Pour info, Le bon usage est de Maurice Grevisse (et non Grévisse).
De plus, le bon usage voudrait qu'on écrive 13e au lieu de 13ème.
Errare humanum est, etc.
Blood Lad
- VpourViennetta
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Re: Blood Lad
Un manga qui fait son petit chemin dans ma tête. La critique est juste à 100% et la série comporte une quantitée de défaut et pourtant, j'ai une folle envie de savoir la suite et de revoir Staz ainsi que ces délirs de vampires Otak', manga à suivre d'assez près d'après moi
- Raimaru
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Re: Blood Lad
Tome 2
À la recherche du Livre de la résurrection des corps pour redonner vie à Fuyumi, Staz tombe nez-à-nez avec Wolf, une vieille connaissance. Ce loup-garou accepte de l’aider à condition qu’il le batte dans un match de boxe.
Le premier tome offrait une jolie introduction à un univers déjanté, mais le début de l’intrigue partait déjà dans tous les sens. Ce second volume est dans cette continuité. On n’a pas vraiment l’impression de savoir où l’on va.
En essayant de ressusciter Fuyumi, Staz va là où le vent le porte, et certains éléments de l’intrigue viennent vraiment de nulle part. Par exemple, cette histoire de match de boxe est un peu un cliché des mangas d’action/nekketsu, où le rival du héros accepte d’aider ce dernier à travers un défi et avec une compensation s’il perd. Ici, c’est un prétexte pour offrir de la baston entre un vampire et un loup-garou. D’ailleurs, parlons-en de ce combat : aucune tension et aucun dynamisme dans le découpage. Sans dévoiler le résultat, la façon dont le gagnant a vaincu son adversaire n’était pourtant une mauvaise idée, car elle exploite les caractéristiques de cet univers loufoque avec les superpouvoirs de créatures surnaturelles. Mais jamais on ne s’immerge complètement dans le duel, tant on devine que sa finalité n’aura pas grande importance dans la suite du titre. Et puis, ne nous le cachons pas, le fait que les deux combattants ressemblent énormément à des humains normaux fait perdre un peu d’exotisme au combat.
Notons que la suite des évènements s’intéresse sur la galerie de personnages, que ce soit en se focalisant davantage sur un personnage déjà connu (la sorcière des dimensions) ou l’arrivée de nouveaux personnages. Certains de ces nouveaux venus semblent intéressants, à image de Blaz, qui titille l’intérêt du lecteur lors d’un flashback pour le moins intriguant. D’autres nous font pousser un soupir de lassitude, comme Franken Stein. Oui « Franken Stein », comme dans Soul Eater, manga dont l’auteur semble s’être beaucoup inspiré pour Blood Lad, manga qui comportait déjà un « Franken Stein » et déjà à cette époque, le nom ne nous paraissait pas des plus originaux.
Le truc qui ne nous fait pas lâcher prise, c’est cette sensation que l’univers a encore beaucoup à offrir, que le potentiel est là, mais est à peine exploité. On espère une grande amélioration dans le prochain tome.
À la recherche du Livre de la résurrection des corps pour redonner vie à Fuyumi, Staz tombe nez-à-nez avec Wolf, une vieille connaissance. Ce loup-garou accepte de l’aider à condition qu’il le batte dans un match de boxe.
Le premier tome offrait une jolie introduction à un univers déjanté, mais le début de l’intrigue partait déjà dans tous les sens. Ce second volume est dans cette continuité. On n’a pas vraiment l’impression de savoir où l’on va.
En essayant de ressusciter Fuyumi, Staz va là où le vent le porte, et certains éléments de l’intrigue viennent vraiment de nulle part. Par exemple, cette histoire de match de boxe est un peu un cliché des mangas d’action/nekketsu, où le rival du héros accepte d’aider ce dernier à travers un défi et avec une compensation s’il perd. Ici, c’est un prétexte pour offrir de la baston entre un vampire et un loup-garou. D’ailleurs, parlons-en de ce combat : aucune tension et aucun dynamisme dans le découpage. Sans dévoiler le résultat, la façon dont le gagnant a vaincu son adversaire n’était pourtant une mauvaise idée, car elle exploite les caractéristiques de cet univers loufoque avec les superpouvoirs de créatures surnaturelles. Mais jamais on ne s’immerge complètement dans le duel, tant on devine que sa finalité n’aura pas grande importance dans la suite du titre. Et puis, ne nous le cachons pas, le fait que les deux combattants ressemblent énormément à des humains normaux fait perdre un peu d’exotisme au combat.
Notons que la suite des évènements s’intéresse sur la galerie de personnages, que ce soit en se focalisant davantage sur un personnage déjà connu (la sorcière des dimensions) ou l’arrivée de nouveaux personnages. Certains de ces nouveaux venus semblent intéressants, à image de Blaz, qui titille l’intérêt du lecteur lors d’un flashback pour le moins intriguant. D’autres nous font pousser un soupir de lassitude, comme Franken Stein. Oui « Franken Stein », comme dans Soul Eater, manga dont l’auteur semble s’être beaucoup inspiré pour Blood Lad, manga qui comportait déjà un « Franken Stein » et déjà à cette époque, le nom ne nous paraissait pas des plus originaux.
