Biomega
Posté : 17 oct. 2009, 20:56
BIOMEGA
Auteur : Tsutomu Nihei
Nombre de tome au Japon : 6 (terminé chez Shueisha)
Nombre de tome en France : 3 (en cours chez Glenat)
Genre : Science-Fiction
Prix : 7.50€
Pitch : Dans un monde futuriste post-apocalyptique qui pourrait bien être à l’origine de celui de Blame ! (l’autre oeuvre culte de l’auteur), Biomega narre la quête de Zôichi Kanoe, un androïde conçu par une puissante corporation. Son but ? Trouver des humains ayant développé une immunité naturelle face à un virus qui a transformé les hommes en monstrueux zombies. Pilotant une moto dans laquelle est intégrée une intelligence artificielle, il affronte les créatures les plus singulières et déroutantes dans des décors de fin du monde à l’architecture démentielle.
Vol.1 : Un nouveau manga de Nihei est toujours un évènement en soit. L’auteur de Blame ! est de retour pour un nouveau manga très futuriste. La recette reste bien entendu la même, peu de blabla et beaucoup de fracas !
Alors qu’une mission de recherche revient de Mars, un incident ce produit et un étrange virus (N5S) ce répand sur la planète. Zoichi Kanoe est envoyé sur l’île artificielle 9J0, afin de trouver d’éventuelles personnes immunisés contre le virus. Alors qu’il découvre une immunisés, elle est enlevée sous ses yeux…il tentera alors par tous les moyen de la récupérer et de comprendre pourquoi elle a été enlevée.
Après avoir refermé ce tome, un seul mot « Waouh ! ». On sait d’avance que Nihei est un excellent mangaka, qu’il possède un trait à part et un sens de la narration très dynamique. Pourtant, on tombe malgré tout de haut durant la lecture de ce premier volume de Biomega. L’action prend part dans un monde semblable à celui exploré dans Blame !, un côté très futuristique, très sombre qui fait son charme. Peut-être le monde tel qu’il était « avant » Blame !, nous en serons plus, après avoir lu l’intégrale de la série très certainement. Nous est présenté Zoichi Kanoe un agent chargé de mettre la main sur les personnes immunisées. Il est aidé dans sa quête par Fuyu Kanoe, une intelligence artificielle intégrée dans sa moto. Comme bien souvent, l’auteur laisse filtrer très peu d’informations sur ses personnages et pour le moment tout reste vague. D’autres personnages entrent en scène, Ion Green, une fille mystérieuse qui semble immunisée contre le virus et Kozlov Loewic Grebnev, un ours (non, vous avez bien lu) qui parle et qui semble protéger Ion. Tout ce beau monde réuni dans un secteur remplit de gens atteint du virus (des zombies peut-on dire). L’histoire ce complique quelques peu quand le DRF et l’agence de santé publique, décident de propager le virus sur l’ensemble de la planète et de mettre sur pied une race « supérieur ». Comme dit plus haut tout va très vite, l’action ne traine pas comme bien souvent avec l’auteur. Les textes sont minimes à tel point que le lecteur est obligé de rester concentré constamment sous peines de louper un détail important. Cependant, Nihei diffuse quelques « résumés » par-ci, par là, d’une part pour expliquer le pourquoi du comment, mais aussi pour régulièrement faire un « débriefing ». L’ensemble de l’œuvre reste tout de même plutôt violent, il faut bien le dire. Encore une fois, Nihei reste sur sa ligne de conduite et l’action ne rigole pas et se montre très dur par moment.
Concernant l’édition Glenat offre une édition de qualité, avec même des pages couleurs en début de tome. Par contre, ce n’est pas sur qu’augmenter le prix des « seinen » facilite la découverte de tels œuvres, dommage.
Au final, Biomega ce révèle être une bonne découverte. L’histoire est prenante, on a vraiment envie de connaitre la suite et d’en savoir plus. Les graphismes sont purement et simplement HA-LU-CI-NANTS ! (pour peu qu’on apprécie le « style »). En revanche, la lecture est rapidement expédiée, mais avec Nihei le lecteur commence à avoir l’habitude. On attend la suite vraiment avec impatience !
