Voilà, j'ai commandé le premier Marvel Masterworks, je te dirai ce que j'en pense
Ok !
Je pense que, si tu accroches au premier (et à l'ambiance rétro années 60 avec les références à la vie étudiante de l'époque), tu aimeras d'autant plus la suite, la série ne cessant de se bonifier à mesure que l'univers se développe, que la vie sociale de Peter rencontre de nouvelles difficultés de la vie de tous les jours, et que de nouveaux personnages apparaissent (mais ne t'attends pas à voir Gwen et Harry dès ce premier tome, ils apparaissent plus tard dans l'histoire, lorsque Peter rejoint l'université et je peux te dire que leurs débuts seront loin d'être amicaux contrairement à ce qu'on pense. Ce qui ne signifie pas que la vie sociale de Peter soit moins intéressante auparavant, loin de là).
D'ailleurs, Spiderman qui parodie gentiment Ironman, ça fait doucement rigoler, parce que ça ressemble à un Deadpool light, créé pour les jeunes
A la base, le costume est censé évoquer celui porté par Spidey dans Civil War, mais je reste assez perplexe par l'emploi ici. On dirait que cette série essaie surtout de surfer sur la vague Avengers plutôt que de se consacrer pleinement à Spider-man (qui semble ici être comparé sans cesse à Iron-Man et consorts), c'est vraiment étrange.
Je ne me rappelle plus si tu as déjà évoqué la série animée en images de synthèse de 2003 (par là). Tu en pensais quoi ? Des souvenirs que j'en ai, il y a avait un côté sérieux qui dénotait avec l'humour de Parker, mais les intrigues étaient relativement prenantes. Par contre, je ne me souviens pas avoir vu ni Octopus, ni le Bouffon Vert, ni aucun autre ennemi culte de Spiderman, et ça manquait clairement d'après moi.
C'était une sorte de pseudo-suite au premier film, mais je l'ai trouvée ratée pour ma part. Les intrigues n'étaient pas intéressantes, les personnages non plus (ils m'agaçaient même), mais il y avait une belle réalisation en cell-shading à l'époque qui fonctionnait bien (aujourd'hui, ça passerait certainement moins). Quant aux musiques, bah la série n'a pas été diffusée sur MCM pour rien, on va dire.
Il n'y a que deux séries que j'ai trouvé vraiment réussies pour ma part: celle des années 90 avec laquelle j'ai grandi et que j'ai revu il y a quelques années. C'était toujours aussi bon, très SF et très proche de l'ambiance sombre des comics de l'époque. Et il y a donc Spectacular Spider-man qui, passé un aspect graphique qui peut dérouter, est un pur concentré de fun et une véritable déclaration d'amour au personnage qui réunissait les meilleurs éléments de cet univers (tout supports confondus). Cette série s'est arrêtée brutalement après seulement deux saisons suite au rachat de Marvel par Disney.
La série Spider-man Unlimited n'était pas forcément mauvaise non plus, mais la sauce n'a pas pris. Trop sombre, trop fantastique, trop différente (Spider-man se rendait sur une autre planète où les humains étaient asservis et où des hommes-animaux règnent en maîtres, rejoignant un groupe de résistance mené par John Jameson, l'astronaute disparu). D'ailleurs, je suis pas le seul apparemment, la série étant restée inachevée.
Pour le nouveau film Spiderman : les bons points, c'est qu'il semble évoquer des facettes de l'univers de Spiderman pas encore explorés dans la trilogie de Raimi (le Lézard comme antagoniste, les parents de Peter Parker).
Apparemment, le film se rapproche davantage de l'ambiance d'Ultimate Spider-man, avec le secret autour de la disparition des parents de Peter (aussi des scientifiques dans cette version) et le milieu lycéen comme environnement récurrent. Bizarrement, ce sont les films de Sam Raimi qui se rapprochaient davantage d'Amazing Spider-man, avec leur côté rétro assumé et l'évolution de Peter au fil du temps du lycée jusqu'à sa vie de jeune adulte.
C'est avant tout un être torturé qui doit sans cesse lutter contre l'influence du symbiote sur son esprit. Et l'intérêt d'un film avec Venom en solo, je suis assez dubitatif, tant les aspects les plus intéressants des deux facettes du personnage sont aussi liés à cette haine commune de Peter Parker.
