La Caste des Méta-Barons
- Erkael
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La Caste des Méta-Barons
Œuvre culte s’il en est, la caste des méta-barons nous plonge dans une saga inter-générationnelle à travers le temps et l’espace, une saga peu commune qui va entrer dans les annales !
Issu de l’univers de « L’Incal » créé par Moebius et Jodorowsky, le méta-baron est un personnage important qui aura droit à sa propre série, sa propre histoire nous narrant les légendes de sa famille.
Jodorowsky, déjà scénariste sur l’Incal, va se centrer sur le personnage emblématique et mystérieux du méta-baron, Sans nom, pour créer un spin-of qui va s’étendre sur huit tomes, chacun centré sur un membre du clan des méta-barons.
Mais sur le coup il sera accompagné de Juan Gimenez, un autre « ancien » de la BD dont le talent de dessinateur n’est plus à prouver.
La trame de cette saga est assez originale et va nous amener à travers les âges. Dans un monde futuriste très éloigné du notre, un monde en proie à la guerre où l’univers est contrôlé par un système monarchique, où les empires et les pirates se disputent le pouvoir à grands coups de complots et de bassesses, Sans Nom, le méta-baron actuel est considéré comme le guerrier le plus puissant de l’univers. Mais celui ci est absent depuis bien longtemps et ses robots domestiques s’ennuient dans son immense forteresse imprenable. Lothar demande alors à Tonto de lui raconter des histoires sur leur maître…c’est ainsi que l’on apprend que la lignée veut que chaque fils soit plus puissant que son père et le tue pour prendre possession du titre de méta-baron. Chaque membre de la lignée est mutilé et se voit privé d’une partie de son corps au cours d’un rituel initiatique où le jeune homme doit prouver sa valeur en tant que futur méta-baron.
Composée de huit tomes donc, cette saga revient des générations en arrière, chaque volume se centrant sur un membre du clan : le trisaïeule, puis sa femme qui donnera naissance à la génération suivante…il aura droit à son propre tome, puis se sera au tour de sa femme, mère du prochain élu…etc. On continuera à remonter ainsi le temps jusqu’à revenir à l’actuel méta-baron et à son héritage…
Pour l’heure ce premier tome nous conte la vie riche en faits d’armes, en batailles violentes mais aussi en souffrances de Othon Von Salza, le premier méta-baron, comment il a obtenu une telle puissance à la frontière des capacités humaines et comment sont nés les rites de la caste.
Ce parti pris narratif a quelque chose d’intrigant mais nous séduit très rapidement. On plonge immédiatement dans cet univers sombre et violent racontée tel une vielle légende des temps anciens, mais dans un monde futuriste empli de termes complexes et robotiques, on se place dans la peau du robot Lothar, un peu comme un gamin à qui on raconte une histoire le soir avant de dormir, et on « écoute » ce récit passionnant qui va nous plonger dans des mondes variés mais où la guerre règne toujours en maître.
Très vite on est fasciné par cet univers futuriste qui possède déjà un background conséquent, cependant, pas besoin de connaître L’Incal et tous les autres titres dérivés de cet univers pour apprécier la lecture de cette saga. Le premier tome suffit à nous faire rentrer dans ce monde riche et vaste, à nous entraîner dans cette grande saga dont il est impossible de ne pas avoir envie de connaître la suite. Et justement ce choix de narration s’avère le meilleur moyen pour attiser la curiosité du lecteur qui reste sur sa faim à l’issue de ce premier volume, dont l’issue est encore bien loin du présent du début de la série.
Le dessin de Gimenez est parfait pour ce genre de titre, il est beau et détaillé mais peu également apparaître froid et dur, il est à l’image du titre, mature et exigeant !
Avec ce tome nous faisons un premier dans un univers fascinant, d’une grande richesse qui nous promet d’infinies surprises !
Un classique a découvrir absolument !
Issu de l’univers de « L’Incal » créé par Moebius et Jodorowsky, le méta-baron est un personnage important qui aura droit à sa propre série, sa propre histoire nous narrant les légendes de sa famille.
