Tome 7:
Malgré la défaite, nos héros sont bien décidés à ne pas se laisser abattre. Et quoi de mieux, pour se réconforter, qu'une virée shopping tous ensemble ? C'est donc avec plaisir que l'on suit notre petite équipe lors de ce passage non dépourvu de l'habituel humour de la série, entre le côté perdu de Tama au milieu de la foule, ou encore le côté tête en l'air de Satori qui lui vaut de se perdre...
Mais cette virée est surtout l'occasion pour nos héros de faire une bien surprenante rencontre, celle d'une jeune fille qui disparaît aussitôt après les avoir aidés... Les recherches de Kirino apportent très vite une réponse quant à l'identité de la mystérieuse demoiselle, qui n'est autre que Ura Sakaki, une championne de kendo ayant remporté le tournoi national deux ans auparavant. Et bien évidemment, toute la petite bande s'empresse de voir en cette rencontre un signe du destin, et en Sakaki une rivale de choix pour Tamaki dans le futur !
De nouvelles bases semblent donc se poser dans le récit, avec l'apparition d'une nouvelle jeune fille qui pourrait bien devenir l'une des plus grandes rivales de Tamaki dans la suite de la série. Encore faudrait-il que Sakaki fasse encore du kendo... ce qui n'est plus le cas ! C'est en effet ce qu'apprendra le lecteur un peu plus tard dans le volume, Sakaki ne semblant pas, malgré tout son talent, spécialement passionnée par le kendo. On appréciera que les auteurs développent un peu, dès ce volume, ce nouveau personnage, d'ores et déjà intéressant, et comportant quelques points communs amusants avec Tamaki, comme un côté assez taciturne, et une apparente passion pour les super héros !
On se retrouve donc avec un volume assez calme, un tome de transition, sans matchs de kendo, mais qui présente un nouveau personnage prometteur. Et le tout continue de se suivre avec plaisir, d'autant que les auteurs continuent d'enchaîner des éléments qui leur permettront de faire à nouveau rebondir leur série par la suite, à l'image de l'annonce d'un nouvel affrontement de kendo entre Toraji et Kenzaburô, ou l'annonce d'un lien, par l'intermédiaire de Tsubaki, la mère décédée de Tamaki, entre le club de Muroé et celui dans lequel évoluait Sakaki.
En fin de tome, on notera de sympathiques histoires bonus, dont une revenant sur une partie du passé de Tamaki, permettant de mieux comprendre son lien avec le kendo.
Bien que dépourvu d'action, ce volume de transition s'avère plaisant à suivre, porté par l'arrivée d'une nouvelle demoiselle intéressante, des éléments permettant toujours de nous préparer à une suite prometteuse, et des personnages hauts en couleurs.
Bamboo Blade
Re: Bamboo Blade
Tome 8:
Kenzaburô a proposé un nouveau défi à Kojirô, et cette fois-ci, les membres du club de kendo du lycée Muroé devront se frotter à ceux du lycée Kamasaki, le deuxième établissement dans lequel officie Kenzaburô en tant qu'entraîneur.
Mais au-delà des futurs affrontements entre les élèves, c'est également un autre combat qui se profile: celui entre Kenzaburô et Kojirô ! Et les deux hommes sont bien décidés à l'emporter, le premier y voyant un bon moyen de montrer aux racailles en herbe de son club qu'il n'est pas un mauvais entraîneur et en a encore dans les bras, et le deuxième étant bien décidé à saisir cette opportunité pour retrouver sa forme d'autrefois et montrer à ses élèves qu'il n'est pas un tocard.
Et c'est avec surprise et plaisir que l'on voit un Kojirô différent. Ici, le professeur loser laisse un peu plus la place à un entraîneur plus appliqué et plus déterminé, ce qui, il faut bien l'avouer, change beaucoup d'avant !
Et c'est tous ensemble que les élèves et l'entraîneur de Muroé demandent à Tamaki la possibilité de venir s'entraîner au dojô de son père. L'entraînement suit son cours, mais une nouvelle fois, au-delà des affrontements de kendo par ailleurs représentés de manière minimale ici, c'est tout ce qui se passe autour qui séduit le plus. Ainsi, possibilité nous est donnée de découvrir un peu plus les kendoka de Kamasaki, semblants de loubards, et notamment son capitaine, dégoûté par le kendo depuis qu'il a été battu par une fille qui ne nous est pas inconnue.
Du côté de Muroé, l'entraînement permet d'introduire un nouveau personnage directement en lien avec le capitaine de Kamasaki, et il faut bien dire que, depuis les débuts de la série, ces petits détails, ces petits liens que les auteurs créent sans cesse entre certains personnages, certaines situations, mine de rien, apportent beaucoup.
L'entraînement au dojô Kawazoé est également une nouvelle opportunité de découvrir un peu l'adorable Tama et son cher papa-poule. Et la façon qu'a ce père de s'émouvoir en voyant enfin sa fille s'épanouir, amener des amis à la maison, touche sans mal. Quant à Tama, elle en ressort plus attachante que jamais.
Enfin, l'humour est, évidemment, toujours de la partie, à chaque instant, que ce soit au détour de gros gags (les premières pages du tome, avec Dan et Miya-Miya, sont irrésistibles !) ou d'une parfaite exploitation des caractères bien marqués des protagonistes, à l'image de l'étourderie d'Azuma, du sadisme de Miya-Miya ou de l'"otakisme" de Tamaki !
Au final, Bamboo Blade continue sa route en séduisant de plus belle. Et en attendant le fameux duel entre Muroé et Kamasaki, qui devrait sans doute se dérouler dans le prochain volume, ce huitième tome apporte à nouveau un vent de fraîcheur et de bonne humeur.
Kenzaburô a proposé un nouveau défi à Kojirô, et cette fois-ci, les membres du club de kendo du lycée Muroé devront se frotter à ceux du lycée Kamasaki, le deuxième établissement dans lequel officie Kenzaburô en tant qu'entraîneur.
Mais au-delà des futurs affrontements entre les élèves, c'est également un autre combat qui se profile: celui entre Kenzaburô et Kojirô ! Et les deux hommes sont bien décidés à l'emporter, le premier y voyant un bon moyen de montrer aux racailles en herbe de son club qu'il n'est pas un mauvais entraîneur et en a encore dans les bras, et le deuxième étant bien décidé à saisir cette opportunité pour retrouver sa forme d'autrefois et montrer à ses élèves qu'il n'est pas un tocard.
