Ki-Itchi

Rubrique consacrée aux seinen, c'est à dire des séries se destinant à un lectorat adulte.

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Koiwai
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Re: Ki-Itchi

Message non lu par Koiwai » 24 oct. 2013, 17:41

Ki-itchi VS 6 :

A l'approche des élections, le Minjitô, parti de premier ministre actuel, et le Minshintô, dont le candidat Kuga est soutenu par la Ki-itchi's Company et prône l'alternance, se confrontent à grands coups de phrases chocs... et de magouille dont Kai est bientôt la première cible, via une étrange affaire l'accusant de fraude pile avant les élections. Soudainement, celui qui était un héros de la nation chute, porté à nu autant par les médias, le peuple qui suit sans chercher vraiment à voir plus loin, et des policiers qui tendent à humilier un peu le jeune homme. Et Hideki Arai de poursuivre son portrait au vitriol d'une société rongée par les erreurs, et qui ne rappelle que trop ce qu'on vit au jour le jour, avec les magouilles des politiques, les manigances d'avant élections, et la façon dont les médias ont vite fait de s'accaparer de sujets à scandales. C'est bien fichu, mais ça a un petit goût de déjà-vu qui rend les choses moins intenses et "coup de poing" que d'habitude.

Pendant ce temps-là, du côté du Haramita, ça bouge aussi, doucement mais sûrement. Les préparatifs des trois enlèvements se poursuivent, les plans d'attaque se peaufinent... Mais c'est à peu près tout. S'il est très intéressant de voir en détail la manière dont Ki-itchi et les autres vont enlever leurs cibles, le tout s'étire un peu trop en vain, et laisse également interrogateur quant à certaines pistes qui paraissent un peu superflues pour le moment. On attend notamment de trouver un intérêt à la volonté de Kurama de faire en sorte que Ki-itchi et Aya couchent ensemble...

La soif du mangaka de toujours aller au fond des choses et d'offrir une oeuvre qui fait réagir se confirme à nouveau ici via les magouilles des élections ou les préparatifs des enlèvements, mais dans les faits ce tome-ci apparaît un peu moins dense que d'habitude... Les choses semblent vouées à réellement exploser dans le prochain volume.

Par contre, excellent point que les pages bonus, aussi intéressantes que celles du cinquième tome !
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Re: Ki-Itchi

Message non lu par Koiwai » 13 févr. 2014, 20:51

Ki-itchi VS 7 :

Les répétitions sont désormais finies, et le grand jour arrive enfin : celui de l'enlèvement par le Haramita de certains de plus grands pontes du pays. Le tout début de volume finit les préparatifs, et intrigue doucement et assez inutilement sur la relation entre Ki-itchi et Aya, contraints de dormir dans la même chambre, ce qui est l'occasion d'observer une nouvelle fois le désintérêt de Ki-itchi pour le sexe, même si Aya l'excite quelque peu. On se demande toujours où Hideki Arai veut en venir de ce côté-là...

Puis les choses sérieuses commencent, avec l'arrivée du fameux jour où vont être enlevées les deux premières victimes du Haramita. L'un n'est autre que Hironari Koike, récent ex-premier ministre. L'autre est Daigo Kônoike, vieil homme à la tête du patronat, et à l'origine de bien des disparités sociales. Deux figures emblématiques d'une société à la solde des entreprises, des patrons, des plus puissants... de cette société que Ki-itchi et les autres sont déterminés à faire bouger pour la changer en profondeur !

Tandis que l'organisation des véritables enlèvements suit son cours, Hideki Arai nous invite à suivre quelques bribes du quotidien des deux futures victimes, qui ne savent pas encore ce qu'ils sont sur le point de se prendre dans la face. C'est l'occasion d'observer encore un peu plus certains de leurs vices, sur lesquels l'auteur effectue volontiers un peu trop de surenchère. Puis les choses décollent enfin le plan d'enlèvement se concrétise... mais tout se passera-t-il exactement comme prévu ? On vous laisse la surprise. Dans tous les cas, les deux enlèvements sont savamment orchestrés, les dialogues s'effacent un peu plus pour laisser place à l'action. Le plan de Ki-itchi, d'Aya et des autres membres du Haramita est en marche... et il ne fait que commencer !
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Re: Ki-Itchi

Message non lu par Koiwai » 25 juin 2014, 07:37

Ki-itchi VS 8 :

Ki-Itchi est sa bande ont accompli les deux tiers de leur objectif : l'ex premier ministre du Japon et le chef du patronat ont été kidnappés et sont désormais entre leurs mains. Mais la troisième cible est d'un autre calibre, puisqu'il s'agit de Marshall, le général des forces américaines au Japon. Le bonhomme est constamment entouré de deux gardes du corps, et la suite du plan s'annonce d'autant plus délicate et risquée que leur cible est surentraînée et que le gouvernement est désormais en état d'alerte. Mener à bien les choses demandera peut-être alors encore plus de prises de risque, mais mettre sa vie en danger ne vaut-elle pas le coup quand c'est pour ses convictions, pour faire bouger les choses, pour mener sa révolution ?