Jodorowsky, déjà scénariste sur l’Incal, va se centrer sur le personnage emblématique et mystérieux du méta-baron, Sans nom, pour créer un spin-of qui va s’étendre sur huit tomes, chacun centré sur un membre du clan des méta-barons.
Mais sur le coup il sera accompagné de Juan Gimenez, un autre « ancien » de la BD dont le talent de dessinateur n’est plus à prouver.
La trame de cette saga est assez originale et va nous amener à travers les âges. Dans un monde futuriste très éloigné du notre, un monde en proie à la guerre où l’univers est contrôlé par un système monarchique, où les empires et les pirates se disputent le pouvoir à grands coups de complots et de bassesses, Sans Nom, le méta-baron actuel est considéré comme le guerrier le plus puissant de l’univers. Mais celui ci est absent depuis bien longtemps et ses robots domestiques s’ennuient dans son immense forteresse imprenable. Lothar demande alors à Tonto de lui raconter des histoires sur leur maître…c’est ainsi que l’on apprend que la lignée veut que chaque fils soit plus puissant que son père et le tue pour prendre possession du titre de méta-baron. Chaque membre de la lignée est mutilé et se voit privé d’une partie de son corps au cours d’un rituel initiatique où le jeune homme doit prouver sa valeur en tant que futur méta-baron.
Composée de huit tomes donc, cette saga revient des générations en arrière, chaque volume se centrant sur un membre du clan : le trisaïeule, puis sa femme qui donnera naissance à la génération suivante…il aura droit à son propre tome, puis se sera au tour de sa femme, mère du prochain élu…etc. On continuera à remonter ainsi le temps jusqu’à revenir à l’actuel méta-baron et à son héritage…
Pour l’heure ce premier tome nous conte la vie riche en faits d’armes, en batailles violentes mais aussi en souffrances de Othon Von Salza, le premier méta-baron, comment il a obtenu une telle puissance à la frontière des capacités humaines et comment sont nés les rites de la caste.
Ce parti pris narratif a quelque chose d’intrigant mais nous séduit très rapidement. On plonge immédiatement dans cet univers sombre et violent racontée tel une vielle légende des temps anciens, mais dans un monde futuriste empli de termes complexes et robotiques, on se place dans la peau du robot Lothar, un peu comme un gamin à qui on raconte une histoire le soir avant de dormir, et on « écoute » ce récit passionnant qui va nous plonger dans des mondes variés mais où la guerre règne toujours en maître.
Très vite on est fasciné par cet univers futuriste qui possède déjà un background conséquent, cependant, pas besoin de connaître L’Incal et tous les autres titres dérivés de cet univers pour apprécier la lecture de cette saga. Le premier tome suffit à nous faire rentrer dans ce monde riche et vaste, à nous entraîner dans cette grande saga dont il est impossible de ne pas avoir envie de connaître la suite. Et justement ce choix de narration s’avère le meilleur moyen pour attiser la curiosité du lecteur qui reste sur sa faim à l’issue de ce premier volume, dont l’issue est encore bien loin du présent du début de la série.
Le dessin de Gimenez est parfait pour ce genre de titre, il est beau et détaillé mais peu également apparaître froid et dur, il est à l’image du titre, mature et exigeant !
Avec ce tome nous faisons un premier dans un univers fascinant, d’une grande richesse qui nous promet d’infinies surprises !
Un classique a découvrir absolument !
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Re: La Caste des Méta-Barons
Vol 2: Après Othon, le trisaïeul, c’est au tour d’Honorata, son épouse et donc mère du futur bisaïeul, d’avoir les honneurs de son propre tome !
On continue donc la grande saga de la caste des méta-barons avec ce deuxième opus riche en surprises et en évènements, et comme le précédent volet, après une petite introduction vantant les mérites et la puissance de l’actuel méta-baron, on se replonge dans le passé pour découvrir la fameuse sorcière Honorata.
Cependant contrairement à ce qu’on pourrait croire, le premier rôle ne lui revient pas réellement… Dans la première moitié du tome, c’est toujours Othon qui a le privilège d’être sur le devant de la scène et par la suite, bien que son importance ne soit pas remise en cause, Honorata n’est présentée quasiment que comme celle qui donnera naissance et entraînera le futur méta-baron…pour ceux qui en doutaientt encore, il s’agit là d’une filiation masculine !