Le truc qui ne nous fait pas lâcher prise, c’est cette sensation que l’univers a encore beaucoup à offrir, que le potentiel est là, mais est à peine exploité. On espère une grande amélioration dans le prochain tome.
- Raimaru
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Re: Blood Lad
Mes espoirs s'envolent...
Blood Lad tome 3
Enfermé dans sa cellule de la demeure familiale, Staz ne peut espérer en sortir que s’il arrive à vaincre les gardes-zombies. Pour cela, il n’a qu’à appuyer sur un bouton et aller les combattre. Sauf qu’il se prend une rouste à chaque fois. Pendant ce temps, Wolf est très préoccupé par la santé de Fuyumi, en danger de mort définitive. Mais Franken Stein lui propose de l’aide s’il abat, en échange, une créature qui a échappé à son contrôle : un monstre hybride créé à partir de morceaux de démons. Ça tombe bien, Blaz cherche justement à se débarrasser de ce monstre qui provoque un sacré boxon dans le monde des démons…
Après la superbe communication de Kurokawa au sujet de cette série, on attendant beaucoup de cette histoire de démons anti-Twilight. Mais on ne peut que se résigner : Blood Lad est parti pour être une série excessivement lisse à tous les niveaux.
L’auteur continue de faire avancer son intrigue de manière beaucoup trop mécanique pour être vraisemblable : « je veux te donner ce service si tu tues machin » ; « Il n’existe aucune solution pour ça, mais en fait si, parce que je suis fourbe ». Les situations s’enchainent sans la moindre logique valable. Jamais au grand jamais on est surpris par la direction de tel ou tel évènement, tant la ligne de l’intrigue ne semble mener nulle part. Car oui, si on garde en vue la résurrection de Fuyumi, tout ce qu’il y autour n’est que broderie.
En outre, les personnages commencent à nous apparaitre comme l’histoire : clichés, avec des réactions dignes d’un manga de nekkestu de bas-étage. D’ailleurs, parlons-en de la catégorie de ce manga. Il est publié dans le Young Ace, un magazine seinen, a priori, bien qu’axer sur les jeunes adultes. Quand on dit seinen, on a en tête un minimum de décalage par rapport à la production mainstream, même dans le divertissement. Après tout, en s’adressant à des personnes plus mûres, les seinen peuvent « oser » certaines choses, ne serait-ce que des évènements scénaristiques inhabituels, sans forcément donner dans le trash. Mais là, le traitement infligé à l’histoire et aux personnages est sensiblement le même que celui fait à un Bleach par exemple.
Enfin, une dernière déception : ce monstre créé par Franken Stein, il faut voir son design pour le croire. « Blood Lad – les amateurs de Twilight vont les détester » ? C’est un emo !
Ce tome 3 est donc la validation de la déception. Nous voilà en présence d’une série totalement aseptisée, convenue, et passablement ennuyeuse pour quiconque à l’habitude de mieux, y compris dans le shônen.
Blood Lad tome 3
Enfermé dans sa cellule de la demeure familiale, Staz ne peut espérer en sortir que s’il arrive à vaincre les gardes-zombies. Pour cela, il n’a qu’à appuyer sur un bouton et aller les combattre. Sauf qu’il se prend une rouste à chaque fois. Pendant ce temps, Wolf est très préoccupé par la santé de Fuyumi, en danger de mort définitive. Mais Franken Stein lui propose de l’aide s’il abat, en échange, une créature qui a échappé à son contrôle : un monstre hybride créé à partir de morceaux de démons. Ça tombe bien, Blaz cherche justement à se débarrasser de ce monstre qui provoque un sacré boxon dans le monde des démons…
Après la superbe communication de Kurokawa au sujet de cette série, on attendant beaucoup de cette histoire de démons anti-Twilight. Mais on ne peut que se résigner : Blood Lad est parti pour être une série excessivement lisse à tous les niveaux.
L’auteur continue de faire avancer son intrigue de manière beaucoup trop mécanique pour être vraisemblable : « je veux te donner ce service si tu tues machin » ; « Il n’existe aucune solution pour ça, mais en fait si, parce que je suis fourbe ». Les situations s’enchainent sans la moindre logique valable. Jamais au grand jamais on est surpris par la direction de tel ou tel évènement, tant la ligne de l’intrigue ne semble mener nulle part. Car oui, si on garde en vue la résurrection de Fuyumi, tout ce qu’il y autour n’est que broderie.
