solanin on est d'accord est un chef d'oeuvre.Kimi_ a écrit :Du foireux? Hum, je demande à voir... Inio Asano est juste un génie. Il suffit de lire Solanin, c'en est le parfait exemple.
Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
Re: Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
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Re: Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
Ce n'est pas parce qu'un auteur a fait un (ou plusieurs) titres excellents que toutes ses oeuvres se valent obligatoirement.Kimi_ a écrit :Du foireux? Hum, je demande à voir... Inio Asano est juste un génie. Il suffit de lire Solanin, c'en est le parfait exemple.
"Cross Game" d'Adachi est loin de valoir "Touch", "Inu-Yasha" est loin d'être le meilleur titre de R. Takahashi, et "Buso Renkin" de Watsuki est une sombre **** après un somptueux Kenshin.
Être fan d'un auteur ne signifie pas être oblitérer complètement ses défauts, ou refuser de comprendre pourquoi certains n'aiment pas un de ses titres, alors qu'il a apprécié un autre.
Et puis bon, trois fans auto-proclamés d'Asano qui se succèdent à la tribune, et pas un qui avance un seul argument sur la qualité du recueil (ou une autre de ses oeuvres), à part pour dire que l'auteur est un génie, c'est pas très convainquant. ***sifflote***
"Les bons livres sont une ancre pour ton bateau dans le port de la vie. Même si une grande vague arrive, ton bateau ne sera pas emporté. Tu pourras mettre les voiles quand tu auras accumulé suffisamment de forces et de connaissances."
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Re: Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
1/ C'est difficile de revenir sur un avis aussi succinct et tranché.
2/ Nos avis se sont fait la malle avec le crash.
3/ Le manga d'auteur n'est pas comparable à du shonen commercial.
Sinon, non. Pour moi tous les manga d'Inio Asano ne vallent pas. Solanin est au dessus des autres alors que Un monde formidable est moins bien. C'est mon avis, et je suis sûr que Rai te diras tout autre chose
Pour La fin du monde. Le premier chapitre est juste énorme. On est absorbé par ces pages qui se tournent à une vitesse folle. Il y a aussi d'excellentes idées dans le reste du livres. Pour ma part, la lettre à moi-même et le récit de la jeune fille qui travaille dans un stand de je ne sais plus quoi m'ont beaucoup touché. La nouvelle est de très bonne qualité aussi. J'aimerai bien revoir l'auteur faire ce genre d'exercice.
Enfin bref, pour moi La fin du monde fait parti des meilleurs manga de l'auteur. Les mots "foireux" ou "désastre" sont très forts, et ne peuvent pas s'appliquer à une telle oeuvre.
2/ Nos avis se sont fait la malle avec le crash.
3/ Le manga d'auteur n'est pas comparable à du shonen commercial.
Sinon, non. Pour moi tous les manga d'Inio Asano ne vallent pas. Solanin est au dessus des autres alors que Un monde formidable est moins bien. C'est mon avis, et je suis sûr que Rai te diras tout autre chose
Pour La fin du monde. Le premier chapitre est juste énorme. On est absorbé par ces pages qui se tournent à une vitesse folle. Il y a aussi d'excellentes idées dans le reste du livres. Pour ma part, la lettre à moi-même et le récit de la jeune fille qui travaille dans un stand de je ne sais plus quoi m'ont beaucoup touché. La nouvelle est de très bonne qualité aussi. J'aimerai bien revoir l'auteur faire ce genre d'exercice.
Enfin bref, pour moi La fin du monde fait parti des meilleurs manga de l'auteur. Les mots "foireux" ou "désastre" sont très forts, et ne peuvent pas s'appliquer à une telle oeuvre.
Re: Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
C'est vrai, mais ce n'est pas impossible, comme tu viens de le montrer avec ton dernier paragraphe.jojo81 a écrit :1/ C'est difficile de revenir sur un avis aussi succinct et tranché.
Y avait pas tant d'avis que ça non plus, hein.jojo81 a écrit :2/ Nos avis se sont fait la malle avec le crash.
Si, parce que même en considérant que les impératifs de production diffèrent, les auteurs quels qu'ils soient étalent leur univers, leur sensibilité et leur personnalité dans leurs oeuvres. Et qui peuvent évidemment énormément se modifier avec le temps, dans le bon comme dans le mauvais sens, même si certaines caractéristiques typiques sont toujours présentes. Après, c'est une question de sensibilité du lecteur par rapport à celle de l'auteur, et ce que le premier cherche dans les titres du second. Raison pour laquelle j'ai toujours du mal avec les termes "génie" et autres, parce que c'est tout de même bien subjectif, et dépend énormément de l'expérience d'une personne et de sa relation avec le propos de l'auteur.jojo81 a écrit :3/ Le manga d'auteur n'est pas comparable à du shonen commercial.
