Freezing Zero 4 :
L'heure du premier Carnaval est arrivée pour la nouvelle génération de Pandora, les filles devant se battre entre elles pour se classer le mieux possible dans le classement des 1ère année. Très vite, quelques têtes se dégagent du lot, dont une certaine Miyabi, mais aussi et surtout Anneth et Elisabeth. Les deux demoiselles sont destinées à se confronter violemment, d'autant que leur façon d'appréhender les choses est radicalement différente : là où Elisabeth sait s'arrêter à temps, Aneth, dans sa aine envers les filles de riches, serait capable de tuer purement et simplement ses adversaires, à commencer par Athia qui risque d'en faire les frais...
Soyons clairs, il n'y a aucune surprise au programme de ce passage, qui s'étire un peu trop sur le ressentiment d'Anneth (qu'on a déjà largement compris... les auteurs en font clairement des tonnes) et sur de la baston idiote (les filles qui manquent de s'entretuer pour des raisons assez stériles à côté de la menace des Nova... on se croirait un peu revenus dans les - mauvais - débuts de la série originale), tout aussi violente et intense puisse être l'action. On retient toutefois que la confrontation de valeurs entre les deux demoiselles aboutit sur une prise de conscience d'Anneth, certes prévisible et basique, mais assez bien amenée, d'autant qu'elle accentue encore le charisme d'Elisabeth et laisse clairement voir les origines du petit groupe de fidèles qui s'est formé autour d'elle (ici, Athia et Anneth). Il faut également retenir le personnage de Miyabi, protagoniste secondaire qui arrive de façon intéressante, en chamboulant un peu les choses.
C'est d'ailleurs Miyabi qui est à l'origine, dans la seconde partie du tome, de nouveaux tourments. A la fois très prétentieuse, séductrice avec les garçons (elle baptise les Limiters à la pelle) et très puissante, elle pousse notre chère Ingrid à douter de ses capacités, estimant injustes les inégalités régnant entre les filles. Elisabeth, son amie et confidente, pourrait bien l'aider à faire un peu le point en lui ouvrant les yeux sur la bêtise de son raisonnement, mais Ingrid risque surtout de comprendre certaines choses en observant mieux sa camarade de chambre, la dénommée Marine, qui cache sous ses allures positives un cruel secret...
Là non plus, pas de grosse surprise, mais le résultat pourra plaire aux fans de Freezing, grâce à une bonne utilisation des personnages. Il y a toujours ce charisme fou d'une Elisabeth jugeant très joliment les choses, bien sûr, mais on reste également plutôt convaincu par le petit approfondissement, là aussi assez prévisible mais plutôt efficace, des trois personnages que sont Ingrid au premier plan, puis Miyabi et Marine au second plan, chacune des Pandora se battant et gagnant de l'expérience à sa manière, et devant faire face à ses propres lacunes et obsessions.
Après quatre tomes, on reste plus que jamais sur une lecture assez anecdotique, prévisible et n'apportant finalement pas grand chose à Freezing, hormis des détails. Les approfondissements des héroïnes sont trop basiques pour être réellement surprenants ou marquants, mais il y a néanmoins ce qu'il faut ici pour séduire les fans purs et durs de la série originale (et seulement eux, à mon avis), qui y trouveront un moyen primaire pour prolonger le plaisir de la série-mère.
Freezing
Re: Freezing
Freezing 22 :
Pour porter ses nouveaux plans, Gengo Aoï recontacte l'une de ses collaboratrices du passé, un visage que l'on connaît déjà bien : Scarlett Ôhara, qui refait son apparition en ayant bien changé, et en emmenant avec elle un autre visage que l'on connaît aussi très bien et qui refait écho au dramatique projet E-Pandora. Seulement, Mlle Ôhara acceptera-t-elle si facilement de refaire équipe avec celui qui, selon elle, a détruit sa vie ? Pour la convaincre, le grand-père de Kazuya va devoir se révéler pleinement à elle...
Pendant ce temps, Kazuya se voit chargé d'une étrange mission par son grand-père : en compagnie de Satella, d'Ôka et de Lanna, il doit veiller sur les Pandora légendaires lors d'une sortie en ville. C'est l'occasion de cerner un peu mieux ces dernières, et notamment la dénommée Cassandra, sublime blonde qui semble cacher un passé assez dramatique... et qui sème le doute autant chez Kazuya, très intimidé devant elle, que chez Satella, qui voit notre héros rester très distant...
Entre les tourments amoureux de Satella, la brève découverte des Pandora légendaires, les nouveaux plans de Gengo qui se mettent en place et le retour de quelques visages que l'on apprécie de retrouver, on a un tome qui fait globalement office de transition, mais c'est encore un autre élément qui intrigue le plus en annonçant une suit riche en action : pour contrer Gengo, l'organisation Chevalier n'a plus d'autre choix que de rappeler son ancien président, Radox Phantomheim, qui se voit chargé d'une mission périlleuse : éliminer Gengo Aoï ! Pour cela, il devra compter sur un regroupement de 4 anciennes Pandora, les "Busters", réputées beaucoup plus fortes que la moyenne des Pandora, mais qui sont également beaucoup plus incontrôlables. Petty Reiner, Jessica Edwin, Isabella Lucas : 3 jeunes femmes à la réputation terribles, meurtrières de nourrissons ou de jeunes femmes, condamnées à la prison pour des centaines d'années... Le portrait qui en est fait se veut clairement inquiétant en présentant de vraie psychopathes, la pire étant sans doute la quatrième du lot, Sawatari Isuzu, qui a toujours su tourner les morts qu'elle a provoquées de manière à garder un casier judiciaire vierge. Forcément, ces demoiselles promettent une suite sombre et violente, mais en attendant, on reste clairement sur notre fin face à leur présentation, qui ne fait qu'enfoncer succinctement des clichés au burin sans réellement développer grand chose (hormis la rivalité d'Isuzu avec Yi Suna).