Et c'est avec surprise et plaisir que l'on voit un Kojirô différent. Ici, le professeur loser laisse un peu plus la place à un entraîneur plus appliqué et plus déterminé, ce qui, il faut bien l'avouer, change beaucoup d'avant !
Et c'est tous ensemble que les élèves et l'entraîneur de Muroé demandent à Tamaki la possibilité de venir s'entraîner au dojô de son père. L'entraînement suit son cours, mais une nouvelle fois, au-delà des affrontements de kendo par ailleurs représentés de manière minimale ici, c'est tout ce qui se passe autour qui séduit le plus. Ainsi, possibilité nous est donnée de découvrir un peu plus les kendoka de Kamasaki, semblants de loubards, et notamment son capitaine, dégoûté par le kendo depuis qu'il a été battu par une fille qui ne nous est pas inconnue.
Du côté de Muroé, l'entraînement permet d'introduire un nouveau personnage directement en lien avec le capitaine de Kamasaki, et il faut bien dire que, depuis les débuts de la série, ces petits détails, ces petits liens que les auteurs créent sans cesse entre certains personnages, certaines situations, mine de rien, apportent beaucoup.
L'entraînement au dojô Kawazoé est également une nouvelle opportunité de découvrir un peu l'adorable Tama et son cher papa-poule. Et la façon qu'a ce père de s'émouvoir en voyant enfin sa fille s'épanouir, amener des amis à la maison, touche sans mal. Quant à Tama, elle en ressort plus attachante que jamais.
Enfin, l'humour est, évidemment, toujours de la partie, à chaque instant, que ce soit au détour de gros gags (les premières pages du tome, avec Dan et Miya-Miya, sont irrésistibles !) ou d'une parfaite exploitation des caractères bien marqués des protagonistes, à l'image de l'étourderie d'Azuma, du sadisme de Miya-Miya ou de l'"otakisme" de Tamaki !
Au final, Bamboo Blade continue sa route en séduisant de plus belle. Et en attendant le fameux duel entre Muroé et Kamasaki, qui devrait sans doute se dérouler dans le prochain volume, ce huitième tome apporte à nouveau un vent de fraîcheur et de bonne humeur.
Re: Bamboo Blade
Tome 9:
L'heure de la confrontation entre l'équipe de kendo du lycée Muroé, entraînée par Kojiro, et celle de Kamasaki, entraînée par Kenzaburo, est arrivée, et promet des matchs disputés... Disputés, vraiment ? Il ne faudra pas longtemps aux kendoka de Kamasaki, complètement démotivés et/ou feignants, pour prouver le contraire, car c'est avec une facilité déconcertante que les membres de Muroé remportent leurs matchs les uns après les autres... Y a-t-il une quelconque chance de les remotiver ?
Jamais auparavant les matchs de kendo n'auront occupé tant de pages dans un même volume de Bamboo Blade. Toutefois, les matchs en eux-mêmes, vite prévisibles au bout d'un moment, bien qu'ils soient tous courts et dotés d'une mise en scène qui a gagné en fluidité depuis quelques volumes, revêtent moins d'intérêt que l'état d'esprit des membres de Muroé et des adversaires de Kamasaki, véritable élément central de la confrontation. Il faut tout d'abord noter que, pour la première fois, les deux membres masculins de Muroé sont mis en avant puisqu'ils prennent part à la confrontation. De manière plus générale, chaque match est l'occasion de mettre un peu en avant chacun des membres de Muroé, et de voir, pour certains, les progrès accomplis. Dans l'autre camp, l'enjeu est tout autre: les membres de Kamasaki sont démotivés, et se fichent royalement de perdre... Les matchs pourraient-ils, au bout d'un moment, réveiller la flamme qui pouvait brûler chez certains d'entre eux autrefois ? Il semblerait que oui, ce qui est principalement le cas de Iwahori, le capitaine de Kamasaki, cherchant à chaque fois des excuses pour rejouer son match contre Tama, dans l'espoir de retrouver son plaisir et son jeu du kendo. Au final, en plus de voir certains membres de Kamasaki se remotiver, l'affrontement a le mérite de souder encoire un peu plus l'équipe de Muroé, grâce à une victoire parfaite.
Suite à ces péripéties, le tant attendu match de clôture entre les entraîneurs a enfin lieu, et si le match en lui-même ne tient finalement pas tout à fait ses promesses, le résultat final voit un Kojiro charismatique comme il ne l'a jamais été auparavant, au détriment d'un Kenzaburo qui fait bien pâle figure à côté de lui. Ainsi, les rôles s'inversent: le goût de Kojiro pour le kendo revient bel et bien, et c'est à présent Kenzaburo qui revêt l'habit de loser.
Au final, voici un volume sympathique, où l'humour si typique de la série se fait plus discret pour laisser une place plus importante au sport. Bamboo Blade reste donc une bonne lecture, en attendant le prochain volume, qui verra enfin entrer sur le devant de la scène la fameuse Ura Sakaki et débutera l'arc le plus long du manga... Autant dire qu'on en attend beaucoup !
L'heure de la confrontation entre l'équipe de kendo du lycée Muroé, entraînée par Kojiro, et celle de Kamasaki, entraînée par Kenzaburo, est arrivée, et promet des matchs disputés... Disputés, vraiment ? Il ne faudra pas longtemps aux kendoka de Kamasaki, complètement démotivés et/ou feignants, pour prouver le contraire, car c'est avec une facilité déconcertante que les membres de Muroé remportent leurs matchs les uns après les autres... Y a-t-il une quelconque chance de les remotiver ?
Jamais auparavant les matchs de kendo n'auront occupé tant de pages dans un même volume de Bamboo Blade. Toutefois, les matchs en eux-mêmes, vite prévisibles au bout d'un moment, bien qu'ils soient tous courts et dotés d'une mise en scène qui a gagné en fluidité depuis quelques volumes, revêtent moins d'intérêt que l'état d'esprit des membres de Muroé et des adversaires de Kamasaki, véritable élément central de la confrontation. Il faut tout d'abord noter que, pour la première fois, les deux membres masculins de Muroé sont mis en avant puisqu'ils prennent part à la confrontation. De manière plus générale, chaque match est l'occasion de mettre un peu en avant chacun des membres de Muroé, et de voir, pour certains, les progrès accomplis. Dans l'autre camp, l'enjeu est tout autre: les membres de Kamasaki sont démotivés, et se fichent royalement de perdre... Les matchs pourraient-ils, au bout d'un moment, réveiller la flamme qui pouvait brûler chez certains d'entre eux autrefois ? Il semblerait que oui, ce qui est principalement le cas de Iwahori, le capitaine de Kamasaki, cherchant à chaque fois des excuses pour rejouer son match contre Tama, dans l'espoir de retrouver son plaisir et son jeu du kendo. Au final, en plus de voir certains membres de Kamasaki se remotiver, l'affrontement a le mérite de souder encoire un peu plus l'équipe de Muroé, grâce à une victoire parfaite.
