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MADE IN COREE & CHINA (cours/mijeoung/nouille/cosmos/ya-

Posté : 09 janv. 2008, 11:42
par né un11septembre
Cours, bong-gu!

Auteur: Byun Byung Jun
Editeur: Kana
Collection: Made In
Série terminée, un volume.


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Résumé:
Un peu perdus dans l'immensité de Séoul, un petit garçon et sa maman partent à la recherche de leur père et époux disparu des années plus tôt. Ils se heurteront à l'indifférence de la société mais feront également de charmantes et étonnantes rencontres.

Avis:
Gemini no saga a écrit :Cours Bong-gu est un manhwa, original stricto sensu. Il s'éloigne d'une quelque façon (graphiquement ou scénaristiquement) des productions industrielles habituelles. C'est avec le sourire aux lèvres que je me suis délecté de chaque page...

Comme une belle mélodie de musique classique, on ne s'attarde pas sur le pourquoi ni le comment mais, à condition d'être sensible un tant soit peu à la beauté, on se laisse transporter par les dessins de Byun Byung Jun. En effet, l'histoire simple et gentillete sans prise de tête, se dérobe devant la maîtrise graphique de l'auteur. Il alterne entre réalisme notamment les décors splendides, dessins flous, et simples esquisses de personnages caricaturés pour cerner les personnages du premier coup d'oeil. De plus, les dessins alternent coloriages rapides et le classique noir et blanc, tout en dégageant une ambiance cohérente et chatoyante. D'ailleurs ce contraste colle bien avec l'univers froid de Séoul, qui plus est l'histoire se déroule en hiver...
Un petit manhwa de Byun Byung Jun aussi plaisant que rapide à lire. J'ai hâte de lire d'autres oeuvres de ce monsieur, à découvrir pour qui aime l'oxygène.
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Mijeong

Auteur: Byun Byung Jun
Editeur: Kana
Collection: Made in
Série terminée, un volume.
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Résumé:
Mijeong nous emmène à la suite de personnages meurtris, écrasés au quotidien par une réalité violente. Des êtres à qui le destin joue des tours souvent tragiques mais dont la flamme, l’espace d’un court récit, brûle d’une beauté sauvage...

Avis:
gemini no saga a écrit : Je connaissais déjà Cours Bong gu ! de Byun Byung Jun, un manhwa pétri de bons sentiments, qui ne se prive pas d'aborder des sujets sérieux. Mijeong en est aux antipodes, en effet ce recueil ne fait pas qu'aborder des sujets sérieux, mais développe une ambiance quasi glauque. Au carrefour improbable entre réalisme, impressionisme et fantastique, ce manhwa est d'une rare intensité graphique.

Souvent le dessin se subsitue aux paroles, aux dialogues, pour exprimer des émotions. Dans ce dessin crayonné, dans ce dessin où les personnages s'intègrent à merveille aux décors, où lorsqu'il est en couleur on vogue entre réalisme et impressionisme, se cristallise une certaine mélancolie. Parfois dérangeante, parfois douce, elle exhale des personnages tantôt une fragrance délicieuse tantôt un mal-être, presque de la morbidité. L'odeur de la mort y est très présente, l'humour rare.
Les personnages dégagent l'impression d'un détachement de la réalité tandis que leurs actions y sont fermement ancrés. Le scénario s'inspire souvent de faits divers, les issues sont souvent tragiques, voire une petite touche de cruauté. Le lien fraternel, le lien amoureux, et le rapport à la famille est battu en brèche par des personnages au bord de la folie douce, au contact d'une violence simplement évoquée.
Pourtant il n'y a aucun suspense ni tension dramatique, le rythme étant lent mais régulier comme un joli son de flûte.

Une expérience peu commune que la lecture de Mijeong, et sans doute un auteur à découvrir.
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Princesse Anna

Auteur: Byun Byung Jun
Editeur: Kana
Collection: Made in
Publication en prevision, un volume à paraitre.