Et puis, il règne la désagréable sensation que les auteurs rallongent la sauce et en font trop : après les Pandora, les E-Pandora, les Valkyries et les Pandora légendaires, voici les Busters... Quant aux tourments amoureux de Satella, on a l'impression de les avoir déjà vus un paquet de fois.
Attendons de voir ce qu'il découlera de tout ça.
Pour porter ses nouveaux plans, Gengo Aoï recontacte l'une de ses collaboratrices du passé, un visage que l'on connaît déjà bien : Scarlett Ôhara, qui refait son apparition en ayant bien changé, et en emmenant avec elle un autre visage que l'on connaît aussi très bien et qui refait écho au dramatique projet E-Pandora. Seulement, Mlle Ôhara acceptera-t-elle si facilement de refaire équipe avec celui qui, selon elle, a détruit sa vie ? Pour la convaincre, le grand-père de Kazuya va devoir se révéler pleinement à elle...
Pendant ce temps, Kazuya se voit chargé d'une étrange mission par son grand-père : en compagnie de Satella, d'Ôka et de Lanna, il doit veiller sur les Pandora légendaires lors d'une sortie en ville. C'est l'occasion de cerner un peu mieux ces dernières, et notamment la dénommée Cassandra, sublime blonde qui semble cacher un passé assez dramatique... et qui sème le doute autant chez Kazuya, très intimidé devant elle, que chez Satella, qui voit notre héros rester très distant...
Entre les tourments amoureux de Satella, la brève découverte des Pandora légendaires, les nouveaux plans de Gengo qui se mettent en place et le retour de quelques visages que l'on apprécie de retrouver, on a un tome qui fait globalement office de transition, mais c'est encore un autre élément qui intrigue le plus en annonçant une suit riche en action : pour contrer Gengo, l'organisation Chevalier n'a plus d'autre choix que de rappeler son ancien président, Radox Phantomheim, qui se voit chargé d'une mission périlleuse : éliminer Gengo Aoï ! Pour cela, il devra compter sur un regroupement de 4 anciennes Pandora, les "Busters", réputées beaucoup plus fortes que la moyenne des Pandora, mais qui sont également beaucoup plus incontrôlables. Petty Reiner, Jessica Edwin, Isabella Lucas : 3 jeunes femmes à la réputation terribles, meurtrières de nourrissons ou de jeunes femmes, condamnées à la prison pour des centaines d'années... Le portrait qui en est fait se veut clairement inquiétant en présentant de vraie psychopathes, la pire étant sans doute la quatrième du lot, Sawatari Isuzu, qui a toujours su tourner les morts qu'elle a provoquées de manière à garder un casier judiciaire vierge. Forcément, ces demoiselles promettent une suite sombre et violente, mais en attendant, on reste clairement sur notre fin face à leur présentation, qui ne fait qu'enfoncer succinctement des clichés au burin sans réellement développer grand chose (hormis la rivalité d'Isuzu avec Yi Suna).
Et puis, il règne la désagréable sensation que les auteurs rallongent la sauce et en font trop : après les Pandora, les E-Pandora, les Valkyries et les Pandora légendaires, voici les Busters... Quant aux tourments amoureux de Satella, on a l'impression de les avoir déjà vus un paquet de fois.
Attendons de voir ce qu'il découlera de tout ça.
Re: Freezing
Freezing 23 :
Après les récents événements ayant secoué l'académie, nos héroïnes profitent d'un repos bien mérité par l'intermédiaire d'une petite fête qui est l'occasion pour elles de sortir en robe de soirée et de s'abreuver un peu en alcool. Dans un début de tome assez calme, les auteurs se font un plaisir de faire rivaliser en beauté leurs héroïnes en tenue de soirée. C'est l'occasion aussi de découvrir avec amusement la faiblesse de Cassandra face à l'alcool, et de remettre face à face Kazuya et Satella. Poussés par Lanna et surtout par Elisabeth, nos deux héros parviendront-ils enfin à se réconcilier ? Qui sait, peut-être me^me qu'à l'issue de cette fête, ils passeront enfin le cap tant attendu ? On y croit un bon moment, l'ambiance s'y prête t la tension entre les deux amoureux transis est bien palpable, mais une énième fois, Lim Dall Young et Kim Kwang Hyun nous sortent un très frustrant pétard mouillé...
Pendant ce temps, l'ambiance a beau être à la fête, les auteurs préparent déjà les hostilités pour la suite, avec l'arrivée des Busters envoyées par Radox. Le repos est finalement d'assez courte durée, l'action reprend vite ses droits face à cette nouvelle menace... mais pour l'instant, l'affrontement n'est pas très palpitant. Les 4 nouvelles ennemies sont suffisamment surpuissantes et sadiques pour créer très vite une vraie tension, mais les premiers coups donnés contre nos héroïnes manquent un peu d'ampleur, la faute à ces quatre adversaires pour l'instant pas spécialement charismatiques (ce sont des grosses bourrines, et c'est tout).
En parallèle, on découvre néanmoins avec intérêt la réaction déconfite de Gengo Aoï, plus en danger que jamais, ainsi que certains détails qui en jettent, notamment la raison faisant qu'Amelia reste auprès de son ennemie jurée.
Un peu de répit toujours basé sur les mêmes recettes sympathiques (voir toutes ces guerrières en robe de soirée, c'est un plaisir) ou énervantes (franchement, là, il est temps que Kazuya et Satella passent à l'acte... Qu'est-ce que ça devient lourd !), puis un début de combat tendu, violent et très vif mais pas très inspiré : avec cette surenchère constante de nouveaux types de pandoras et ces affrontements qui s'enchaînent, le concept de Freezing est surexploité et tend à désormais atteindre ses limites, et il faut donc espérer que le coup des Busters sera le dernier... On attend quand même avec intérêt de voir ce que ces 4 ennemies ont réellement sous le coude, car elles mettent réellement Aoï et les Pandoras en danger, et la dernière page laisse sur un climax très prenant.
