Made in Japon: corduroy, a scene, angel nest, tomonen,....
et bah voila encore qui a lu Journal d'une disparition et qui a été touché, dans cette oeuvre quelques nous emmène avec le mangaka, on a l'impression qu'assis à un bar avec un café ( ou une bière ) il nous raconte son histoire et on l'écoute non pas de manière passive mais vraiment de manière intéressée...
un récit autobiographique qui m'a vraiment touché, tant par l'honnêteté de ce mec, que par son état pathologique qui l'amène à ne pas assumer son état d'adulte et à vivre ces aventures troublantes et inimaginables dans notre societé, et ui pourtant existent et sont vécues - peut être toutes de manière aussi tranché : j'entends par là que tout les gens dans ce cas n'assume pas réellement leur irresponsabilité et la vivent malgré tout -, lui, non il la vit et en plus il en aprle ouvertement...
c'est beau, c'est grand...
à tous ceux qui l'ont lu, enlevez la jaquette et découvrez l'interview secrète dans cette même jaquette
un récit autobiographique qui m'a vraiment touché, tant par l'honnêteté de ce mec, que par son état pathologique qui l'amène à ne pas assumer son état d'adulte et à vivre ces aventures troublantes et inimaginables dans notre societé, et ui pourtant existent et sont vécues - peut être toutes de manière aussi tranché : j'entends par là que tout les gens dans ce cas n'assume pas réellement leur irresponsabilité et la vivent malgré tout -, lui, non il la vit et en plus il en aprle ouvertement...
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- né un11septembre
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Un titre que je cherche activement.né un11septembre a écrit :Je viens d'apporter une touche finale a l'article de tête en y ajoutant l'emouvant "in the clothes named fat".
D'autant plus que ton
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- né un11septembre
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Ma critique sur Dien Bien Phu toujours dispo sur anime kun
http://www.anime-kun.net/mangas/fiche-d ... .html#3718
""On connaît la bataille de Dien Bien Phu, pour la déroute française notamment. Bien que le titre n'ait (quasiment) rien à voir avec son contenu, une fois n'est pas coutume, un manga fait dérouler son récit au Vietnam mais ne déroge pas à la règle en utilisant la guerre du Vietnam comme cadre.
Cependant oubliez Fullmetal Jacket, et même le sergent Hartman, tout ici est déjanté, décalé. Vous l'aurez sans doute remarqué à la lecture du synopsis, l'absurde et le non-sens sont rois. L'humour ne fait pas mouche, le second degré ne prend pas. Le mangaka veut faire de l'original en veux-tu en-voilà, mais ça ne fonctionne pas pour la simple bonne raison qu'à tous les plans son manga est trop décalé.
Le scénario n'a ni queue ni tête, les personnages sont des clins d'oeil au cinéma : chinois pour ses combats style kung-fu etc... Les graphismes ne sont pas mauvais en soi, mais force est de constater que la symbiose avec le scénario est parfaite.
Dien Bien Phu ou comment perdre de l'énergie à comprendre en vain. Mauvaise expérience."
Et sur Yumenosoko
http://www.anime-kun.net/mangas/fiche-y ... -1411.html
"Yumenosoko s'incrit parfaitement dans la politique éditoriale de Made in, à savoir des mangas dit d'auteur. C'est un one-shot d'une mangaka qui débute, et son style est très personnel.
Le dessin est enfantin, épuré, et ne souffre pas d'une quelconque recherche du détail, bref de réalisme. En revanche l'histoire quant à elle, même si on plonge dans les limbes, renvoie par petites piqûres à des réalités notamment le chagrin que peut causer la perte d'un être proche. Et c'est là le thème principal, assez bien traité avec une petite touche d'humour mais qui n'est pas très efficace.
Malheureusement le rythme est trop lent, les cases foisonnent alors qu'il ne se passe rien. A quoi bon parcelliser l'action alors qu'on pourrait la comparer à la vitesse d'une tortue ? De plus, les dialogues sont nombreux mais s'offrent le luxe de se répéter, et finalement ils sont pour la plupart vides de sens, inutiles.
Le tout forme quelque chose de très mélancolique, et extrêmement lent à lire. Difficile de considérer cette lecture comme agréable."
http://www.anime-kun.net/mangas/fiche-d ... .html#3718
""On connaît la bataille de Dien Bien Phu, pour la déroute française notamment. Bien que le titre n'ait (quasiment) rien à voir avec son contenu, une fois n'est pas coutume, un manga fait dérouler son récit au Vietnam mais ne déroge pas à la règle en utilisant la guerre du Vietnam comme cadre.
