Hanayamata

Rubrique consacrée aux seinen, c'est à dire des séries se destinant à un lectorat adulte.
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Koiwai
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Hanayamata

Message non lu par Koiwai » 20 août 2013, 08:26

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La fiche sur le site


Tome 1 :

Naru Sekiya, 14 ans, est une collégienne qui se trouve désespérément banale. Pas extravertie pour un sou, pas spécialement jolie, pas douée en sport, moyenne en cours... Elle ne se trouve pas la moindre qualité, et préfère alors faire aller son imaginaire via notamment la lecture, histoire de combler un peu le vide de sa vie. Au grand dam de son amie d'enfance Yaya ou de son père, qui la reprennent régulièrement en lui disant de grandir un peu.
Pourtant, un événement inattendu va bientôt venir mettre un peu d'animation dans sa vie... et, peut-être, la changer à tout jamais. Cet événement, c'est la rencontre, un soir, avec une jeune fille vêtue d'un habit traditionnel. Gracieuse, elle est dans sur les toits avec légèreté, si bien qu'elle semble être une fée. Marquée par cette brève rencontre, Naru a la surprise de voir ensuite débarquer dans sa classe la "fée" du soir précédent. Elle a son âge, elle s'appelle Hana, elle débarque des Etats-Unis pour vivre au Japon son rêve : celui de monter un club de yosakoi !

Nouvelle série de l'auteure d'un Carré de ciel bleu, Hanayamata nous plonge dans un sujet pour le moins original : le yosakoi, un type de danse japonais pas forcément très connu, que l'on va alors pouvoir découvrir en me^me temps que Naru, notre jeune héroïne étant évidemment vite entraînée par Hana.

Mais avant d'en arriver là, il faut poser les choses, et ce premier tome n'est donc avant tout qu'une longue introduction nous présentant les héroïnes, à commencer par Naru, adorable jeune fille malheureusement peu sûre d'elle et très effacée. le genre de fille qu'on ne remarque as, comme elle le dit elle-même. Sô Hamayumiba prend bien le temps de nous présenter cette jeune fille attachante, de décrire son quotidien trop morne et vide, puis de mettre en avant le mélange de doute et d'intérêt qui s'empare d'elle face à Hana, son exact contraire. La petite blondinette nippo-américaine est en effet une véritable pile électrique, ultra vivante, toujours enjouée, s'émerveillant devant beaucoup de choses... et bien décidée à créer son club de yosakoi, quitte à harceler jour après jours les autres élèves du collège. Séduisante grâce à sa vivacité et à sa jovialité franchement communicatifs, elle peut toutefois paraître too much par moments, comme lorsqu'elle danse sur les toits, saute de toit en toit, sort subitement d'un dessous de table... Des situations un peu ubuesques, que la mangaka finit par expliquer vite fait bien fait par la passion de Hana pour une autre discipline, le free running. Soit. Même si ça n'explique pas comment elle parvient à se retrouver subitement devant une fenêtre d'étage. mais bon, on finit par pardonner ses petits égarements, ce comportements aériens et ultra vivant de Hana collant parfaitement à sa passion pour le yosakoi, et au style de cette danse folklorique danse folklorique japonaise mêlant mouvements et musiques traditionnels et modernes, laissant beaucoup de liberté dans les chorégraphies et les costumes, et jouant beaucoup sur l'harmonie des mouvements. Véritable passionnée reflétant pleinement la mentalité énergique et enjouée du yosakoi, Hana finit elle aussi par séduire.

Les présentations faites, la fin du volume commence à entrer un peu plus dans le vif du sujet, à savoir, bien sûr, le yosakoi. Et si les informations premières sont très succinctes (il n'y a pas vraiment d'explications de base sur ce qu'est le yosakoi, par exemple) et que les représentations de yosakoi sont encore très succinctes pour l'instant et ne se limitent qu'à quelques cases de démonstrations, on prend plaisir à découvrir certaines caractéristiques de cette danse, comme l'instrument essentiel nommé Naruko, et à suivre les premiers pas et les premiers entraînements de Naru, qui aura fort à faire pour progresser, prendre confiance en elle, et montrer ses qualités aux autres, à commencer par son amie Yaya, qui a toujours pris soin de la protéger...

Côté dessins, on retrouve un coup de crayon un peu inégal mais assez dynamique, qui s'applique à faire ressortir l'énergie et le physique attachant des héroïnes. Désormais, on a hâte de voir comment le yosakoi sera mis en scène sur des danses plus poussées !