Dans le kidnapping de Marshall, Ki-itchi et les autres se confrontent de plus près que jamais à cette question. Pendant une bonne partie du tome, et tout en laissant voir la façon parfois peu glorieuse dont les choses bougent du côté du gouvernement (aaah, le filtre de l'information pour les médias qui s'en contentent...), Hideki Arai s'applique à dépeindre la dernière ligne droite avant l'enlèvement, puis l'enlèvement lui-même. S'il nous permet d'observer un peu avec intérêt le quotidien familial de Marshall mais aussi certaines pensées peu reluisantes, l'avant-enlèvement s'étire clairement pour pas grand chose, l'auteur abusant des pages peu bavardes, avec paysages et véhicules qui roulent sur fond d'heure qui passe comme un compte à rebours avant l'enlèvement. Puis arrive l'enlèvement, un peu brouillon, mais musclé et aboutissant, en plus du kidnapping, sur un autre événement fort, mettant en exergue les dangers qu'il faut prendre pour mener à bien ses convictions, au risque d'y laisser des plumes voire sa vie.

La suite n'est pas en reste et s'avère tout aussi musclée, car dans la bande de Ki-itchi beaucoup de personnes qui ont été marginalisées par la société sont bien décidées à faire ressentir à ceux qu'ils ont enlevé la souffrance et l'humiliation qu'ils ont eux-même ressenties pendant si longtemps. Les puissants prennent la place du peuple bafoué de façon violente, on observe ça avec intérêt... mais on se demande encore où tout cela va mener dans la suite de la série, car on a tout le loisir de constater que Ki-itchi semble changer dans une fin de tome où s'enchaînent quelques choix importants. Seule la suite nous dira ce qu'il en est, mais en attendant, ce tome-ci, bien qu'un peu longuet et brouillon dans l'enlèvement de Marshall, conserve la force caractéristique de la série, cette capacité à dénoncer sans prendre de pincettes, à mettre mal à l'aise, à nous retourner en nous poussant à nous interroger sur notre société.
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Re: Ki-Itchi

Message non lu par Koiwai » 12 sept. 2014, 07:24

Ki-itchi VS 9 :

L'enlèvement des trois sommités corrompues a réussi et ne fait que sonner le début de la révolte. Pendant quelques jours, cette affaire d'enlèvements est étouffée auprès de médias qui se plient sans mal à cette demande, et le Premier Ministre Kuga doit faire face non seulement aux pressions américaines, mais aussi au ras le bol qui s'accentue un peu face à ses promesses d'élection non tenues. C'est cet instant précis que choisit Ki-itchi pour poursuivre son plan et mettre un grand coup dans la fourmilière. Il retrouve Kaï, son plus fidèle allié d'enfance, avec lequel il organise une "formation" d'enfants déjà désabusés à leur âge, avant de préparer un passage télévisé en forme de coup d'état médiatique.

Après avoir un peu trop étiré les enlèvements, Hideki Arai revient en force en abordant de front et sous de nombreux angles des problèmes sociétaux qui doivent être brisés si l'on veut changer les choses avant qu'il soit trop tard. Mais l'auteur n'en oublie pas pour autant de s'intéresser à ses personnages eux-même. Ainsi, en plus du retour aux côtés de Ki-itchi d'un Kaï fiable et fidèle maintenant que la Ki-itchi Company n'est plus, on retrouve un Ki-itchi qui confirme ses changements intérieurs. Certains disent qu'il n'a plus son aura d'avant, mais il a simplement changé en se trouvant une raison de se battre plus personnelle et, peut-être, plus égoïste, en tout cas plus humaine.
Ki-itchi est redevenu un être humain presque normal... à ceci près que lui n'a rien perdu de sa volonté de changer ce qui ne va pas, ce qui suffit largement pour le démarquer. Il continue d'agir, mais à une autre échelle. Il sait qu'il ne pourrait rien changer en profondeur tout seul, et, de ce fait, se tourne vers les solutions les plus logiques et prometteuses. L'ouverture vers la jeune génération, vers des enfants déjà rongés par la société pourrie comme Hiro et Yagi, souligne l'importance de ces gosses qui sont l'avenir et devront à leur tour faire bouger les choses sans rien lâcher. Le coup d'état médiatique, après avoir permis à Kaï de balancer à la figure des médias leurs intérêts communs avec les politiques et leurs silences coupables, offre surtout une opposition-choc entre des enfants qui ont plus conscience des choses que les adultes se contentant de se taire et de profiter du système.
Face à des adultes qui, dans un premier temps, les écoutent à peine, se moquent d'eux et ne réfléchissent pas, les enfants balancent avec clarté et avec leur manière enfantine des vérités qui font mouche, autour du fonctionnement du Japon via un schéma très évocateur qui peut s'appliquer à beaucoup d'autres pays, puis à travers une analyse limpide du problème lié à la vache folle, où chacun en prend pour son grade.

