Elle est présente mais qu'apporte t-elle ? Une prise de conscience? Un retournement? A la rigueur, elle est le petit grain de sable dans la machine otak' du club mais c'est bien maigre pour le moment...Que fais-tu de la relation entre Makoto Kosaka et Saki? Avec cette dernière, nous sortons du domaine des otak et avons une certaine idée de la manière dont ils sont perçus.
Oui, c'est pour ça que je lirai le tome 2 car très souvent, le véritable démarrage ne se fait pas vraiment au premier tome pour certains titres. Mais sur une série de 9 volumes, j'avoue être assez sceptique...Quand tu parles d'absence de rebondissements, peut être faut-il laisser du temps à la série? Ce tome fait office de présentation: des personnages et de l'univers dont lequel ils évoluent.
Oui, je dirais même qu'il est même carrément en retrait. Le problème du départ de la série, c'est surtout lui en fait.Pour ma part le seul point à cette série reste le personnage de makoto: il est caricatural au possible (rôle type du "joli naïf"). Bien qu'apportant une touche de fraîcheur à l'oeuvre, il fait un peu tâche par rapport aux autres persos. Qu'en penses-tu?
Je m'explique : Quand on crée une histoire, il y a toujours des procédés scénaristiques que l'on met en place pour faire découvrir au lecteur ou au spectateur son univers.
L'un d'entre eux est l'introduction d'un personnage qui va découvrir cet univers en même temps que nous. Ce que tente maladroitement genshiken avec makoto et pour cause : Ce dernier est déjà un Otaku mais il ne veut pas vraiment se l'admettre. Alors, l'univers que l'on découvre à travers ses yeux n'est pas vraiment si nouveau que ça pour lui et donc pour nous.
Par contre, si le personnage avait été véritablement immergé dans cet univers sans ne rien n'y connaître, là, ça devenait tout de suite intéressant! Et son rapport à ce contexte bien particulier devenait alors bien plus trépidant pour le lecteur.
Bref, voilà pourquoi avec ce premier tome, je trouve que Genshiken fait du surplace : On a là un récit didactique construit autour d'un personnage principal à la candeur maladroito-naïve très caricatural et dont les enjeux dramaturgiques sont, pour le moment, quasi-absents.
Bref, à voir dans le tome 2 derechef