Cependant oubliez Fullmetal Jacket, et même le sergent Hartman, tout ici est déjanté, décalé. Vous l'aurez sans doute remarqué à la lecture du synopsis, l'absurde et le non-sens sont rois. L'humour ne fait pas mouche, le second degré ne prend pas. Le mangaka veut faire de l'original en veux-tu en-voilà, mais ça ne fonctionne pas pour la simple bonne raison qu'à tous les plans son manga est trop décalé.
Le scénario n'a ni queue ni tête, les personnages sont des clins d'oeil au cinéma : chinois pour ses combats style kung-fu etc... Les graphismes ne sont pas mauvais en soi, mais force est de constater que la symbiose avec le scénario est parfaite.
Dien Bien Phu ou comment perdre de l'énergie à comprendre en vain. Mauvaise expérience."
Et sur Yumenosoko
http://www.anime-kun.net/mangas/fiche-y ... -1411.html
"Yumenosoko s'incrit parfaitement dans la politique éditoriale de Made in, à savoir des mangas dit d'auteur. C'est un one-shot d'une mangaka qui débute, et son style est très personnel.
Le dessin est enfantin, épuré, et ne souffre pas d'une quelconque recherche du détail, bref de réalisme. En revanche l'histoire quant à elle, même si on plonge dans les limbes, renvoie par petites piqûres à des réalités notamment le chagrin que peut causer la perte d'un être proche. Et c'est là le thème principal, assez bien traité avec une petite touche d'humour mais qui n'est pas très efficace.
Malheureusement le rythme est trop lent, les cases foisonnent alors qu'il ne se passe rien. A quoi bon parcelliser l'action alors qu'on pourrait la comparer à la vitesse d'une tortue ? De plus, les dialogues sont nombreux mais s'offrent le luxe de se répéter, et finalement ils sont pour la plupart vides de sens, inutiles.
Le tout forme quelque chose de très mélancolique, et extrêmement lent à lire. Difficile de considérer cette lecture comme agréable."
See you space cowboy
- né un11septembre
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- Enregistré le : 06 août 2006, 12:38
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j'ai enfin lu le pays des cerisiers et le diptyque a scene/ b scene.
le pays des cerisiers est une histoire qui traite avec intelligence du souvenir du traumatisme d'Hiroshima a travers la culpabilité des survivants ainsi que de la difficulté de depasser le deuil pour revivre "normalement" (dans la première partie) et du devoir de memoire (dans la seconde partie).
une histoire touchante qui aurait été d'autant plus interessante si l'auteure avait developpé les personnages sur plus que les 100 pages que compte ce volume.
A scene/ B scene, rassemble pele-mele des histoires courtes de premiers amours, fraternité, petites trahisons et indefectibles amitiés.
difficile de donner un theme precis a ce receuil d'histoires du même auteur que la serie "evil heart" mais une agreable lecture malgré tout.
le pays des cerisiers est une histoire qui traite avec intelligence du souvenir du traumatisme d'Hiroshima a travers la culpabilité des survivants ainsi que de la difficulté de depasser le deuil pour revivre "normalement" (dans la première partie) et du devoir de memoire (dans la seconde partie).
une histoire touchante qui aurait été d'autant plus interessante si l'auteure avait developpé les personnages sur plus que les 100 pages que compte ce volume.
A scene/ B scene, rassemble pele-mele des histoires courtes de premiers amours, fraternité, petites trahisons et indefectibles amitiés.
difficile de donner un theme precis a ce receuil d'histoires du même auteur que la serie "evil heart" mais une agreable lecture malgré tout.
Re: Made in Japon: corduroy, a scene, angel nest, tomonen,....
Lu le Journal d'une disparition qui me laisse une impression très étrange à cause de la distanciation voulue par l'auteur. Certaines de ses déclarations sont vraiment très choquantes ("mes enfants ne me reconnaissaient plus") et l'œuvre en elle-même ne permet pas vraiment de pénétrer la "logique" d'un acte aussi extrême.
J'avais déjà expérimenté un décalage semblable en lisant le récit que Kazuichi Hanawa a fait de son incarcération (Dans la prison, chez Ego comme X). L'un et l'autre ont pris le parti de relater leur expérience sous l'angle de l'anecdote et dans les deux cas cela donne un résultat presque surréel, un fait brut dont il est difficile d'extraire la vision de l'auteur sur ce qu'il raconte.
Je cherchais une lecture différente et m'attendait à être déstabilisée : contrat rempli
J'avais déjà expérimenté un décalage semblable en lisant le récit que Kazuichi Hanawa a fait de son incarcération (Dans la prison, chez Ego comme X). L'un et l'autre ont pris le parti de relater leur expérience sous l'angle de l'anecdote et dans les deux cas cela donne un résultat presque surréel, un fait brut dont il est difficile d'extraire la vision de l'auteur sur ce qu'il raconte.
Je cherchais une lecture différente et m'attendait à être déstabilisée : contrat rempli