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Résumé:
Le père d'Anna a quitté la maison pour devenir peintre. Sa mère, qui n'est autre que sa tante, travaille pour nourrir sa famille. Confrontée à des problèmes notamment familiaux, la jeune fille trouve un écho à ses soucis personnels en ses deux amis, Pink, leader d’un groupe de motards et Noa vivant dans la mendicité. Ils la considèrent comme étant une princesse. Elle n'est pourtant qu'une lycéenne paumée, errant dans des lieux froids, fondus de gris, où la lueur du jour peine à filtrer...

Avis:
Prochainement.
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Nouilles tchajang

Auteurs: ahn do-hyun, choi kyu-sok et byun ki-hyun
Editeur: Kana
Collection: Made in
Série terminée, un volume


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Résumé:
Un jeune garçon interrompt soudainement ses études et se fait engager comme commis de cuisine et livreur d'un restaurant chinois. Il recherche quelque chose mais quoi ? Peut-être un sens à la vie... Peut-être l'ingrédient qui lui manque pour fusionner avec son environnement, son destin...

Avis:
Bientôt
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Cosmos

Auteurs: Kim Sung Jun
Editeur: Kana
Collection: Made in
Série terminée, un volume


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Résumé:
Ce one-shot, destiné à un public adulte, est une réflexion sur le couple et sa complexité. Les différents récits, présentés dans un ordre qui n'a rien de chronologique, et alternant la couleur et le noir et blanc, nous plonge d'emblée dans un univers déroutant où le dessin prime et la narration suit...

Avis:
Bientôt
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Ya-san

Auteurs: wang Bang/ Huang Jia Wei
Editeur: Kana
Collection: Made in (Manhua)
Série terminée, un volume


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Résumé:
Une ancienne légende populaire rapporte l’existence d’êtres hideux nés de l’union d’une femme et d’un fantome, dont la triste destinée et de vivre cachés.. De nos jours sur la coté de la mer de Chine, un jeune homme nommé Ya san. Celui-ci a été retrouvé il y a 20 ans abandonné sur la plage. Il vit depuis dans un petit village retiré et pauvre qui semble frappé d’une malédiction à laquelle tout un chacun s’est résigné. La torpeur du jeune Ya san prend fin quand il apprend le meurtre de son amie Xiaohua...


Avis:
Un recit fantastique étrange et trés original d'une grande qualité graphique, d'autant plus pour une première oeuvre publiée, Les dessins fort détaillés, laissés au crayonné, se revelent d'une grande finesse et conferent une atmosphère onirique a l'histoire.
La scenariste, Wang Bang, par ailleurs aussi realisatrice, joue ici sur l'origine inconnue et surnaturelle de Ya san et d'etranges disparitions orchestrées par la mère d'une jeune fille paraplegique dans un recit oppressant à souhait.

Article de la main de néun11septembre avec avis complementaires de Gemini no saga,...

Posté : 09 janv. 2008, 11:57
par né un11septembre
Je fais juste une mise en place pour le moment des volumes.
Je remanierai avec mes avis ou ceux que je dois recevoir bientot (j'espère)

Posté : 09 janv. 2008, 14:26
par AIR 23
Merci :)

De tres bons one shot dans le lot, j'espere que mon "fournisseur officiel" les aura :wink:

Posté : 10 févr. 2008, 21:32
par Gemini no Saga
Voici mon avis sur Cours Bong-Gu ! Dispo à cette adresse

Cours Bong-gu est un manhwa, original stricto sensu. IL s'éloigne d'une quelque façon (graphiquement ou scénaristiquement) des productions industrielles habituelles. C'est avec le sourire aux lèvres que je me suis délecté de chaque page...