Suite à ces péripéties, le tant attendu match de clôture entre les entraîneurs a enfin lieu, et si le match en lui-même ne tient finalement pas tout à fait ses promesses, le résultat final voit un Kojiro charismatique comme il ne l'a jamais été auparavant, au détriment d'un Kenzaburo qui fait bien pâle figure à côté de lui. Ainsi, les rôles s'inversent: le goût de Kojiro pour le kendo revient bel et bien, et c'est à présent Kenzaburo qui revêt l'habit de loser.
Au final, voici un volume sympathique, où l'humour si typique de la série se fait plus discret pour laisser une place plus importante au sport. Bamboo Blade reste donc une bonne lecture, en attendant le prochain volume, qui verra enfin entrer sur le devant de la scène la fameuse Ura Sakaki et débutera l'arc le plus long du manga... Autant dire qu'on en attend beaucoup !
Re: Bamboo Blade
Tome 10:
Bien remontés par leur éclatante victoire face au lycée Kamasaki, les membres du club de kendo de Muroé reprennent leur entraînement dans la joie et la bonne humeur... Ou presque ! Car si Miya-Miya a fait des progrès, elle supporte toujours aussi mal la défaite, surtout quand son adversaire est Azuma ! Mais les malheurs de Miyako ne font que commencer, puisque réapparaît devant elle l'hystérique et effrayante Reimi, fan numéro 1 de la belle ! Et celle-ci arrive avec une nouvelle de taille: sans en avertir les principaux concernés, elle a inscrit Miyako au "lycée tout feu tout flamme", une émission de télévision populaire auprès des jeunes, et c'est toute l'équipe de Muroé qui se retrouve sur le point de passer à la télévision.
On se demande où tout ceci va nous mener, et les interrogations s'estompent finalement rapidement lorsque le récit vient se focaliser sur le lycée Tôryû, en plein Kyûshû. Là-bas, Monsieur Teramoto, entraîneur du club de kendo, est bien décidé à faire revenir sur le devant de la scène une jeune kendoka bourrée de talent, mais qui a décidé soudainement et mystérieusement d'arrêter le kendo. Est-ce parce qu'elle estime n'avoir plus aucun goût pour la compétition face à des adversaires qui ne sont jamais à sa taille ? Parce qu'elle s'est trouvé un petit ami ? Dans tous les cas, Teramoto est bien décidé à faire reprendre le kendo à Ura Sakaki, puisqu'il s'agit d'elle, et voit dans l'émission "le lycée tout feu tout flamme" une excellente opportunité de réunir celles qui étaient autrefois surnommées les "neuf beautés du kendo"...
On comprend donc aisément que la route d'Ura Sakaki, déjà présentée précédemment dans la série, est enfin destinée à croiser celle de Tama et des autres élèves de Muroé, dans ce nouvel arc présenté comme le plus long de la série par les auteurs. Autant dire qu'on en attend beaucoup ! Mais avant d'en arriver à une confrontation entre Sakaki et Muroé, le chemin semble devoir être long, puisqu'il faudra d'abord que Teramoto parvienne à convaincre Sakaki de reprendre le kendo et de participer à l'émission.
Ainsi, on se retrouve avec un volume qui s'avère très pauvre en matchs de kendo, et qui préfère s'attarder principalement sur le personnage d'Ura Sakaki. Pourquoi a-t-elle arrêté le kendo ? Est-ce par dépit ? Par manque de challenge ? Par amour ? La réponse ne tarde pas à arriver, et il faut bien avouer que l'on s'attendait à tout sauf à ça, car c'est une raison particulièrement saugrenue, débile à souhait, qui attend Teramoto et le père de Sakaki, complètement terrifiés et dépités par la vérité, tandis que le lecteur, lui, reste hilare tant il ne s'attendait pas à voir ça, à trouver en la belle, élégante et froide Ura Sakaki une telle révélation, un esprit aussi idiot et dérangé.
Malgré le manque d'action, ce dixième tome reste donc sur les bases de la série, en n'excluant pas Sakaki des autres personnages barrés de la série. Grâce à cet humour toujours présent et s'appuyant toujours à merveille sur les caractères des protagonistes, Bamboo Blade reste une lecture on ne peut plus réjouissante. Ici, le nouvel arc se met tranquillement en place dans une bonne humeur toujours communicative, et l'on a hâte de voir ce que nous réserve la suite.
Bien remontés par leur éclatante victoire face au lycée Kamasaki, les membres du club de kendo de Muroé reprennent leur entraînement dans la joie et la bonne humeur... Ou presque ! Car si Miya-Miya a fait des progrès, elle supporte toujours aussi mal la défaite, surtout quand son adversaire est Azuma ! Mais les malheurs de Miyako ne font que commencer, puisque réapparaît devant elle l'hystérique et effrayante Reimi, fan numéro 1 de la belle ! Et celle-ci arrive avec une nouvelle de taille: sans en avertir les principaux concernés, elle a inscrit Miyako au "lycée tout feu tout flamme", une émission de télévision populaire auprès des jeunes, et c'est toute l'équipe de Muroé qui se retrouve sur le point de passer à la télévision.
On se demande où tout ceci va nous mener, et les interrogations s'estompent finalement rapidement lorsque le récit vient se focaliser sur le lycée Tôryû, en plein Kyûshû. Là-bas, Monsieur Teramoto, entraîneur du club de kendo, est bien décidé à faire revenir sur le devant de la scène une jeune kendoka bourrée de talent, mais qui a décidé soudainement et mystérieusement d'arrêter le kendo. Est-ce parce qu'elle estime n'avoir plus aucun goût pour la compétition face à des adversaires qui ne sont jamais à sa taille ? Parce qu'elle s'est trouvé un petit ami ? Dans tous les cas, Teramoto est bien décidé à faire reprendre le kendo à Ura Sakaki, puisqu'il s'agit d'elle, et voit dans l'émission "le lycée tout feu tout flamme" une excellente opportunité de réunir celles qui étaient autrefois surnommées les "neuf beautés du kendo"...
On comprend donc aisément que la route d'Ura Sakaki, déjà présentée précédemment dans la série, est enfin destinée à croiser celle de Tama et des autres élèves de Muroé, dans ce nouvel arc présenté comme le plus long de la série par les auteurs. Autant dire qu'on en attend beaucoup ! Mais avant d'en arriver à une confrontation entre Sakaki et Muroé, le chemin semble devoir être long, puisqu'il faudra d'abord que Teramoto parvienne à convaincre Sakaki de reprendre le kendo et de participer à l'émission.
