





Les fiche sur Manga-news édition simple brochée et édition double sous jaquette
Tome 1:
Après un arrêt prématuré de la série il y a 10 ans, la série nous revient sous forme de volumes plus épais et dans le sens de lecture japonais.
Les plus anciens parmi les lecteurs de mangas connaissent donc ce gros matou, pas très courageux, flemmard et doté d’un sens aigu du ridicule (d’où sa manie de s’esquisser en dansant après être passé pour maladroit ou stupide).
Les autres découvriront un total de 43 histoires courtes sans lien conducteur mais avec de-ci de –là une progression des relations entre Michael et ces maitres. L’humour joue sur tous les registres imaginables depuis la simple observation des attitudes félines jusqu'à la parodie anthropomorphique (avec des matchs de base-ball entre chats et chiens ou la présence d’un godzi-chat). Des archétypes récurrents viennent donner une continuité à l’ensemble comme ces yazukas qui assument assez mal leur affection pour ces gros matous d’appartements.
La série est hilarante de bout en bout et le dessin de Kobayashi, qui a pu aussi être découvert dans stairway to heaven, restitue parfaitement tout les états du chat tel que toute personne vivant avec ces boules de poils griffues et fainéantes se reconnaitra dans les personnages qui les accompagnent ici. Kobayashi prend toutes les libertés avec son casting et les surprises sont au rendez-vous au tournant de chaque histoire. Cette totale incertitude provoquera immanquablement des flots de rire chez vous, lecteurs.
Tome 2:
Deuxième tome de la vie des chats dans tous leurs états. Kobayashi continue à mêler gags d’observation et attitudes surnaturelles (comme les danses de Michael). Il capte également nos travers quand nous bêtifions en la présence de l’animal pas toujours réceptif ou très adroit. Certains personnages caractéristiques de l’esprit de Kobayashi deviennent récurrents ici comme le yakusa à tête de golgo 13 qui a du mal a cacher sa honteuse affection pour les chats et bien sur godzichat le chat obese résultat d’un trop plein d’affection mal canalisé de ses maitres. Nous avons aussi droit à des épisodes totalement absurdes comme le match de catch entre Michael et Godzichat arbitré par un singe ou la partie de mah-jong contre les chiens.
Bref, encore une quarantaine de gags variés et hilarants qui vous ferons passer pour un cinglé à vous marrer tout seul dans le métro.