Candidate for goddess

[Koiwai]

Candidate for goddess

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Tome 1:

Suite à la destruction de quatre systèmes planétaires, l'espèce humaine vit dans des colonies spatiales et tente de protéger Zion, la dernière planète existante, des attaques extraterrestres. Pour ce faire, des adolescents aux pouvoirs spéciaux sont entraînés pour devenir les pilotes des Ingrid, cinq robots géants dotés de conscience. Zero Enna est l'un des candidats au poste. Mais parmi les milliers de postulants, il n'y aura que cinq élus.

Rien de bien original dans ce premier volume de Candidate for goddess, qui nous propose un mélange de science-fiction et de mecha assez classique. L'ensemble aurait pu toutefois se révéler intéressant... "aurait pu", car très vite, on en vient à décrocher. A cause de quoi ? De la très mauvaise maîtrise narrative de Yukiru Sugisaki. En effet, les évènements s'enchaînent de la plus confuse des manières, avec un coup de crayon assez imprécis et qui ne colle pas vraiment au sujet, ainsi qu'un découpage très approximatif et manquant totalement de fluidité. De ce fait, chaque élément censé venir enrichir l'intrigue tombe à plat. Les personnages n'ont aucun charisme et on a bien du mal à s'intéresser à eux.

En dehors des grands amateurs de ce type de récits qui seraient susceptibles d'y trouver leur compte, ce premier volume de Candidate for goddess n'a que peu d'intérêt, tant la lecture s'avère poussive. Voici une série qui débute plutôt mal.

Rien de bien folichon non plus du côté de l'édition. Si la traduction en elle-même reste correcte, tout comme l'impression, l'adaptation graphique très médiocre finit de plomber le titre.

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Tome 2:

Les phases d'entraînement débutent réellement pour les nouvelles recrues de la GOA, qui doivent se familiariser avec les robots géants Pro-Ing. En guise d'aide, chacun d'eux se voit doté d'une partenaire, une "repairer", qui a un rôle de technicienne.

Ce deuxième volume voit donc apparaître aux côté de Zero une "repairer" se nommant Kizuna Towryk. Si, dans un premier temps, la relation entre notre héros et la jeune fille est houleuse du fait du caractère des deux protagonistes, ils vont finalement rapidement se faire l'un à l'autre. Mais l'entraînement n'en est pas plus simple pour autant, et malgré ses facilités et sa motivation, Zero a encore du chemin à faire.
En dehors de cela, il n'y a pas grand chose à dire sur ce deuxième volume, si ce n'est qu'il instaure vaguement quelques mystères autour de certains personnages, révèle des choses assez légères et continue de mettre en place l'univers de la série, qui reste somme toute très basique. Quelques courtes scènes de combats sont également de la partie, mais celles-ci ne procurent aucun véritable plaisir tant leur mise en scène est fade.

Un poil meilleur que le premier opus, ce deuxième volume peine encore à convaincre. La série gagnerait sans doute un peu en qualité si elle se penchait sur ses personnages avec un peu plus de profondeur et de subtilité. En attendant, l'ensemble reste assez laborieux.

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Tome 3:

Zero crée un lien de plus en plus fort avec Erts, l'un des meilleurs éléments de la GOA, tandis que Hiead, qui l'a pris en grippe, ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues pour le faire expulser de l'académie. Pendant ce temps, rien ne va plus pour l'un des cinq pilotes actuels, qui perd petit à petit le contrôle de son Ex.

La formation de Zero se poursuit donc, et en toute logique, il se fait des amis de choix et se voit confronté à la haine d'autres aspirants. Ce troisième volume permet notamment d'aborder un peu plus le personnage de Hiead, et s'attarde également un peu sur la difficulté qu'a sa repairer pour le comprendre. Egalement dans ce volume, quelques bribes du passé d'Ernest et Gareas, qui permettent de mieux cerner les deux individus. Enfin, Zero, de son côté, continue de faire des progrès malgré sa tendance à s'emporter facilement qui continue à lui jouer de mauvais tours.

On appréciera beaucoup que ce troisième volume s'attarde un peu plus sur les personnages, mais malheureusement, à force de vouloir tous les approfondir en même temps, l'ensemble reste superficiel, et la narration, parfois confuse, n'aide en rien le lecteur à s'intéresser réellement aux protagonistes.
Petit à petit, Candidate for goddess continue de s'améliorer, mais l'ensemble reste encore très moyen.