Après les récents événements ayant secoué l'académie, nos héroïnes profitent d'un repos bien mérité par l'intermédiaire d'une petite fête qui est l'occasion pour elles de sortir en robe de soirée et de s'abreuver un peu en alcool. Dans un début de tome assez calme, les auteurs se font un plaisir de faire rivaliser en beauté leurs héroïnes en tenue de soirée. C'est l'occasion aussi de découvrir avec amusement la faiblesse de Cassandra face à l'alcool, et de remettre face à face Kazuya et Satella. Poussés par Lanna et surtout par Elisabeth, nos deux héros parviendront-ils enfin à se réconcilier ? Qui sait, peut-être me^me qu'à l'issue de cette fête, ils passeront enfin le cap tant attendu ? On y croit un bon moment, l'ambiance s'y prête t la tension entre les deux amoureux transis est bien palpable, mais une énième fois, Lim Dall Young et Kim Kwang Hyun nous sortent un très frustrant pétard mouillé...
Pendant ce temps, l'ambiance a beau être à la fête, les auteurs préparent déjà les hostilités pour la suite, avec l'arrivée des Busters envoyées par Radox. Le repos est finalement d'assez courte durée, l'action reprend vite ses droits face à cette nouvelle menace... mais pour l'instant, l'affrontement n'est pas très palpitant. Les 4 nouvelles ennemies sont suffisamment surpuissantes et sadiques pour créer très vite une vraie tension, mais les premiers coups donnés contre nos héroïnes manquent un peu d'ampleur, la faute à ces quatre adversaires pour l'instant pas spécialement charismatiques (ce sont des grosses bourrines, et c'est tout).
En parallèle, on découvre néanmoins avec intérêt la réaction déconfite de Gengo Aoï, plus en danger que jamais, ainsi que certains détails qui en jettent, notamment la raison faisant qu'Amelia reste auprès de son ennemie jurée.
Un peu de répit toujours basé sur les mêmes recettes sympathiques (voir toutes ces guerrières en robe de soirée, c'est un plaisir) ou énervantes (franchement, là, il est temps que Kazuya et Satella passent à l'acte... Qu'est-ce que ça devient lourd !), puis un début de combat tendu, violent et très vif mais pas très inspiré : avec cette surenchère constante de nouveaux types de pandoras et ces affrontements qui s'enchaînent, le concept de Freezing est surexploité et tend à désormais atteindre ses limites, et il faut donc espérer que le coup des Busters sera le dernier... On attend quand même avec intérêt de voir ce que ces 4 ennemies ont réellement sous le coude, car elles mettent réellement Aoï et les Pandoras en danger, et la dernière page laisse sur un climax très prenant.
Re: Freezing
Freezing Zero 5 :
Abandonnée par ses parents, la jeune Amelia Evans a laissé tomber ses études et enchaîne les petits boulots afin de subvenir aux besoins de son petit frère Luc, atteint d'une maladie grave, mais qui prépare courageusement l'examen d'entrée d'une prestigieuse école. La brave jeune fille est prête à tout pour que ce qui lui reste de famille puisse vivre comme il faut, mais entre les frais importants de l'école et l'aggravation de l'état de santé de Luc, elle va devoir mettre les bouchées doubles, s'épuiser à la tâche, tenter d'obtenir un prêt bancaire... en vain. La situation devient vite désespérée, mais une ultime solution apparaît devant elle : un préteur sur gage la met en contact avec un énigmatique intermédiaire, et sans trop savoir ce qu'il en est, Amelia s'apprête à intégrer le fameux projet E-Pandora !
Dans ce cinquième volume, Lim Dall Young et Jung Soo Chul s'éloignent de West Genetics pour revenir sur l'attachante Amelia, qui fut au coeur du projet E-Pandora dans la série mère. L'heure est donc venue de découvrir les raisons qui l'ont poussée à intégrer le projet, et la façon dont elle s'y est imposée comme leader, pour un résultat somme toute extrêmement classique, qui joue une fois de plus sur des grosses ficelles très pathos : il faut le dire, Amelia a une vie bien pourrie. Entre l'abandon de ses parents, sa pauvreté, son petit frère atteint d'un mal quasiment incurable et ses petits boulots éreintants, la pauvre fille accumule d'emblée les poisses, et ça ne s'arrête pas là puisque la situation ne cesse d'empirer. Mais face à ça, la demoiselle reste courageuse, continue de faire de son mieux simplement pour que son petit frère s'en sorte. Les auteurs nous refont le coup de la brave fille courageuse et un peu naïve, néanmoins attachante dans son obsession à sauver Luc, mais confrontée à la rudesse d'une vie qui ne lui fait pas de cadeaux. Entre les jobs qui l'épuisent, les banques qui s'en fichent ou les richards qui seraient prêts à l'aider financièrement en échange de son joli corps, tous les plus gros clichés sont au rendez-vous dans une première moitié de volume qui en fait trop et s'éternise un peu.
Cela dit, c'est un peu le même topo dans la seconde moitié, où Amelia se retrouve dans le projet E-Pandora, où elle devra se faire sa place au bout des entraînements drastiques qui lui sont imposés afin de voir si elle a les capacités requises. Et là aussi, les auteurs ne nous servent que du déjà vu : l'aspect implacable de l'entraînement, la relative bonté que le sergent Crozier renferme derrière son aspect très strict, la petite rivalité avec une autre fille (Gina)... Par bien des aspects, cette recette éculée nous rappelle notamment le focus sur Ingrid d'il y a quelques tomes, et on se dit forcément que Lim Dall Young est en panne sèche d'idées.
