The world is mine
Posté : 21 janv. 2008, 19:19
Auteur : Arai Hideki
Nombre de volumes France : 14, chez Sakka (terminé)
Nombre de volumes Japon : 14, chez Shogakukan (terminé)
Toshi est un jeune homme à l’apparence d’étudiant modèle ; Mon-chan a tout de la bête. Unis envers et contre tout, ils parcourent le Japon au gré de leurs caprices, disséminant des bombes artisanales et semant partout le chaos. Tandis que parallèlement, un mystérieux animal, baptisé par les médias Higumadon (« Ours brun »), décime sur son passage troupeaux, promeneurs et chasseurs... (source Manga-news)
??? :
Je me suis longtemps demandé comment j'allais vous parler de mon ressenti par rapport à cette série.
The world is mine est un manga inclassable, une satire visant un public clairement adulte et averti.
Arai nous propose de suivre les parcours meurtriers du duo Toshi-Mon et de Higumadon, une bête sauvage difficilement identifiable pour l'instant.
Je ne m'étendrai pas sur les scènes de violence de la série : elles sont omniprésentes, vulgaires et dégoûtantes a tous points de vue, qu'ils soient physiques ou psychologiques.
Non, la vrai question (en ce qui me concerne) est: pourquoi ?
Pourquoi toute cette violence ? Pourquoi ce traitement ? A t il un autre but que de choquer pour choquer ? Quel "message" l'auteur veut il faire passer ?
Le mangaka respecte les règles satiriques: l'état, le gouvernement, l'armée et la société en général sont ridiculisées de bout en bout. Il pointe avec exagération et talent les travers dont nous pouvons faire preuve dans certaines situations, patati, patata ...
Ok.
Mais de mon point de vue, on peut arriver à ce résultat sans tomber dans une surenchère de massacres nauséeux.
Donc, encore et toujours: pourquoi ?
La faute à qui ? :
Souvent, j'ai pensé que The world is mine décriait avant tout les médias et leur tendance à faire de la société un spectacle.
Après tout c'est bien eux qui, au nom de l'info, font suivre au grand public les parcours monstrueux d'un couple de sérial killers et d'une bête sauvage de plusieurs mètres de haut.
C'est encore eux qui, au nom du droit de savoir, font la "une" avec des détails de plus en plus morbides, cherchant le scoop que l'autre n'a pas, rendant la société dépendante, comme fascinée par ces actes incompressibles et élevant Tochi-Mon au rang de superstars.
Honte à eux de pervertir cet outil indispensable qu'est l'information, en machine à fric.
Mais ne nous arrêtons pas là.
Car faut il encore, pour transformer toute cette violence gratuite en violence payante, un auditoire.
A travers les médias, Arai stigmatise bien entendu le "grand public".
Ce grand public qui en définitive, ne cherche pas réellement a savoir le pourquoi mais plutôt le comment.
Comment Toshi-Mon font ils pour dévaster un commissariat et semer la terreur jusque dans les rangs de la police? Comment une bête sauvage ravage tout un centre ville sans se faire abattre?
Honte à cette société contemporaine qui ne s'intéresse plus qu'à la forme au détriment du fond.
Mais surtout, honte à moi.
Honte à moi qui lis une série en sachant d'avance que je ne comprendrai pas le pourquoi.
Scotcher par la mise en scène, Arai a réussi à plonger le lecteur que suis dans son monde.
Je fais désormais partie du "grand public" curieux de savoir "comment" Toshi-Mon vont s'en sortir et "comment" les autorités vont elles faire pour arrêter Higumadon. Peu importe le "pourquoi", je veux connaître la fin de ce conte moderne ...
Conclusion :
Mon avis est loin d'être arrêté à propos de cette série.
Ce qui pour l'instant passe comme une expérience mangaésque des plus intéressante, peu s'avérer à terme, être une série dépotoir, qui aura juste servi à l'auteur de défouloir.
Nombre de volumes France : 14, chez Sakka (terminé)
Nombre de volumes Japon : 14, chez Shogakukan (terminé)
Toshi est un jeune homme à l’apparence d’étudiant modèle ; Mon-chan a tout de la bête. Unis envers et contre tout, ils parcourent le Japon au gré de leurs caprices, disséminant des bombes artisanales et semant partout le chaos. Tandis que parallèlement, un mystérieux animal, baptisé par les médias Higumadon (« Ours brun »), décime sur son passage troupeaux, promeneurs et chasseurs... (source Manga-news)
??? :
Je me suis longtemps demandé comment j'allais vous parler de mon ressenti par rapport à cette série.
The world is mine est un manga inclassable, une satire visant un public clairement adulte et averti.
Arai nous propose de suivre les parcours meurtriers du duo Toshi-Mon et de Higumadon, une bête sauvage difficilement identifiable pour l'instant.
Je ne m'étendrai pas sur les scènes de violence de la série : elles sont omniprésentes, vulgaires et dégoûtantes a tous points de vue, qu'ils soient physiques ou psychologiques.
Non, la vrai question (en ce qui me concerne) est: pourquoi ?
Pourquoi toute cette violence ? Pourquoi ce traitement ? A t il un autre but que de choquer pour choquer ? Quel "message" l'auteur veut il faire passer ?
Le mangaka respecte les règles satiriques: l'état, le gouvernement, l'armée et la société en général sont ridiculisées de bout en bout. Il pointe avec exagération et talent les travers dont nous pouvons faire preuve dans certaines situations, patati, patata ...
Ok.
Mais de mon point de vue, on peut arriver à ce résultat sans tomber dans une surenchère de massacres nauséeux.
Donc, encore et toujours: pourquoi ?
La faute à qui ? :
Souvent, j'ai pensé que The world is mine décriait avant tout les médias et leur tendance à faire de la société un spectacle.
Après tout c'est bien eux qui, au nom de l'info, font suivre au grand public les parcours monstrueux d'un couple de sérial killers et d'une bête sauvage de plusieurs mètres de haut.
C'est encore eux qui, au nom du droit de savoir, font la "une" avec des détails de plus en plus morbides, cherchant le scoop que l'autre n'a pas, rendant la société dépendante, comme fascinée par ces actes incompressibles et élevant Tochi-Mon au rang de superstars.
Honte à eux de pervertir cet outil indispensable qu'est l'information, en machine à fric.
Mais ne nous arrêtons pas là.
Car faut il encore, pour transformer toute cette violence gratuite en violence payante, un auditoire.
A travers les médias, Arai stigmatise bien entendu le "grand public".
Ce grand public qui en définitive, ne cherche pas réellement a savoir le pourquoi mais plutôt le comment.
Comment Toshi-Mon font ils pour dévaster un commissariat et semer la terreur jusque dans les rangs de la police? Comment une bête sauvage ravage tout un centre ville sans se faire abattre?
Honte à cette société contemporaine qui ne s'intéresse plus qu'à la forme au détriment du fond.
Mais surtout, honte à moi.
Honte à moi qui lis une série en sachant d'avance que je ne comprendrai pas le pourquoi.
Scotcher par la mise en scène, Arai a réussi à plonger le lecteur que suis dans son monde.
Je fais désormais partie du "grand public" curieux de savoir "comment" Toshi-Mon vont s'en sortir et "comment" les autorités vont elles faire pour arrêter Higumadon. Peu importe le "pourquoi", je veux connaître la fin de ce conte moderne ...
Conclusion :
Mon avis est loin d'être arrêté à propos de cette série.
Ce qui pour l'instant passe comme une expérience mangaésque des plus intéressante, peu s'avérer à terme, être une série dépotoir, qui aura juste servi à l'auteur de défouloir.