Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Rubrique consacrée aux seinen, c'est à dire des séries se destinant à un lectorat adulte.
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Natth
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par Natth » 10 juil. 2009, 13:36

né un11septembre a écrit :ça manque de viscosité :lol:
Lorsque j'ai lu ça, j'ai cru qu'il s'agissait de La Femme Limace. Mais j'avais quand même du mal à saisir la ressemblance :lol:
En tout cas, je trouve la figurine plutôt réussie ^^
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né un11septembre
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par né un11septembre » 11 juil. 2009, 15:57

juste un peu difficile de vivre avec ça dans son salon ^^
Je serais curieux de voir une figure de spirale dans le même genre.
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Koiwai
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par Koiwai » 28 nov. 2010, 17:25

Hop, remontons ce topic, il le vaut bien :)

Les one-shot de l'anthologie Junji Ito se suivent avec plus ou moins de réussite. Je continue de rattraper mon retard de lectures sur ces derniers, avec la lecture il y a peu du huitième volet, Hallucinations.

Huitième volet de l'anthologie horrifique de Junji Ito, Hallucinations, à l'instar du Journal de Soichi, voit ses 6 histoires posséder un même personnage principal, Toru Oshikiri, un adolescent taciturne vivant seul dans une grande maison de type occidental depuis que ses parents sont partis en voyage. Complexé par sa petite taille, se complaisant dans la solitude, le jeune garçon est l'acteur ou le témoin d'évènements étranges se déroulant dans sa maison ou à l'extérieur.

Ainsi, dans le premier chapitre, Hallucinations, il devient le meurtrier de son ami d'enfance, dont il ne supporte plus la grande taille, et l'enterre dans son jardin. Mais ne sachant vite plus si ce qui s'est passé est la réalité ou non, il décide de déterrer son ami, pour constater qu'il est là, mais que son cou a pris des proportions inimaginables... En proie à la folie, l'adolescent voit peu à peu tout son entourage subir ces mêmes allongements du cou... Oshikiri est-il la proie d'hallucinations, ou tout ceci est-il la réalité ? Comme souvent avec Junji Ito, n'espérez pas avoir ici une réponse toute faite. Comme souvent, l'auteur nous invite ici à suivre la lente chute de son héros, avant un final qui n'apportera aucun élément de réponse précis, mais laissera le soin au lecteur de se faire sa propre opinion.

Avec ce héros qui pourrait très bien être en proie à des hallucinations à cause de sa solitude et de son complexe, on a l'impression ici d'assister à de l'horreur plus psychologique que d'habitude chez l'auteur, ce qui a tendance à se confirmer avec la suite du tome, dans un deuxième chapitre où il sera question de jeunes filles obsédées par la beauté du meilleur ami d'Oshikiri, Kojima, au point de pousser leurs camarades de classe vers une mort certaine en les forçant à aller retrouver le corps de Kojima disparu dans une mare réputée hantée. Dans le troisième chapitre, notre héros se rapprochera d'une camarade de classe ayant noué des liens avec de bien étranges correspondantes qui révèleront toute la folie qui a pu naître en elle... à cause de sa solitude ?
De l'horreur psychologique plus poussée que d'habitude, c'est du moins ce que l'on se dit pendant cette première moitié de volume, rendue délicieuse par le trait toujours aussi clair de l'auteur, par les corps et visages torturés physiquement ou/et psychologiquement qu'il représente, et par l'absence de réponses claires à certains mystères horrifiques.

C'est pourtant une deuxième moitié de tome moins inspirée qui nous attend, une deuxième moitié dans laquelle les évènements énigmatiques, sombres et déroutants s'enchaînent de plus belle, de même que les corps torturés, mais qui revêt un fil rouge qui peine à convaincre, avec l'idée d'une maison-ouverture vers une autre dimension, idée assez mal agencée, qui estompe en partie l'épouvante liée au manque de réponses, fait disparaître globalement la torture psychologique du héros (l'interrogation hallucinations/réalité se fait moins percutante), et met en avant tous les petits défauts de début de tome, où l'absence de fil rouge pouvait justifier les quelques incohérences, notamment autour du meilleur ami de notre héros, le dénommé Nakajima/Kojima, qui change de nom puis de tête d'un chapitre à l'autre.