Tout en contant les légendes de la famille du célèbre clan de guerriers invincibles, les auteurs développent également l’univers de la série et commencent à poser les jalons des futurs intrigues et évènements qui interviendront plus tard, à l’image de ce futur « Emperoratrice », Janus-Jana, être suprême siamois mutant…ça paraît barbare dit comme ça…Et bien ça l’est !
On retrouve donc les éléments de SF métaphysique propre à la saga, on retrouve ces termes mécanico-futuriste, ces batailles spatiales mêlés à l’honneur chevaleresque, et surtout on retrouve nombre d’éléments qui renvoie à une autre grande saga de SF métaphysique, le célèbre et fabuleux « Dune » de Franck Herbert. Honorata en sorcière guerrière formatrice impitoyable renvoie aux sorcières de Dune, l’ordre des femmes qui donnent naissance aux enfants des empereurs, et tout comme dans Dune, l’ordre des sorcières de Honorata lui ont ordonné de contrôler la naissance de son enfant afin d’en faire un hermaphrodite, être parfait, et comme dans Dune, Honorata va aller à l’encontre des demandes de son clan par amour pour son époux ce qui aura pour effet de donner un être plus puissant encore que prévu.
Les amateurs apprécieront et ne pourront faire autrement que d’établir un parallèle…sans doute un hommage d’un auteur de talent à un autre.
Quoi qu’il en soit, ce second tome s’avère aussi passionnant que le précédent et on a plus que jamais envie de découvrir la suite de cette grande aventure !
On continue donc la grande saga de la caste des méta-barons avec ce deuxième opus riche en surprises et en évènements, et comme le précédent volet, après une petite introduction vantant les mérites et la puissance de l’actuel méta-baron, on se replonge dans le passé pour découvrir la fameuse sorcière Honorata.
Cependant contrairement à ce qu’on pourrait croire, le premier rôle ne lui revient pas réellement… Dans la première moitié du tome, c’est toujours Othon qui a le privilège d’être sur le devant de la scène et par la suite, bien que son importance ne soit pas remise en cause, Honorata n’est présentée quasiment que comme celle qui donnera naissance et entraînera le futur méta-baron…pour ceux qui en doutaientt encore, il s’agit là d’une filiation masculine !
Tout en contant les légendes de la famille du célèbre clan de guerriers invincibles, les auteurs développent également l’univers de la série et commencent à poser les jalons des futurs intrigues et évènements qui interviendront plus tard, à l’image de ce futur « Emperoratrice », Janus-Jana, être suprême siamois mutant…ça paraît barbare dit comme ça…Et bien ça l’est !
On retrouve donc les éléments de SF métaphysique propre à la saga, on retrouve ces termes mécanico-futuriste, ces batailles spatiales mêlés à l’honneur chevaleresque, et surtout on retrouve nombre d’éléments qui renvoie à une autre grande saga de SF métaphysique, le célèbre et fabuleux « Dune » de Franck Herbert. Honorata en sorcière guerrière formatrice impitoyable renvoie aux sorcières de Dune, l’ordre des femmes qui donnent naissance aux enfants des empereurs, et tout comme dans Dune, l’ordre des sorcières de Honorata lui ont ordonné de contrôler la naissance de son enfant afin d’en faire un hermaphrodite, être parfait, et comme dans Dune, Honorata va aller à l’encontre des demandes de son clan par amour pour son époux ce qui aura pour effet de donner un être plus puissant encore que prévu.
Les amateurs apprécieront et ne pourront faire autrement que d’établir un parallèle…sans doute un hommage d’un auteur de talent à un autre.
Quoi qu’il en soit, ce second tome s’avère aussi passionnant que le précédent et on a plus que jamais envie de découvrir la suite de cette grande aventure !