Alors, une nouvelle fois, la lecture restera sans problème divertissante pour les fans de Lim Dall Young, qui propose tout ce qu'il faut de distraction et sait rendre Amelia attachante et touchante. Mais le travail sur les personnage reste taillé au burin et les événements ne sont que clichés amenés sans finesse et jouant beaucoup sur le pathos... C'est banal, très banal, c'est toujours basé sur les mêmes recettes, et ça n'amène pas tant d'informations utiles que ça. Tout au plus prend-on plaisir à découvrir un peu plus les personnages, mais ça reste superficiel.
Abandonnée par ses parents, la jeune Amelia Evans a laissé tomber ses études et enchaîne les petits boulots afin de subvenir aux besoins de son petit frère Luc, atteint d'une maladie grave, mais qui prépare courageusement l'examen d'entrée d'une prestigieuse école. La brave jeune fille est prête à tout pour que ce qui lui reste de famille puisse vivre comme il faut, mais entre les frais importants de l'école et l'aggravation de l'état de santé de Luc, elle va devoir mettre les bouchées doubles, s'épuiser à la tâche, tenter d'obtenir un prêt bancaire... en vain. La situation devient vite désespérée, mais une ultime solution apparaît devant elle : un préteur sur gage la met en contact avec un énigmatique intermédiaire, et sans trop savoir ce qu'il en est, Amelia s'apprête à intégrer le fameux projet E-Pandora !
Dans ce cinquième volume, Lim Dall Young et Jung Soo Chul s'éloignent de West Genetics pour revenir sur l'attachante Amelia, qui fut au coeur du projet E-Pandora dans la série mère. L'heure est donc venue de découvrir les raisons qui l'ont poussée à intégrer le projet, et la façon dont elle s'y est imposée comme leader, pour un résultat somme toute extrêmement classique, qui joue une fois de plus sur des grosses ficelles très pathos : il faut le dire, Amelia a une vie bien pourrie. Entre l'abandon de ses parents, sa pauvreté, son petit frère atteint d'un mal quasiment incurable et ses petits boulots éreintants, la pauvre fille accumule d'emblée les poisses, et ça ne s'arrête pas là puisque la situation ne cesse d'empirer. Mais face à ça, la demoiselle reste courageuse, continue de faire de son mieux simplement pour que son petit frère s'en sorte. Les auteurs nous refont le coup de la brave fille courageuse et un peu naïve, néanmoins attachante dans son obsession à sauver Luc, mais confrontée à la rudesse d'une vie qui ne lui fait pas de cadeaux. Entre les jobs qui l'épuisent, les banques qui s'en fichent ou les richards qui seraient prêts à l'aider financièrement en échange de son joli corps, tous les plus gros clichés sont au rendez-vous dans une première moitié de volume qui en fait trop et s'éternise un peu.
Cela dit, c'est un peu le même topo dans la seconde moitié, où Amelia se retrouve dans le projet E-Pandora, où elle devra se faire sa place au bout des entraînements drastiques qui lui sont imposés afin de voir si elle a les capacités requises. Et là aussi, les auteurs ne nous servent que du déjà vu : l'aspect implacable de l'entraînement, la relative bonté que le sergent Crozier renferme derrière son aspect très strict, la petite rivalité avec une autre fille (Gina)... Par bien des aspects, cette recette éculée nous rappelle notamment le focus sur Ingrid d'il y a quelques tomes, et on se dit forcément que Lim Dall Young est en panne sèche d'idées.
Alors, une nouvelle fois, la lecture restera sans problème divertissante pour les fans de Lim Dall Young, qui propose tout ce qu'il faut de distraction et sait rendre Amelia attachante et touchante. Mais le travail sur les personnage reste taillé au burin et les événements ne sont que clichés amenés sans finesse et jouant beaucoup sur le pathos... C'est banal, très banal, c'est toujours basé sur les mêmes recettes, et ça n'amène pas tant d'informations utiles que ça. Tout au plus prend-on plaisir à découvrir un peu plus les personnages, mais ça reste superficiel.
Re: Freezing
Freezing 24 :
Alors que la fête battait son plein, les Busters envoyées par Radox pour éliminer Gengo Aoi ont débarqué en semant le chaos sur leur passage. Face à ces quatre psychopathes, Satella et les autres tentent de résister, mais la situation semble désespérée lorsque Teeshee et battue à plates coutures et se retrouve aux portes de la mort. Mais il reste un espoir avec les Pandora légendaires, qui arrivent au bon moment pour s'opposer aux quatre ennemies...
Dans un tome 100% action, on retrouve des auteurs malheureusement peu inspirés et confirmant l'essoufflement de la série. Avec l'affrontement entre Busters et Pandora Légendaires, la recette reste sensiblement la même, celle-ci étant encore et toujours faite de nouvelles puissances qui se dévoilent (cette fois-ci, place à l'anti-freezing des Busters). A force d'enchaîner nouvelles techniques et nouveaux personnages, Lim Dall Young se perd de plus en plus dans ses défauts. Le concept d'anti-freezing repose sur des explications expéditives et pas assez claires, les Busters manquent cruellement de charisme en se contentant de jouer les sadiques bourrines (quand leur caractère n'est pas un prétexte pour amener du fan-service très mal fichu tant il est gros, cf la métisse en début de volume), l'avalanche de combattantes rend la plupart d'entre elles presque inutiles si bien qu'on se fiche un peu de ce qui leur arrive (comme pour l'une des Busters vers la fin de volume... Mais cette remarque est valable pour les différents camps), et les scènes d'action peinent à convaincre tant elles commencent à partir dans tous les sens en changeant sans cesse de filles... Dans ce bordel ambiant, on reste malgré tout intrigué par ce que montre Satella, par la réaction des Valkyries, et surtout par l'importante menace découlant du face à face entre Busters et Pandora Légendaires...