Principalement introductif, ce premier tome de Hanayamata remplit bien sa fonction et annonce une oeuvre plaisante, à l'énergie communicative. A suivre de près !
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Re: Hanayamata

Message non lu par Koiwai » 04 janv. 2014, 17:58

Tome 2 :

Jusque là, la collégienne Naru Sekiya menait une vie qu'elle jugeait elle-même sans intérêt, la faute à une trop grande introversion. Mais le jour où Hana a débarqué dans sa vie, tout a changé. Naru a été emmenée par cette nippo-américaine survoltée sur les traces du yosakoï, et elle doit à présent confirmer son envie de découvrir cette danse haute en couleurs en fondant avec elle un club au lycée ! Tout ceci sous les yeux de Yaya, l'une des seules amies de Naru, qui n' apas sa langue dans sa poche et a bien du mal à appréhender l'enjouée Hana...

Pourquoi Naru s'est-elle tant rapprochée de Hana, son opposée ? Telle est la question que se pose Yaya... Mais la jeune fille pourrait bien entrevoir la réponse dans un début de volume où, par la force des choses, elle se retrouve obligée de passer une sortie en compagnie de l'extravagante blondinette... au risque de se laisser elle aussi contaminer, par certains aspects, par sa joie de vivre et sa sincérité !

Après ce petit moment sympathique, Naru et Hana prennent conscience qu'elles doivent à tout prix trouver d'autres membres pour leur club, car pour pouvoir fonder celui-ci, il faut un minimum de 4 membres, et elles ne sont encore que deux quand elle partent solliciter le parrainage de Sally Tokiwa, une jeune enseignante qui n'en a plutôt rien à faire... C'est précisément le moment où débarque dans l'histoire Machi, sérieuse présidente du conseil des élèves, accompagnée de la dénommée Tami Nishimikado, une belle et élégante petite brune, fille de bonne famille et amie d'enfance de Naru. Naru a toujours vu Tami comme son modèle, celle-ci a toujours été là pour la protéger, et quand Hana émet le souhait de la faire entrer au club, Naru entretient secrètement le me^me espoir, mais elle sait très bien que la tâche sera ardue, car Tami, en tant que riche héritière, à tous les espoirs de son père posés sur elle...

La majeure partie du tome prend alors le temps de présenter cette nouvelle venue, et plus précisément sa relation délicate avec un père qu'elle adore aveuglément, au point d'éviter à tout prix de le décevoir... Le portrait de Tami, dans le fond, est extrêmement classique, il est celui d'une riche héritière sur qui repose déjà trop d'espoirs qu'elle n'ose pas décevoir, au point de ne pas penser à ce qu'elle aimerait réellement faire. Si tout est classique et, au bout du compte, se résout très facilement, on reste néanmoins touché par une jeune fille que Sô Hamayumiba, à l'image de Naru dans le tome 1, parvient à rendre attendrissante, encore plus au vu de la relation entre celle-ci et notre héroïne, qui trouve un bel écho dans la volonté de Naru de venir en aide à Tami.

Après ce focus sur Tami, on reste néanmoins étonné par la rapidité à laquelle s'enchaînent les choses. Voici le club formé bien vite, avec Yaya en guise de bouche-trou et Sally contrainte d'être l'enseignante responsable du club bien malgré elle. On regrette un peu le manque de consistance de ces deux personnages. Mais si Sally reste pour l'instant une jeune prof peu concernée par ce club (gageons qu'elle changera par la suite), il y a néanmoins un peu d'approfondissement par la suite sur Yaya, qui montre un bon fond derrière sa grande gueule et son côté blasé d'avoir été enrôlée de force dans le club. La première sortie du club conduit nos héroïnes dans un festival où elles verront enfin un spectacle de yosakoï en vrai ! Toutefois, si vous vous attendiez à voir un beau spectacle bien mis en scène, ce ne sera pas encore pour tout de suite : tout tient en quelques pages basiques, et c'est un peu frustrant. Reste que voir le petit groupe s'épanouir au gré du festival fait plutôt plaisir : les retrouvailles avec Katsu, la découverte par Hana d'un festival de ce type et les petites conversations des filles sont autant d'instants frais et qui les rapprochent toujours plus, Naru passant un cap avec sa déclaration sincère et mignonne dans les dernières pages.

