Taitei no ken
[/size][/b] scénariste: baku Yumemakura
dessinateur: Doha
éditeur: glénat
3 tomes pour le moment (série en cours)
tome 1
après une adaptation au cinéma en 2007 (http://www.imdb.com/title/tt0499261/), cette histoire écrite par le même romancier que le sommet des dieux, nous parvient en manga.
Les premières pages en couleur sont éblouissantes et font regretter que le reste soit en noir et blanc. C’est la première impression que j’ai eue. Le graphisme brumeux dans une forêt inquiétante et est tout à fait adapté. Et puis au fil des pages, un autre regret, on est au tiers du volume en quelques minutes et on a tout juste eu des scènes de violence très complaisantes. Le héros, Genkuro Yorozu (un sosie de Toshiro Mifune dans Yojimbo, le film de Kurosawa) pas spécialement charismatique sauve une jeune femme d’immondes tortionnaires puants en les taillant en dés avec son énorme épée quand plouf : un vaisseau spatial traverse le ciel, et le héros de dire pour essayer de faire passer la pilule au le lecteur « ça, c’est pas banal » (c’est surtout stupide…).
On quitte le lourdaud,… je veux dire le héros pour rendre également témoin de la scène la petite escorte d’une noble dame. L’escorte est attaquée par un groupe de ninjas, ce qui permet de mesurer la valeur d’ikichi avec force images de massacres supplémentaires. Le combat opposant ikichi, le garde du corps au chef des ninjas les amène sur le lieu où s’est écrasé un débris du vaisseau spatial.
Le lourdaud livre la jeune fille au villageois et repart aussi tôt pour découvrir l’origine des « lumières dans le ciel »
On est au bout d’un synopsis qui aurait pu prendre 10 pages en franco-belge et si le graphisme distrait les yeux un moment, on se rend bien compte de la vacuité du scénario sur une série qui devrait faire bien plus de 2 ou 3 tomes, ou qui ne mène nulle part.
Énorme déception malgré le scénariste du "sommet des dieux" et un produit qui ne vaut pas mieux que la plupart des productions tokebi aux vue de ces 200 premières pages.