Au bout du compte, la dernière partie du volume est un choc qui sonne le début d'une véritable révolte. Ki-itchi le sait désormais, il ne peut changer le monde seul, et c'est en offrant une conscience des choses aux plus jeunes et en réveillant les ardeurs d'un peuple resté trop longtemps inerte que les choses pourront bouger. Pour ça, évidemment il faut parfois braver les lois, mettre de côté ses intérêts personnels, et sortir de son confort factice, à la manière de Ki-itchi et de Kaï qui n'ont pas eu de véritable enfance de par leurs choix, mais le jeu en vaut sans doute la chandelle. En tout cas, avec ce ton résolument révolté et ce parti pris accusant tout le monde - autant hauts placés que citoyens - le message de Hideki Arai est fort et clair, et la dernière ligne droite de la série promet d'être passionnante !

Quel dommage alors, que le traitement réservé à la série par les éditions Delcourt soit aussi calamiteux ! Non pas que le papier soit de mauvaise qualité ou que la traduction soit faible (bien au contraire, elle est limpide et prenante), mais celle-ci est plombée par un nombre assez hallucinant d'erreurs d'inattention. A de nombreuses reprises, on se retrouve avec des erreurs basiques singulier/pluriel (oubli de s, s en trop, conjugaison au pluriel pour un singulier...), des mots manquants ou doublés, et de pure aberrations ("j'aimeraiw"...). Juste un peu de relecture pour éviter le plus gros de ces erreurs, ce serait pas mal.
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Re: Ki-Itchi

Message non lu par Koiwai » 09 avr. 2015, 17:13

Ki-itchi VS 10 :

Les trois enlèvements et les déclarations et accusations médiatiques de Ki-itchi et de ses compères viennent de secouer le Japon entier, voire plus, et désormais chacun y va de sa réaction. Médias qui disent tout et n'importe quoi, politiques et financiers qui craignent d'être à leur tour des cibles, citoyens qui se divisent autour de débats et de pensées parfois radicales... Et forcément, tout cela entraîne un avis plus négatif du peuple sur Ki-itchi qui est désormais vu comme un terroriste à part entière, et les hauts placés accentuent leurs recherchent pour mettre la main sur l'instigateur de ce début de révolution.

Entre les enquêtes sur Ki-itchi, la menace des Américians qui n'hésitent pas à aller jusqu'à torturer et tuer, ou les recherches d'Ikébé, l'étau se resserre clairement autour de Ki-itchi et du Haramita... mais Ki-itchi n'a pas peur. Ce qu'il souhaite n'est pas encore atteint, il a désormais toute l'attention du peuple mais celui-ci ne se bouge pas encore réellement, aussi est-il bien décidé à assumer ce qu'il a fait jusqu'au bout, en allant toujours plus loin, et en faisant dire leurs vérités aux trois hommes qu'il a kidnappés. Seulement, dans cette tâche toujours plus dangereuse au bout de laquelle plus aucune issue ne sera possible, tous les alliés de Ki-itchi le suivront-ils ?

La dernière partie de la série est pleinement entamée dans un tome qui prend encore le temps de croquer de façon plus personnelle le ressenti de ses personnages (à commencer par Aya et sa douleur de mère), même si Hideki Arai continue surtout de taper sur tout le monde. Et si l'auteur donne parfois l'impression de partir dans tous les sens à force d'alterner les personnages, il martèle à nouveau des idées fortes, par exemple sur le choix qu'il resterait aux contestataires dans une société restreignant trop les libertés et étouffant le peuple.