Avec ce deuxième tome, tout reste encore très classique, basique et assez facile, que ce soit dans la présentation des nouveaux personnages, dans la création du club ou dans la première sortie des filles. Mais la lecture reste rafraichissante, car portée par ces héroïnes attendrissantes, optimistes et contaminées par la joie de vivre de Hana.
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Re: Hanayamata

Message non lu par Koiwai » 05 janv. 2014, 21:37

Tome 3 :

Après avoir pu assister pour la première fois à un vrai spectacle de yosakoï, nos héroïnes décident de passer la vitesse supérieure ! Il leur faut consolider leur petit groupe, tout en cherchant où faire leurs premiers pas de danse avant le festival du prochain été.
Au programme de ce début de volume, on a donc la recherche d'un logo, d'un slogan, mais aussi d'un événement où danser pour la première fois... et un concours semble parfait pour ça ! Mais encore faut-il obtenir l'autorisation auprès Sally, l'enseignante peu concernée leur posant un pari : pour participer, il leur faudra réussir brillamment les prochains examens bimestriels. Une tâche facile pour Tami et Yaya, beaucoup moins pour Naru et Hana...

Rien de bien fantastique dans la première partie de ce tome, qui se contente d'enchaîner des petites étapes nécessaires à la consolidation du club. Que ce soit pour trouver un logo ou pour pouvoir participer au concours, il leur faudra faire montre de toute leur détermination et leur solidarité. C'est mignon, mais dommages que toutes ces petites étapes soient si rapidement résolues, avec une facilité parfois déconcertante. Dommage également que le père de Naru ne soit pas plus mis en avant : le voir s'inquiéter pour sa fille chérie, qui s'épanouit sous ses yeux, a quelque chose d'attendrissant, mais le personnage est un peu sous-exploité... comme, pour l'instant, un peu tous les rebondissements et focus de la série.

La suite du volume ne change malheureusement pas cette impression. En se focalisant enfin sur la moins concernée des quatre filles du club, le récit plonge chacune d'elle dans la douleur, suite à une dispute aboutissant sur des propos étonnamment méchants, qu'on a presque l'impression de voir sortir de nulle part. On sent la chose un peu forcée, d'autant que l'aboutissement de tout ceci peine à convaincre entièrement, les tourments et défauts de Yaya étant mis en avant de façon très sommaire.

Pour l'instant, le problème de Hanayamata sur l'ensemble des trois premiers volumes vient de là : l'impression trop régulière que les focus sur les différents personnages sont trop basiques, forcés, sont juste là histoire d'exister. Heureusement, Sô Hamayumiba parvient à rééquilibrer la balance en mettant bien en avant le côté tendre et mignon que dégagent ses héroïnes. Entre la joie et la bonne volonté des jeunes filles, les belles paroles suivies de petits rougissements ou de petites moues, ou les looks choupimimi renforcés par les costumes d'animaux ou de yosakoi, l'auteur s'en donne à coeur joie. A présent, après cette mise en place assez superficielle mais mignonne des différents héroïnes, il lui faut juste concrétiser un peu plus les choses, notamment en mettant mieux en valeur le yosakoï, qui reste encore trop discret sitôt qu'on a dépassé la recherche de logo/costumes.
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Re: Hanayamata

Message non lu par Koiwai » 17 sept. 2014, 18:14

Tome 4 :

Nos quatre jeunes filles du club de Yosakoi ont réussi à convaincre la prof Sally, qui accepte de la gérer pour le concours ! Mais c'est à présent une autre épreuve qui attend Naru et Tami... qui trouvent qu'elles ont grossi ! Elles décident de commencer un régime et de faire du sport, mais se découragent très vite... mais ont-elles réellement pris du poids ?
Un tome d'une série sur le yosakoi qui commence avec un tel "problème", c'est n'est pas très encourageant, mais tout au plus ce problème qui n'en est pas un (bah oui, on voit très bien qu'elles n'ont pas pris de poids, quelle bande de potiches) fait-il aussi de bouche-trou, puisqu'il est vite réglé.

Le concours peut alors arriver, et c'est alors un autre problème plus important qui a lieu : les filles ont égaré leur CD de musique ! Il leur faut réfléchir à ce qu'elles ont fait avec, alors que le spectacle approche...On sait d'avance comment ce problème va être résolu, et Sô Hamayumiba étire beaucoup trop les interrogations des filles qui tentent de se rappeler ce qu'elles ont fait la veille. Encore un rebondissement basique et réglé sans que ça change grand chose... pendant que le sujet du yosakoi en lui-même reste peu exploité, y compris lors du spectacle tant attendu qui se limite à quelques pages classiques, mais dont l'issue confirme que les jeunes filles ont encore des progrès à faire, notamment Naru qui reste toujours aussi fragile face au regard qu'on peut porter sur elle.