Hallucinations est à prendre pour ce qu'il est: un one-shot aux histoires assez mal agencées, où tortures psychologiques et physiques s'enchaînent pour le plus grand bonheur du lecteur fan de Junji Ito, un titre qui commence très bien, mais à la fin duquel il est dommage que l'auteur ait cherché à apporter des réponses (bancales) à des histoires qui se suffisaient sans problème à elles-mêmes.


Prochain Ito à lire, la Maison de Poupées, et mon retard sera rattrapé :)
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par IMI » 28 nov. 2010, 17:52

J'aime vraiment beaucoup cet auteur, je l'ai découvert grâce à l'adaptation de Spirale en film (plus ou moins reussi).
J'aime beaucoup l'ambiance qu'ilr donne à ses series, meme si certaines sont moins reussi que d'autres.
Enfin Hallucinations est pour moi un assez bon tome avec l'histoire de la maisons relié à d'autres dans des univers parallèles.
Mais j'espere quand meme retrouver l'auteur dans une serie avec quelques tomes, comme ça a été le cas avec spirale, tomié et Gyo.

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Natth
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par Natth » 28 nov. 2010, 18:42

J'ai continué à suivre les Junji Ito cette année. Je pense que le récit principal de "La maison de poupées" est l'un de ceux qui m'a le plus marquée. On y découvre un rapport à l'humanité et à la réalité très particulier, voire perturbant par certains côtés. C'est souvent le cas des récits du maître, ce qui en fait leur charme, mais je trouve que cette nouvelle est un des meilleurs exemples du genre.

Au passage, je dois dire que l'édition de Tonkam est particulièrement soignée, quel que soit le volume. Que ce soit la couverture ou le papier, ces tomes sont vraiment très beaux et agréables à lire. D'ailleurs, j'ai hâte de voir le prochain volume prévu en 2011 :D
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par IMI » 28 nov. 2010, 18:58

c'est vrai :D je me demande ce qu'ils nous on prévus pour la ville sans rues. Le coup de la couverture phosphorescente était bien trouvée.

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Koiwai
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par Koiwai » 25 janv. 2011, 18:14

La Maison de poupées est, je dois dire, le recueil qui m'a le moins emballé à ce jour.

Nouveau recueil du maître de l'horreur Junji Ito à paraître en France, la Maison de Poupées nous propose de suivre sept histoires courtes dans lesquelles des évènements fantastiques vont venir s'immiscer dans la vie d'individus normaux. Qu'il s'agisse des glaces d'un bien curieux marchand, de cigarettes, d'un disque vinyle rarissime ou encore de curieuses marionnettes, le moindre objet banal devient le point de départ d'aventures horrifiques défiant l'imagination. Mais là où la folie et l'horreur suggérée de Junji Ito font d'habitude mouche, elles s'avèrent ici bien décevantes.

Le problème de la majeure partie des histoires de ce recueil provient de leur manque de folie, ou d'une folie qui arrive trop tard pour que l'on soit réellement pris dans le récit. La plupart des histoires commencent de manière assez banale en nous invitant à suivre pendant un certain temps les quelques personnages, jusqu'à ce que le bouleversmeent fantastico-horrifique finisse par survenir... à peine quelques pages avant la fin, pour nous laisser au beau milieu de l'action. Quelques interrogations antérieures sont censées éveiller le suspense, mais atteignent avec difficulté ce but.

Comme souvent chez le mangaka, ce sera donc au lecteur de laisser aller son imagination et son interprétation face à des évènements rarement résolus puisque les récits se terminent le plus souvent quand la tension est au maximum. Mais ce qui est d'habitude efficace l'est moins ici. Les récits sont souvent emprunts d'une trop grande banalité, Ito se contentant principalement d'y jeter à la fin l'habituelle dose de surnaturel. Et au final, on a bien du mal à adhérer pleinement à ces évènements surnaturels tant leur immiscion dans le récit est à plusieurs reprises bancale.

Fort heureusement, ces remarques concernent principalement les quatre premières histoires, puisque les trois dernières s'avèrent plus intéressantes. Tandis que l'ambiance malsaine, la folie et les corps maltraités rendent "la Chambre du sommeil" réellement immersive et tendue, "L'homme aux cadeaux" nous offre un récit intéressant de par les maltraitances réservées à un homme pourtant foncièrement gentil, le tout esquissant ainsi, de manière certes peu originale, quelques méfiats d ela nature humaine, avant que la fin ne nous laisse sur une dernière image laissant facilement imaginer un certain chaos. Quant à "la Maison de Poupées", nouvelle offrant son nom au recueil, sa longueur (il s'agit de la plus longue nouvelle avec une soixantaine de pages) permet une meilleure gestion d'une tension allant crescendo, l'aspect original et décalé de ces individus vivant comme des marionnettes laissant petit à petit place à un aspect malsain qui finit par éclater, à la toute fin, sur un climax sanglant délicieusement horrifique.