Ainsi, on se retrouve avec un volume qui s'avère très pauvre en matchs de kendo, et qui préfère s'attarder principalement sur le personnage d'Ura Sakaki. Pourquoi a-t-elle arrêté le kendo ? Est-ce par dépit ? Par manque de challenge ? Par amour ? La réponse ne tarde pas à arriver, et il faut bien avouer que l'on s'attendait à tout sauf à ça, car c'est une raison particulièrement saugrenue, débile à souhait, qui attend Teramoto et le père de Sakaki, complètement terrifiés et dépités par la vérité, tandis que le lecteur, lui, reste hilare tant il ne s'attendait pas à voir ça, à trouver en la belle, élégante et froide Ura Sakaki une telle révélation, un esprit aussi idiot et dérangé.
Malgré le manque d'action, ce dixième tome reste donc sur les bases de la série, en n'excluant pas Sakaki des autres personnages barrés de la série. Grâce à cet humour toujours présent et s'appuyant toujours à merveille sur les caractères des protagonistes, Bamboo Blade reste une lecture on ne peut plus réjouissante. Ici, le nouvel arc se met tranquillement en place dans une bonne humeur toujours communicative, et l'on a hâte de voir ce que nous réserve la suite.
Re: Bamboo Blade
Tome 11:
C'est à un volume un peu étrange que nous avons affaire puisque, pour la première fois depuis le début de la série, nos héroïnes du lycée Muroé passent au second plan pour laisser place aux nouveaux protagonistes allant avec la préparation de l'émission spéciale du Lycée tout feu tout flamme.
Ainsi, nous découvrons les différents acteurs à l'origine de cette émission spéciale, avec en tête le duo Ryôko Toda et Erina Sawamiya. La première est censée être la vraie vedette de l'émission, et la deuxième son faire-valoir. Pourtant, la côte de popularité d'Erina ne cesse de grimper grâce à son côté potiche qui la rend amusante auprès du public, et, surtout, parce qu'elle excelle dans tous les sports, au détriment de Ryôko, qui a bien du mal à supporter de passer au second plan et passe ses nerfs sur son manager, Mr Kuroiwa, qui ne réagit parce que, selon ses dires, les hommes n'ont pas à s'immiscer dans les affaires des femmes. Les auteurs dévoilent alors en la personne de Ryôko un caractère résolument colérique, mais également porté par une détermination sans faille, et réellement intrigant.
Ryôko n'est pas décidée à perdre la partie face à Erina, et décide de proposer une émission spéciale autour d'un sport qu'elle a pratiqué étant petite et où elle devrait, enfin, être sûre d'avoir le dessus sur Erina: le kendo !
Erina, quant à elle, se voit dotée d'un nouveau manager après le départ inexplicable de l'ancienne: le beaucoup trop protecteur Kamesaki, ancien camarade de Kuroiwa. Et si ce dernier a tendance à surprotéger Erina, il va vite se rendre compte qu'il ne peut contrer sa détermination.
Mais de son côté, Mr Ôé, le responsable de l'émission, un peu las de tout et sur le point de prendre sa retraite, refuse catégoriquement de faire une émission sur le kendo, sport jugé pas assez télévisuel. Une raison qui cache assez mal sa propre aversion pour le kendo... Mais pourquoi une telle aversion ? C'est ce que nous découvrirons brièvement vers la fin du volume. Mais avant cela, il va falloir convaincre Mr Ôé d'accepter l'émission, et pour cela, quoi de mieux que de mettre en avant la belle Miyako Miyazaki du lycée Muroé, repérée suite à une lettre, et de rappeler sur le devant de la scène celles qui étaient autrefois appelées les "beautés du kendo", dont fait partie l'élégante Ura Sakaki ?
Mais justement, Sakaki, de son côté, reste muette face aux supplices de son père de participer à l'émission... Celui-ci décide alors de partir en voyage chercher la solution ultime...
Et en parallèle, les auteurs n'oublient de faire entrer en scène, les unes après les autres, les fameuses "beautés du kendo", dont certaines se voient un minimum développées.
On reste fortement intrigué par ce volume, qui change complètement de cap en revenant sur les dessous et les enjeux de l'émission à laquelle vont participer les filles de Muroé. A part quelques courts passages mettant en avant la détermination de Miya-Miya, la volonté de Sawa de s'améliorer ou les progressions en cuisine de l'adorable Tama pour le plus grand plaisir de son père, celles qui étaient jusqu'à présent les héroïnes restent ici bien discrètes pour laisser place à de nouveaux personnages qui, selon les dires du scénariste Masahiro Totsuka dans sa postface, sont voués à rester sur le devant de la scène et à évoluer, Ôé, Kuroiwa et Kamesaki en tête.
Il devient réellement difficile de prévoir la suite de Bamboo Blade, tant les auteurs prennent une voie que l'on n'attendait pas, en laissant relativement de côté la délicieuse équipe de kendo de Muroé pour mettre en avant de nouveaux protagonistes pour le moment moins attachants. Et pourtant, la lecture reste on ne peut plus agréable, car les auteurs ont à coeur de développer tous leurs nouveaux protagonistes de manière correcte, protagonistes qu'il arrivent à tous différencier dès leur apparition, et aussi parce que la série conserve ce style graphique unique et cet humour irrésistible.
Quelles surprises attendant les filles de Muroé ? Sakaki acceptera-t-elle enfin de reprendre le kendo ? Que nous réservent les deux auteurs avec cette accumulation de nouveaux personnages ? En attendant de voir de quoi la suite sera faite, la série reste plaisante.
En guise de bonus, on signalera un chapitre sympathique, mais aussi la présence de storyboards des chapitres et des commentaires de Totsuka qui vont avec. Un petit plus toujours intéressant.
C'est à un volume un peu étrange que nous avons affaire puisque, pour la première fois depuis le début de la série, nos héroïnes du lycée Muroé passent au second plan pour laisser place aux nouveaux protagonistes allant avec la préparation de l'émission spéciale du Lycée tout feu tout flamme.