Mais tout ceci n'est quand même pas brillant. Après quatre volumes, la mangaka peine encore à réellement mettre en avant son sujet de base, et préfère se complaire dans des petits rebondissements assez insipides, quand elle n'offre pas une avalanche de moé ou de guimauve. Et de ce côté-là, on est servi dans ce tome, entre Naru qui pleurniche tout le temps, Sally qui s'excite sur les cuisses de Naru et Tami puis leur conseille de faire jouer leur charme de mignonnes collégiennes pendant le spectacle, le père de Hana qui veut faire de sa fille une jolie "poupée japonaise", les vagues réflexions très basiques sur l'amitié ou les bouilles et moues mimi des gamines... C'est mignon, mais à part ça...

Heureusement, les problèmes autour du CD perdu et de l'après-spectacle ont tout de même le mérite de soulever une question plus intéressante, concernant les deux personnages les moins en vue jusque là : Sally et Machi. Si l'on devinait très facilement le lien entre ces deux-là, on attend avec intérêt de découvrir les raisons de leur relation houleuse. Pourquoi Machi déteste-t-elle tant la prof ? Sally est-elle si je m'en foutiste qu'elle le laisse paraître ? les réponses arrivent dans une fin de volume qui nous sort de notre petite torpeur, bien que tout ceci soit une nouvelle fois vite passé en revue.

Au final, Hanayamata conserve toujours les mêmes problèmes. La lecture n'est pas forcément déplaisante et se suit sans mal, mais les différents événements n'ont que peu d'intérêt et sont artificiels, et le thème du yosakoi a encore du mal à percer. la fin du volume, avec le choix de Sally, devrait normalement accélérer un peu plus les choses par la suite du moins l'espère-t-on.
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Re: Hanayamata

Message non lu par Koiwai » 08 avr. 2015, 21:46

Tome 5 :

Le club de yosakoï parvient finalement à trouver sa cinquième membre en la personne de Machi ! Cette dernière, qui a pris du retard en danse par rapport à ses camarades, doit faire des efforts, mais peut compter sur le soutien de ses quatre adorables camarades. Le nouvel objectif est clair : préparer une danse pour le prochain festival d'été de Kamakura, et c'est également dans cette optique de Naru décide de s'impliquer encore plus via la recherche d'un costume, élément indispensable du yosakoï pour identifier facilement la bande !
Ainsi le quotidien se poursuit-il pour nos héroïnes, qui, après leur première représentation un pue mitigée, ne perdent pas espoir et se préparent au mieux pour l'été. L'ambiance entre elle reste plutôt décontractée et très naïve... jusqu'à ce qu'un événement inattendu vienne les prendre de court concernant Hana...

Et c'est bien le bouleversement autour de Hana qui vient apporter un peu plus de peps à la série. Il s'agit pourtant d'un rebondissement on ne peut plus basique dans son traitement, puisqu'il trouvera une conclusion heureuse assez mièvre quelques dizaines de pages plus loin après quelques doutes superficiels chez nos héroïnes et des événements qui font vraiment trop dans la surenchère (à commencer par les pages 156-157), mais Sô Hamayumiba l'exploite très bien pour faire ressortir plusieurs choses : la situation familiale de Hana et son lien avec ses parents, mais surtout tout ce que cette dernière a pu apporter à ses 4 camarades via son enthousiasme, son naturel et sa force de conviction, et le gain de maturité d'une Naru qui devient naturellement leader du groupe en l'absence de la petite blonde. On appréciera également la réaction des parents de Naru en découvrant les évolutions de leur fille, ainsi qu'une immersion un peu plus prononcée dans le yosakoï via la représentation de fin de volume (même si ça reste encore trop succinct). Par contre, dommage que les dialogues restent si banals, si niais... Mais cela ne dérangera sans doute pas celles et ceux qui aiment la série depuis ses débuts.

La série continue de jouer la carte du moé et du divertissement mignon et un peu insipide, mais cette fois-ci Sô parvient à faire ressortir de jolies valeurs suffisamment chaleureuses pour conclure comme il se doit la première partie de sa série.
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Re: Hanayamata

Message non lu par Koiwai » 31 août 2015, 17:46

Tome 6 :

La deuxième partie de Hanayamata commence de la plus classique des manières : après avoir vu Naru se démoraliser et retrouver la forme grâce à ses compagnes, nous assistons à quelques petites rixes, surtout entre Yaya et Machi, qui trouveront leur conclusion un peu plus tard. Des petits événements anodins, qui ne vont pas chercher loin et ne font que répéter des choses déjà acquises et sans cesse ressassées (comme toujours, la force des liens entres nos héroïnes leur permettent d'affronter les épreuves, tout aussi futiles soient-elles), et qui nous amènent doucement vers le nouveau trimestre, qui signe un petit regain d'intérêt grâce à la perspective de la danse du festival du collège, et surtout, dans l'immédiat, grâce à l'arrivée d'une petite nouvelle dans le club : Ran.