Au bout de ce gros foutoir qui ne séduira plus que les fans purs et durs de Freezing, il faut espérer que nous sommes ici dans le dernier arc de la série, car les auteurs sont clairement arrivés au bout de leur concept et commencent sérieusement à saturer.
Alors que la fête battait son plein, les Busters envoyées par Radox pour éliminer Gengo Aoi ont débarqué en semant le chaos sur leur passage. Face à ces quatre psychopathes, Satella et les autres tentent de résister, mais la situation semble désespérée lorsque Teeshee et battue à plates coutures et se retrouve aux portes de la mort. Mais il reste un espoir avec les Pandora légendaires, qui arrivent au bon moment pour s'opposer aux quatre ennemies...
Dans un tome 100% action, on retrouve des auteurs malheureusement peu inspirés et confirmant l'essoufflement de la série. Avec l'affrontement entre Busters et Pandora Légendaires, la recette reste sensiblement la même, celle-ci étant encore et toujours faite de nouvelles puissances qui se dévoilent (cette fois-ci, place à l'anti-freezing des Busters). A force d'enchaîner nouvelles techniques et nouveaux personnages, Lim Dall Young se perd de plus en plus dans ses défauts. Le concept d'anti-freezing repose sur des explications expéditives et pas assez claires, les Busters manquent cruellement de charisme en se contentant de jouer les sadiques bourrines (quand leur caractère n'est pas un prétexte pour amener du fan-service très mal fichu tant il est gros, cf la métisse en début de volume), l'avalanche de combattantes rend la plupart d'entre elles presque inutiles si bien qu'on se fiche un peu de ce qui leur arrive (comme pour l'une des Busters vers la fin de volume... Mais cette remarque est valable pour les différents camps), et les scènes d'action peinent à convaincre tant elles commencent à partir dans tous les sens en changeant sans cesse de filles... Dans ce bordel ambiant, on reste malgré tout intrigué par ce que montre Satella, par la réaction des Valkyries, et surtout par l'importante menace découlant du face à face entre Busters et Pandora Légendaires...
Au bout de ce gros foutoir qui ne séduira plus que les fans purs et durs de Freezing, il faut espérer que nous sommes ici dans le dernier arc de la série, car les auteurs sont clairement arrivés au bout de leur concept et commencent sérieusement à saturer.
Re: Freezing
Freezing Zero 6 :
La première moitié de ce sixième volume de Freezing Zero s'intéresse à un cas un peu à part : celui que Margareth Lindman, lieutenant Pandora reconnue qui, un peu plus tard, deviendra soeur Margareth, le directrice de West Genetics ! Mais entre la lieutenant et la directrice, il y a eu certains événements qui ont conditionné l'avenir de cette femme aussi forte que charismatique. Promise à un brillant avenir en tant que lieutenant, Margareth reste pourtant rongée par le douloureux souvenir du 5ème Nova Clash, qui l'a poussée à remettre en cause certaines de ses convictions. Alors quand un nouvel affrontement contre les Nova se présente, elle devra surmonter ses plus grosses angoisses... Si l'on apprécie beaucoup de voir approfondi ce personnage si discret et pourtant si important dans Freezing, il est dommage que ce focus ne dure qu'un demi-tome et paraisse donc si rapide, que ce soit dans le portrait de la jeune femme ou dans les scènes d'action qui se limitent au strict minimum. Les auteurs parviennent néanmoins à faire ressortir l'essentiel sur ce personnage.
Et c'est globalement le même topo concernant la deuxième moitié du volume, qui revient sur une facette du passé de Cathy Rockheart. Future numéro 1 mondiale, clairement promise à un brillant avenir en tant que symbole de la nouvelle génération de Pandora, la jeune Cathy qui suscite l'admiration et la fierté de tout East Genetics souffre pourtant en silence, à cause d'un avenir tout tracé, qu'elle n'a pu choisir elle-même, bien qu'elle fasse le bonheur de son père. Mais une rencontre va changer sa façon de voir les choses : celle d'une nouvelle recrue, une certaine Satellizer El Bridget... Les fans de Satella apprécieront sans nul doute de découvrir en filigranes une facette de la jeunesse de l'héroïne de Freezing (d'autant que les cheveux courts lui vont à merveille), mais c'est évidemment le parallèle entre elle et Cathy qui nous intéresse le plus. Toutes deux filles de bonne famille au destin tout tracé, les deux demoiselles se confrontent dans une façon différente de voir les choses, et la rage de Satella ne pourra qu'impacter Cathy... Si les choses sont là aussi clairement trop rapides et basiques (surtout dans la crise de Satellizer, qui amène de l'action peu inspirée et qui nous offre une Satella presque aussi agaçante que dans les premiers tomes de la série-mère), les auteurs parviennent une nouvelle fois à croquer l'essentiel dans l'évolution de Cathy.
On a donc un tome qui est à nouveau assez basique à cause de la brièveté des deux cas présentés, mais qui reste intéressant car il parvient à offrir un portrait honnête du passé de Margareth et de Cathy. Et puis cette fois-ci, Lim Dall Young et Jung Soo Chul parviennent à éviter les schémas trop répétitifs parfois vus dans ce spin-off.
La première moitié de ce sixième volume de Freezing Zero s'intéresse à un cas un peu à part : celui que Margareth Lindman, lieutenant Pandora reconnue qui, un peu plus tard, deviendra soeur Margareth, le directrice de West Genetics ! Mais entre la lieutenant et la directrice, il y a eu certains événements qui ont conditionné l'avenir de cette femme aussi forte que charismatique. Promise à un brillant avenir en tant que lieutenant, Margareth reste pourtant rongée par le douloureux souvenir du 5ème Nova Clash, qui l'a poussée à remettre en cause certaines de ses convictions. Alors quand un nouvel affrontement contre les Nova se présente, elle devra surmonter ses plus grosses angoisses... Si l'on apprécie beaucoup de voir approfondi ce personnage si discret et pourtant si important dans Freezing, il est dommage que ce focus ne dure qu'un demi-tome et paraisse donc si rapide, que ce soit dans le portrait de la jeune femme ou dans les scènes d'action qui se limitent au strict minimum. Les auteurs parviennent néanmoins à faire ressortir l'essentiel sur ce personnage.