Si tout recueil présente obligatoirement des histoires courtes plus intéressantes que d'autres, La Maison de Poupées reste sans doute l'ouvrage le plus inégal de l'auteur au sein de l'anthologie Junji Ito. Les quatre premières histoires ont bien du mal à convaincre, tandis que les trois dernières parviennent à nous laisser sur une bonne note en allant crescendo. Reste que nous avons ici un Ito sans doute mineur, en tout cas le moins convaincant depuis les débuts de l'anthologie.

Cela n'a pas empêché les éditions Tonkam de se faire plaisir, comme souvent sur les couvertures des titres de Junji Ito, en nous offrant ici une jaquette partiellement phosphorescente. L'éditeur ne manque décidément pas d'idées, et a le mérite de conserver toujours le prix à 9€ (pour un grand format, rappelons-le). En ce qui concerne le reste de l'édition, il n'y a pas grand chose à redire.
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par IMI » 25 janv. 2011, 22:02

mauvaise nouvelle, la ville sans rue, le prochain Junji Ito passe à 12€, et ça sera surement le cas pour les tomes à venir :(

Quoi qu'il en soit, bonne ou moins bonnes, je ne me lasse pas de lire ses histoires :D et je me suis meme fait il y a peu les adaptation en fim de Tomié. (le 9e sortira sans doute cette année au Japon)

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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par Koiwai » 26 janv. 2011, 19:31

Arg ><
Bon, s'il faut ce prix pour continuer à avoir du Ito en français, je ferai avec.
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Re: Junji Ito: Tomie, Spirale, Gyo

Message non lu par Koiwai » 14 juil. 2011, 17:54

La ville sans rue:

Ce nouveau recueil issu de l'anthologie Junji Ito nous propose de découvrir cinq nouvelles histoires du maître de l'angoisse. Cinq nouvelles ayant d'ores et déjà pour qualité d'être toutes issues du début des années 90, offrant à l'ensemble une continuité cohérente au niveau de la qualité graphique. De plus, on appréciera d'avoir quatre histoires plus longues que la moyenne de ce que nous avons pu découvrir de l'auteur avant, allant de 30 à 70 pages, exception faite de la deuxième histoire du recueil qui ne comporte que dix malheureuses pages. En ce qui concerne le fond, on reste plutôt séduit par un certain éclectisme.

La première histoire, offrant son nom au recueil, est également la plus longue de l'ouvrage.
Saiko, une lycéenne, soupçonne Kishimoto, un camarade de classe, d'utiliser sur elle la méthode d'Aristote: il pénétrerait incognito dans sa chambre pendant qu'elle dort pour murmurer des mots à son oreille dans le but de l'obliger à rêver de lui pour finir par en tomber amoureuse. Mais bientôt, Saiko rêve de la mort de Kishimoto, et le lendemain, le corps du jeune garçon est retrouvé en pleine rue...
Quelque temps plus tard, Saiko se retrouve dans une situation insupportable: elle ne reconnaît plus ses parents et ses frères, qui passent leur temps à faire des trous dans sa chambre pour l'observer, l'épier. Se sentant étouffée, elle décide de partir chez sa tante, mais là-bas, une nouvelle surprise l'attend: le quartier où habite sa tante a vu apparaître des maisons au beau milieu des rues, qui obligent désormais les passants à traverser les habitations pour se rendre d'un point à un autre. Dès lors, plus aucune vie privée n'est possible...
La vie privée, c'est bien là tout le sujet de cette longue histoire on ne peut plus malsaine. Il ne faudra pas chercher ici une quelconque cohérence dans les faits. Junji Ito est connu pour susciter l'angoisse en faisant apparaître comme par magie des événements étranges auprès de ses héros, et c'est plus que jamais le cas ici. Là où le tout se fait réellement intéressant et captivant, c'est dans la manière qu'a l'auteur d'exploiter son sujet, à travers plusieurs étapes allant crescendo: le camarade de classe entrant dans la chambre de Saiko la nuit, puis sa famille l'épiant sans cesse, puis cette ville où le respect de la vie privée ne peut guère plus exister qu'en portant un masque... Ici, Ito crée à merveille un malaise qui va en grandissant au fil des pages et des découvertes de Saiko, dont on partage totalement la sensation de malaise et, surtout, d'étouffement. Le sujet est bien exploité, est plutôt plaisant à suivre à une époque où les débats sur le respect de la vie privée restent bien présents.