Auteur : Tsutomu Nihei
Nombre de tome au Japon : 6 (terminé chez Shueisha)
Nombre de tome en France : 3 (en cours chez Glenat)
Genre : Science-Fiction
Prix : 7.50€
Pitch : Dans un monde futuriste post-apocalyptique qui pourrait bien être à l’origine de celui de Blame ! (l’autre oeuvre culte de l’auteur), Biomega narre la quête de Zôichi Kanoe, un androïde conçu par une puissante corporation. Son but ? Trouver des humains ayant développé une immunité naturelle face à un virus qui a transformé les hommes en monstrueux zombies. Pilotant une moto dans laquelle est intégrée une intelligence artificielle, il affronte les créatures les plus singulières et déroutantes dans des décors de fin du monde à l’architecture démentielle.
Vol.1 : Un nouveau manga de Nihei est toujours un évènement en soit. L’auteur de Blame ! est de retour pour un nouveau manga très futuriste. La recette reste bien entendu la même, peu de blabla et beaucoup de fracas !
Alors qu’une mission de recherche revient de Mars, un incident ce produit et un étrange virus (N5S) ce répand sur la planète. Zoichi Kanoe est envoyé sur l’île artificielle 9J0, afin de trouver d’éventuelles personnes immunisés contre le virus. Alors qu’il découvre une immunisés, elle est enlevée sous ses yeux…il tentera alors par tous les moyen de la récupérer et de comprendre pourquoi elle a été enlevée.
Après avoir refermé ce tome, un seul mot « Waouh ! ». On sait d’avance que Nihei est un excellent mangaka, qu’il possède un trait à part et un sens de la narration très dynamique. Pourtant, on tombe malgré tout de haut durant la lecture de ce premier volume de Biomega. L’action prend part dans un monde semblable à celui exploré dans Blame !, un côté très futuristique, très sombre qui fait son charme. Peut-être le monde tel qu’il était « avant » Blame !, nous en serons plus, après avoir lu l’intégrale de la série très certainement. Nous est présenté Zoichi Kanoe un agent chargé de mettre la main sur les personnes immunisées. Il est aidé dans sa quête par Fuyu Kanoe, une intelligence artificielle intégrée dans sa moto. Comme bien souvent, l’auteur laisse filtrer très peu d’informations sur ses personnages et pour le moment tout reste vague. D’autres personnages entrent en scène, Ion Green, une fille mystérieuse qui semble immunisée contre le virus et Kozlov Loewic Grebnev, un ours (non, vous avez bien lu) qui parle et qui semble protéger Ion. Tout ce beau monde réuni dans un secteur remplit de gens atteint du virus (des zombies peut-on dire). L’histoire ce complique quelques peu quand le DRF et l’agence de santé publique, décident de propager le virus sur l’ensemble de la planète et de mettre sur pied une race « supérieur ». Comme dit plus haut tout va très vite, l’action ne traine pas comme bien souvent avec l’auteur. Les textes sont minimes à tel point que le lecteur est obligé de rester concentré constamment sous peines de louper un détail important. Cependant, Nihei diffuse quelques « résumés » par-ci, par là, d’une part pour expliquer le pourquoi du comment, mais aussi pour régulièrement faire un « débriefing ». L’ensemble de l’œuvre reste tout de même plutôt violent, il faut bien le dire. Encore une fois, Nihei reste sur sa ligne de conduite et l’action ne rigole pas et se montre très dur par moment.
Concernant l’édition Glenat offre une édition de qualité, avec même des pages couleurs en début de tome. Par contre, ce n’est pas sur qu’augmenter le prix des « seinen » facilite la découverte de tels œuvres, dommage.
Au final, Biomega ce révèle être une bonne découverte. L’histoire est prenante, on a vraiment envie de connaitre la suite et d’en savoir plus. Les graphismes sont purement et simplement HA-LU-CI-NANTS ! (pour peu qu’on apprécie le « style »). En revanche, la lecture est rapidement expédiée, mais avec Nihei le lecteur commence à avoir l’habitude. On attend la suite vraiment avec impatience !