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Re: La Caste des Méta-Barons
Vol 3:Après avoir exploré les vies des deux membres du couple de la première génération des méta-barons, nous entamons ici la seconde avec Aghnar, le bisaïeul, fils de Othon et Honorata ! Mais avant de devenir méta-baron, la route va encore être longue : il va devoir se débarrasser des sœurs Shabda-Oud par ruse mais aussi en éprouvant sa puissance, vivre la perte de sa mère qui va se sacrifier pour le sauver, et surtout se renforcer pour venger cette mère qu’il a tant aimé… Mais avant cela, l’ultime étape, qui deviendra une des conditions de passation de pouvoir dans la lignée des méta-barons : affronter et vaincre son père ! Ici, « vaincre » veut dire « tuer ». Cette étape va encore le former à l’apprentissage du deuil, à le renforcer afin que les sorcières de la secte ne puisse en réchapper.
Il se passe encore de très nombreuses choses dans ce troisième tome, on assiste à de nombreuses surprises, à de nombreux drames également… La vie des méta-barons étant jonchée de cadavres, y compris amicaux. L’apprentissage de la force passe par celui du deuil et du renoncement, par de très nombreux sacrifices.
Rien qu’avec cela les auteurs nous fascinent encore plus avec cette lignée possédant une force de caractère hors norme.
L’univers de la série ne cesse de se développer, mais une nouvelle fois, il est difficile de ne pas faire de parallèle avec celui de « Dune » de Frank Herbert. Hommage ou plagiat, qu’importe, ici ce qui se déroule sous nos yeux est absolument passionnant !
Nous découvrons des vaisseaux organiques, ressemblant à d’immenses baleines, ce qui donne l’occasion aux auteurs de nous proposer une lutte spatiale. Ensuite nous découvrons une nouvelle race qui va avoir un rôle à jouer par la suite, une race vraiment étrange et d’une grande originalité.
Déjà, les auteurs préparent le terrain pour le prochain tome en introduisant celle qui sera la bisaïeule de l’actuel méta-baron, et donc celle qui aura les honneurs de la couverture et du titre du prochain tome, qui on l’espère sera aussi passionnant que celui ci…mais il n’y a aucune raison que cela ne soit pas le cas.
On se passionne de plus en plus pour cette épopée spatiale aux allures de guerres de clans !
Il se passe encore de très nombreuses choses dans ce troisième tome, on assiste à de nombreuses surprises, à de nombreux drames également… La vie des méta-barons étant jonchée de cadavres, y compris amicaux. L’apprentissage de la force passe par celui du deuil et du renoncement, par de très nombreux sacrifices.
Rien qu’avec cela les auteurs nous fascinent encore plus avec cette lignée possédant une force de caractère hors norme.
L’univers de la série ne cesse de se développer, mais une nouvelle fois, il est difficile de ne pas faire de parallèle avec celui de « Dune » de Frank Herbert. Hommage ou plagiat, qu’importe, ici ce qui se déroule sous nos yeux est absolument passionnant !
Nous découvrons des vaisseaux organiques, ressemblant à d’immenses baleines, ce qui donne l’occasion aux auteurs de nous proposer une lutte spatiale. Ensuite nous découvrons une nouvelle race qui va avoir un rôle à jouer par la suite, une race vraiment étrange et d’une grande originalité.
Déjà, les auteurs préparent le terrain pour le prochain tome en introduisant celle qui sera la bisaïeule de l’actuel méta-baron, et donc celle qui aura les honneurs de la couverture et du titre du prochain tome, qui on l’espère sera aussi passionnant que celui ci…mais il n’y a aucune raison que cela ne soit pas le cas.
On se passionne de plus en plus pour cette épopée spatiale aux allures de guerres de clans !
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Re: La Caste des Méta-Barons
Vol 4: La grande saga des méta-barons se poursuit avec Oda la bisaïeule, arrière grand mère de l’actuel méta-baron.
C’est désormais classique, chaque volume, tout en continuant de conter la saga de la lignée, rend hommage et met en avant un des membres de cette filiation en alternant hommes et femmes, et si pour le moment cette alternance fut respectée, cette fois, il est dommage de noter que Oda ne tient qu’une place infime et sert pas à grand chose. Cependant la façon dont les choses sont amenées est absolument fabuleuse !
Ce tome comme le précédent met donc surtout en avant le personnage de Aghnar, en toute vraisemblance, puisqu’il est le méta-baron de cette génération et donc actuel personnage principal de la saga.