Ainsi, nous découvrons les différents acteurs à l'origine de cette émission spéciale, avec en tête le duo Ryôko Toda et Erina Sawamiya. La première est censée être la vraie vedette de l'émission, et la deuxième son faire-valoir. Pourtant, la côte de popularité d'Erina ne cesse de grimper grâce à son côté potiche qui la rend amusante auprès du public, et, surtout, parce qu'elle excelle dans tous les sports, au détriment de Ryôko, qui a bien du mal à supporter de passer au second plan et passe ses nerfs sur son manager, Mr Kuroiwa, qui ne réagit parce que, selon ses dires, les hommes n'ont pas à s'immiscer dans les affaires des femmes. Les auteurs dévoilent alors en la personne de Ryôko un caractère résolument colérique, mais également porté par une détermination sans faille, et réellement intrigant.
Ryôko n'est pas décidée à perdre la partie face à Erina, et décide de proposer une émission spéciale autour d'un sport qu'elle a pratiqué étant petite et où elle devrait, enfin, être sûre d'avoir le dessus sur Erina: le kendo !
Erina, quant à elle, se voit dotée d'un nouveau manager après le départ inexplicable de l'ancienne: le beaucoup trop protecteur Kamesaki, ancien camarade de Kuroiwa. Et si ce dernier a tendance à surprotéger Erina, il va vite se rendre compte qu'il ne peut contrer sa détermination.
Mais de son côté, Mr Ôé, le responsable de l'émission, un peu las de tout et sur le point de prendre sa retraite, refuse catégoriquement de faire une émission sur le kendo, sport jugé pas assez télévisuel. Une raison qui cache assez mal sa propre aversion pour le kendo... Mais pourquoi une telle aversion ? C'est ce que nous découvrirons brièvement vers la fin du volume. Mais avant cela, il va falloir convaincre Mr Ôé d'accepter l'émission, et pour cela, quoi de mieux que de mettre en avant la belle Miyako Miyazaki du lycée Muroé, repérée suite à une lettre, et de rappeler sur le devant de la scène celles qui étaient autrefois appelées les "beautés du kendo", dont fait partie l'élégante Ura Sakaki ?
Mais justement, Sakaki, de son côté, reste muette face aux supplices de son père de participer à l'émission... Celui-ci décide alors de partir en voyage chercher la solution ultime...
Et en parallèle, les auteurs n'oublient de faire entrer en scène, les unes après les autres, les fameuses "beautés du kendo", dont certaines se voient un minimum développées.
On reste fortement intrigué par ce volume, qui change complètement de cap en revenant sur les dessous et les enjeux de l'émission à laquelle vont participer les filles de Muroé. A part quelques courts passages mettant en avant la détermination de Miya-Miya, la volonté de Sawa de s'améliorer ou les progressions en cuisine de l'adorable Tama pour le plus grand plaisir de son père, celles qui étaient jusqu'à présent les héroïnes restent ici bien discrètes pour laisser place à de nouveaux personnages qui, selon les dires du scénariste Masahiro Totsuka dans sa postface, sont voués à rester sur le devant de la scène et à évoluer, Ôé, Kuroiwa et Kamesaki en tête.
Il devient réellement difficile de prévoir la suite de Bamboo Blade, tant les auteurs prennent une voie que l'on n'attendait pas, en laissant relativement de côté la délicieuse équipe de kendo de Muroé pour mettre en avant de nouveaux protagonistes pour le moment moins attachants. Et pourtant, la lecture reste on ne peut plus agréable, car les auteurs ont à coeur de développer tous leurs nouveaux protagonistes de manière correcte, protagonistes qu'il arrivent à tous différencier dès leur apparition, et aussi parce que la série conserve ce style graphique unique et cet humour irrésistible.
Quelles surprises attendant les filles de Muroé ? Sakaki acceptera-t-elle enfin de reprendre le kendo ? Que nous réservent les deux auteurs avec cette accumulation de nouveaux personnages ? En attendant de voir de quoi la suite sera faite, la série reste plaisante.
En guise de bonus, on signalera un chapitre sympathique, mais aussi la présence de storyboards des chapitres et des commentaires de Totsuka qui vont avec. Un petit plus toujours intéressant.
Re: Bamboo Blade
Tome 12:
Le tournage du lycée tout feu tout flammes approche à grands pas, et tout le monde est sur le qui vive ! Ainsi, nos chères kendokas du lycée Muroé se préparent pour l'événement avec beaucoup d'entrain, s'entraînant d'arrache-pied dans la joie et la bonne humeur, et encore plus quand débarque enfin dans leur club Erina Sawamiya ! Comme toujours avec les filles de Muroé, la simplicité et la bonne humeur sont de mise, et tout ceci pourrait bien réveiller le peu de verve qu'il restait à un homme qui pensait avoir déjà tout vu. Cet homme, c'est Monsieur Ôé, le producteur de l'émission. Proche de la retraite, las des dessous de la télévision, il se révèle finalement face à l'entrain de ces kendokas simples et sympathiques, et prend conscience que la place et à présent aux jeunes et que ceux-ci peuvent apporter beaucoup de choses. Depuis le début de la série, on aime ce genre de très courts instants où l'auteur offre juste ce qu'il faut de background aux personnages secondaires. Le genre de petits passages touchants, comme on en avait déjà vus, par exemple, avec le père de Tama.
Mais pour le reste, on se demande toujours vers quoi se dirigent les auteurs pour la fin de leur série. Ici, on se retrouve avec un tome globalement linéaire, qui continue de préparer le terrain pour l'émission du Lycée tout feu tout flammes. Ainsi, chacun vaque à ses occupations. Pendant que les filles de Muroé s'entraînent, Ryôko Toda continue ses manigances pour battre Erina. Les "beautés du kendo" débarquent petit à petit sans qu'aucune ne se détache encore vraiment du lot. Quant à Ura Sakaki, elle reste l'élément majeur du volume. Les tentatives d'exorcisme de son père ayant échoué, acceptera-t-elle malgré tout de reprendre le kendô ? Un événement majeur dans sa passion pour son idole Junya Takigawa pourrait bien vite venir tout chambouler. Un événement délicieusement décalé, qui risque fort de créer d'énormes étincelles par la suite !
Par ailleurs, le décalage, c'est bien le leitmotiv du personnage d'Ura et des auteurs, qui surprennent à nouveau (en bien ou en mal, à chacun de se faire son idée) en proposant un contenu pour le moins étrange, en poussant à fond un parallèle entre le réveil de la jeune fille et une série de superhéros dont on appréciera au moins le côté parodique. Reste qu'avec des passages de ce genre, on se demande toujours autant où Masahiro Totsuka et Aguri Igarashi veulent en venir.