Et puis, Solanin était publié dans le "Young Sunday", où paraissent Beach Stars et Ikigami, entre autres.
"Un Monde formidable" est sorti dans le magazine qui publie "Black Lagoon" et "Le Nouvel Angyo Onshi".
Et "Fin du monde, avant le lever du jour", même magazine de prépu que 20th Century Boys.
Bref, que des titres qui vendent plutôt pas mal pour la plupart, et sont assez connus (euphémisme pour certains).
Je ne sais pas quelle est ta définition de "manga d'auteur" (pour moi, ce n'est pas avoir un propos dit "mature", "profond" ou "réfléchi"), mais les titres au-dessus (et les Asano) restent quand même du commercial pour ma part, sans aucun sens péjoratif de mon côté. Et viens pas me dire que Urusawa fait du manga d'auteur... Ce qui ne lui empêche évidemment en rien d'avoir un talent avéré. Tout comme Asano, d'ailleurs.
Pour finir, si j'ai beaucoup apprécié Solanin (même si c'est tout de même affreusement déprimant d'un certain point de vue, heureusement que la fin remonte un peu le moral), j'ai trouvé les autres histoires d'Asano bien plus (trop) pessimistes, dures et défaitistes, avec des héros paumés qui ne s'en sortent pas dans la vie. C'est vraiment le type d'oeuvres qu'on ne peut pas pleinement apprécier si on n'est pas dans un certain état d'esprit. Je m'y mettrais peut-être plus tard, mais c'est vraiment pas le moment pour moi de lire ce genre de littérature.^^
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Re: Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
.Sorrow a écrit :Y avait pas tant d'avis que ça non plus, heinjojo81 a écrit :2/ Nos avis se sont fait la malle avec le crash.
T'es sûr que t'as lu ce qu'on avait écrit avant le crash ? Perso j'avais fait une petite analyse de toutes ses œuvres et Koiwai et Jojo avaient répondu en faisant un classement notamment et en le justifiant. M'enfin bon, dire qu'on est des trolls parce qu'on ne justifie pas nos avis après Shun (qui a légèrement tendance à descendre en flèche et de manière extrêmement dure tout ce qu'il lit), ça me fait rire
Re: Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
Je crois que oui, même si je n'en ai pas un fort souvenir (de toute façon, il y a deux mois à tout casser qui sont partis en fumée).Raimaru a écrit :T'es sûr que t'as lu ce qu'on avait écrit avant le crash ?
Troll, tout de suite les grands mots...Raimaru a écrit : M'enfin bon, dire qu'on est des trolls parce qu'on ne justifie pas nos avis après Shun (qui a légèrement tendance à descendre en flèche et de manière extrêmement dure tout ce qu'il lit)
Mais il est vrai, puisque c'est de notoriété publique que shun a souvent un avis assez personnel sur bien des titres, et qui va souvent à contre-courant pour des raisons tout aussi personnelles, trois personnes qui se succèdent pour une ligne ironique, ça me semblait un peu beaucoup, c'est tout...
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Re: Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
Hop hop hop, je dépose ma petite chronique.
Le quartier de la lumière
Solanin, ayant été une grosse claque pour moi, je me suis tourné vers Le quartier de la lumière pour mieux cerner l’univers d’Inio Asano. Le résultat sera, au final, quasiment le même que Solanin : une grande œuvre, ni plus ni moins.
L’ouvrage est composé de plusieurs nouvelles, chacune se déroulant dans un seul et même quartier, ce dernier fera l’objet de nombreux rebondissements. Comme à son habitude, Asano « ausculte » les dessous de notre société, étant basée sur la perfection et le consommation et fait confronter le lecteur à des situations, perturbantes, voir désespérées.
De toutes les nouvelles présente, la seconde restera ma préférée. Notamment à cause du thème abordée mais principalement à cause des personnages, cruels et déstabilisants, donnant à moitié le malaise au lecteur. Cette sensation de malaise est d’ailleurs présente durant toute la lecture. La narration est maitrisée du début à la fin de la nouvelle et même de l’œuvre. Le coup de crayon d’Asano est toujours aussi réaliste et poignant.
Le quartier de la lumière s’avère donc être une œuvre assez pessimiste. Si Solanin apportait quelques touches d’humour de temps à autre, ce dernier disparait complètement dans le quartier de la lumière. Les néophytes auront du mal à trouver un semblant de cohérences tandis que les lecteurs avertis se délecteront de l‘oeuvre.
