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Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 09 août 2008, 15:22
par Floo D Ace
Vol.6 : Encore un tome ou Ushijima est plutôt figurant, même si dans le fond on remarque vite que tout passe par lui (et donc dans un sens le manga reste centré sur lui). Le tome entier est consacré à l'histoire de la professionnelle, et l'histoire ce révèle finalement plus complexe que ce qu'ont auraient pu penser. L'auteur met tout en œuvre pour nous décrire la psychologie de chaque personnage qui intervient dans l'histoire et donc forcément, on est touché par chaque "destin". Ce manga reste finalement l'un de mes seinen préférer en ce moment.

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 28 mars 2009, 14:30
par Rogue Aerith
Ushijima 9 :

Une véritable descente aux enfers. Ce tome 9 va encore plus loin, toujours plus loin, dans le réalisme de la misère humaine et de la zone crasse. Jamais je ne me suis senti aussi mal à la lecture d'un manga. Obligé de faire des pauses.
Mais la fin offre le premier rayon d'espoir pour un personnage depuis 9 tomes.
Une lecture qui ne laisse pas indemne.
Je rejoins Daigoro dans sa critique dithyrambique. Du seinen, du vrai.

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 28 mars 2009, 21:16
par Otaku62
commencé il y a quelques temps en occaz,j'avais trouvé ce seinen très sombre pour nous montrer des scènes qui ne sont pas si loin de la vérité...ushijima est un vrai salaud et il est prêt à tout pour récupérer son argent qu'il a prêté ça c''est sûr...

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 28 juin 2009, 13:36
par karl
Mais est-ce qu'il y a un fil conducteur dans ce manga ou chaque tomes sont indépendants ??
(J'envisage l'achat)!

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 28 juin 2009, 13:45
par Otaku62
c'est plutôt des histoires indépendantes même si le fil c'est le personnage d'ushijima lui-même...

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 29 juin 2009, 07:44
par né un11septembre
on découvre ushijima à travers les histoires de ses emprunteurs et il arrive qu'ushijima aparaisse très peu dans l'histoire pour mieux se concentrer sur les problemes d'argent que les gens qui lui empruntent.

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 30 juin 2009, 07:51
par karl
Ok merci. C'est un peu le même style que Ikigami alors ?

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 30 juin 2009, 10:27
par né un11septembre
ushijima est une série sombre et très réaliste. Son but est de nous faire plonger de façon saisissante et brutale dans le milieu social des petites gens victimes de leurs propres faiblesses (de la volonté de bien paraitre pour monter socialement au tourbillon d'echecs de joueurs maladifs, en passant par la mémé qui boursicotte ou le chomeur paumé). Leur necessité d'emprunter revele ces faiblesses et les pousseront à les depasser ou se faire détruire par elles.
Ushijima n'est que le juge qui met en balance et sauve (avec interets) ou anéanti (sans scrupules). On y découvre également tout le méchanisme semi-maffieux des preteurs liés au milieu de la prostitution et des arnaques immobilières.

ce n'est surement pas une lecture divertissante mais manifestement bien construite d'après de longues observations de notre condition humaine.

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 08 janv. 2011, 10:28
par Wang Tianjun
Tome 14 :Voilà une nouvelle histoire qui nous emmène dans le monde en crise des compagnies de taxis, en suivant Moroboshi, un chauffeur assez excentrique, qui apportera même quelques touches humoristiques au récit. Contrairement aux autres victimes de Ushijima, on ressent chez lui d'abord une volonté de ne pas trop plonger dans les dettes et de s'en sortir malgré tout... mais les évènements sont bien cruels.

Une belle réussite encore une fois ! Par contre j'ai du mal (comme souvent en fait avec Ushijima) à comprendre les "chutes" des histoires. Par exemple là je n'arrive pas à analyser si la fin du volume conclut l'histoire, ou bien si on aura la suite au volume suivant, tant les histoires ne suivent pas une ligne narrative habituelle...

Re: Ushijima: l'usurier de l'ombre

Posté : 25 mars 2012, 10:32
par Wang Tianjun
Oulà, mais ce topic est à l'abandon !!

