Catch x Mama
Posté : 28 mars 2012, 20:55
La fiche sur le site
Tome 1:
En France, on connaissait déjà Joji Manabe pour Caravan Kidd, Outlanders et Riot, trois séries qu'on garde en mémoire aussi bien pour leur médiocrité que pour leur flop retentissant (si bien que les trois ont été stoppées en cours de route dans notre pays... un record pour un seul et même auteur ?).
Après une carrière qui dure déjà depuis plus de 25 ans, on pourrait s'étonner de voir le mangaka revenir vers l'érotisme. Pourtant, il se pourrait bien que ce genre lui réussisse plus qu'aucun autre...
Catch x Mama, c'est l'histoire de Ryoma Hamazaki, un étudiant qui, plutôt que d'étudier, préfère s'enfermer dans son admiration pour une ancienne équipe féminine de catch, les Giga Max, et plus particulièrement pour Asuka Justice. En fait, il l'aime tellement que ses nombreux posters et photos de la belle en deviennent collants, si l'on peut dire ainsi. Cela, vous pourrez le découvrir dès les premières pages, histoire de donner le ton.
Ce que Ryoma ignore encore mais va très vite découvrir, c'est que la propriétaire de son appartement n'est autre que son idole, Asuka Justice, dont il va rapidement se rapprocher... mais vraiment se rapprocher... se rapprocher tant et si bien que n'importe quel pervers aimerait beaucoup être à sa place... C'est bon, vous voyez le genre ? Ah, mais suis-je bête, nous sommes dans un récit érotique.
Ni une ni deux, sur sa propre demande, Ryoma a vite fait de devenir le manager de la nouvelle équipe des Giga Max. Car oui, les Giga Max préparent leur retour sur le devant de la scène, et ça va faire mal !
C'est sur ces bases mettant bien dans l'ambiance que débute le stage de Ryoma en tant que manager des Giga Max. Le jeune homme, désireux de revoir sur le ring la femme de ses rêves, prend son nouveau travail très à coeur, mais va devoir faire face à plusieurs épreuves pour parvenir à remettre sur pied les Giga Max : convaincre la plus réticente des beautés de l'ancienne équipe, Cats Tiger, de revenir dans l'équipe, trouver une équipe qui accepterait de les affronter pour marquer leur retour, dénicher une salle d'entraînement... Des épreuves qui se règleront bien souvent grâce à une bonne partie de jambes en l'air avec les personnes qu'il faut, Ryoma ayant en plus quelques bonnes prédispositions en la matière... Si c'est pas beau, tout ça ! Sans oublier l'apparition de certains personnages aux agissements énigmatiques qui promettent d'autres rebondissements pour la suite, tels l'ancien mari d'Asuka Justice, sponsor de la plus importante fédération de catch du pays, et Aoi Darkness, redoutable catcheuse d'une autre équipe, qui mettront sans doute tous deux des bâtons dans les roues des Giga Max.
Qu'on se le dise, les différentes évolutions de l'histoire seront donc autant d'occasion d'amener la dose d'érotisme tant attendue. Et on se prend facilement au jeu, tout simplement parce qu'il y a une vraie histoire (qui, certes, reste assez superficielle pour l'instant), un fil conducteur qui est le retour d'une équipe de catch bien décidée à regagner ses lettres de noblesse, et parce que le sujet du catch est suffisamment original dans une oeuvre de ce type pour que la série se démarque sans peine. Pour autant, ne vous attendez pas à une forte focalisation sur ce sport (les matchs de catch restent d'ailleurs très courts et superficiels): s'il se documente volontiers sur le catch, Joji Manabe avoue lui-même ne pas en être fan. Néanmoins, le thème du catch est suffisamment présent pour que l'on ne se retrouve pas face à l'un de ces titres érotiques bateaux que l'on nous inflige si souvent dans nos contrées.