Ainsi, le kendo reste ici à nouveau un peu relégué au second plan pour laisser place à des instants touchants ou à des passages qui ont tendance à vraiment trop partir en vrille, et qui éloignent petit à petit Bamboo Blade de la série culte qu'elle aurait pu devenir dans son genre. La lecture reste on ne peut plus agréable, mais bien trop "WTF" par moments. Reste que le kendo semble reprendre ses droits en fin de volume, un volume qui s'achève d'ailleurs sur un rebondissement inattendu bien qu'un peu facile, et qui pourrait bien offrir une suite à la hauteur de nos espérances.
Le tournage du lycée tout feu tout flammes approche à grands pas, et tout le monde est sur le qui vive ! Ainsi, nos chères kendokas du lycée Muroé se préparent pour l'événement avec beaucoup d'entrain, s'entraînant d'arrache-pied dans la joie et la bonne humeur, et encore plus quand débarque enfin dans leur club Erina Sawamiya ! Comme toujours avec les filles de Muroé, la simplicité et la bonne humeur sont de mise, et tout ceci pourrait bien réveiller le peu de verve qu'il restait à un homme qui pensait avoir déjà tout vu. Cet homme, c'est Monsieur Ôé, le producteur de l'émission. Proche de la retraite, las des dessous de la télévision, il se révèle finalement face à l'entrain de ces kendokas simples et sympathiques, et prend conscience que la place et à présent aux jeunes et que ceux-ci peuvent apporter beaucoup de choses. Depuis le début de la série, on aime ce genre de très courts instants où l'auteur offre juste ce qu'il faut de background aux personnages secondaires. Le genre de petits passages touchants, comme on en avait déjà vus, par exemple, avec le père de Tama.
Mais pour le reste, on se demande toujours vers quoi se dirigent les auteurs pour la fin de leur série. Ici, on se retrouve avec un tome globalement linéaire, qui continue de préparer le terrain pour l'émission du Lycée tout feu tout flammes. Ainsi, chacun vaque à ses occupations. Pendant que les filles de Muroé s'entraînent, Ryôko Toda continue ses manigances pour battre Erina. Les "beautés du kendo" débarquent petit à petit sans qu'aucune ne se détache encore vraiment du lot. Quant à Ura Sakaki, elle reste l'élément majeur du volume. Les tentatives d'exorcisme de son père ayant échoué, acceptera-t-elle malgré tout de reprendre le kendô ? Un événement majeur dans sa passion pour son idole Junya Takigawa pourrait bien vite venir tout chambouler. Un événement délicieusement décalé, qui risque fort de créer d'énormes étincelles par la suite !
Par ailleurs, le décalage, c'est bien le leitmotiv du personnage d'Ura et des auteurs, qui surprennent à nouveau (en bien ou en mal, à chacun de se faire son idée) en proposant un contenu pour le moins étrange, en poussant à fond un parallèle entre le réveil de la jeune fille et une série de superhéros dont on appréciera au moins le côté parodique. Reste qu'avec des passages de ce genre, on se demande toujours autant où Masahiro Totsuka et Aguri Igarashi veulent en venir.
Ainsi, le kendo reste ici à nouveau un peu relégué au second plan pour laisser place à des instants touchants ou à des passages qui ont tendance à vraiment trop partir en vrille, et qui éloignent petit à petit Bamboo Blade de la série culte qu'elle aurait pu devenir dans son genre. La lecture reste on ne peut plus agréable, mais bien trop "WTF" par moments. Reste que le kendo semble reprendre ses droits en fin de volume, un volume qui s'achève d'ailleurs sur un rebondissement inattendu bien qu'un peu facile, et qui pourrait bien offrir une suite à la hauteur de nos espérances.
Re: Bamboo Blade
Tome 13: Quel volume ! 
Le tournage vient de commencer, mais la surprise est totale pour tout le monde lorsqu'il s'avère qu'Erina Sawamiya est en réalité l'une des anciennes beautés du kendo ! L'affrontement entre elle et Tama, qui ne devait être qu'un entraînement tourne à la débandade pour la petite prodige de Muroé. L'adversaire est terriblement coriace, et face à elle, Tama a-t-elle la moindre chance ?
Le suspense ne dure pas longtemps: pour la toute première fois, Tama subit une défaite cuisante. Sa façon de prendre la défaite et les réactions malgré tout enjouées des autres filles de Muroé laissent à nouveau entrevoir toute la cohésion du groupe et le plaisir qu'elles ont d'être ensemble, mais malgré tout, Tama découvre en elle un nouveau sentiment, qui va pouvoir se développer dans le combat suivant: cette fois-ci, Erina insiste pour affronter nulle autre qu'Ura Sakaki ! La belle brune, débarquée sur place pour faire la peau à celle qui lui a volé "son" Junya, reste toujours dominée par cette haine quand elle se retrouve face à Erina. Le combat peut commencer.
Ce combat, il va occuper une grande partie du volume, qui remet enfin sur le devant de la scène le kendo. Et ici, on assiste tout simplement à l'un des meilleurs combats de la série. Long et intense, l'affrontement entre Erina et Ura profite d'une mise en scène encore régulièrement inégale et confuse, mais qui s'est malgré tout considérablement améliorée, ce qui peut notamment se voir par le biais de quelques pages à la mise en scène impeccable, faisant bien ressortir les coups portés et les mouvements des deux adversaires.
Mais si le combat est si plaisant, c'est bien parce que les auteurs en profitent à nouveau pour développer leurs personnages. Ainsi, les retrouvailles avec Ura réveillent en Erina une passion pour le kendo qui s'était éteinte depuis sa dernière défaite face à cette même Ura, tandis que se dévoile le passé parfois dramatique de la demoiselle en la matière, notamment par rapport à son père dont elle ne souhaite surtout pas trahir la mémoire. Et dans l'autre camp, la détermination sans faille d'Erina réveille enfin de sa torpeur Ura, qui va alors se donner entièrement dans le duel et révéler ses incroyables aptitudes.
De partout, les évolutions et prises de conscience des personnages se font. Mr Ôé comprend qu'il est encore trop tôt pour lui pour prendre sa retraite, car ces jeunes filles lui ont prouvé qu'il n'avait pas encore tout vu. Quant au professeur Ishida, il en vient à se dire qu'il n'a plus grand chose à apprendre à ses élèves, mais surtout, il gagne beaucoup en intérêt et prouve toute son attention envers elles via sa façon de considérer Tama, dont il a conscience qu'elle est en train de subir un tournant capital dans son appréhension du kendo.