Toujours aussi riche, la lecture laisse clairement envisager la conclusion dans le prochain volume. Mais il faudra être un peu patient avant de découvrir le fin mot de la lutte de Ki-itchi contre les pourritures de la société...
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Re: Ki-Itchi

Message non lu par Koiwai » 05 nov. 2015, 14:49

Ki-Itchi VS 11 :

Les trois enlèvements ont été le point d'orgue de la volonté de Ki-Itchi de remuer de l'intérieur une société endormie sur sa pourriture... mais ils constituent également l'événement qui a conduit au début de sa chute. Traqués par la police japonaise, par les USA et peut-être même par d'autres forces plus terribles encore, les membres du Haramita et lui sont prêts à subir les conséquences de leurs actes, depuis la mer d'arbres d'Aokigahara où ils se sont réfugiés.
Ki-Itchi aimerait assumer seul tout cela, mais les membres du Haramita ne semblent pas décidés à le laisser les quitter, et c'est fièrement qu'ils restent aux côtés de celui qui les a fait bouger. Surtout leur directrice, Aya Tanaka, dont la relation avec Ki-Itchi est plus forte qu'aucune autre. L'heure est peut-être venue pour elle de faire goûter à celui dont elle est tombée amoureuse ce qu'il n'a jamais connu...

C'est un final haletant et tonitruant que nous offre Hideki Arai, l'enfant terrible du manga. Un final où, on le devine très vite, Ki-Itchi est perdu et ne se fait aucune illusion sur la façon dont les choses vont se terminer. Il n'a tué aucun de ses otages, mais parce qu'il a osé se soulever violemment contre les puissants régissant ce monde à grand coups d'argent, le voila affublé de l'étiquette de terroriste, de hors-la-loi, avec tout ce que ça implique. Beaucoup de personnes ne réfléchissant pas toujours beaucoup (il suffit de voir certaines "blagues" sur le net à un moment du tome) préfèrent s'éloigner de lui, le qualifier de danger, souhaiter le voir disparaître... Pourtant, d'autres sont toujours là pour suivre la voie qu'il a ouverte. Son influence s'est étendue en dehors du Japon. Et dans son pays, d'autres sont décidés à marcher sur ses pas, à commencer par les enfants avec lesquels il était passé à la télé, sorte de nouvelle génération déterminée à ne pas laisser s'éteindre la flamme allumée par Ki-Itchi. De même, de nombreuses personnes ayant été à son contact se doivent de faire le point sur l'héritage qu'il laisse.
Ainsi suit-on avec ferveur ce dernier volume abouti en tous points, surtout dans son long épilogue brillamment construit pour nous laisser sur des toutes dernières pages-choc brutales, violentes, portées par une forte symbolique, avec en fond ce Mont Fuji symbole de tout un pays, et ce poing qui n'aura jamais cessé de se soulever.

Jusqu'au bout, Arai tape efficacement sur toutes les tares de sa société : la domination de l'argent, l'immobilisme du peuple, l'incursion de la toute puissante Amérique dans tout ce qui ne lui plaît pas, les terribles dommages collatéraux des actes les plus violents (le policier Ikébé étant le premier à en faire les frais)... Tout le monde, ou presque en prend pour son grade, et l'auteur choque avec intelligence. Il glisse également quelques moments, quelques plans faisant écho à la première série Ki-Itchi, pour montrer qu'une boucle est bouclée.
Pourtant, il y a des différences entre Ki-Itchi et Ki-Itchi VS. Le gamin enragé, inadapté à cette société pourrie, s'est révélé certes toujours aussi énervé et nourri par ses grandes idées dans VS, mais il s'y est également un peu adouci, un peu humanisé, notamment au contact du Haramita et d'Aya, cette dernière concrétisant son gain d'humanité dans ce dernier volume par une scène forte. Celui qui était un symbole de la lutte contre les puissants et devenu un homme. Sa plus grande erreur ? Peut-être d'avoir voulu porter tout seul sa Révolution, sur ses épaules pas assez solides. Car on ne construit pas une Révolution seul : tel semble être le dernier message du personnage et du mangaka. L'héritage, en tout cas, est là, à travers plusieurs personnages qui doivent entretenir la flamme... et peut-être aussi du côté du lecteur, poussé mieux que jamais à s'interroger, et invité à se bouger.

On peut le dire : Ki-Itchi VS s'achève de la façon la plus marquante qui soit. La meilleure pour souligner une dernière fois toutes les tripes et l'engagement que Hideki Arai a mis dans sa série.

Côté édition, on note malheureusement quelques éléments coupés en bord de volume, mais rien qui ne nuise à la lecture. En dehors de ça, l'édition reste très convaincante.
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