Déjà dans le second tome, Honorata était un peu en retrait face aux hommes de la lignée, ici c’est encore plus marqué, et si on trouve bien un personnage féminin qui va jouer une importance capitale et créer une véritable surprise, ce n’est pas celle que l’on croit !
Si le schéma narratif est naturellement toujours le même, à savoir que l’on suit une histoire contée par un robot à destination d’un autre robot, les choses deviennent un peu plus complexe à mesure que les pouvoirs du héros prennent de l’ampleur ! Les termes futuristes créé par les auteurs ne sont pas en cause, car si ils ne paraissent pas toujours clairs, c’est à dessein, par contre les affrontements, bien loin désormais des luttes au poignard ou à l’arme à feu, sont désormais plus lourds à suivre, tout se joue à grands coups de pouvoirs psychiques, de luttes de vaisseaux spatiaux…c’est plus grandiose, mais moins clair sur le papier ; à l’image de cet affrontement épique opposant Aghnar à celle qu’il prenait pour l’élue de son cœur…la mise en scène se veut impressionnante, mais elle s’avère fouillis !
Cependant si cet affrontement est brouillon, il n’en reste pas moins symbolique et les auteurs arrivent ici à créer un climat de tension impressionnant tout en apportant du renouveau et un incroyable retournement de situation qui relancera de plus belle cette lignée toute puissante.
On finit le tome comme il a commencé, en suivant les aventures de Aghnar, et non pas de Oda, mais plus que jamais notre curiosité est mise à rude épreuve avec une folle envie de se jeter sur la suite !
C’est désormais classique, chaque volume, tout en continuant de conter la saga de la lignée, rend hommage et met en avant un des membres de cette filiation en alternant hommes et femmes, et si pour le moment cette alternance fut respectée, cette fois, il est dommage de noter que Oda ne tient qu’une place infime et sert pas à grand chose. Cependant la façon dont les choses sont amenées est absolument fabuleuse !
Ce tome comme le précédent met donc surtout en avant le personnage de Aghnar, en toute vraisemblance, puisqu’il est le méta-baron de cette génération et donc actuel personnage principal de la saga.
Déjà dans le second tome, Honorata était un peu en retrait face aux hommes de la lignée, ici c’est encore plus marqué, et si on trouve bien un personnage féminin qui va jouer une importance capitale et créer une véritable surprise, ce n’est pas celle que l’on croit !
Si le schéma narratif est naturellement toujours le même, à savoir que l’on suit une histoire contée par un robot à destination d’un autre robot, les choses deviennent un peu plus complexe à mesure que les pouvoirs du héros prennent de l’ampleur ! Les termes futuristes créé par les auteurs ne sont pas en cause, car si ils ne paraissent pas toujours clairs, c’est à dessein, par contre les affrontements, bien loin désormais des luttes au poignard ou à l’arme à feu, sont désormais plus lourds à suivre, tout se joue à grands coups de pouvoirs psychiques, de luttes de vaisseaux spatiaux…c’est plus grandiose, mais moins clair sur le papier ; à l’image de cet affrontement épique opposant Aghnar à celle qu’il prenait pour l’élue de son cœur…la mise en scène se veut impressionnante, mais elle s’avère fouillis !
Cependant si cet affrontement est brouillon, il n’en reste pas moins symbolique et les auteurs arrivent ici à créer un climat de tension impressionnant tout en apportant du renouveau et un incroyable retournement de situation qui relancera de plus belle cette lignée toute puissante.
On finit le tome comme il a commencé, en suivant les aventures de Aghnar, et non pas de Oda, mais plus que jamais notre curiosité est mise à rude épreuve avec une folle envie de se jeter sur la suite !
- Erkael
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Re: La Caste des Méta-Barons
Vol 5: Après deux générations d’hommes et de femmes valeureux, nous entamons ici la troisième génération des méta-barons, et par la même occasion nous nous rapprochons de l’actuel héritier de la caste avec celui qui occupera l’intégralité de ce tome, son grand père « Tête d’acier » !