18/20.
Le quartier de la lumière
Solanin, ayant été une grosse claque pour moi, je me suis tourné vers Le quartier de la lumière pour mieux cerner l’univers d’Inio Asano. Le résultat sera, au final, quasiment le même que Solanin : une grande œuvre, ni plus ni moins.
L’ouvrage est composé de plusieurs nouvelles, chacune se déroulant dans un seul et même quartier, ce dernier fera l’objet de nombreux rebondissements. Comme à son habitude, Asano « ausculte » les dessous de notre société, étant basée sur la perfection et le consommation et fait confronter le lecteur à des situations, perturbantes, voir désespérées.
De toutes les nouvelles présente, la seconde restera ma préférée. Notamment à cause du thème abordée mais principalement à cause des personnages, cruels et déstabilisants, donnant à moitié le malaise au lecteur. Cette sensation de malaise est d’ailleurs présente durant toute la lecture. La narration est maitrisée du début à la fin de la nouvelle et même de l’œuvre. Le coup de crayon d’Asano est toujours aussi réaliste et poignant.
Le quartier de la lumière s’avère donc être une œuvre assez pessimiste. Si Solanin apportait quelques touches d’humour de temps à autre, ce dernier disparait complètement dans le quartier de la lumière. Les néophytes auront du mal à trouver un semblant de cohérences tandis que les lecteurs avertis se délecteront de l‘oeuvre.
18/20.
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Re: Made in ASANO: Solanin, le quartier de la lumière...
Le Champ de l'arc-en-ciel
Faire un résumé concis du Champ de l’arc-en-ciel ne serait pas chose aisée étant donné que cette œuvre est trop alambiquée. Je préfère également ne pas me lancer dans une explication assez poussée sinon je risquerai de m’emmêler les pinceaux moi-même.
L’intrigue de l’œuvre est profonde, réfléchie et elle met en avant les protagonistes qui la compose. Ces derniers sont le point le plus travaillé par Asano, des flash-back ponctuant l’ouvrage permettront au lecteur de mieux cerner chacun d’entre eux.
Inio Asano met donc une place une intrigue plutôt simple à la base mais qui se révèlera être très complexe au fur et à mesure de la lecture. La concentration sera la maitre mot de l’œuvre afin que le lecteur ne puisse pas perdre le fil rouge en cours de route. Le mangaka aborde donc, comme à son habitude, les dérives de notre société et évoque également différents thèmes comme les mécanismes de l’enfance, le traumastime, la solitude ou encore l’exclusion.
Du côté de l’édition, Panini a fait un bon travail sur l’ouvrage. Néanmoins, je pourrais reprocher un papier trop fin ainsi qu’un lettrage assez petit, illisible voir effacé par moments.
Le Champ de l’arc-en-ciel est donc une œuvre très complexe. Hypnotique et envoutante, elle ne lâchera pas le lecteur sans qu’il n’est terminé la dernière page. Une œuvre entourée d’une enveloppe onirique et qui nécessitera plusieurs lectures pour en comprendre tout son sens et être appréciée à sa juste valeur.
18/20.
Faire un résumé concis du Champ de l’arc-en-ciel ne serait pas chose aisée étant donné que cette œuvre est trop alambiquée. Je préfère également ne pas me lancer dans une explication assez poussée sinon je risquerai de m’emmêler les pinceaux moi-même.
L’intrigue de l’œuvre est profonde, réfléchie et elle met en avant les protagonistes qui la compose. Ces derniers sont le point le plus travaillé par Asano, des flash-back ponctuant l’ouvrage permettront au lecteur de mieux cerner chacun d’entre eux.
Inio Asano met donc une place une intrigue plutôt simple à la base mais qui se révèlera être très complexe au fur et à mesure de la lecture. La concentration sera la maitre mot de l’œuvre afin que le lecteur ne puisse pas perdre le fil rouge en cours de route. Le mangaka aborde donc, comme à son habitude, les dérives de notre société et évoque également différents thèmes comme les mécanismes de l’enfance, le traumastime, la solitude ou encore l’exclusion.
Du côté de l’édition, Panini a fait un bon travail sur l’ouvrage. Néanmoins, je pourrais reprocher un papier trop fin ainsi qu’un lettrage assez petit, illisible voir effacé par moments.
Le Champ de l’arc-en-ciel est donc une œuvre très complexe. Hypnotique et envoutante, elle ne lâchera pas le lecteur sans qu’il n’est terminé la dernière page. Une œuvre entourée d’une enveloppe onirique et qui nécessitera plusieurs lectures pour en comprendre tout son sens et être appréciée à sa juste valeur.
18/20.