La petite Tama est plus que jamais au coeur de l'oeuvre. Elle a perdu le premier match de ce volume et ne fait qu'observer le second, et pourtant, c'est grâce à ces deux expériences, en découvrant le goût de la défaite et en voyant le plaisir de jeu d'Erina et Ura, qu'elle prend conscience de ce que peut lui apporter réellement le kendo. Au fil des pages, la jeune fille, passionnée comme jamais par ce qu'elle voit, dit petit à petit adieu au kendo en tant que simple outil lui permettant d'aider son père, et découvre ce sport comme un véritable facteur d'épanouissement. On attend de voir ce que cela va donner dans le dernier tome, mais nul doute que l'évolution de la petite Tama sera au coeur de la conclusion de Bamboo Blade.
Ainsi, on se rend compte ici que le terrain a été parfaitement préparé par les deux précédents volumes, parfois un peu longuets, partant parfois un peu trop dans tous les sens, mais qui furent une étape inévitable avant ce qui constitue un avant-dernier tome de haute volée. On en est désormais sûr: Bamboo Blade n'a rien perdu de ses qualités et revient au meilleur de sa forme dans un treizième tome passionnant, et l'on attend impatiemment de découvrir la conclusion de cette série sportive pas comme les autres.
Le tournage vient de commencer, mais la surprise est totale pour tout le monde lorsqu'il s'avère qu'Erina Sawamiya est en réalité l'une des anciennes beautés du kendo ! L'affrontement entre elle et Tama, qui ne devait être qu'un entraînement tourne à la débandade pour la petite prodige de Muroé. L'adversaire est terriblement coriace, et face à elle, Tama a-t-elle la moindre chance ?
Le suspense ne dure pas longtemps: pour la toute première fois, Tama subit une défaite cuisante. Sa façon de prendre la défaite et les réactions malgré tout enjouées des autres filles de Muroé laissent à nouveau entrevoir toute la cohésion du groupe et le plaisir qu'elles ont d'être ensemble, mais malgré tout, Tama découvre en elle un nouveau sentiment, qui va pouvoir se développer dans le combat suivant: cette fois-ci, Erina insiste pour affronter nulle autre qu'Ura Sakaki ! La belle brune, débarquée sur place pour faire la peau à celle qui lui a volé "son" Junya, reste toujours dominée par cette haine quand elle se retrouve face à Erina. Le combat peut commencer.
Ce combat, il va occuper une grande partie du volume, qui remet enfin sur le devant de la scène le kendo. Et ici, on assiste tout simplement à l'un des meilleurs combats de la série. Long et intense, l'affrontement entre Erina et Ura profite d'une mise en scène encore régulièrement inégale et confuse, mais qui s'est malgré tout considérablement améliorée, ce qui peut notamment se voir par le biais de quelques pages à la mise en scène impeccable, faisant bien ressortir les coups portés et les mouvements des deux adversaires.
Mais si le combat est si plaisant, c'est bien parce que les auteurs en profitent à nouveau pour développer leurs personnages. Ainsi, les retrouvailles avec Ura réveillent en Erina une passion pour le kendo qui s'était éteinte depuis sa dernière défaite face à cette même Ura, tandis que se dévoile le passé parfois dramatique de la demoiselle en la matière, notamment par rapport à son père dont elle ne souhaite surtout pas trahir la mémoire. Et dans l'autre camp, la détermination sans faille d'Erina réveille enfin de sa torpeur Ura, qui va alors se donner entièrement dans le duel et révéler ses incroyables aptitudes.
De partout, les évolutions et prises de conscience des personnages se font. Mr Ôé comprend qu'il est encore trop tôt pour lui pour prendre sa retraite, car ces jeunes filles lui ont prouvé qu'il n'avait pas encore tout vu. Quant au professeur Ishida, il en vient à se dire qu'il n'a plus grand chose à apprendre à ses élèves, mais surtout, il gagne beaucoup en intérêt et prouve toute son attention envers elles via sa façon de considérer Tama, dont il a conscience qu'elle est en train de subir un tournant capital dans son appréhension du kendo.
La petite Tama est plus que jamais au coeur de l'oeuvre. Elle a perdu le premier match de ce volume et ne fait qu'observer le second, et pourtant, c'est grâce à ces deux expériences, en découvrant le goût de la défaite et en voyant le plaisir de jeu d'Erina et Ura, qu'elle prend conscience de ce que peut lui apporter réellement le kendo. Au fil des pages, la jeune fille, passionnée comme jamais par ce qu'elle voit, dit petit à petit adieu au kendo en tant que simple outil lui permettant d'aider son père, et découvre ce sport comme un véritable facteur d'épanouissement. On attend de voir ce que cela va donner dans le dernier tome, mais nul doute que l'évolution de la petite Tama sera au coeur de la conclusion de Bamboo Blade.
Ainsi, on se rend compte ici que le terrain a été parfaitement préparé par les deux précédents volumes, parfois un peu longuets, partant parfois un peu trop dans tous les sens, mais qui furent une étape inévitable avant ce qui constitue un avant-dernier tome de haute volée. On en est désormais sûr: Bamboo Blade n'a rien perdu de ses qualités et revient au meilleur de sa forme dans un treizième tome passionnant, et l'on attend impatiemment de découvrir la conclusion de cette série sportive pas comme les autres.
Re: Bamboo Blade
Tome 14:
L'incroyable match entre Ura Sakaki et Erina Sawamiya est à présent terminé. Et si ce duel d'anthologie a secoué le bon déroulement du tournage de l'émission, il a surtout chamboulé intérieurement notre chère Tama. La dernière ligne droite est enclenchée, l'heure est venue pour Tama de tirer des leçons de ce combat et de tourner sa tête vers l'avenir...
Ce sera là le principal enjeu de cette conclusion. Depuis le début de la série, il ne fait aucun doute que Tama est le personnage central de Bamboo Blade, et que son évolution était destinée à tenir une place de premier plan dans l'oeuvre.
Au fil des tomes, Masahiro Totsuka, comme il l'avoue lui-même dans son ultime postface, a pu se faire plaisir et nous faire plaisir en effectuant quelques écarts, introduisant par exemple de jolies phases d'humour, et de nombreux personnages que l'on ne reverra quasiment pas ou qui ne serviront finalement pas à grand chose (la mère de Reimi qui a tout de même droit ici à une case pour montrer qu'elle n'a pas été oubliée, les filles du tout premier match que l'on pensait quand même revoir à un moment ou à un autre, Kenzaburô qui s'éclipse...). Mais au final, cela ne dérange pas, tant Bamboo Blade prend plus que jamais ici des allures de tranche de vie, où le temps continue de passer, où l'on croise des gens sans pour autant les revoir plus tard. Un aspect tranche de vie d'autant plus fort à la vue de la fin qu'offre le scénariste à son oeuvre, une fin ouverte, qui laisse à la limite un petit goût de trop peu car on aurait aimé suivre encore les aventures des personnages, mais qui ne déçoit aucunement, car Totsuka n'a pas perdu de vue l'évolution de la mignonne et attachante Tama et lui offre ici une conclusion émouvante.