Et c'est globalement le même topo concernant la deuxième moitié du volume, qui revient sur une facette du passé de Cathy Rockheart. Future numéro 1 mondiale, clairement promise à un brillant avenir en tant que symbole de la nouvelle génération de Pandora, la jeune Cathy qui suscite l'admiration et la fierté de tout East Genetics souffre pourtant en silence, à cause d'un avenir tout tracé, qu'elle n'a pu choisir elle-même, bien qu'elle fasse le bonheur de son père. Mais une rencontre va changer sa façon de voir les choses : celle d'une nouvelle recrue, une certaine Satellizer El Bridget... Les fans de Satella apprécieront sans nul doute de découvrir en filigranes une facette de la jeunesse de l'héroïne de Freezing (d'autant que les cheveux courts lui vont à merveille), mais c'est évidemment le parallèle entre elle et Cathy qui nous intéresse le plus. Toutes deux filles de bonne famille au destin tout tracé, les deux demoiselles se confrontent dans une façon différente de voir les choses, et la rage de Satella ne pourra qu'impacter Cathy... Si les choses sont là aussi clairement trop rapides et basiques (surtout dans la crise de Satellizer, qui amène de l'action peu inspirée et qui nous offre une Satella presque aussi agaçante que dans les premiers tomes de la série-mère), les auteurs parviennent une nouvelle fois à croquer l'essentiel dans l'évolution de Cathy.
On a donc un tome qui est à nouveau assez basique à cause de la brièveté des deux cas présentés, mais qui reste intéressant car il parvient à offrir un portrait honnête du passé de Margareth et de Cathy. Et puis cette fois-ci, Lim Dall Young et Jung Soo Chul parviennent à éviter les schémas trop répétitifs parfois vus dans ce spin-off.
Re: Freezing
Freezing 25 :
La situation de vient très grave au sein de West Genetics, depuis que la confrontation entre les Pandora Légendaires et les Busters a envenimé les choses de façon inattendue. Lucy est la seule Pandora Légendaire à avoir conservé toute sa conscience, et est contrainte de combattre ses consoeurs pour protéger Ôka et Lanna. Pendant ce temps, sous les yeux effarés de Satella et des autres, Isabella prend totalement le dessus sur Cassandra...
Dans un tome qui est une nouvelle fois totalement dominé par l'action, Lim Dall Young et Kim Kwang Hyun parviennent à relancer leur série en accentuant efficacement la tension, qui est cette fois-ci bel et bien palpable. En se concentrant uniquement sur une poignée de personnages qui livrent chacun leur combat, les auteurs exploitent enfin comme il se doit les choses, et livrent quelques rebondissements qui font clairement aller crescendo le chaos ambiant. Le sadisme d'Isabella est mieux campé, les choix de Lucy ou de Lanna relancent bien la machine... Mais c'est bien toute la première partie du volume qui est la plus prenante, car elle offre enfin un focus sur Suna, la garde du corps de Gengo Aoi opposée à Sawatari. Ne lâchant absolument rien, la belle combattante coréenne se montre prête à tous les sacrifices pour protéger son maître... D'où lui vient cette volonté tenace face à une adversaire largement supérieure à elle ? C'est via un flashback ni trop long ni trop court, allant à l'essentiel, que nous découvrons les réponses à nos questions. Suna, en apparence si froide, y gagne beaucoup, tandis que l'on découvre les origines de sa puissance et de son rôle auprès de Gengo, ainsi que les tréfonds de son véritable caractère. De plus, ce retour en arrière permet, en filigranes, d'enfin exposer un peu plus les tourments et regrets secrets du grand-père de Kazuya, chose que l'on attendait depuis longtemps ! Sans oublier l'intervention de Scarlett Ohara, qui s'annonce très intéressante au vu des dernières pages...
Même si les auteurs rallongent à nouveau la sauce, ce tome est celui que l'on attendait depuis un petit moment, celui qui, grâce à une bonne exploitation des personnages, redonne enfin à l'oeuvre le petit coup de boost espéré après quelques volumes mitigés.
La situation de vient très grave au sein de West Genetics, depuis que la confrontation entre les Pandora Légendaires et les Busters a envenimé les choses de façon inattendue. Lucy est la seule Pandora Légendaire à avoir conservé toute sa conscience, et est contrainte de combattre ses consoeurs pour protéger Ôka et Lanna. Pendant ce temps, sous les yeux effarés de Satella et des autres, Isabella prend totalement le dessus sur Cassandra...
Dans un tome qui est une nouvelle fois totalement dominé par l'action, Lim Dall Young et Kim Kwang Hyun parviennent à relancer leur série en accentuant efficacement la tension, qui est cette fois-ci bel et bien palpable. En se concentrant uniquement sur une poignée de personnages qui livrent chacun leur combat, les auteurs exploitent enfin comme il se doit les choses, et livrent quelques rebondissements qui font clairement aller crescendo le chaos ambiant. Le sadisme d'Isabella est mieux campé, les choix de Lucy ou de Lanna relancent bien la machine... Mais c'est bien toute la première partie du volume qui est la plus prenante, car elle offre enfin un focus sur Suna, la garde du corps de Gengo Aoi opposée à Sawatari. Ne lâchant absolument rien, la belle combattante coréenne se montre prête à tous les sacrifices pour protéger son maître... D'où lui vient cette volonté tenace face à une adversaire largement supérieure à elle ? C'est via un flashback ni trop long ni trop court, allant à l'essentiel, que nous découvrons les réponses à nos questions. Suna, en apparence si froide, y gagne beaucoup, tandis que l'on découvre les origines de sa puissance et de son rôle auprès de Gengo, ainsi que les tréfonds de son véritable caractère. De plus, ce retour en arrière permet, en filigranes, d'enfin exposer un peu plus les tourments et regrets secrets du grand-père de Kazuya, chose que l'on attendait depuis longtemps ! Sans oublier l'intervention de Scarlett Ohara, qui s'annonce très intéressante au vu des dernières pages...