Comme une belle mélodie de musique classique, on ne s'attarde pas sur le pourquoi ni le comment mais, à condition d'être sensible un tant soit peu à la beauté, on se laisse transporter par les dessins de Byun Byung Jun. En effet, l'histoire simple et gentillete sans prise de tête, se dérobe devant la maîtrise graphique de l'auteur. Il alterne entre réalisme notamment les décors splendides, dessins flous, et simples esquisses de personnages caricaturés pour cerner les personnages du premier coup d'oeil. De plus, les dessins alternent coloriages rapides et le classique noir et blanc, tout en dégageant une ambiance cohérente et chatoyante. D'ailleurs ce contraste colle bien avec l'univers froid de Séoul, qui plus est l'histoire se déroule en hiver...

Un petit manhwa de Byun Byung Jun aussi plaisant que rapide à lire. J'ai hâte de lire d'autres oeuvres de ce monsieur, à découvrir pour qui aime l'oxygène.

Et le second sur Mijeong dispo ici

Je connaissais déjà Cours Bong gu ! de Byun Byung Jun, un manhwa pétri de bons sentiments, qui ne se prive pas d'aborder des sujets sérieux. Mijeong en est aux antipodes, en effet ce recueil ne fait pas qu'aborder des sujets sérieux, mais développe une ambiance quasi glauque. Au carrefour improbable entre réalisme, impressionisme et fantastique, ce manhwa est d'une rare intensité graphique.

Souvent le dessin se subsitue aux paroles, aux dialogues, pour exprimer des émotions. Dans ce dessin crayonné, dans ce dessin où les personnages s'intègrent à merveille aux décors, où lorsqu'il est en couleur on vogue entre réalisme et impressionisme, se cristallise une certaine mélancolie. Parfois dérangeante, parfois douce, elle exhale des personnages tantôt une fragrance délicieuse tantôt un mal-être, presque de la morbidité. L'odeur de la mort y est très présente, l'humour rare.
Les personnages dégagent l'impression d'un détachement de la réalité tandis que leurs actions y sont fermement ancrés. Le scénario s'inspire souvent de faits divers, les issues sont souvent tragiques, voire une petite touche de cruauté. Le lien fraternel, le lien amoureux, et le rapport à la famille est battu en brèche par des personnages au bord de la folie douce, au contact d'une violence simplement évoquée.
Pourtant il n'y a aucun suspense n'y tension dramatique, le rythme étant lent mais réguiler comme un joli son de flûte.

Une expérience peu commune que la lecture de Mijeong, et sans doute un auteur à découvrir.

Posté : 11 févr. 2008, 09:01
par né un11septembre
Merci Gemini. J'ai integré tes avis a l'article de tête.
Si j'ai l'occasion de trouver "cosmos" ou "nouilles...." je tacherai de completer.

Re: MADE IN COREE & CHINA (cours/mijeoung/nouille/cosmos/ya-

Posté : 31 juil. 2010, 12:07
par ShadO
Ya San:

Intrigante couverture que celle de ce Ya San. Un manhua, en noir et blanc, un auteur réputé pour son sens de la révolte et un jeune dessinateur très talentueux pour l'assister, voila qui promet. Plongée dans un monde brumeux et rempli de mystères au programme. Beaucoup de mystères, un peu trop de mystères... Quoi que...

Ya San est un adolescent vivant dans un village de pêcheurs devenu le refuge d'une population abandonnée par le gouvernement dans un monde où seuls les riches parviennent à vivre décemment. Notre jeune homme a toutefois une particularité ou, plutôt, une maladie peu commune: il supporte très mal la lumière du soleil. Il est donc contraint de passer la plupart de son temps chez lui, à l'abri des rayons de celui-ci. Tout ce passe relativement bien, jusqu'au jour où une série de morts étranges décime la population du village. Ya San, victime de rêves étranges, décide de mener l'enquête...