Bon, ce n'est pas que de ma faute... :twisted:

Je remets la chronique du tome 16, vu que les deux derniers sont complémentaires

Ushijima 16 (chronique by NiD)

Comme pour le précédent volume : nouveau tome, nouvelle histoire. Un découpage fort agréable, mais cette fois la nouvelle intitulée « Le Paradis » ne se termine pas en un tome. Rien d’aussi poignant et choquant que dans les précédents tomes cette fois-ci, alors pour compenser on ouvre l’histoire sur une image des plus prometteuses. La question arrive rapidement : comment le héros d’un instant a-t-il pu en arriver là ? Se construit alors une longue, longue explication. Un peu trop longue, d’ailleurs. Nakata est un jeune homme totalement accro à la mode. C’est sa drogue, comme d’autres le jeu, le sexe ou l’alcool. Il ferait tout pour être reconnu encore plus qu’il ne l’est déjà, pour avoir des chaussures provenant de son idole Goto, pour avoir de nouveaux habits, pour intégrer le cercle très restreint des empereurs Osare ... Même des choses illégales. Il commence en volant des vélos, puis en faisant le passeur pour un trafic de drogue. Que lui réserve encore l’avenir ? En tout cas, rien de bon vu que ses amis l’abandonnent peu à peu, alors même qu’il commence à avoir le succès dont il rêve ...

La déchéance est lente, bien lente, et le début du tome est un peu longuet car ne comporte rien de bien passionnant. L’envie et l’ambition de Nakata auraient pu être montrées de manière plus concise que cela nous aurait bien arrangé. Mais non, l’auteur s’attarde beaucoup sur le quotidien de son héros d’un instant, insistant sur des passages qui ne nous passionnent pas vraiment. Si bien qu’on ne voit plus Ushijima, ce qui est, admettons le, bien dommage. Pas d’emprunts, pas de dettes, c’est un concept plutôt original, dans le sens qui sort de l’ordinaire et de nos habitudes concernant la série. Plutôt une douce descente aux enfers et un engrenage qui ne cesse de tourner. Certes, c’est toujours dans l’esprit de la série mais tout de même, il manque cette dose de malsain, d’horreur, et surtout il manque le très charismatique lien de toute l’histoire, qui n’arrive même que très tard dans le volume. On espère que le dénouement de cet arc arrivera d’une façon plus dynamique, et en attendant on se contente d’un arrière goût d’insuffisant.




Ushijima 17

Voulant toujours plus de nouveaux vêtements afin de conserver sa popularité en tant qu' "Empereur Osare", Nakata s'endette encore et encore auprès des banques... et finira par franchir le point de non-retour en appelant des organismes de crédits moins officiels. L'argent qu'il récolte de ses petits boulots ne suffisant plus, le jeune homme doit se résoudre à aller vers d'autres mannes financières plus illicites pour pouvoir rembourser ses dettes...

Comme le laisse suggérer sa couverture complémentaire à la précédente, ce dix-septième volume d'Ushijima nous propose la suite et la fin de l'histoire "Le Paradis", nous présentant des jeunes gens obsédés par la mode et par la popularité. Si les cinq mois d'écarts entre les deux tomes auront occulté de notre mémoire les détails de cette aventure, on s'étonnera d'y replonger assez facilement en se raccrochant aux grandes lignes de l'intrigue... Conséquence étrangement heureuse de chapitres particulièrement redondants.

Nous sommes vraiment en terrain connu avec ce nouvel épisode, dans les thématiques auxquelles est confrontée notre anti-héros du moment : drogue, prostitution, loi du plus fort ou de l'argent roi,... Shohei Manabe peine à se renouveler, même lorsque la descente aux enfers du héros entraîne aussi son entourage proche. Si l'on retrouve enfin notre yamikin préféré, ses entourloupes, encore très bien construites, manquent également d'originalité. Au final, si l'on ne s'ennuie pas vraiment à la lecture, on se dit tout de même que tout aurait pu être rendu de manière plus synthétique et plus efficace.

Ainsi, le récit déroule sa construction pour aboutir enfin au climax entraperçu à l'ouverture de l'histoire. Malgré une thématique assez peu attrayante, on finit par éprouver une certaine empathie pour les différents personnages, jusqu'à une conclusion assez étonnante. Cependant, cette finalité est bien le seul point vraiment surprenant dans ce volume qui, bien que plaisant, n'arrive pas à sortir des carcans habituels de la saga. Finalement, le rythme de parution imposé par Kana est peut-être le bon, pour que l'on puisse savourer chaque nouvel opus sans ressentir de lassitude, mais l'on espère tout de même d'avantage d'inventivité dans les histoires à venir.