Même si les auteurs rallongent à nouveau la sauce, ce tome est celui que l'on attendait depuis un petit moment, celui qui, grâce à une bonne exploitation des personnages, redonne enfin à l'oeuvre le petit coup de boost espéré après quelques volumes mitigés.
Re: Freezing
Plus appréciée pour ses héroïnes que pour ses personnages masculins ou ses éventuels décors, l'oeuvre s'offre ici un artbook quasiment entièrement consacré à ces demoiselles, le temps d'un peu plus de 120 pages pour environ 80 illustrations. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit là d'une jolie compilation des beautés fatales de Freezing, puisque nos chères Pandora sont toutes présentes (ou, en tout cas, toutes celles apparues dans la série arrivé au tome 26), mais évidemment en des proportions différentes, celle qui est le plus souvent mise à l'honneur étant bien sûr Satellizer. Celles-ci sont joliment mise en valeur dans des postures et des tenues souvent sexy, allant de maillot de bain au yukata en passant par la robe ou, la plupart du temps, par leur tenue de Pandora. Et histoire de titiller encore plus le goût des fans pour les belles formes, le dessinateurs se complaît, via quelques illustrations, dans des version alternative où elles sont encore moins vêtues, voire les seins à l'air à plus d'une reprise. Et sur ce dernier point, il n'y en a quasiment que pour Satella, ce qui, avouons-le, est un peu dommage...
Toutefois, le point le plus dommageable ne réside pas en ça, mais clairement dans le manque d'illustrations inédites ! En effet, une grande partie de l'artbook se contente de reprendre les illustrations des couvertures des tomes, ainsi que les pages couleur présentes à chaque début de volume. Sur les 80 illustrations, il faut donc enlever les couvertures des 26 tomes, et à peu près autant d'illustrations couleur présentes dans les volumes, sans oublier les quelques variantes avec boobs apparents évoquées juste avant, et l'on se retrouve avec un nombre de dessins inédits très maigre.
Cela suffit-il à à amoindrir l'intérêt de l'artbook ? Hé bien pas forcément, car si vous êtes vraiment grand fan de Freezing et de ses plantureuses filles, vous prendrez sans nul doute plaisir à trouver ces illustrations à un format qui leur fait pleinement honneur : quasiment toutes les images sont en double-page ou en pleine page, ce qui permet vraiment de profiter au mieux des courbes de ces demoiselles. Et nul doute qu'au fil des volumes, certaines pages couleurs vous ont particulièrement tapé dans l'oeil et vous raviront à cette taille. D'autant que la qualité d'impression est impeccable et le papier bien épais, et qu'en début de livre un dépliant recto verso mettant en valeur Satella est là pour annoncer d'emblée la couleur !
En fin de livre, on trouve également 6 pages offrant quelques petits croquis des filles (et de Gengo Aoi, pour ceux qui aiment les vieux messieurs), ans qu'une frise les classant selon l'importance de leur tour de poitrine (finesse inside). Enfin, ceux qui comprennent le japonais découvriront une petite interview de Kim Kwang Hun. Par contre, on note l'absence des fréquentes pages où le dessinateur offre des petits commentaires sur la conception de ses illustrations.
Re: Freezing
Freezing 26 :
La situation reste on ne peut plus critique : tandis que Lanna enclenche la vitesse supérieure, que Lucie tente de reprendre le dessus et que Kazuya bondit à la rescousse de Satellizer, c'est bien le combat entre Sawatari et Yi Suna qui attire toute l'attention. Sous les yeux de Gengo Aoi, de Scarlett Ohara et d'Amelia, Suna semble finie. Et pourtant, l'impensable a lieu...
Poursuivant le récit sur un rythme 100% orienté action, ce 26 volume livre une copie très tendue, clairement dominée par les nouveaux bouleversements du combat entre Sawatari et Yi Suna. Alors qu'on croyait cette dernière perdue, l'heure est venue pour elle de dévoiler ses véritables atouts, résidant dans une puissance colossale jusque là inconnue et jamais testée auparavant...
C'est donc un "quitte ou double" pour Suna et Aoi dans la suite et fin de cet affrontement dominé ici par les révélations sur la nature de la nouvelle force de la belle brune. Clairement, les auteurs font à nouveau dans la surenchère de nouvelle puissance, mais ce coup-ci celle de Suna séduit de par son importance et ses origines. Les explications sont assez fournies, tantôt très claires tantôt complètement tirées par les cheveux, mais dans tous les cas notre intérêt pour la série est quelque peu ravivé, d'autant qu'en parallèle les autres combats amènent quelques événements très intrigants. En tête, l'énigme Lanna qui montre une puissance inattendue risquant bien de la pousser dans ses dernières limites, et le mystère autour de l'identité de Cassandra...
La narration reste très vivante, les dessins de Kim Kwang Hyun savent encore mettre en valeur ces héroïnes belles et puissantes, mais on regrette tout de même le fort déséquilibre entre les différents combats (les événements autour de Lanna, Satella ou Lucie sont beaucoup trop vite expédiés, alors que les choses s'étalent autour de Suna), ainsi qu'une tendance des auteurs à passer sans transition d'un combat à l'autre, ce qui nous perd un peu par moments. Quoi qu'il en soit, ce volume confirme le petit regain de forme de la série.