Ce premier tome nous permet donc de découvrir les jolies jeunes femmes qui égaieront les pages, à commencer par les cinq membres des Giga Max, les trois seniors que sont l'héroïne Asuka Justice, la dominatrice Cats Tiger et l'élégante Rose Violence, et les deux petites nouvelles : Mako Kirino, garçon manqué destiné au catch et cachant assez mal son intérêt pour Ryoma derrière un caractère renfrogné, et Yuri Kabayama, que rien ne semblait destiner au catch, mais qui montrera un véritable caractère de coquine derrière son allure prude et maladroite. A ce joli tableau vient s'ajouter une américaine délurée, qui fera tourner en bourrique notre héros. L'une des particularités de la série est sans doute d'offrir des personnages éloignés des lycéennes, infirmières et autres sortes de prudes effarouchées que l'on nous sert si souvent. A vrai dire, l'auteur aborde même le thème des femmes mariées, ce qui est finalement peu courant.
En somme, les caractères sont plutôt variés. Par contre, du côté des physiques, ne vous attendez pas à énormément de variété, hormis au niveau des visages, car Joji Manabe aime les très grosses poitrines et le montre bien. Pour autant, difficile de ne pas se laisser séduire, car contrairement à une série comme Boing Boing, Catch x Mama offre des poitrine certes exagérément grosses, mais pourtant agréables à l'oeil, l'effet "ballon de baudruche" que l'on peut si souvent voir étant absent. L'auteur sait réellement croquer des femmes bien en chair, et sait en profiter pour les rendre charmantes et pour créer des scènes érotiques variées, charmantes, dégoulinantes (hem)... voire un brin amusantes, comme lors de la scène où notre héros se sert d'un sein d'Asuka comme d'un confortable oreiller.
Pour parfaire le tout, Manabe a le bon goût d'éviter les clichés, de même que la traduction : pas de répliques trop fadasses, pas de scènes exagérément mal amenées (même si toutes les miss ont tendance à être des filles faciles, cela va de soi), et, surtout, un héros qui s'assume complètement, et une bonne dose d'humour apportée par diverses situations, à commencer par les rixes d'Asuka et Cats Tiger, qui se battent volontiers pour avoir Ryoma. Catch x Mama ne se prend pas au sérieux, et c'est tant mieux !
En fait , c'est simple : Catch x Mama possède absolument tout ce qu'il faut pour séduire le public qu'il vise (à condition d'aimer un minimum les gros seins), et, s'il continue dans cette direction en mettant suffisamment en avant certains personnages encore trop en retrait (comme Yuri), pourrait tout simplement se dresser comme le meilleur titre érotique paru en France à ce jour. Affaire à suivre !
Tome 1:
En France, on connaissait déjà Joji Manabe pour Caravan Kidd, Outlanders et Riot, trois séries qu'on garde en mémoire aussi bien pour leur médiocrité que pour leur flop retentissant (si bien que les trois ont été stoppées en cours de route dans notre pays... un record pour un seul et même auteur ?).
Après une carrière qui dure déjà depuis plus de 25 ans, on pourrait s'étonner de voir le mangaka revenir vers l'érotisme. Pourtant, il se pourrait bien que ce genre lui réussisse plus qu'aucun autre...
Catch x Mama, c'est l'histoire de Ryoma Hamazaki, un étudiant qui, plutôt que d'étudier, préfère s'enfermer dans son admiration pour une ancienne équipe féminine de catch, les Giga Max, et plus particulièrement pour Asuka Justice. En fait, il l'aime tellement que ses nombreux posters et photos de la belle en deviennent collants, si l'on peut dire ainsi. Cela, vous pourrez le découvrir dès les premières pages, histoire de donner le ton.
Ce que Ryoma ignore encore mais va très vite découvrir, c'est que la propriétaire de son appartement n'est autre que son idole, Asuka Justice, dont il va rapidement se rapprocher... mais vraiment se rapprocher... se rapprocher tant et si bien que n'importe quel pervers aimerait beaucoup être à sa place... C'est bon, vous voyez le genre ? Ah, mais suis-je bête, nous sommes dans un récit érotique.
Ni une ni deux, sur sa propre demande, Ryoma a vite fait de devenir le manager de la nouvelle équipe des Giga Max. Car oui, les Giga Max préparent leur retour sur le devant de la scène, et ça va faire mal !