Après cette entrée en matière très prometteuse, on ne fait que survoler la deuxième histoire, courte nouvelle de dix pages sur la disparition d'un avion qui n'a rien de bien original ou de très palpitant. On passe.

La troisième histoire, "La Ville aux plans", nous propose de suivre pendant une trentaine de pages un couple en voyage de noces qui arrive dans une ville jonchée de plans dans tous les sens, pour faciliter la vie aux habitants qui n'ont aucun sens de l'orientation. Bientôt, les deux jeunes gens découvrent l'indication d'un trésor sur un des plans, et décide de la voler aux habitants qui l'avaient indiqué pour être sûrs de pouvoir le retrouver. S'engage alors une course-poursuite au coeur d'une ville plus labyrinthique qu'il n'y paraît...
Commençant doucement, "La Ville aux plans" prend le temps d'intriguer le lecteur quant à cette bizarrerie qu'est cette ville alimentée de nombreux plans. La curiosité du lecteur est titillée, puis le tout finit par exploser à partir du moment ou s'entame la course-poursuite. On suit alors les errances des personnages dans la ville, le couple étant incapable de retrouver son chemin après avoir gribouillé tous les plans. Petit à petit, on voit la folie s'emparer d'eux tandis qu'ils se perdent. On regrettera un aspect un peu trop bref de l'ensemble, mais l'angoisse de se perdre reste plutôt bien exploitée par l'auteur.

La quatrième histoire, "Le village aux sirènes", fait appel à des peurs plutôt liée aux croyances démoniaques. Rappelés par leurs parents dans leur village natal, Kyoîchi et Shoko décident d'y retourner, mais une fois sur place, tout a changé. Les habitant semblent tous métamorphosés, comme drogués, et travaillent tous pour le compte d'une étrange usine, tandis qu'au-dessus d'eux, d'étranges diablotins volent dans le ciel...
Une nouvelle fois, c'est petit à petit que l'ambiance se crée, d'abord à la vision des habitants, puis à celle des diablotins , avant que le tout ne finisse pas s'accélérer dans une fin emprunte de folie. Le fond fait de réveil du démon est ici beaucoup plus classique, mais l'ambiance malsaine et peu ragoûtante, faite notamment de sacrifices de nouveaux-nés, fait son effet.

Enfin, la dernière histoire, "Le nouvel élève aux dons surnaturels", nous plonge auprès de quatre lycéens fans de tout ce qui est paranormal, certains d'entre eux ayant eux-mêmes des pouvoirs télékinésiques ou mystiques. L'arrivée d'un nouvel élève dans leur lycée puis dans leur club va voir apparaître nombre de faits étranges, comme l'apparition soudaine d'une cascade ou de statues géantes à proximité ou au beau milieu de la ville...
Malgré de bonnes idées comme le fait que le nouveau venu peut rendre vrai les choses qu'il imagine, cette histoire a un peu plus de mal à captiver. Avec les apparitions de cascade et autres statues, les événements étranges sont là, mais l'ambiance n'y est pas vraiment, la faute étant sans doute due au manque de folie des personnages, ou à une folie représentée de manière trop succincte. Quoi qu'il en soit, le tout reste plaisant à parcourir, mais moins marquant que "La ville sans rue" ou "La ville aux plans".

Malgré quelques baisses de régime, surtout pour les histoires deux et cinq, La Ville sans rue constitue un volet de bonne facture dans l'anthologie Junji Ito. L'ensemble est varié, les thèmes abordés bien trouvés et parfois étrangement contemporains, et l'auteur conserve généralement son talent pour créer l'angoisse et les ambiances étouffantes ou malsaines. Un bon cru.

Comme toujours sur les volets de l'anthologie Ito, les éditions Tonkam se sont fait plaisir en offrant une couverture assez travaillée. Au niveau de l'intérieur, il n'y a rien à reprocher.
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