sont vides, dépourvus de détails, les rebondissements arrivent comme un cheveu sur la soupe et sont prévisibles à des dizaines de kilomètres. Les composantes de l'assaut final de la bande de Kôsei ne font preuve d'aucune originalité et la fin, malgré qu'elle soit ouverte, reste très malhabile.

"C'est la règle. Fais toi une raison."

En fin de volume, le lecteur pourra trouver un recueil de nouvelles conçues dans le passé par le mangaka. Ces petites anecdotes se déroulent dans un univers tout autre que celui de Magara, elles s'avèrent être appréciables et amusantes. Le trait de Yûko Osada était plutôt tremblant à l'époque mais on constatera une évolution constante au fil des années.

Côté édition, Doki-Doki a fourni globalement un travail de bonne qualité : la traduction est fluide, vive et très claire, le papier est de bonne qualité. Néanmoins, quelques soucis d'impression sont à dénoter vers la fin de l'ouvrage (dans le volume chroniqué, en tout cas).

Magara est donc un one-shot d'une qualité plutôt satisfaisante, se lisant d'une traite et laissant un bon souvenir en tête une fois la lecture de l'ouvrage terminée. L'histoire aurait gagnée en consistance si Yûko Osada aurait prolongé son récit sur un second volume mais ne boudons pas notre plaisir, Magara reste un bon moment passé en la compagnie de Kôsei et de sa bande de rebelles.

Allons Kimi, n'oublie pas le topic d'index qui permet de voir s'il n'y a pas déjà un topic sur Magara

Hop, fusion ! (et ça fait un joli gros up au passage ^^)

Mince, j'avais mal vu... Autant pour moi ! ^^'