Dès les premières pages, deux choses retiennent notre attention. La première étant le style graphique de Wei Huang Jia. Contrairement à ce que l'on a droit habituellement avec les manhuas, celui-ci est intégralement en noir et blanc, et l'on comprend rapidement pourquoi. Le travail du dessinateur n'est pas sans rappeler celui de Q-Hayashida sur Dorohedoro, en un peu moins barré. Il adopte un style crayonné du plus bel effet dans lequel la couleur n'aurait vraiment pas eu sa place. Sombre, expressif, jouant entre différents styles. Tantôt proche du genre horrifique, tantôt beaucoup plus poétique. Créant des décors d'une froideur totale, des personnages à l'allure spectrale. Mais avec une constante cependant, des pages chargées mais toujours lisibles et d'une qualité impressionnante pour ce qui peut encore s'apparenter à un débutant dans le métier. Et, une chose est certaine, les dessins contribuent grandement à donner à l'œuvre son indescriptible atmosphère qui n'est autre que son principal atout.

La seconde particularité du titre est sa narration. On se trouve en effet plus face à un roman illustré qu'à une véritable bande dessinée dans le sens où, en finalité, il n'y a que très peu de dialogues et c'est le narrateur qui est le plus présent. Un choix qui peut perturber au début, surtout de part la succession très hachée de scènes sans véritable rapport entre elles dans la première partie du manhua, mais qui s'impose petit à petit comme une évidence au fur et à mesure que l'on progresse dans la lecture. Et il en va de même pour l'intérêt que l'on porte au titre. Dans un premier temps sceptique, on s'aventure graduellement et de plus en plus profondément dans un monde à la fois glauque, inquiétant, par moment malsain mais dans lequel on ne trouvera finalement que très peu de réponses. La scénariste dépeint une société à la dérive, dans laquelle la plus grande partie de la population vie dans des bidons-villes, et où les plus riches se renferment dans de gigantesques palaces tout en jouant sans gène aucune avec la vie de ceux qu'ils considèrent comme inférieurs.

C'est ce qu'on pourra reprocher à Ya San une fois la lecture terminée. Son côté un peu trop ouvert. Chacun pourra se faire sa propre interprétation de l'histoire et des enseignements à en tirer. C'est probablement une bonne chose, mais l'on ne peut néanmoins nier que l'on reste un poil sur sa faim. La légende des insectes à l'imperméable est par exemple très intéressante mais reste assez nébuleuse. Et ce côté trouble se ressent aussi au niveau des personnages. Si ce n'est pas le cas du principal protagoniste, nombre d'entre eux restent des inconnus pour le lecteur, pratiquement aucune information n'étant donnée à leur sujet. Être un peu plus explicite par moment n'aurait sans doute pas fait de mal à Bang Wang, mais cela ne veut pas dire pour autant que l'on est frustré une fois le livre refermé. Simplement, on en ressort avec une légère pointe de déception compte tenu du fait que l'intensité du titre est allée en montant pour finalement finir un peu à plat. Rallonger le tout de quelques dizaines de pages n'aurait été que bénéfique.

Au niveau de l'édition, il n'y a rien à redire. Kana fournit du bon boulot et l'on appréciera notamment les annotations nous expliquant comment se prononcent les noms en chinois. Une bonne initiative.

Bien que certains risquent de trouver le final quelque peu décevant et que d'autres seront surement rebuté par la narration atypique du titre, Ya San reste un manhua à découvrir malgré son accessibilité réduite, ne serait-ce justement que pour son style unique, les superbes illustrations de Wei Huang Jia, et la réflexion libre d'interprétation sur l'humanité qu'il contient.

Re: MADE IN COREE & CHINA (cours/mijeoung/nouille/cosmos/ya-

Posté : 29 sept. 2010, 15:45
par ShadO
Mijeong

Détraqués automates de chair, de sang et de vécu. Désemparés, désabusés au rythme d'une métallique mais moribonde mélancolie urbaine. Perdus dans les méandres de cette glaciale métropole s'usant en toile de fond d'hésitants coups de pinceau, métaphores d'autant de destinées qui nous seront contées par Byun Byung Jun, on laisse vagabonder son âme à loisir dans cet univers aussi oppressant que vaste qu'est celui de Mijeong.