Nous en étions resté juste avant le grand affrontement qui allait opposer le père et le fils, l’actuel et le futur méta-barons. Après avoir supporter les éternelles interventions des deux robots, de plus en plus agaçantes au fil des tomes, nous reprenons le fil de l’histoire pour un combat dantesque qui n’a plus rien d’humain…et c’est sans doute aussi pour cela qu’il ne nous atteint pas. Les deux hommes s’affrontent par l’intermédiaire de vaisseaux, tout est raconté sous forme d’ellipses, seul la conclusion est montré visuellement, du coup on a du mal à accrocher.
La suite est par contre beaucoup plus original et surprenante avec l’appariation du dernier poète censé être mort depuis 5000 ans. La rencontre de ces deux être marginaux et reclus donnera naissance à une nouvelle entité, un nouvel être meilleur que les deux autres isolés.
Le personnage centrale du prochain tome est ensuite présentée, sans trop de surprises, la bisaïeule est déjà connue et comme pour les couples précédents c’est la passion qui dominera mais cette fois, entre la poésie, la rédemption et la passion brûlante, c’est mièvre à souhait et difficilement digérable…ça plus les multiples interventions des robots de plus en plus agaçants et au final ce tome ne produit pas le même effet que les précédents, on se laisse moins porter, sans doute parce que l’auteur veut nous entraîner toujours plus loin, c’est plus violent, plus vulgaire, plus dure, plus mièvre…tout est dans l’excès et cela ne passe pas forcément bien.
Ceci dit, la conclusion est vraiment intrigante et nous pousse à nous jeter sur la suite, malgré une certaine lassitude qui s’installe et une déception, il n’en reste pas moins cette envie de découvrir la suite de cette fabuleuse lignée !
Nous en étions resté juste avant le grand affrontement qui allait opposer le père et le fils, l’actuel et le futur méta-barons. Après avoir supporter les éternelles interventions des deux robots, de plus en plus agaçantes au fil des tomes, nous reprenons le fil de l’histoire pour un combat dantesque qui n’a plus rien d’humain…et c’est sans doute aussi pour cela qu’il ne nous atteint pas. Les deux hommes s’affrontent par l’intermédiaire de vaisseaux, tout est raconté sous forme d’ellipses, seul la conclusion est montré visuellement, du coup on a du mal à accrocher.
La suite est par contre beaucoup plus original et surprenante avec l’appariation du dernier poète censé être mort depuis 5000 ans. La rencontre de ces deux être marginaux et reclus donnera naissance à une nouvelle entité, un nouvel être meilleur que les deux autres isolés.
Le personnage centrale du prochain tome est ensuite présentée, sans trop de surprises, la bisaïeule est déjà connue et comme pour les couples précédents c’est la passion qui dominera mais cette fois, entre la poésie, la rédemption et la passion brûlante, c’est mièvre à souhait et difficilement digérable…ça plus les multiples interventions des robots de plus en plus agaçants et au final ce tome ne produit pas le même effet que les précédents, on se laisse moins porter, sans doute parce que l’auteur veut nous entraîner toujours plus loin, c’est plus violent, plus vulgaire, plus dure, plus mièvre…tout est dans l’excès et cela ne passe pas forcément bien.
Ceci dit, la conclusion est vraiment intrigante et nous pousse à nous jeter sur la suite, malgré une certaine lassitude qui s’installe et une déception, il n’en reste pas moins cette envie de découvrir la suite de cette fabuleuse lignée !
- Erkael
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Re: La Caste des Méta-Barons
Vol 6: Avec ce sixième tome nous en terminons avec la troisième génération des métabarons, nous avons suivi les destins de trois hommes puis de trois femmes pour laisser place à la prochaine génération, celle qui engendrera l’actuel métabarons. !
Nous commençons ce tome de la même manière que les précédents, c’est à dire en suivant les éternelles débat vulgaires de ces deux insupportables robots…ce qui était drôle au début devient tout simplement fatiguant, irritant…très lourd tout simplement ! Et pourtant cette fois il y a du nouveau, en effet, avant de replonger dans le passé, dans l’histoire de la lignée des métabarons, celui par qui tout a commencé, celui dont on nous narre les origines refait surface, il effectue son retour au sein du méta bunker…un véritable choc qui non seulement constitue une surprise mais surtout permet de renouveller cette introduction qui nous est servie à chaque tome.