La situation reste on ne peut plus critique : tandis que Lanna enclenche la vitesse supérieure, que Lucie tente de reprendre le dessus et que Kazuya bondit à la rescousse de Satellizer, c'est bien le combat entre Sawatari et Yi Suna qui attire toute l'attention. Sous les yeux de Gengo Aoi, de Scarlett Ohara et d'Amelia, Suna semble finie. Et pourtant, l'impensable a lieu...
Poursuivant le récit sur un rythme 100% orienté action, ce 26 volume livre une copie très tendue, clairement dominée par les nouveaux bouleversements du combat entre Sawatari et Yi Suna. Alors qu'on croyait cette dernière perdue, l'heure est venue pour elle de dévoiler ses véritables atouts, résidant dans une puissance colossale jusque là inconnue et jamais testée auparavant...
C'est donc un "quitte ou double" pour Suna et Aoi dans la suite et fin de cet affrontement dominé ici par les révélations sur la nature de la nouvelle force de la belle brune. Clairement, les auteurs font à nouveau dans la surenchère de nouvelle puissance, mais ce coup-ci celle de Suna séduit de par son importance et ses origines. Les explications sont assez fournies, tantôt très claires tantôt complètement tirées par les cheveux, mais dans tous les cas notre intérêt pour la série est quelque peu ravivé, d'autant qu'en parallèle les autres combats amènent quelques événements très intrigants. En tête, l'énigme Lanna qui montre une puissance inattendue risquant bien de la pousser dans ses dernières limites, et le mystère autour de l'identité de Cassandra...
La narration reste très vivante, les dessins de Kim Kwang Hyun savent encore mettre en valeur ces héroïnes belles et puissantes, mais on regrette tout de même le fort déséquilibre entre les différents combats (les événements autour de Lanna, Satella ou Lucie sont beaucoup trop vite expédiés, alors que les choses s'étalent autour de Suna), ainsi qu'une tendance des auteurs à passer sans transition d'un combat à l'autre, ce qui nous perd un peu par moments. Quoi qu'il en soit, ce volume confirme le petit regain de forme de la série.
Re: Freezing
Freezing Zero 7 :
Shiffon Fairchild est sans doute l'une des plus charismatiques et plus populaires héroïnes de la saga Freezing, et la voir à nouveau mise en avant dans un spin-off de la série n'a donc rien d'étonnant. Après avoir découvert l'une de ses facettes au sein de l'Académie Genetics dans le one-shot Freezing - First Chronicle, nous retrouvons la belle dans la totalité de ce septième tome de Freezing Zero, qui nous propose de nous plonger dans ses origines.
Comment est-elle née ? Dans quel but ? Dans quelles circonstances ? Et, surtout, quels événements dramatiques l'ont amenée à se forger le caractère qu'on lui connaissait dans la série-mère et l'on poussée à être intégrée en tant que "simple" Pandora dans l'Académie ? Toutes ces questions trouvent une réponse dans ce tome qui est aussi l'occasion de mieux cerner la relation que Shiffon entretenait avec ses semblables comme Wendy May et Lucie, et de voir ce qui la différenciait de ces dernières. C'est aussi un bon moyen d'entrevoir encore un peu plus le passé du Professeur Aoï.
Bref, mine de rien, le tome est assez riche, bien qu'il ne fasse preuve d'aucune originalité, que ce soit dans les révélations assez logiques et faciles à deviner, ou dans le contenu de l'histoire. Celle-ci souligne de façon assez basique la naissance d'une humanité chez Shiffon, et se contente d'utiliser les grosses ficelles habituelles de ce spin-off, entre naissance d'une amitié vouée à être bafouée et excès de pathos à la fin.
Freezing Zero s'offre un septième volume plaisant, mais qui doit l'essentiel de son charme au charisme de Shiffon. Car pour le reste, le spin-off campe essentiellement sur sa recette habituelle, basique mais très efficace pour qui a aimé les précédents opus.
Shiffon Fairchild est sans doute l'une des plus charismatiques et plus populaires héroïnes de la saga Freezing, et la voir à nouveau mise en avant dans un spin-off de la série n'a donc rien d'étonnant. Après avoir découvert l'une de ses facettes au sein de l'Académie Genetics dans le one-shot Freezing - First Chronicle, nous retrouvons la belle dans la totalité de ce septième tome de Freezing Zero, qui nous propose de nous plonger dans ses origines.
Comment est-elle née ? Dans quel but ? Dans quelles circonstances ? Et, surtout, quels événements dramatiques l'ont amenée à se forger le caractère qu'on lui connaissait dans la série-mère et l'on poussée à être intégrée en tant que "simple" Pandora dans l'Académie ? Toutes ces questions trouvent une réponse dans ce tome qui est aussi l'occasion de mieux cerner la relation que Shiffon entretenait avec ses semblables comme Wendy May et Lucie, et de voir ce qui la différenciait de ces dernières. C'est aussi un bon moyen d'entrevoir encore un peu plus le passé du Professeur Aoï.
Bref, mine de rien, le tome est assez riche, bien qu'il ne fasse preuve d'aucune originalité, que ce soit dans les révélations assez logiques et faciles à deviner, ou dans le contenu de l'histoire. Celle-ci souligne de façon assez basique la naissance d'une humanité chez Shiffon, et se contente d'utiliser les grosses ficelles habituelles de ce spin-off, entre naissance d'une amitié vouée à être bafouée et excès de pathos à la fin.
Freezing Zero s'offre un septième volume plaisant, mais qui doit l'essentiel de son charme au charisme de Shiffon. Car pour le reste, le spin-off campe essentiellement sur sa recette habituelle, basique mais très efficace pour qui a aimé les précédents opus.