Les Périples de Voie Lactée

Cette rubrique est consacrée à toutes les séries qui ne sont pas issues du Japon mais qui s'apparentent au manga. Vous y retrouverez donc les manwhas (Corée), les manhuas (Chine), mais aussi les séries appartenant au "Global manga" (courant qui regroupe notamment des auteurs français).
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Koiwai
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Les Périples de Voie Lactée

Message non lu par Koiwai » 25 sept. 2012, 17:02

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Tome 1 :

Parmi les légendes qui courent dans le monde des félins, il y a celle d'une chatte aux yeux aussi bleus que l'azur, dont la douce fourrure se pare d'une nouvelle étoile à chacun de ses voyages, d'où son nom de Voie Lactée. Cette oeuvre conte son histoire, ou plutôt ses histoires, ses voyages, qui l'ont amenée à faire nombre de rencontres diverses et variées.

Qu'il s'agisse d'un garçon incapable de s'exprimer qui découvre à travers la musique un moyen d'expression, d'un jeu de je t'aime moi non plus entre un cordonnier et une courtisane, ou d'un petit prince égaré dans le désert, les sept histoires de ce premier volume sont autant d'occasions pour Voie Lactée de parcourir les époques, à la découverte des sentiments humains, des relations humaines. C'est là l'occasion pour l'auteur, portant le pseudonyme de Sirial, de dresser un portrait léger, tout juste perceptible, de sa façon de voir la vie humaine.

Que Voie Lactée y soit la vedette, une actrice permettant aux personnages d'évoluer, ou une simple spectatrice, chacune des histoires, de par son changement radical d'époque, de lieu ou de ton, amène une variété certaine, variété encore accentuée par la capacité qu'a l'auteur à changer juste ce qu'il faut dans son style, ce qui passe beaucoup par les couleurs, tantôt assez chaudes (comme dans l'histoire se passant dans le désert), tantôt plus froides ou mélancoliques, à d'autres occasion plus sombres et dures, et toujours poétique.
D'ailleurs, le charme de l'oeuvre réside essentiellement dans les illustrations de Sirial et, surtout, dans sa gestion des couleurs. Car si le découpage et la narration sont régulièrement délicats à suivre, assez confus, on se laisse malgré tout porter par les dessins simples, aux couleurs extrêmement nuancées, où il n'est pas rare de trouver des mélanges assez marquants. L'aspect poétique, onirique de l'ensemble étant renforcé par une régulière absence volontaire de réalisme dans les décors, ou même dans les personnages, qu'il n'est pas rare de voir assez déformés pour servir telle ou telle ambiance, que ce soit de l'humour, de la mélancolie...

Après l'Appart' 305 et Ce que j'ai à te dire, la troisième oeuvre en grand format et entièrement en couleur des éditions Kwari marque de nouveau par son aspect résolument atypique. Malgré les défauts narratifs, on se laisse facilement porter par les périples de cette chatte pas comme les autres, d'autant que l'édition est exemplaire : papier glacé, impression de grande qualité, traduction correcte.
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