Une fois cela fait et après la surprise entraînée, le récit reprend son cours et on retrouve le détestable « Tête d’acier » et sa nouvelle personnalité.
L’aspect schizophrénique est parfaitement exploité et pour le coup il devient le personnage le plus intéressant vu jusque là.
C’est malheureusement sans surprise que le personnage féminin donnant son titre au volume est sous exploitée, cette dernière ayant une moindre importance que son époux, cependant elle apparaît beaucoup plus importante que la précédente.
Le relation passionnelle qui nous est montrée ici est à la fois belle, violente et complexe, le destin des métabarons les renvoyant sans cesse dans une boucle de souffrance et de malheurs.
De multiples rebondissements s’offrent à nous jusqu’à la conclusion incroyable qui va une nouvelle fois nous chambouler.
Et pour la première fois, la fin du tome nous laisse sur un véritable suspens où il paraît bien difficile de se projeter sur la suite. Plus que jamais il nous paraît impossible de deviner ce qui nous attend… On aura beau dire, cela dénote de l’intelligence de l’auteur qui sait merveilleusement bien mettre en scène son récit d’une grande richesse et d’une grande complexité.
Nous commençons ce tome de la même manière que les précédents, c’est à dire en suivant les éternelles débat vulgaires de ces deux insupportables robots…ce qui était drôle au début devient tout simplement fatiguant, irritant…très lourd tout simplement ! Et pourtant cette fois il y a du nouveau, en effet, avant de replonger dans le passé, dans l’histoire de la lignée des métabarons, celui par qui tout a commencé, celui dont on nous narre les origines refait surface, il effectue son retour au sein du méta bunker…un véritable choc qui non seulement constitue une surprise mais surtout permet de renouveller cette introduction qui nous est servie à chaque tome.
Une fois cela fait et après la surprise entraînée, le récit reprend son cours et on retrouve le détestable « Tête d’acier » et sa nouvelle personnalité.
L’aspect schizophrénique est parfaitement exploité et pour le coup il devient le personnage le plus intéressant vu jusque là.
C’est malheureusement sans surprise que le personnage féminin donnant son titre au volume est sous exploitée, cette dernière ayant une moindre importance que son époux, cependant elle apparaît beaucoup plus importante que la précédente.
Le relation passionnelle qui nous est montrée ici est à la fois belle, violente et complexe, le destin des métabarons les renvoyant sans cesse dans une boucle de souffrance et de malheurs.
De multiples rebondissements s’offrent à nous jusqu’à la conclusion incroyable qui va une nouvelle fois nous chambouler.
Et pour la première fois, la fin du tome nous laisse sur un véritable suspens où il paraît bien difficile de se projeter sur la suite. Plus que jamais il nous paraît impossible de deviner ce qui nous attend… On aura beau dire, cela dénote de l’intelligence de l’auteur qui sait merveilleusement bien mettre en scène son récit d’une grande richesse et d’une grande complexité.
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Re: La Caste des Méta-Barons
Vol 7: On retrouve les robots les plus agaçants de l’univers afin qu’ils nous content pour l’avant dernière fois l’histoire de la grande lignée des méta-barons… Au fil des tomes, nous avons parcouru les décennies et les générations pour en arriver à la dernière génération avant l’actuel méta-baron, alias « sans nom » !
Nous allons donc suivre l’incroyable histoire du méta-baron précédent, qui est à la fois le père mais aussi la mère de sans-nom…tout un programme !
Tête d’acier voulant sauver les jumeaux de sa bien aimé il va quasiment faire fusionner ses enfants. Il va placer le cerveau du garçon dans le corps de la fille créant ainsi un être à la fois homme et femme… Mais ce qui aurait du être le guerrier parfait sera rejeté par tous telle une abomination. Il/elle va s’avérer d’une froideur et d’une cruauté sans borne, plus encore que tête d’acier et après moult évènements et quelques révélations, va apparaître sans-nom semblant plus puissant que tous ses prédécesseurs !