Au fil du volume, les interrogations de la jeune fille se font pertinentes et leur évolution est habilement amenée. Depuis toute petite, la jeune fille fait du kendo... mais pourquoi ? Finalement, qu'y recherche-t-elle ? La réponse arrive petit à petit et tire le meilleur parti des liens qui ont pu se créer entre Tama et son entourage. Son ouverture vers les autres, elle la doit à ses amies du club de kendo de Muroe, et ses questions trouvent des réponses définitives via la relation de Tama envers sa défunte mère (signalons un passage très touchant à ce sujet), mais aussi à travers Kôjirô, qui, dans sa volonté d'aider les filles de son club et avant tout Tama, montre qu'il n'est définitivement plus le loser des débuts de la série, celui-là même qui était si peu charismatique. Mieux encore, Totsuka parvient à le sublimer à travers le choix d'orientation de Tama.
Après un tome 13 excellent, Totsuka prouve à nouveau que les quelques volumes précédents, un peu plus mollassons, avaient pourtant toute leur raison d'être. Tout a été habilement amené, de l'évolution de Tama et Kôjirô à celle de personnages secondaires comme Erina, Ryôko, Ura ou Ôé qui ne sont ici aucunement oubliés. Toutefois, du côté du club de Muroé, on se dit que les personnages, pris séparément, auraient pu bénéficier d'un meilleur traitement. Totsuka fait fort bien ressortir l'impact positif que le club dans son ensemble a eu sur Tama, mais du côté des individualités c'est mois le cas. Si Azuma et Miya-Miya s'en sortent bien en étant tout de même un peu mises en avant ici, dommage qu'il n'en soit pas de même pour Kirino et Saya. Cela na gâche pas la lecture mais déçoit légèrement.
Mais il s'agit bien de l'un des seuls défauts de cette conclusion. Qu'il est loin, le temps où Tama était repliée sur elle-même et peu expressive ! Comme symbole, on prendra plaisir à comparer les couvertures du premier et du dernier tome, reprenant toutes deux Tama, à la différence que l'une des deux affiche un beau sourire épanoui.
C'est avec un petit pincement au coeur que l'on referme le dernier volume de Bamboo Blade, une série attachante qui a su tirer son épingle du jeu malgré quelques petits coups de mou.
L'incroyable match entre Ura Sakaki et Erina Sawamiya est à présent terminé. Et si ce duel d'anthologie a secoué le bon déroulement du tournage de l'émission, il a surtout chamboulé intérieurement notre chère Tama. La dernière ligne droite est enclenchée, l'heure est venue pour Tama de tirer des leçons de ce combat et de tourner sa tête vers l'avenir...
Ce sera là le principal enjeu de cette conclusion. Depuis le début de la série, il ne fait aucun doute que Tama est le personnage central de Bamboo Blade, et que son évolution était destinée à tenir une place de premier plan dans l'oeuvre.
Au fil des tomes, Masahiro Totsuka, comme il l'avoue lui-même dans son ultime postface, a pu se faire plaisir et nous faire plaisir en effectuant quelques écarts, introduisant par exemple de jolies phases d'humour, et de nombreux personnages que l'on ne reverra quasiment pas ou qui ne serviront finalement pas à grand chose (la mère de Reimi qui a tout de même droit ici à une case pour montrer qu'elle n'a pas été oubliée, les filles du tout premier match que l'on pensait quand même revoir à un moment ou à un autre, Kenzaburô qui s'éclipse...). Mais au final, cela ne dérange pas, tant Bamboo Blade prend plus que jamais ici des allures de tranche de vie, où le temps continue de passer, où l'on croise des gens sans pour autant les revoir plus tard. Un aspect tranche de vie d'autant plus fort à la vue de la fin qu'offre le scénariste à son oeuvre, une fin ouverte, qui laisse à la limite un petit goût de trop peu car on aurait aimé suivre encore les aventures des personnages, mais qui ne déçoit aucunement, car Totsuka n'a pas perdu de vue l'évolution de la mignonne et attachante Tama et lui offre ici une conclusion émouvante.
Au fil du volume, les interrogations de la jeune fille se font pertinentes et leur évolution est habilement amenée. Depuis toute petite, la jeune fille fait du kendo... mais pourquoi ? Finalement, qu'y recherche-t-elle ? La réponse arrive petit à petit et tire le meilleur parti des liens qui ont pu se créer entre Tama et son entourage. Son ouverture vers les autres, elle la doit à ses amies du club de kendo de Muroe, et ses questions trouvent des réponses définitives via la relation de Tama envers sa défunte mère (signalons un passage très touchant à ce sujet), mais aussi à travers Kôjirô, qui, dans sa volonté d'aider les filles de son club et avant tout Tama, montre qu'il n'est définitivement plus le loser des débuts de la série, celui-là même qui était si peu charismatique. Mieux encore, Totsuka parvient à le sublimer à travers le choix d'orientation de Tama.
Après un tome 13 excellent, Totsuka prouve à nouveau que les quelques volumes précédents, un peu plus mollassons, avaient pourtant toute leur raison d'être. Tout a été habilement amené, de l'évolution de Tama et Kôjirô à celle de personnages secondaires comme Erina, Ryôko, Ura ou Ôé qui ne sont ici aucunement oubliés. Toutefois, du côté du club de Muroé, on se dit que les personnages, pris séparément, auraient pu bénéficier d'un meilleur traitement. Totsuka fait fort bien ressortir l'impact positif que le club dans son ensemble a eu sur Tama, mais du côté des individualités c'est mois le cas. Si Azuma et Miya-Miya s'en sortent bien en étant tout de même un peu mises en avant ici, dommage qu'il n'en soit pas de même pour Kirino et Saya. Cela na gâche pas la lecture mais déçoit légèrement.
Mais il s'agit bien de l'un des seuls défauts de cette conclusion. Qu'il est loin, le temps où Tama était repliée sur elle-même et peu expressive ! Comme symbole, on prendra plaisir à comparer les couvertures du premier et du dernier tome, reprenant toutes deux Tama, à la différence que l'une des deux affiche un beau sourire épanoui.
C'est avec un petit pincement au coeur que l'on referme le dernier volume de Bamboo Blade, une série attachante qui a su tirer son épingle du jeu malgré quelques petits coups de mou.