En outre, les personnages commencent à nous apparaitre comme l’histoire : clichés, avec des réactions dignes d’un manga de nekkestu de bas-étage. D’ailleurs, parlons-en de la catégorie de ce manga. Il est publié dans le Young Ace, un magazine seinen, a priori, bien qu’axer sur les jeunes adultes. Quand on dit seinen, on a en tête un minimum de décalage par rapport à la production mainstream, même dans le divertissement. Après tout, en s’adressant à des personnes plus mûres, les seinen peuvent « oser » certaines choses, ne serait-ce que des évènements scénaristiques inhabituels, sans forcément donner dans le trash. Mais là, le traitement infligé à l’histoire et aux personnages est sensiblement le même que celui fait à un Bleach par exemple.
Enfin, une dernière déception : ce monstre créé par Franken Stein, il faut voir son design pour le croire. « Blood Lad – les amateurs de Twilight vont les détester » ? C’est un emo !
Ce tome 3 est donc la validation de la déception. Nous voilà en présence d’une série totalement aseptisée, convenue, et passablement ennuyeuse pour quiconque à l’habitude de mieux, y compris dans le shônen.
Re: Blood Lad
Étrangement, je suis complètement d'accord avec toi...mais j'aime bien le manga. Malgré le fait que le scénario soit linéaire et sans aucune surprise et que ce soit particulièrement cliché. En fait, la seule chose qui me dérange vraiment, c'est le fait que Fuyumi n'ait AUCUNE personnalité, elle est à la fois inutile et inintéressante. Les raisons pour lesquelles j'apprécie le manga malgré tout ces défauts, c'es tout simplement que je n'ai pas lu de Nekketsu depuis longtemps, que ça me manquait et que j'ai jeté mon dévolue sur cette série, dont je lis chaque volume à tête reposée, me contentant d'apprécier les "péripéties" qui s'offrent à nous. Après, il est vrai que malgré cet état de fait, je vais quand même finir par me lasser de ce manga s'il ne remonte pas la pente d'ici un ou deux volume
Oui enfin, une série qui contient un personnage qui a l'allure d'un emo n'en fait pas une série comparable à Toilaighte. Et puis « Blood Lad – les amateurs de Twilight vont les détester », c'est du pur marketing, fusse t'il de mauvaise foiEnfin, une dernière déception : ce monstre créé par Franken Stein, il faut voir son design pour le croire. « Blood Lad – les amateurs de Twilight vont les détester » ? C’est un emo !
Dernier coup de cœur manga : Chiisakobe (Minetaro Mochizuki)
Dernier coup de cœur franco-belge : Septs Nains (Lupano)
Dernier coup de cœur comics : Bone (Jeff Smith)
Dernier coup de cœur roman : La horde du contrevent (Alain Damasio)
Dernier coup de cœur film : Perfect Sense
Dernier coup de cœur jeux vidéo : Portal 2
Platineur débutant : http://www.psthc.fr/profil-psn-Coeluli. ... c7dbc3d294
- Raimaru
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Re: Blood Lad
Lis plutôt Samidare, c'est largement mieux foutuLuciole21 a écrit :Les raisons pour lesquelles j'apprécie le manga malgré tout ces défauts, c'es tout simplement que je n'ai pas lu de Nekketsu depuis longtemps, que ça me manquait et que j'ai jeté mon dévolue sur cette série, dont je lis chaque volume à tête reposée, me contentant d'apprécier les "péripéties" qui s'offrent à nous. Après, il est vrai que malgré cet état de fait, je vais quand même finir par me lasser de ce manga s'il ne remonte pas la pente d'ici un ou deux volume
Du nekketsu, j'en ai bouffé pendant longtemps, et même si ma consommation s'est beaucoup réduite, j'en suis à l'overdose. Alors je ne laisse plus passer ce genre de "platitude", je trouve ça plutôt inacceptable à une époque où il y a assez de bonnes choses derrière nous pour s'inspirer et faire largement mieux. Ici, Kodama a juste pris les codes (voire les parodies de code) du nekketsu et les propose tels quels, bruts. Ce n'est pas fin, ce n'est pas virevoltant pour autant, bref, je ne m'amuse pas
Je ne prétends pas juger la série sur ce seul personnage, mais il est beaucoup mis en avant dans ce tome. C'est même le personnage central. Alors le voir avec sa coupe de cheveux à mèches colorées, son attitudee d4rk digne des pires bouses à bishônen, c'est limite.Luciole21 a écrit :Oui enfin, une série qui contient un personnage qui a l'allure d'un emo n'en fait pas une série comparable à Toilaighte. Et puis « Blood Lad – les amateurs de Twilight vont les détester », c'est du pur marketing, fusse t'il de mauvaise foiEnfin, une dernière déception : ce monstre créé par Franken Stein, il faut voir son design pour le croire. « Blood Lad – les amateurs de Twilight vont les détester » ? C’est un emo !
Eh oui, c'est du marketing. Preuve en est que Kurokawa est un excellent éditeur, j'aurais jamais acheté la série s'ils ne m'avaient pas donné envie
Mais comme j'ai l'impression de m'être fait avoir, je souligne cette non-concordance. Et puis vu le slogan, je m'attendais à un style davantage outrancier.