On attend clairement d'en découvrir plus sur cette dernière, notamment sur sa relation avec la dénommée Wako, et sur son réel talent en yosakoï. Mais pour l'instant, on ne peut pas dire que son entrée en scène soit passionnante, entre son petit jeu de piste dans le collège qui ne rime à rien et semble simplement là pour combler des pages, son caractère hautain et provocateur qui ne repose pas sur grand chose, sa rivalité avec Hana qui naît de manière très lisse, et la cause de cette rivalité qui reposer sur une jalousie tout à fait puérile.

L'ambiance chaleureuse est toujours là, les nouvelles têtes pourraient devenir intéressantes plus tard, et les fans de cette série moé auront leur quota de jeunes filles mignonnes (encore plus avec les scènes dans les bains ou à la piscine et avec les quelques sous-entendus shôjo-ai) se chamaillant et se réconciliant pour trois fois rien. Mais à nouveau, le concept tourne en partie en rond, certaines situations semblent se répéter dans leurs idées et n'apportent quasiment rien, dans l'immédiat l'arrivée de Ran s'avère bancale, et dans tout ça les relations un brin insipides de ces demoiselles prend trop le dessus sur le yosakoï.
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Re: Hanayamata

Message non lu par Koiwai » 07 avr. 2016, 17:00

Tome 7 :

Une petite nouvelle en première année de collège est venue bousculer le club de yosakoï : Ran Fueda, jeune fille qui semble aussi capricieuse et égoïste que talentueuse en yosakoï, et qui a vite fait de prendre en grippe Hana, qu'elle voit comme un obstacle à sa passion envers son idole Yaya ! Et pour se rapprocher de celle qu'elle admire, la demoiselle semble prête à tout, y compris à semer le doute chez ses nouvelles camarades et à tenter de faire éclater le groupe... Mais y arrivera-t-elle seulement ? Et finira-t-elle par être touchée par par Naru et les autres, qui tentent de l'accueillir à bras ouverts et de faire en sorte qu'elle soit bien intégrée ?

Le tome 6 de Hanayamata faisait entrer en scène sans convaincre une Ran qui, de par son jeu de piste ridicule, son égoïsme et sa prétention, devenait très vite insupportable, et le septième volume semble d'abord se diriger dans la même voie dans un début peu intéressant, où l'on retrouve les petites considérations insipides dont est capable la série, à ceci près que Ran vient y apporter quelques nouvelles choses. Mais difficile d'en retenir quoi que ce soit de vraiment prenant, même si les fans de petites pestes et de sous-entendus shôjo-ai seront aux anges.

Heureusement, la suite du volume redonne petit à petit un certain souffle, en mettant assez en avant la volonté des filles (par exemple, celle de Tami de devenir une "grande soeur" du club digne de ce nom) dès lors que le yosakoï revient sur le devant, avec la volonté de nos jeunes héroïnes de participer au défilé du festival de Kamakura. Et tandis qu'arrivent quelques petites explications suffisantes sur les spécificités de la danse en défilé, où la faculté de se fondre dans le groupe est importante, les entraînements reprennent et s'avèrent difficiles sous la houlette d'une Ran improvisée "prof". Ce sera l'occasion pour les filles de montrer à nouveau toute leur volonté et leur désir de rester soudées, tandis que l'énervante Ran gagne petit à petit un peu en nuances dès qu'on commence à mieux la connaître. Que s'est-il passé dans son ancien club de yosakoï ? Pourquoi semble-t-elle avoir tant de mal à s'intégrer dans des groupes ? Quelle est la nature exacte de sa relation avec Wako ? Les éléments de réponse arrivent peu à peu, et même si ça ne va vraiment pas chercher très loin et que le développement reste très basique, cela reste suffisant pour mieux intriguer sur Ran.

Après un début de tome assez insipide, Hanayamata se redonne donc un peu de couleurs. Sans chercher très loin et en restant plutôt simpliste, le récit se redonne un petit coup de boost suffisant, tandis que les amateurs de moe, eux resteront ravis par la lecture.
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