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Tome 4:

Plusieurs milliers de Victim sont en train de se diriger vers Zion, forçant les cinq pilotes des Déesses à partir au combat, accompagnés des meilleurs aspirants de l'académie. Ne faisant pas partie des aspirants choisis pour cette mission, Zero a bien du mal à cacher sa déception, mais finira par comprendre qu'il a encore des progrès à faire.
Le combat fait rage, les Victim attaquent sans relâche, et bientôt, l'ex de Gareas est sur le point d'atteindre le point de non-retour... Mais Ernest est bien décidé à sauver son compagnon, et ce même s'il doit y laisser sa propre vie...

Avec ce quatrième volume, les choses bougent pas mal et se dramatisent au sein de la GOA, qui perd l'un de ses cinq pilotes dans des circonstances dramatiques et voit l'un des meilleurs aspirants destiné à le remplacer. Bien que Yukiru Sugisaki ne nous ait pas laissé le temps de nous attacher à Ernest, l'auteur parvient malgré tout à faire passer un peu d'émotion en s'attardant sur les réactions des principaux concernés. Qu'il s'agisse de son partenaire Gareas, de sa repairer Tune qui l'aimait secrètement, ou encore de Erst, son propre frère choisi pour le remplacer, chacun est directement touché par la disparition du pilote, mais doit continuer de l'avant car le combat contre les Victim n'est pas terminé.

Qui dit bataille contre les Victim dit action, et malheureusement, le manga pèche à nouveau totalement sur ce point. Les scènes d'action restent désespérément plates et difficiles à suivre, la faute à un coup de crayon manquant de précision et à une mise en scène tout sauf fluide. Dommage. Heureusement, les combats restent courts.

Bien qu'une nouvelle fois, les sentiments des différents personnages soient traités assez superficiellement, l'ensemble fait plutôt mouche et parvient à donner un peu plus de consistance à la série. On est encore loin d'avoir affaire à un bon manga, mais chaque nouveau tome est un peu plus plaisant à suivre que le précédent.

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Tome 5:

Après la mort de Ernest et les débuts de Erst en tant que pilote, la vie habituelle commence à reprendre au sein de la GOA. Zero fait à présent partie des tout meilleurs aspirants, mais connaît toujours une sérieuse rivalité avec Hiead. C'est alors qu'un nouvel imprévu survient: des élèves de l'académie disparaissent les uns après les autres. Après enquête, il s'avère qu'un Victim doté de capacités supérieures à la moyenne s'est introduit dans l'établissement. Toute la GOA se met alors sur le pied de guerre pour tenter de le dénicher et de le chasser...

Ce volume est fortement porté sur l'action, avec la traque du Victim... et c'est bien là le problème, car d'un bout à l'autre de ce passage, on ne comprend quasiment rien à ce qui se passe, si ce n'est que Yukiru Sugisaki tente d'apporter un peu plus de profondeur à certains de ses personnages, à commencer par Clay, qui prend conscience qu'il ne deviendra jamais pilote, mais dont l'Ex très particulier pourrait être très utile dans un autre type de travail.
Malheureusement, cela ne suffit donc pas à sauver ce volume, à moitié incompréhensible, la faute à un dessin beaucoup trop basique, à une narration décousue et à un découpage et une mise en scène confus au possible.

C'est donc sur une impression mitigée que l'on termine la lecture de ce dernier tome... Dernier tome, vraiment ? A vrai dire, pas vraiment, car l'auteur a purement et simplement décidé de lâcher sa série en plein milieu en 2001, et ne semble pas décidé à la reprendre un jour, préférant se lancer dans d'autre séries qu'il aura également tendance à négliger par la suite: 3 ans de pause entre les tomes 11 et 12 de D.N. Angel, plus de nouveau tome de Lagoon Engine depuis 2007... Yukiru Sugisaki, un auteur à boycotter ? Bref, passons...

Assez médiocre, ce cinquième volume de Candidate for goddess finit de couler la série et de lui enlever le moindre soupçon d'intérêt puisqu'il n'y aura sans doute jamais de suite.