Re: Coq de combat
Posté : 05 juin 2008, 10:04
suite à l'annonce Shinob, Je m'étais mis en chasse d'une serie complete, c'est chose faite. J'ai acheté et lu (en 3 soirées) les 19 tomes parus.
Je partais, en finissant le tome 1, avec l'idée que Ryo trouvait une redemption dans le sport. J'en ai été pour mes frais (mais pas déçu pour autant).
On sort un gamin de son milieu trop securisé et étriqué pour le plonger dans la violence la plus sombre (celle du milieu carceral) et sans surprise, on fait d'un ado perdu un sociopathe en puissance. Je m'interroge d'ailleurs sur les raisons de son apprentissage et l'orientation qu'elle a prise.
Ce que pratique Ryo n'est même plus un art martial, c'est juste de la bestialité bien organisée et sans aucune regle sportive. Quand il ne peut vaincre par sa technique, il estropie, frappe dans le dos ou fait un coup bas du même genre.
L'idée de suivre un "heros" antipathique est interessante mais à des limites dans le concept lui-même. On reitere ici la lutte de plusieurs visions du combat: la vision physique contre la vision spirituelle, la compet' sportive (avec ses regles) et le combat de rue (qui n'en a qu'une: etre le dernier homme debout). Si dans un temps ça merite son attention, il vient necessairement un moment de rupture où Ryo doit soit prendre conscience de l'immoralité de ses actes et changer (ce qu'il semble commencer à faire partant à la recherche de sa soeur, fuyant apres l'issue du combat contre sakagawa, reagissant avec empathie aux deces avant le dernier combat contre "le singe". ils humanisent d'ailleurs, le presonnage en le dotant de talents musicaux par lesquels il pourrait s'exteriorisé de façon moins malsaine.), soit être vaincu par quelqu'un de spirituellement bien meilleur que lui et qui doit l'amener à une remontée des bas-fonds dans lesquels il se traine depuis sa sortie de prison.
J'ai été plutot desarssené par le changement de ton et puis par le revirement du scenario et l'arrivée de Toma. Le recit, de mon avis perd de son realisme avec l'apprentissage à la kill bill (ou "chambre de shaolin" tout depend de votre culture ciné ) et j'ai beaucoup de mal également à encadrer Toma qui balance une carrière de danseur sur la simple vision du lethal match de ryo et que tout le monde semble voir comme un extraordinaire rival potentiel à Ryo.
J'imagine bien que les auteurs ont une idée precise en tête pour l'amener dans la gueule de la "bête" mais je ne vois pas comment ils vont rendre ça credible.
reste un dessin de grande qualité et aussi approprié pour les personnages que pour les attitudes de combat. Seule les decors sont parfois negligés sans raison ou souvent fort "clichés" surtout depuis l'apprentissage en chine.
Je partais, en finissant le tome 1, avec l'idée que Ryo trouvait une redemption dans le sport. J'en ai été pour mes frais (mais pas déçu pour autant).
On sort un gamin de son milieu trop securisé et étriqué pour le plonger dans la violence la plus sombre (celle du milieu carceral) et sans surprise, on fait d'un ado perdu un sociopathe en puissance. Je m'interroge d'ailleurs sur les raisons de son apprentissage et l'orientation qu'elle a prise.
Ce que pratique Ryo n'est même plus un art martial, c'est juste de la bestialité bien organisée et sans aucune regle sportive. Quand il ne peut vaincre par sa technique, il estropie, frappe dans le dos ou fait un coup bas du même genre.
L'idée de suivre un "heros" antipathique est interessante mais à des limites dans le concept lui-même. On reitere ici la lutte de plusieurs visions du combat: la vision physique contre la vision spirituelle, la compet' sportive (avec ses regles) et le combat de rue (qui n'en a qu'une: etre le dernier homme debout). Si dans un temps ça merite son attention, il vient necessairement un moment de rupture où Ryo doit soit prendre conscience de l'immoralité de ses actes et changer (ce qu'il semble commencer à faire partant à la recherche de sa soeur, fuyant apres l'issue du combat contre sakagawa, reagissant avec empathie aux deces avant le dernier combat contre "le singe". ils humanisent d'ailleurs, le presonnage en le dotant de talents musicaux par lesquels il pourrait s'exteriorisé de façon moins malsaine.), soit être vaincu par quelqu'un de spirituellement bien meilleur que lui et qui doit l'amener à une remontée des bas-fonds dans lesquels il se traine depuis sa sortie de prison.
J'ai été plutot desarssené par le changement de ton et puis par le revirement du scenario et l'arrivée de Toma. Le recit, de mon avis perd de son realisme avec l'apprentissage à la kill bill (ou "chambre de shaolin" tout depend de votre culture ciné ) et j'ai beaucoup de mal également à encadrer Toma qui balance une carrière de danseur sur la simple vision du lethal match de ryo et que tout le monde semble voir comme un extraordinaire rival potentiel à Ryo.
J'imagine bien que les auteurs ont une idée precise en tête pour l'amener dans la gueule de la "bête" mais je ne vois pas comment ils vont rendre ça credible.
reste un dessin de grande qualité et aussi approprié pour les personnages que pour les attitudes de combat. Seule les decors sont parfois negligés sans raison ou souvent fort "clichés" surtout depuis l'apprentissage en chine.