C'est sur ces bases mettant bien dans l'ambiance que débute le stage de Ryoma en tant que manager des Giga Max. Le jeune homme, désireux de revoir sur le ring la femme de ses rêves, prend son nouveau travail très à coeur, mais va devoir faire face à plusieurs épreuves pour parvenir à remettre sur pied les Giga Max : convaincre la plus réticente des beautés de l'ancienne équipe, Cats Tiger, de revenir dans l'équipe, trouver une équipe qui accepterait de les affronter pour marquer leur retour, dénicher une salle d'entraînement... Des épreuves qui se règleront bien souvent grâce à une bonne partie de jambes en l'air avec les personnes qu'il faut, Ryoma ayant en plus quelques bonnes prédispositions en la matière... Si c'est pas beau, tout ça ! Sans oublier l'apparition de certains personnages aux agissements énigmatiques qui promettent d'autres rebondissements pour la suite, tels l'ancien mari d'Asuka Justice, sponsor de la plus importante fédération de catch du pays, et Aoi Darkness, redoutable catcheuse d'une autre équipe, qui mettront sans doute tous deux des bâtons dans les roues des Giga Max.
Qu'on se le dise, les différentes évolutions de l'histoire seront donc autant d'occasion d'amener la dose d'érotisme tant attendue. Et on se prend facilement au jeu, tout simplement parce qu'il y a une vraie histoire (qui, certes, reste assez superficielle pour l'instant), un fil conducteur qui est le retour d'une équipe de catch bien décidée à regagner ses lettres de noblesse, et parce que le sujet du catch est suffisamment original dans une oeuvre de ce type pour que la série se démarque sans peine. Pour autant, ne vous attendez pas à une forte focalisation sur ce sport (les matchs de catch restent d'ailleurs très courts et superficiels): s'il se documente volontiers sur le catch, Joji Manabe avoue lui-même ne pas en être fan. Néanmoins, le thème du catch est suffisamment présent pour que l'on ne se retrouve pas face à l'un de ces titres érotiques bateaux que l'on nous inflige si souvent dans nos contrées.
Ce premier tome nous permet donc de découvrir les jolies jeunes femmes qui égaieront les pages, à commencer par les cinq membres des Giga Max, les trois seniors que sont l'héroïne Asuka Justice, la dominatrice Cats Tiger et l'élégante Rose Violence, et les deux petites nouvelles : Mako Kirino, garçon manqué destiné au catch et cachant assez mal son intérêt pour Ryoma derrière un caractère renfrogné, et Yuri Kabayama, que rien ne semblait destiner au catch, mais qui montrera un véritable caractère de coquine derrière son allure prude et maladroite. A ce joli tableau vient s'ajouter une américaine délurée, qui fera tourner en bourrique notre héros. L'une des particularités de la série est sans doute d'offrir des personnages éloignés des lycéennes, infirmières et autres sortes de prudes effarouchées que l'on nous sert si souvent. A vrai dire, l'auteur aborde même le thème des femmes mariées, ce qui est finalement peu courant.
En somme, les caractères sont plutôt variés. Par contre, du côté des physiques, ne vous attendez pas à énormément de variété, hormis au niveau des visages, car Joji Manabe aime les très grosses poitrines et le montre bien. Pour autant, difficile de ne pas se laisser séduire, car contrairement à une série comme Boing Boing, Catch x Mama offre des poitrine certes exagérément grosses, mais pourtant agréables à l'oeil, l'effet "ballon de baudruche" que l'on peut si souvent voir étant absent. L'auteur sait réellement croquer des femmes bien en chair, et sait en profiter pour les rendre charmantes et pour créer des scènes érotiques variées, charmantes, dégoulinantes (hem)... voire un brin amusantes, comme lors de la scène où notre héros se sert d'un sein d'Asuka comme d'un confortable oreiller.
Pour parfaire le tout, Manabe a le bon goût d'éviter les clichés, de même que la traduction : pas de répliques trop fadasses, pas de scènes exagérément mal amenées (même si toutes les miss ont tendance à être des filles faciles, cela va de soi), et, surtout, un héros qui s'assume complètement, et une bonne dose d'humour apportée par diverses situations, à commencer par les rixes d'Asuka et Cats Tiger, qui se battent volontiers pour avoir Ryoma. Catch x Mama ne se prend pas au sérieux, et c'est tant mieux !
En fait , c'est simple : Catch x Mama possède absolument tout ce qu'il faut pour séduire le public qu'il vise (à condition d'aimer un minimum les gros seins), et, s'il continue dans cette direction en mettant suffisamment en avant certains personnages encore trop en retrait (comme Yuri), pourrait tout simplement se dresser comme le meilleur titre érotique paru en France à ce jour. Affaire à suivre !