L'auteur coréen nous livre ici une succession d'histoires relativement courtes, n'ayant pas réellement de rapport entre elles, si ce n'est le lieu dans laquelle tout cela se déroule. Leur création s'étend entre 2000 et 2003, et leur contenu varie plus ou moins grandement d'une histoire à l'autre. Tout comme leur qualité. On aura, par exemple, l'occasion de suivre une jeune femme à la dérive qui cherche à se venger d'un passé douloureux, un chat éperdument amoureux d'une jolie institutrice, ou encore un groupe d'enfants cherchant à dissimuler un cadavre qui leur tombe bien malgré eux sur les bras, . On notera par ailleurs la participation à cette dernière nouvelle de Yun In-Wan, scénariste connu, entre autres, grâce à Island et le Nouvel Angyo Onshi.

Comme je le disais, toutes les histoires ici présentes ne se valent pas forcement. Certaines retiendront notre attention grâce à leurs personnages, l'intrigue qui y est développée, tandis que d'autres, je pense bien évidemment à "Chanson pour toi", se distinguent davantage de par leur graphisme. Le trait de Byun Byung Jun ne manque en tout cas pas d'esthétisme et de finesse, alternant différents styles avec une facilité déconcertante, même si, c'est inévitable, certains trouveront à y redire en ce qui concerne les visages de ses personnages. Ils sont, en effet, généralement en deçà du reste. Dommage, surtout quand on connait l'importance capitale qu'ils peuvent avoir lorsqu'il s'agit de retranscrire au mieux des émotions diverses et variées.

Mais au lieu de passer par le faciès des différents protagonistes, c'est par le biais de l'ambiance, de l'atmosphère proposées que ces émotions nous arrivent. Cela n'est, cela dit, pas autant efficace que dans Première Neige, autre one shot de l'auteur que l'on peut retrouver dans la même collection. Mais c'est somme toute parfaitement logique dans la mesure où Mijeong est antérieur à celle-ci et que l'on ressent encore ça et là l'une ou l'autre hésitation, maladresse pardonnables. Et ça se ressent également au niveau des différents scenarii proposés. Si notre homme a un talent évident pour l'écriture et la narration, il pêche parfois lorsqu'il s'agit de rendre son récit percutant, entrainant. Certes, on a droit à quelques surprises au travers des différents chapitres, mais globalement il y a moyen de faire mieux.

Par contre, les hommes et les femmes qu'il dépeint sont, eux, souvent extrêmement réussis. Torturés, accablés par un passé souvent tumultueux ou une succession d'évènements auxquels ils ne sont pas préparés, ils ne baissent pas pour autant les bras et vont de l'avant. Et ce, jusqu'à trouver la délivrance, quelle que soit la forme de cette dernière.

Finalement, le gros point fort de ce one shot, en dehors de l'aspect graphique, c'est la diversité qui nous y est proposée. Byun Byung Jun varie aussi bien les thèmes abordés que la manière de le faire. Aucun des chapitres ne se ressemble, aucun ne laisse une impression de superflu. Voila un ouvrage idéal pour explorer les différentes facettes de l'auteur d'un seul coup.

L'édition de Kana se montre, elle, d'excellente qualité. Outre un chapitre intégralement colorisé afin de profiter au mieux des aquarelles qui nous y sont proposées, on a également droit à une longue postface réalisée par Kim Nak-ho, bédéologue coréen. Le format et la qualité de la couverture finissent de justifier le prix légèrement élevé.

Pour conclure, Mijeong laisse donc une très bonne impression. Il est vrai que l'ouvrage est loin d'être exempt de défauts, mais l'univers particulier de cet auteur coréen mérite assurément le détour. En tous cas, voici un excellent moyen de découvrir ce qu'il est capable de proposer, que ce soit d'un point de vue scénaristique ou artistique.