Il va se passer de nombreuses choses, y compris des surprenantes. Nous allons par exemple apprendre, enfin, d’où vient la cicatrice au sourcil de sans-nom, nous n’avons pas encore les détails, mais cette information qu’on attendait à la toute fin est déjà dévoilée. De même il va y avoir des changements avec les robots, Tonto va se rebeller et prendre l’ascendant sur son compagnon…ce n’est pas grand chose mais cela apporte un petit plus au récit et surtout cela vient casser la routine que l’on connaît depuis le premier tome.
A coté de ça, on a du mal à accrocher à Aghora, le père/mère qui n’attire aucune sympathie mais plus que sa personnalité (qui s’approche de Tête d’acier qui plus est, et s’avère donc encore moins intéressante), c’est surtout ses capacités qui semblent être mises en question… A plusieurs reprises le méta-baron est mis en difficulté, cassant avec l’image de guerrier invincible que la caste représente.
Nous avons donc là un tome intéressant qui se lit avec un certain plaisir mais qui ne passionne pas non plus. Cependant, paradoxalement, il donne vraiment envie de découvrir la suite (et donc la fin) de cette grande aventure qui dure déjà depuis sept tomes et qui aura su nous tenir en haleine malgré ses défauts !
Nous allons donc suivre l’incroyable histoire du méta-baron précédent, qui est à la fois le père mais aussi la mère de sans-nom…tout un programme !
Tête d’acier voulant sauver les jumeaux de sa bien aimé il va quasiment faire fusionner ses enfants. Il va placer le cerveau du garçon dans le corps de la fille créant ainsi un être à la fois homme et femme… Mais ce qui aurait du être le guerrier parfait sera rejeté par tous telle une abomination. Il/elle va s’avérer d’une froideur et d’une cruauté sans borne, plus encore que tête d’acier et après moult évènements et quelques révélations, va apparaître sans-nom semblant plus puissant que tous ses prédécesseurs !
Il va se passer de nombreuses choses, y compris des surprenantes. Nous allons par exemple apprendre, enfin, d’où vient la cicatrice au sourcil de sans-nom, nous n’avons pas encore les détails, mais cette information qu’on attendait à la toute fin est déjà dévoilée. De même il va y avoir des changements avec les robots, Tonto va se rebeller et prendre l’ascendant sur son compagnon…ce n’est pas grand chose mais cela apporte un petit plus au récit et surtout cela vient casser la routine que l’on connaît depuis le premier tome.
A coté de ça, on a du mal à accrocher à Aghora, le père/mère qui n’attire aucune sympathie mais plus que sa personnalité (qui s’approche de Tête d’acier qui plus est, et s’avère donc encore moins intéressante), c’est surtout ses capacités qui semblent être mises en question… A plusieurs reprises le méta-baron est mis en difficulté, cassant avec l’image de guerrier invincible que la caste représente.
Nous avons donc là un tome intéressant qui se lit avec un certain plaisir mais qui ne passionne pas non plus. Cependant, paradoxalement, il donne vraiment envie de découvrir la suite (et donc la fin) de cette grande aventure qui dure déjà depuis sept tomes et qui aura su nous tenir en haleine malgré ses défauts !
Re: La Caste des Méta-Barons
J'ai essayé de lire la série mère (L'incal), mais j'accroche pas du tout au style de Moebius. Un auteur culte, mais pas du tout ce que j'aime, j'ai eu la même sensation avec les vacances du major et Arzach.
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Re: La Caste des Méta-Barons
J'avoue que j'ai tenté deux trucs de Moebius : Arzach l'arpenteur qui ne m'a pas franchement parlé, et le premier tome de Blueberry que je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout aimé. Je vais quand même pousser l'expérimentation plus loin, parce que c'est quand même un grand monsieur. Et puis, les pitchs de L'Incal et de The Long Tomorrow me parlent.
A sujet, Panini va ressortir l'album du Silver Surfer dessiné par Moebius. C'est carrément exceptionnel qu'un Français œuvre sur un grand héros de comics.
A sujet, Panini va ressortir l'album du Silver Surfer dessiné par Moebius. C'est carrément exceptionnel qu'un Français œuvre sur un grand héros de comics.